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Les derniers rapports pompiers font la différence entre ce qui est recommandé et ce qui est obligatoire. C'est ce qui m'a été dit.
Il faut que le rapport pompier mentionne que l'immeuble est en sécurité (ou conforme) et pas sera en sécurité
Malheureusement, la distinction n'est pas si nette en pratique et j'en ai la preuve.
Remarquez, je le comprends. Un pompier n'a pas vocation à s'attacher à des points strictement administratifs.
Il est un homme de terrain qui doit rendre un avis sur base de différents éléments et n'a pas le temps d'adapter son style rédactionnel aux exigences purement administratives...
Je vous dirai si la Ville se couche devant une mention finale favorable ou si elle persiste dans l'entêtement.
J'en viens à me dire - pour l'aspect des copropriétés forcées - qu'il vaudrait finalement mieux que tous les bailleurs soient logés à la même enseigne en étant soumis au PL, même pour les appartements plus grands.
Cela résoudrait déjà pas mal de problèmes.
C'est égoïste dans le cas particulier qui m'occupe et je préférerais qu'ils s'immiscent le moins possible dans le marché locatif privé (les raisons seraient trop longues à détailler ici), mais nous n'allons clairement pas vers cette forme de libéralisation souhaitable.
De toute façon, cela me semble être le sens du vent...
J'avais pris l'engagement de tenir le forum informé de la suite, et c'est ce que je fais en déterrant ce sujet une nouvelle fois.
La Région a bien répondu à mon pourvoi en appel et m'a... opposé une fin de non-recevoir.
D'après eux, le Ville (Charleroi) est parfaitement à même de refuser un permis de location ou son renouvellement pour les deux motifs allégués dans mon cas, à savoir :
- Pas de mise en conformité de l'immeuble (et non pas du studio à proprement parler qui, lui, répond à toutes les exigences) avec le nouveau règlement incendie communal
- Déclaration de location remplie sur un modèle obsolète (ils ont changé deux lignes à l'insu même du contrôleur régional agréé qui avait pré-rempli ces documents pour moi)
En guise de conclusion, la Région m'invite à faire régulariser la situation de l'immeuble (facile à dire s'agissant d'une copropriété...) puis à introduire une nouvelle demande de PL à l'aide d'une déclaration de location en bonne et due forme
Pour rappel, je suis également menacé d'une amende de 1500 EUR si l'immeuble (puisque c'est bien des "manquements" de l'immeuble et non pas du logement que je loue seul) n'est pas mis en conformité avec le règlement incendie.
J'ai donc dépensé énormément d'énergie à sensibiliser les autres copropriétaires - qui ne sont pas tous en première ligne comme moi puisque certains sont bailleurs de biens non soumis au PL - et à user de toute mon influence pour que des travaux soient entrepris.
Beaucoup a déjà été fait mais un point reste néanmoins peu clair.
En effet, il me reste à découvrir ce qu'exige la Ville exactement.
Je m'explique.
Les pompiers, lorsqu'ils visitent un immeuble, ne se contentent pas de vérifier l'adéquation entre la situation et le règlement communal incendie.
Ils émettent des recommandations - et c'est précisément là une partie non négligeable de leur rôle - en vue d'améliorer la sécurité globale.
Or, certaines de leurs préconisations vont au-delà des exigences strictement réglementaires.
Dans leurs rapports finaux, ces recommandations ne sont bien entendu pas séparées des points nécessitant une mise en conformité avec le règlement communal.
Le tout est livré sans réelle distinction et une mention finale est arrêtée.
La question est donc la suivante :
Charleroi se contentera-t-elle d'une mention finale favorable ou jouera-t-elle à fond la carte procédurière en exigeant que tous les points (même non règlementés) soient corrigés avant de donner son feu vert pour un renouvellement de PL ?
Je ne tarderai normalement pas à avoir une réponse...
En tout cas, une chose est sûre, j'e ne manquerai pas d'augmenter TOUS mes loyers dès que l'occasion se présentera (en respectant bien sûr la loi) afin que cette débauche de temps et d'énergie investie dans les tracasseries administratives ne rende le rapport global coût-temps/rendement de la location défavorable au point d'envisager la revente.
Je m'adapterai en somme à un nouveau cadre, tout simplement.
Quand les autorités s'immiscent dans un marché de la sorte, il ne serait pas juste que la nouvelle réalité ainsi obtenue ne reflète pas sur le plan des prix finaux les changements induits artificiellement.
En d'autres termes, je contribuerai - modestement, certes - à ce que les conséquences des politiques dictées en plus haut lieu donnent leurs pleins effets, même si ceux-ci ne sont pas ceux qui étaient escomptés par les décideurs.
Au final, si on fait abstraction de tout ce qui touche aux pompiers, le plus symptomatique est encore le fait qu'ils basent aussi leur refus sur une déclaration de mise en location faite au moyen d'un formulaire ancien.
Cela dit tout de de la mentalité qui prévaut :
Utiliser tous les moyens possibles et imaginables pour multiplier les tracasseries à l'encontre des propriétaires.
Le truc, c'est qu'en plus vous ne pouvez que difficilement utiliser cette règle de la mise en demeure pour exiger la délivrance du Pl.
En fait, ils répondent dans le mois... pour vous dire qu'ils vont faire procéder aux contrôles.
Ensuite, ils se basent sur le rapport pompiers pour vous demander de remédier à la situation mais, à ce srade, ne statuent pas sur le renouvellement du PL.
Ce n'est que bien plus tard (presque 10 mois dans mon cas) que vous recevez une décision négative du Collège.
Donc, vous pouvez difficilement arguer d'une absence de réponse, puisqu'ils vous ont bel et bien répondu... qu'ils procédaient à l'examen de votre demande.
Oui, mais je n'en suis plus à ce stade puisque la Ville a déjà fait part de son refus de rnouveler le permis.
Donc, je ne crois pas qu'ils jouent la procédure.
Je n'ai plus que le recours au SPW (qui partira demain) et, si ça ne donne rien (ils ont, eux, 45 jours pour répondre), j'aviserai.
C'est très embêtant, surtout si le locataire devait partir prochainement...
Non, refuser la domiciliation au locataire déjà installé n'est heureusement pas à l'ordre du jour.
Mais refuser la domiciliation d'un nouveau locataire bien.
Par ailleurs, ils assortissent le refus de renouvellement du PL d'une menace d'amende administrative (1500 EUR) au cas où la situation ne serait pas régularisée dans les 3 mois.
Il ne manquerait plus que ceci me tombe dessus en plus...
Pour la petite histoire, la demande de renouvellement du PL a été introduite par mes soins en mai 2016.
Je n'ai reçu la réponse que le 20 février 2017...
Ceci est difficilement conciliable avec les rotations inévitables de locataires dans les petits logements, surtout quand on sait que Charleroi refuse toute nouvelle domiciliation dans un logement qui n'est pas en ordre au niveau du PL.
Bonjour,
Je déterre ce sujet dont je suis l'auteur afin de vous tenir informé des suites comme certains membres me l'avaient demandé.
J'ai reçu hier un courrier recommandé de "Charleroi logement" par lequel la Ville me donnait connaissance d'une décision du Collège communal suite à ma demande de renouvellement du permis de location.
Sans surprise, le renouvellement du permis est refusé.
Ils se fondent sur deux points pour motiver leur décision.
1) Une "déclaration de mise en location" (l'un des multiples documents à introduire lors de la demande) qui n'aurait pas été faite selon "le modèle actuellement en vigueur".
Ceci est étonnant et j'y vois la preuve d'une Administration excessivement tatillonne.
En effet, c'est un architecte agréé par la Région (comme l'exige la loi) qui a rempli tous ces documents et, pour ma part, je n'ai fait qu'y apposer ma signature.
Je n'ai pas pensé vérifier que l'architecte avait bien utilisé le dernier modèle du formulaire.
Apparemment, c'est une faute sur laquelle la ville ne veut pas faire l'impasse...
2) Et c'est là le point principal, le rapport "pompiers" comportant la mention finale "la sécurité de l'immeuble n'est pas satisfaisante".
Or, il se trouve que ce rapport avait été rédigé pour un autre studio (dans le même immeuble) auparavant.
Il y figure donc un numéro de logement qui ne correspond pas à celui pour lequel j'introduisais la demande de renouvellement de permis de location.
J'avais bien tenté de faire valoir cela auprès de la Ville, mais je m'étais heurté à un mur.
En parallèle, j'avais entrepris des démarches avec l'aide du syndic et après avoir obtenu un accord des autres copropriétaires pour que des travaux de mise en conformité soient effectués.
Nous avons fait remédier à bien des points du rapport et les pompiers se sont déplacés une nouvelle fois en octobre dernier.
Le rapport émis à cette occasion est déjà nettement plus favorable, mais ils suggèrent encore de nombreux points d'amélioration.
La Ville est au courant de l'existence de ce nouveau rapport puisqu'elle me l'adresse en même temps que le refus du permis dans un courrier séparé.
Cependant, ils n'en tiennent pas compte et se fondent encore sur le premier...
De plus, le syndic fera encore une demande de passage des pompiers dans quelques semaines, une fois que les derniers travaux auront été finalisés.
Cependant, je crains que ce troisième rapport ne comporte encore et toujours des suggestions d'améliorations qui interdiront la délivrance du permis.
Il s'agit en effet d'un immeuble datant de quatre décennies et la disposition des lieux ne permet pas une conformité complète à la nouvelle réglementation communale.
À ma connaissance et selon l'architecte que j'ai contacté aujourd'hui même, cela semble devoir être le cas pour une très forte proportion des immeubles anciens.
Je dispose d'un délai de quinze jours pour introduire un recours contre le refus du renouvellement du PL auprès du SPW.
J'ai donc rédigé une longue lettre avec un tas d'annexes à leur intention.
Bien sûr, mon atout en la matière semble être le (premier) rapport pompiers qui est relatif à un autre logement que celui visé par le permis.
Mais je fais aussi mention de tous les éléments favorables (nouveaux travaux, conformité électrique, conformité au règlement de salubrité constaté par la Ville, pleine conformité urbanistique, contrôle de l'installation de chauffage, PEB, etc., soit tous les points d'exigence pour la délivrance d'un PL).
Même si j'obtiens gain de cause auprès du SPW, la guerre ne sera pas gagnée car le problème ressurgira tant que la mention finale "la sécurité incendie est satisfaisante" ne figurera pas sur les rapports pompiers.
Je ne suis pas sûr que cela puisse être le cas un jour pour ce qui est des anciens immeubles...
Je viens également d'envoyer un mail au SPW pour annoncer mon courrier recommandé.
Ils disposent normalement de 45 jours pour prendre une décision.
Je vous en tiendrai informé également.
Décidément, la location de petites surfaces à Charleroi s'apparente désormais à un parcours du combattant.
À mon sens, ceci aura pour conséquence une flambée du montant des loyers de ces logements, étant donné la charge administrative que requiert leur administration et la raréfaction qui ne manquera pas d'intervenir.
Cette activité nécessite de plus en plus un investissement quasi-professionnel et cela se ressentira à l'avenir, au détriment des populations auxquelles ils sont destinés, malheureusement.
Un exemple de plus du crétinisme administratif qui fait des ravages en allant à l'encontre du but officiellement recherché...
C'est triste.
Merci pour vos éclaircissements, Himura.
Grmff, on ne saurait mieux dire, en effet.
Je vais essayer d'explorer plus avant la piste du SRI.
En attendant, je viens de contacter le syndic d'un autre immeuble dans lequel je suis également propriétaire pour m'enquérir de la situation à cet endroit.
Mes permis de location pour cet immeuble n'arrivent à expiration que l'année prochaine, mais je préfère savoir par avance à quelles difficultés je dois m'attendre.
Malheureusement, la situation n'est guère meilleure.
Là, c'est un autre proprio dont le permis vient d'expirer qui est en première ligne et qui fait face aux mêmes difficultés.
Ce qui est encore pire pour cet endroit, c'est que les pompiers ont exigé un exutoire de fumée. La disposition des lieux rend le placement de ce dispositif tout bonnement impossible. Le syndic a déjà fait appel à plusieurs firmes spécialisées, mais aucune n'a pu trouver de solution...
Le renouvellement des permis est donc, là aussi, bloqué...
Il est quand même incroyable de constater qu'à chaque fois, ce sont des immeubles qui ont été construits en respectant les normes de l'époque et qui n'ont subi aucune subdivision de quelque sorte que ce soit qui se retrouvent en infraction aujourd'hui.
Les studios qui existent à présent sont les mêmes qu'à l'origine et absolument rien n'a été modifié.
Le fait de rendre obligatoire des normes ensuite et de faire en sorte que ces biens soient inexploitables faute de pouvoir techniquement être adaptés à ces nouvelles règles s'apparente à une forme d'expropriation déguisée.
Je serais bien curieux de voir combien d'immeubles sont dans les mêmes difficultés à Charleroi.
Peut-on espérer un sursaut de bon sens de la part des autorités locales ? D'expérience, je serais tenté de répondre par la négative...
Par ailleurs, j'ai également eu droit voici quelques semaines au passage de la "Task Force" locale venue contrôler un immeuble dans lequel je possède des logements.
Eh bien, je peux vous dire que c'est une expérience fort peu agréable, même quand on n'a rien d'un marchand de sommeil.
Difficile de vivre ce genre de contrôles autrement que comme une intrusion. On vous prévient 15 jours à l'avance par un courrier qui vous menace de 500 EUR d'amende si vous empêchez le contrôle, c'est-à-dire si vous ne pouvez pas être présent à la deuxième convocation.
J'ai eu beau leur expliquer que j'exerce aussi une activité professionnelle à temps plein et qu'il m'est difficile de me libérer sur commande (surtout que je possède quelques biens répartis dans plusieurs immeubles, ce qui laisse augurer de différents contrôles, étant donné qu'à Charleroi, tous les immeubles ont vocation à y passer), rien n'y a fait.
Quand je leur ai poliment demandé s'il n'était pas possible de me prévenir plus longtemps à l'avance pour que je puisse m'organiser, il m'a été répondu que le délai de 15 jours était parfaitement légal...
Cet argument de la légalité pour pallier au manque d'humanité... Les leçons de l'Histoire n'ont pas visiblement pas porté pour certains fonctionnaires qui se réfugient toujours derrière alors qu'il n'a jamais semblé constituer une excuse valable lorsque d'aucuns ont eu à juger une situation a posteriori...
Bonjour à tous,
Propriétaire de plusieurs logements de petite surface à Charleroi, j'ai introduit une demande de renouvellement de l'un des permis de location qui arrivait à expiration.
Pour ce faire, je m'y suis pris bien à l'avance, en laissant à l'administration une marge de plusieurs mois pour examiner mon dossier.
Malheureusement, il semblerait que ce délai n'ait pas encore été suffisant, puisque ma demande n'a toujours pas abouti complètement et que le permis initial a, à présent, expiré.
Mais là n'est pas le principal problème.
En fait, il semblerait que la Ville ait décidé de ne plus renouveler les permis de location quand l'immeuble dans lequel le logement en question est situé ne répond pas d'une manière complète aux exigences du règlement incendie entré en vigueur en 2010 et pour lequel une période transitoire de 5 ans avait été octroyée à l'époque.
Le souci, en ce qui me concerne, est que le studio en question fait partie d'un immeuble en copropriété.
Difficile dans ces conditions d'arriver à faire admettre aux autres propriétaires la nécessité de certains travaux qui sont, de plus, difficilement réalisables eu égard à la disposition des lieux, surtout que cet immeuble n'est pas composé que de logements soumis à ce permis.
Par exemple, le règlement incendie stipule que la cage d'escaliers doit être cloisonnée.
Dans notre immeuble, l'exiguïté des lieux rend ceci inenvisageable, tout simplement...
Je tiens à préciser que tous mes studios sont en ordre d'urbanisme, ont été construits en tant que studios dès l'origine, sans qu'une division de surface ne soit jamais intervenue à aucun moment (ce qui suppose donc un accord urbanistique au moment de la construction de l'immeuble de la part des autorités).
De plus, ils font tous partie d'immeubles en béton certainement beaucoup plus sûrs du point de vue des risques d'incendie qu'une maison comportant des escaliers ou des planchers en bois, par exemple.
Ils sont situés en façade, avec de grandes fenêtres permettant une évacuation aisée en cas de danger.
Mais les règles sont les règles et le bon sens ne semble pas devoir être de mise ici...
Je me retrouve donc dans une situation difficile, puisque ce permis ne sera visiblement pas renouvelé. Les autres suivront ensuite le même chemin.
Or, à Charleroi, sans permis de location, impossible que quiconque ne s'y domicilie puisque les autorités refusent purement et simplement les domiciliations dans les petits logements dépourvus de permis de location...
Ces studios sont donc inlouables ou vont le devenir faute de pouvoir satisfaire aux exigences du règlement incendie dans sa totalité...
En outre, il est frappant de constater à quel point les exigences pour la délivrance de ces permis sont en permanence revues à la hausse depuis quelques années. Sans cesse, de nouveaux documents sont demandés : PEB, certificat de contrôle de la chaudière selon un protocole établi, etc...
Quelle est la solution à tout ceci ?
Continuer à se battre en essayant de se conformer à des exigences toujours plus délirantes ou tout vendre et laisser les autres se débrouiller avec une administration tatillonne jusqu'à la caricature ?
Peut-être des voies de recours sont-elles envisageables pour mettre un terme à ce harcèlement administratif ?
Merci d'avance pour vos réponses.
PS : pour ceux qui trouvent que j'exagère en parlant d'administration tatillonne, voici une illustration de ce que l'on peut voir en la matière.
Propriétaire d'un studio soumis au permis de location, vous introduisez une demande en vue de l'obtention de ce permis.
Pour ce faire, vous devez faire appel à un géomètre ou un architecte agréé par la région qui, entre autres choses, mesure et calcule la surface (1ère prise de mesures).
Quelques semaines (mois, maintenant) après, une fois votre demande introduite, vous recevez la visite d'un technicien de la ville qui... mesure et calcule cette surface (2ème prise de mesures). Ces petits logements étant surtout convoités par des personnes à faibles revenus, il est fort probable que vous louiez à un allocataire social, par exemple. Si l'organisme qui aide cette personne est le CPAS, il y a à nouveau une visite de contrôle du logement de leur part avec...mesure et calcul de la surface (3ème prise de mesures). 5 ans plus tard, lors du renouvellement du permis, vous devez faire établir un nouveau rapport par un expert agrée (4ème mesure)... suivie d'un recontrôle par les services de la Ville (5ème mesure). Et ainsi de suite...
C'est à se demander si les autorités ont du mal à prendre conscience que l'une des principales caractéristiques de matériaux tels que la brique et le béton est leur relative stabilité dans le temps...
Je pense que ces fiches sont un document à usage interne exclusivement.
En effet, elles sont susceptibles de contenir des informations confidentielles, relevant pour un policier du secret professionnel.
À mon sens, celui qui se les voit remettre ne risque rien, quand bien même il en ferait usage en justice. Par contre, le policier qui les communique à un tiers s'expose à des sanctions en interne.
Il est naturellement possible que les documents que l'on vous ait remis ne contiennent pas d'élément véritablement confidentiel ou de nature à porter atteinte à la vie privée. Mais même dans ce cas, les registres mis à disposition d'un policier dans le cadre de son travail n'ont jamais vocation à être lus par d'autres.
Dans votre cas, évidemment, c'est une chance d'avoir pu bénéficier de ces informations si elle vous sont utiles.
De plus, il est vraisemblable que la hiérarchie du policier qui vous les a remises n'en soit jamais informée, et donc qu'il ne sera pas sanctionné.
Mais il me paraît hasardeux de croire que tout un chacun pourra se procurer ces fiches sur simple demande au commissariat lorsqu'il en manifestera le besoin...
Merci pour votre réponse, grmff.
J'ignorais qu'un bail court de 6 mois ne pouvait contenir une clause qui permettrait de le résilier moyennant un mois de préavis. Quel est donc le minimum ? J'utilise le bail PIM et un champ libre est laissé à l'endroit où l'on indique que le bail "... est résiliable moyennant préavis de XXX mois". Je pensais avoir le droit de mettre 1 mois, tout simplement.
Vous m'apporteriez une aide considérable en précisant pour moi ce point.
La garantie du CPAS impliquerait (à la lecture du document reçu) pour pouvoir être libérée à mon profit, qu'un jugement soit obtenu... C'est tout ce qui y est précisé.
La situation était extrêmement tendue au moment où le locataire a signé le document et je sentais que s'il ne signait pas de suite, il risquait bien de tout reconsidérer et m'obligerait à l'expulser par la voie normale, en justice.
Donc, je n'ai pas chiffré les dégâts pour ne pas faire durer la situation et obtenir sa signature immédiatement.
Pour l'instant, je n'ai pas répondu officiellement à ce qui n'est qu'un renon unilatéral du locataire. (lui demander de signer un tel document me paraissait sur le moment garantir une certaine latitude quant à ce que j'aurais pu en faire par la suite, tout en me permettant de récupérer le studio sur le champ).
Pour ce qui est des dégâts aux communs, mon syndic (professionnel) m'indique que ce n'est pas à moi de les payer.
En effet, j'ai fait un raccourci dans mon message initial en indiquant qu'ils avaient été commis par mon ex-locataire.
En effet, et même si je ne le crois pas, il affirme pour sa part avoir été "bousculé" dans les communs par une tierce personne, d'où les vitres brisées.
Bref, il se déclare victime. La police est intervenue à posteriori, mais je doute que sa responsabilité, en l'absence de preuves, puisse être formellement établie s'il maintient sa version.
Quant au fait d'avoir placé dans le studio l'une de ses connaissances, c'est vrai que je cours un risque important. La personne en question me paraît néanmoins correcte et je comptais ne pas perdre un seul mois de loyer. Et comme il me proposait de rafraîchir lui-même le bien... Ma cupidité du moment me perdra peut-être.
Je trouve ce sujet intéressant.
Il me semble évident que nos décideurs s'intéressent de près aux bouleversements du marché immobilier français, essentiellement dus aux mesures prise par la ministre Cécile Duflot.
La crispation puis le grippage du marché qui sont les conséquences, en attendant peut-être une réelle baisse des prix (à laquelle je ne crois pas pour d'autres raisons), sont à mon avis de nature à refroidir ceux de nos "élites" qui auraient initialement été tentés de prendre des mesures semblables en Belgique (telles que, par exemple, le blocage partiel des loyers).
En effet, les rentrées fiscales sont certainement moindres du fait d'un tassement net du nombre de transactions.
Par ailleurs, et même si de telles mesures peuvent tenter les politiques en ce sens qu'elles permettent de "faire du social" sur le dos des bailleurs, donc sans débourser un franc, elles risquent de faire in fine baisser les prix, ce qui pose un problème auquel on pense peu souvent.
En effet, lorsque les prix de l'immobilier augmentent, les propriétaires ressentent un "effet richesse", même sans avoir réalisé (vendu) leur actif.
Cela les pousse à consommer davantage. L'inverse vaut quand les prix de l'immo baissent.
Or, en ces temps de crise, il convient d'éviter que la consommation, un moteur important de croissance dans nos économies dites développées, ne baisse.
Bonjour,
Nouvellement inscrit sur ce forum que je lis régulièrement et qui m'a beaucoup appris.
Je loue des studios dans la région de Charleroi depuis quelque temps, ce qui n'est pas de tout repos lorsque l'on cumule cela avec une activité professionnelle à temps plein.
Voici le cas que j'aimerais vous soumettre :
Studio loué meublé (c'est le seul et le dernier). Début de bail voici deux ans.
Locataire jeune, mais première impression positive. Je travaille essentiellement au ressenti pour le choix de mes locataires.
Bien vite, des problèmes surgissent (impayés, dégâts légers aux meubles, problèmes pour joindre le loc par téléphone). cependant, je surmonte tout cela en m'investissant personnellement, ce par quoi j'entends visites régulières à toute heure pour rencontrer le loc, le sermonner, lui imposer des échéanciers financiers non négociables, etc...
Tout rentre dans l'ordre et les dettes initiales sont apurées.
Premier renouvellement du bail court sous condition que le loyer me soit versé par le CPAS auquel il émarge. J'obtiens satisfaction.
Néanmoins, l'occupation est problématique car le loc est "turbulent", reçoit (et parfois héberge) beaucoup trop d'amis dans un petit studio.
Les petits dégâts aux meubles se multiplient, au-delà de ce que l'on peut normalement qualifier d'usure due à l'occupation et à l'usage.
Néanmoins, comme le loyer tombe régulièrement, et comme j'ai fait mon deuil des équipements (j'ai renoncé à louer en meublé pour tous mes studios, celui-ci y compris).
Il y a une semaine, le syndic m'appelle : mon loc a "piqué une crise" et commis des dégâts dans les communs. Je file sur place. Il est à l'hosto, ayant notamment brisé la vitre de la porte d'entrée de l'immeuble!
J'appelle le père du loc (je prends toujours ce genre de numéros en début de bail). Il vient sur place et me suggère d'expulser son fils en voyant les dégâts (en plus, le studio est sens dessus dessous). Réaction impulsive de sa part (je parle du père) sans doute. Je saisis la balle au bond et lui demande d'attendre avec moi le retour de son fils de l'hosto.
Quand celui-ci arrive, j'ai rédigé une lettre par laquelle il m'indique renoncer au bail et quitter le studio le jour même. Il signe et indique "lu et approuvé". Pas très bon sur la forme, mais j'ai agi dans l'urgence et il fallait jouer serré.
J'obtiens qu'il embarque toutes ses affaires immédiatement et soit hébergé par son père, et que celui-ci lui interdise l'accès à l'immeuble à l'avenir. Je vous passe les ennuis avec les autres coproprios vu les dégâts dans les communs...
Loc insolvable bien entendu et garantie CPAS, ce qui équivaut à pas de garantie. Je m'arrange (ou négocie, plutôt) avec le père pour qu'il répare la plus grosse partie des dégâts dans les communs. Mais il faut que je paie le matériel. J'y suis obligé car les choses ne pouvaient absolument pas rester en l'état, des vitres (dont celle de l'ascenseur) étant brisées, avec danger pour les personnes. Je tenterai de récupérer ces frais lors de la prochaine AG.
Le studio est aussi endommagé au niveau des portes notamment, mais pas trop de dépenses prévues en matériaux (je mettrai la main à la pâte).
Je reloue le jour même (en non meublé) à une connaissance de mon ex-loc qui se chargera de rafraîchir le bien.
Bref, j'estime avoir agi pour le mieux en évitant de devoir procéder à une expulsion coûteuse. Certes, je suis perdant, mais néanmoins heureux d'être débarrassé de cet indésirable. Je ne réclamerai pas la garantie CPAS car je pense qu'il faut pour cela disposer d'un jugement. Et quand bien même cela ne serait pas le cas, il me faudrait un ELS par expert et donc au moins un mois d'inoccupation du studio, ce qui s'élèverait grosso modo à la somme que je pourrais récupérer...
Désormais, je ne ferai plus que des baux de six mois résiliables tous les mois et suis résolu à y mettre fin dès le premier problème naissant. Il me faudra suivre de plus près encore le déroulement des choses dans mes studios. C'est un vrai travail à mi-temps, mais je suis résolu à ne passer par la case justice que lorsque tout le reste aura échoué.
Qu'en pensez-vous ?
Désolé pour ce sujet si long et peut-être indigeste.