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Bonjour,
Pensez-vous que le boom immobilier que l'on connaît en ce moment durera très longtemps ?
Est-ce que quelqu'un aurait par ailleurs un site où je pourrais voir l'évolution des prix du marché immobilier à Bruxelles ?
Merci
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pour le pouvoir d'achat des menages, la Wallonie n'a rien à craindre, ... Elio et ses camarades sont là (partout ), proches de nous (heuu pardon "proches des gens"
.. ach, je rigole bien sur, désolé mais je suis un peu à cran depuis tout à l'heure
Bon, allez, pim n'est pas un forum politique, je sais.
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Je rejoins tout à fait Grmff : je crois que les prix en Wallonie vont tout doucement rejoindre ceux de la Capitale. L'une des raisons est "l'effet domino". Des personnes sont chassées par la hausse des prix et s'installent de plus en plus loin de Bruxelles. C'est d'autant plus vrai que, si on simplifie à l'extrême par un exemple grossier, pour une maison mitoyenne 2 CH sans jardin à Bruxelles, on peut avoir une propriété 4 façades 5 ch en bon état avec un petit parc à Charleroi et alentours, par exemple.
Immoreal est bien pessimiste. Il regarde notre évolution par rapport aux voisins, mais ne regarde pas la valeur de notre immobilier par rapport aux voisins.
Quand l'immobilier bruxellois atteint 3000euros au m2, on crie à la folie, à la bulle qui va éclater, à l'arnaque, à la spéculation.
Quand l'immobilier parisien atteint 7000euros au m2, on parle de stabilisation...
Mon avis? Bruxelles est trop cher et va continuer à augmenter lentement. La Wallonie est bon marché et va continuer à augmenter jusqu'à rattraper Bruxelles.
Quand on voit que certains batiments bien contruit valent moins que leur valeur de prix de revient au m2 à la construction, on est en droit de se poser quelques questions sur la compréhension du marché de ceux qui disent que cela va descendre encore.
Perso, je reste à l'achat... si vous êtes vendeur...
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Je rejoins tout à fait Grmff : je crois que les prix en Wallonie vont tout doucement rejoindre ceux de la Capitale. L'une des raisons est "l'effet domino". Des personnes sont chassées par la hausse des prix et s'installent de plus en plus loin de Bruxelles. C'est d'autant plus vrai que, si on simplifie à l'extrême par un exemple grossier, pour une maison mitoyenne 2 CH sans jardin à Bruxelles, on peut avoir une propriété 4 façades 5 ch en bon état avec un petit parc à Charleroi et alentours, par exemple.
...
je suis de votre avis mais ... chhuuut, j'ai l'impression que beaucoup de gens l'ont déjà compris
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Ne croyez pas cela : beaucoup de gens pensent l'inverse et préfèrent miser sur le maintien d'une hausse en même proportion qu'auparavant entre Bruxelles et la Wallonie, quitte à se serrer la ceinture...
perseverant a écrit :Je rejoins tout à fait Grmff : je crois que les prix en Wallonie vont tout doucement rejoindre ceux de la Capitale. L'une des raisons est "l'effet domino". Des personnes sont chassées par la hausse des prix et s'installent de plus en plus loin de Bruxelles. C'est d'autant plus vrai que, si on simplifie à l'extrême par un exemple grossier, pour une maison mitoyenne 2 CH sans jardin à Bruxelles, on peut avoir une propriété 4 façades 5 ch en bon état avec un petit parc à Charleroi et alentours, par exemple.
...je suis de votre avis mais ... chhuuut, j'ai l'impression que beaucoup de gens l'ont déjà compris
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Lire aussi cette interview-ci
et notamment :
"Aujourd’hui, à part une dégradation majeure de la conjoncture économique, la seule chose qui puisse provoquer artificiellement un krach, ce sont les prophéties alarmistes et les supputations sulfureuses qui conduiraient immanquablement à faire rapidement perdre la confiance des particuliers en l’immobilier"....
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Et encore une autré, toute récente .... :
Retournement du marché, stabilisation, krach, tout le monde n'a pas la même analyse de la situation actuelle. Du coup les projections pour 2006 s'avèrent très divergentes.
La vision commerciale : ça progresse toujours bien
Les grands réseaux immobiliers appliquent la pensée positive car ils ne souhaitent pas alarmer leur clientèle. Ils parlent d'une moindre hausse ou d'un atterrissage en douceur du marché après une période de forte hausse.
Le réseau Century 21 prévoit une croissance de 10% des prix en 2006, après 12% en 2005 et 11,48% en 2004. La hausse des taux d'intérêt et l'allongement de la durée des crédits ne devrait pas empêcher le prix du m2 de grimper en 2006. Pas de bulle immobilière à l'horizon, la hausse des prix n'étant pas alimentée par la spéculation mais par une volonté forte d'accession à la propriété.
Côté banques, le Crédit Agricole note que le tassement n'a toutefois pas été aussi net qu'attendu car la nouvelle baisse des taux d'intérêt a compensé la nouvelle hausse des prix.
La vision consensuelle : ça monte un peu moins
En livrant ses derniers chiffres de conjoncture, la Fnaim souligne le ralentissement sensible depuis un an des prix de l'immobilier ancien en France : +10,3 % en 2005 contre 15,5 % en 2004. On pourrait même selon elle assister à des réajustements de prix dans des quartiers très résidentiels de Paris, Lyon ou Marseille, où le niveau de prix de l'immobilier est tel qu'il semble difficilement vraisemblable que les clients puissent supporter de nouvelles hausses.
La vision economiste : ça baisse un peu plus
Michel Mouillart, professeur d'économie à Paris X Nanterre s'attend à une poursuite du ralentissement en 2006 avec une hausse de l'ordre de 6 à 7%.
Si le marché va continuer de ralentir sa hausse, 2006 sera néanmoins une année en progression car les intentions d'endettement des ménages sont encore meilleures que celles de 2005 en dépit de l'allongement de la durée des crédits. Et dans la mesure où la progression des prix ne s'apparente plus à la flambée des dernières années, elle ne viendra pas mordre par conséquent le pouvoir d'achat de logements des ménages.
Mêmes échos sur le terrain où les agents immobiliers, sous couvert d'anonymat, concèdent un essoufflement de la demande, des acquéreurs un peu plus rares, un allongement de la durée de transaction, parfois une augmentation des stocks.
Entre Cassandre et pythie qui voit juste ? La réponse, à défaut d'être ailleurs, se situe certainement quelque part dans tout cela.
source : Immostreet
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Et une petite dernière, d'Universimmo:
Les notaires franciliens sont catégoriques : ceux qui prédisent une baisse des prix à partir de 2006 - le patron de PAP (Particulier à particulier) est à nouveau visé sont des "déclinologues", accusés de vouloir par tous moyens saper le moral des français ! Les chiffres du 3ème trimestre de l'indice Notaires de France-INSEE marquent de fait une poursuite de la hausse avec de l'immobilier avec 14,7% de hausse sur un an sur la France entière (13,6% pour les maisons et 15,9% pour les appartements) et 15,3 pour la seule Ile-de-France. La barre des 5000 euros du m2 a même été franchie à Paris, à 5138 euros !
Certes ce sont des chiffres qui correspondent aux transactions conclues avant l'été, mais les notaires ne prévoient aucun retournement. Comme les agents immobiliers de la FNAIM, les notaires estiment juste que le marché va vers un retour au calme. "Cette décélération se produira inévitablement à un moment ou à un autre, mais il est fort improbable qu'elle donne lieu à un retournement complet et durable du marché compte tenu des "fondamentaux" du marché", a-t-on notamment entendu...
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A moins d’un chambardement politique, tel que les socialistes seuls au pouvoir avec d’autres partis d’extrême gauche ( communiste etc…) les valeurs immobilières risquent peu de connaître une baisse substantielle. Même une hausse raisonnable des taux d’interêt ne devrait pas modifier la tendance générale.
Certains types de biens seront peut-être plus touchés que d’autres et subiront un tassement voir une baisse légère de leur valeur.
C’est mon avis, basé sur mon analyse du marché, diverses lectures (idem que pim) et les échos que j’ai des pro de l’immobilier et des amateurs plus qu’éclairés.
Je crois également que l’écart entre les régions ne diminuera pas de manière sensible.
Ma boule de cristal est toutefois un peu floue .
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Demander l'avis des notaires et agents immobiliers sur l'evolution du marche immobilier, c'est comme demander a un vendeur de voitures d'occasions si la voiture qu'il vous propose vaut son prix. Ils vont bien evidemment defendre leur steack.
Pour ma part je prefere les faits. Extrait d'un article paru dans Les Echos le 27 janvier:
"Décembre 2004 : 4.847 euros le mètre carré à Paris ; décembre 2005 : 4.849 ! Effacés les pics à près de 5.900 euros en octobre ou près de 5.700 euros en juin. Pour un peu, on pourrait dire qu'il n'y a pas eu de hausse des prix en 2005... Ce serait évidemment spécieux. Mais tout de même, cet atterrissage sans ménagement appelle à réfléchir. Sur un mois, il représente une chute de 15 %."
Les agences immobilieres (FNAIM) font des moyennes sur 12 a 24 mois pour cacher la realite. Ils ne veulent pas effrayer les acheteurs potentiels et leur avouer que les prix baissent!
Le marche immobilier, comme tout autre marche, est cyclique et ceci confirme ce que j'ai dit depuis plusieurs mois. Nous sommes en fin de cycle. Ceux qui achetent aujourd'hui vont y laisser des plumes.
Quant a dire que la Wallonie va rattraper Bruxelles, c'est faire preuve de la plus grande ignorance du marche immobilier qui est par nature un marche local. Le Brabant Wallon est evidemment influence par le marche bruxellois mais le jour ou Charleroi rattrapera Uccle, les poules auront des dents
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D'autres preuves que nous sommes en fin de cycle et que les prix de l'immobilier vont continuer a baisser, extrait d'un article paru sur Immoscan en janvier 2006:
"En moyenne, entre octobre et décembre, le 20 ans fixe a augmenté d'environ 25 centimes et l'annuel de 50 à 55 centimes. Cela paraît peu"...", mais est bien suffisant pour faire dévier une tendance. Au point de pouvoir dire que le marché immobilier a changé en cette fin d'année 2005."
"Même légère, la montée des taux d'intérêt depuis l'été a stoppé l'activité. Ce que confirment les agences du groupe Trevi qui ont noté, d'avril à octobre, une baisse du nombre de transactions de 6 pc."
"Pendant les deux, voire les trois prochaines années, l'offre va s'accroître. Et comme les promoteurs ont vu grand, l'inondation de produits neufs guette, avec un effet certain sur le marché de l'ancien."
"Bruxelles, où la part des appartements par rapport aux unifamiliales est plus importante qu'ailleurs est, bien entendu, en point de mire. Tout comme la côte belge."
"D'après lui, il y a de fortes chances que les seuls biens dont les prix se maintiendront seront les villas et les appartements sur la digue, qui resteront rares."
On peut difficilement etre plus clair.
Et avec un petrole a $68 le barril et l'Iran qui menace de fermer les robinets. La Banque Centrale Europenne va devoir monter les taux encore plus rapidement que prevu...
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Merci pour ces infos.
Mais que cherchez-vous à prouver?
Quel est votre but en nous inondant d'infos pessimistes?
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Merci pour ces infos.
Mais que cherchez-vous à prouver?
Quel est votre but en nous inondant d'infos pessimistes?
Normallment il s'agit d'un acheteur potentiel qui n'ayant pas le courage d'entrer dans le marché aujourd'hui espere dans une baisse en diffusant du pessimisme et provocant ladite baisse sous forme de "self-fulfilling expectations"
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A prendre ses souhaits pour la réalité, c'est comme prendre des vessies pour des lanternes, on fini par se brûler.
Et il y a des endroits où cela fait plus mal.
Dans les pros de l'immo, il y a les agents immobiliers et les notaires, mais aussi d'autres professions qui n'ont pas d'intérêts à la hausse des valeurs. la pluspart des notaires et de agents sont honnêtes et analyse correctement le marché.
( Pour l'IPI et la fèd des not.J'accepte les pralines et les fleurs)
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Erreur, je ne suis ni proprietaire ni locataire puisque loge gratuitement par mon employeur. Je n'ai aucun projet d'achat en Belgique a court ou a moyen terme et ne suis pas directement impacte par les hausses/baisses de l'immobilier ou des loyers.
Je suis economiste et desire apporter un peu de realisme au debat sur l'immobilier en communiquant les faits relatifs a la chute de l'activite (-6% en Belgique) et des prix (-15% a Paris en un mois!)
Je peux comprendre que les optimistes confondent mon realisme avec du pessimisme mais il est tant que des voix s'elevent pour informer les acheteurs inexperimentes a qui l'on a fait croire que les arbres montent au ciel, que les prix ne baissent jamais ou que le marche de Charleroi va s'aligner sur celui de Bruxelles. C’est incroyable ce que certains agents osent inventer.
L'achat d'un bien immobilier peut etre lourd de consequences et, comme Greenspan le disait recemment, ce sont ceux qui achetent en fin de cycle qui paient les consequences lorsque la tendance s'inverse.
Je ne pense pas et ne souhaite surtout pas qu'il y aura un crash (-25% ou plus) de l'immobilier en Belgique mais je ne peux m'empecher de constater que la tendance est en train de s'inverser et que la plupart des agents se gardent bien d’en informer leur clients.
Une baisse de 10% sur un bien a 200.000 Euros represente pres de 45.000 Euros de perte avec les frais/taxes. Pour beaucoup de jeunes belges, cela represente pas mal d'argent et signifie qu'ils ne pourront probablement pas revendre leur appartement afin d'acheter une maison lorsque la famille s'agrandit. Je connais plusieurs de ces proies faciles qui se sont recemment mis la corde autour du cou et seront probablement coinces dans leur appartement pour les 15 ans qui viennent.
J'invite donc les acheteurs potentiels a une extreme prudence et les agents a plus d’ethique.
On peut rever…
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Depuis quand est-ce qu'un économiste y connait quelque chose au principe de l'investissement immobilier?
Mon banquier n'y connait rien.
Les journalistes spécialisés racontent des âneries.
Les ministres croient inventer des choses ... mais elles existent déjà.
Mon notaire me traite de fou.
Ma femme me modère.
Mon comptable ne comptabilise pas droit.
Mon père ne comprend pas.
Et c'est un économiste même pas propriétaire et qui n'envisage pas de le devenir qui viendrait nous faire la leçon?
Je rigole...
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Je ne suis pas économiste,mais je suis d'accord avec immoreal ,il faut sous évaluer un bien lorsque l'on veut l'acheter sous un coup de coeur au moins de - 20% car il ne faut pas oublier qu'il faut encore en plus y ajouter les frais d'acte notarié et les droits d'enregistrement +- 20% ET LE TOUT, il faut l'amortir en 20 ans pour en fin dire je suis popriétaire et je peux vivre de mes rentes
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La pluspart des acteurs professionnels de l'immobiliers à Bruxelles vous diront que les prix ne peuvent que grimper. Entre eux, ils admettent qu'un léger tassement sur certains types de bien est possible.
Chacun a évidemment sa boule de cristal.
Bonjour, vous serait-il possible d'argumenter?
Merci
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C'est le droit d'Immoreal d'exprimer une opinion dissonnante.
On constatera cependant que chacun utilise ses références de circonstance.Greenspan - qui est en fin de cycle - ne fait pas l'unanimité non plus...
Erik DECKERS
Pim's webmaster (notamment...)
Propriétés Immobilières s.a.
+32.2.343.59.59
Certes, et je m'excuse si j'ai pu sembler discourtois. J'avoue avoir lu avec attention les idées de Immoreal, et je continuerai à les lire avec attention.
Mais je persiste...avec bonne humeur: je rigole.
Je rajouterai que même si l'immobilier devait baisser de 5% par an pendant les 5 prochaines années, que j'en étais sûr à 100.000%, que cela me paraissait une évidence claire comme de l'eau de roche, ... je continuerais à investir comme je le fais actuellement.
Pire: je suis actuellement convaincu qu'un certain type d'immobilier dans lequel je suis investisseur depuis longtemps risque fort de baisser de 10 à 15% dans les 3 prochaines années. Et je continue à investir malgré cette certitude.
Pourquoi? Parce que l'investissement immobilier est un investissement long terme, et que l'important est de rembourser un prêt et de montrer la crédibilité face au banquier. Pas d'acheter au plus bas et de gagner quelques malheureux pourcents...
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La Bulle immobilère, dernier sujet des salons à la mode et où l'on cause, avec force détails et arguments de choses que l'on ignore. Comme l'immobilier locatif privé au PS. et aussi chez ....
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