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Il est normal me semble-t-il que le permis spécial soit uniquement à charge des proprios de garages. Que le permis coûte 1.000€ ou 15.000€...
Il cherche quoi, le contestataire? Quelle est sa demande, et pourquoi? Je ne peux concevoir qu'il parte en guerre pour le plaisir.
Sa recherche de plaisir est son affaire. je n'entre pas dans ce domaine.
Il me paraît étrange que ce ne soit que les propio des garages qui soient les payeurs dans
une copropriété. Imaginons des réparations à la toiture. Ce ne seront donc que les appartements
situés sous la toiture qui paieront ?
casimir
Les considérations émises par l'ABSA sont exactes. Les deux immeubles ne donnent lieu qu'à une seule ACP ayant la personnalité jruridique.
Il ne faut pas perdre de vue toutefois que les concepts juridiques ne sont pas toujours parfaitement transposables d'une discipline juridique à l'autre! Je ne connais pas la législation sur le permis d'environnement mais il faut un peu creuser les notions d'immeuble, de demandeur et, du point de vue de cette législation!
En outre, ne pas oublier que "sans intérêt, pas d'action". Quel est l'intérêt des deux CP dans cette affaire, ou dans cet aspect de l'affaire? Au besoin contester la recevabilité de cette demande!
Ce ne sont que des pistes. En dehors de l'aspect déroutant de l'attitude de ces CP, ce dossier me paraît très technique et relever de spécialistes, de l'urbanisme notamment.
Citation :Deux CP (0,8% des copropriétaires) ont assigné en justice le syndic et l’ACP et demandent, entre autres, au Juge de Paix de déclarer le caractère de copropriété forcée pour l’ensemble des garages des deux immeubles.
Au vu des informations que vous donnez( 2 immeubles, 1 acte de base), il n'existe qu'une seule ACP. L'arrêt de la cour de cassation du 3 juin 2004 a clairement confirmé que la personnalité juridique n'est attribuée qu'à l'association des copropriétaires d'un groupe de bâtiments et non à l'association des copropriétaires d'un immeuble de ce groupe.
Au vu de ce même arrêt, il semble difficile, légalement parlant, de rentrer une demande de permis d'environnement pour un seul immeuble puisqu'il n'a pas de personnalité juridique.
Je signale qu'il y a deux permis de bâtir distincts, que les deux constructions sont séparées dans le temps et l'espace et que l'acte de base stipule qu'il :"est conféré à la SA ... en vue d'assurer la gestion des complexes immobilers ... mandat irrévocable à l'effet de constituer en vue de cette gestion, en DEUX ENTITES SEPAREES les complexes précités ...".
A nouveau se pose le problème juridique qui doit trancher entre le mot et son sens.
Une seule personnalité juridique empêche-t-il l'octroi de deux permis au profit de deux bâtiment distincts ?
L'Arrêt de la Cour de Cassation traite d'un cas concret. Faut-il en tirer des conclusions universelles ?
La lettre ou le mot sont-ils plus réels que la réalité physique ?
Existe-t-il une relation de cause à effet au niveau environnemantal entre un permis 1A
pour nos immeubles et notre situation de fait au niveau environnemental ?
Le CP qui nous assigne en justice à ce propos exige que les faits réels soient respectés.
A quelques contradictions près il sait ou plutôt ne sait pas ce qu'il exige au niveau environnemental.
Mais comme vous je crois que la vertu du mot emportera cette spirale infernale. }(
)
Je ne partirai pas en vacances cette année. Je paierai un document "cosmétique".
casimir
Toute copropriété possédant plus de 200 garages et/ou parkings est soumise à un permis d’environnement type 1A. L’octroi de ce permis par l’IBGE est soumis au préalable à une étude d’incidence réalisée par un bureau spécialisé et dont le coût s’élève au minimun à 50.000 €. Ce coût est de l’ordre de 200 € par copropriétaire et représente un surcoût élevé.
Notre copropriété est composée de deux immeubles distincts et séparés (sic dans l’acte de base). Une entrée commune, située entre les deux immeubles, les relie cependant physiquement. Il s’agit là de la principale servitude forcée d’où découle notre copropriété forcée. Chaque immeuble pris séparément possède moins de 150 garages/parkings.
Sur base de notre acte de base et de notre situation de fait, l’IBGE est prête à accorder deux permis d’environnement, un par immeuble, dont le coût est nettement moins élevé (de l’ordre de 1000 €)
Deux CP (0,8% des copropriétaires) ont assigné en justice le syndic et l’ACP et demandent, entre autres, au Juge de Paix de déclarer le caractère de copropriété forcée pour l’ensemble des garages des deux immeubles. Ils visent ainsi à contraindre l’ACP pour obtenir un permis 1A dont le coût, a déclaré l’un des deux lors de la dernière AG, serait uniquement à charge des copropriétaires de garage. Lui-même n’est pas propriétaire de garage. (Bel esprit de copropriété forcée : eux mais pas moi !!!)
Qui pourrait me renseigner sur le bien-fondé et/ou la nécessité légale d’un permis d’environnement 1A pour une copropriété forcée composée de deux immeubles séparés de fait et pour lesquelles ce permis n’est pas exigible s’ils sont considérés isolément. Cet exemple n’est pas le même que celui pris dans un Arrêt de la Cour de Cassation où à De Panne, le sous-sol d’un des deux immeubles servait de passage forcé pour les copropriétaires du deuxième immeuble. Dans ce cas repris par la CC, il y avait incontestablement copropriété forcée pour l’ensemble des garages.
Y-a-t-il des cas semblables en Belgique et en particulier à Bruxelles ?
casimir
A mon sens, une grande rigueur et un grand formalisme devant ce genre de personnage est nécessaire.
En effet, rien ne nous dit s'il a raison ou tort. A ma connaissance, les juges émettent des jugements généralement justes.
8 demandes d'annulation successives? Je serais bien curieux d'en analyser les détails. Est-on vraiment sûr qu'il est le seul à s'acharner? Est-ce que l'AG ne s'acharne pas elle aussi dans un comportement illégal?
Parce qu'aujourd'hui, la loi permet de mettre à charge du perdant l'intégralité des frais du gagnant. C'est pas toujours gagné, mais cela est possible, et cela arrive.
Bref, il est difficile de savoir le pourquoi du comment. Le copropriétaire garde le droit de se défendre contre des décisions abusives de la copropriété. Trop facile de pointer du doigt les excès supposés d'un proprio qui envoie un huissiers à la copropriété... Les huissiers ne se déplacent généralement pas pour rien: il leur faut une bonne justification entre les mains!
Bref, j'ai du mal à comprendre. Pour se disputer, il faut être deux.
Oui, je crois également qu'un huissier de justice ne se déplace pas sans raison valable et donc je reste
pantois en voyant un huissier de justice envoyer à l'ACP un ordre de paiement de plus de 27.000 €
alors que les conditions requises ne sont pas remplies
(1) une astreinte de 50 € par jour de retard dans l'exécution du jugement N°1 relatif au siège et à la dénomination de notre ACP
(2) une astreinte de 100 € par jour de retard dans l'exécution du jugement N°2 concernant l'organisation d'une nouvelle assemblée générale en lieu et place de la précédente qui fut annulée par décision de justice
Or par acte notarial le poit (1) est rempli et le point (2) fut rempli dans les délais impartis
Mais le CP en question juge cette nouvelle AG illégale par son mode de vote (in globo ou point par point)
et il a introduit une citation en annulation de cette AG. L'affaire est en délibéré chez le juge de paix.
Un huissier peut-il se prêter à ce type de "jeu" et exiger le paiement de ces astreintes sans vérification
élémentaire. Si oui, on en arrive très vite à une pléthore de plaintes sans fondement. La Justice déjà débordée , paraît-il, sera complètemeent noyée.
N'y-a-t-il pas des règles déontologiques pour les huissiers de justice ?
Si quelqu'un pouvait m'éclairer à ce propos ?
casimir
xxp
(?)
« Qui aurait déjà rencontré au sein d’une association de copropriétaires (ACP)
un copropriétaire qui depuis plusieurs années assigne l’association en justice
en vue de faire annuler systématiquement toutes les assemblées générales
(8 au total déjà) pour illégalité, soit de l’ordre du jour, soit ..., etc. et ensuite
demande au juge de paix de nommer un syndic provisoire chargé de vérifier
la gestion au niveau de la comptabilité.
Ce copropriétaire négligeait de payer ses charges et suite à une première
décision du juge de paix partiellement en sa faveur
(salle trop petite pour une 1ere assemblée générale),
le syndic a été contraint de recommencer l’ assemblée générale de l’année précédente.
Avant même que cette assemblée ne débute, le syndic recevait une nouvelle
citation en justice en annulation de cette assemblée non encore ouverte.
Récemment notre association a reçu un ORDRE DE PAIEMENT provenant de
son huissier de justice qui exige plus de 27.000 euros en sa faveur
suite à la prétendue non-exécution des décisions de justice,
alors que les arrêtés du jugement avaient été exécutés par notre ACP
et que le juge de paix a placé les autres citations de ce copropriétaire
en délibéré.
Il n’y a pas de décision de justice en sa faveur, à ce jour et il exige
néanmoins par exploit d'un huissier de justice une telle astreinte
entièrement injustifiée et injustifiable à ce stade de la procédure judiciaire
Ce copropriétaire a contrôlé personnellement les comptes de la gestion du syndic
et a découvert une GROSSE erreur de UN cent sur un budget supérieur à 600.000 €.
Je reprends ici sa propre déclaration lors de notre dernière assemblée générale
qu'il conteste d'autre part
Si d’autres copropriétés connaissent des cas semblables, cela m’intéresserait. »
Merci
casimir