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Un syndic plaçait en banque et pour son propre compte les fonds de l'ACP (cas vécu).
Que faire ?
Rien. Il n'y a rien à faire.
Aller en justice ? Cinq ans et 10.000 euros plus tard, le juge de paix a débouté le copropriétaire plaignant.
Cordialement,
Augustin
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Un syndic traficotait non seulement l'ordre du jour mais aussi le procès-verbal de l'assemblée. Ce dernier contenait ainsi des décisions qui ne figuraient pas à l'ordre du jour, qui n'avaient pas été prises par l'assemblée ni débattues, ou qui étaient dénaturées par une interprétation personnelle du syndic.
Que faire ?
Rien. Il n'y a rien à faire…
Cordialement,
Augustin
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Que faire ?
Rien. Il n'y a rien à faire…
Quelle belle analyse.
Continuez à regarder par terre, à vous plaindre et à geindre. Surtout, ne relevez pas la tête. Surtout, ne portez les yeux ailleurs que sur votre propre pessimisme.
Ou alors, soyez convaincu de votre opinion. Relevez la tête. Portez haut loin votre regard sur la victoire. Et virez cet escroc.
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Grmff a écrit :Etape numéro 4: Attaquer le syndic à l'IPI pour non respect de sa déontologie.
Luc a répondu : L'IPI le classera sans suite. Mais elle ne dira pas dans sa note pourquoi. Néanmoins je conseille vivement de suivre le conseil de PIM et de déposer une plainte. Ce ne sera qu'un grain de sable. mais des dunes (qui arrêtent la mer) sont formés avec des grains de sable.
Une plainte va sans doute être classée sans suite. Deux plaintes peut-être aussi. Mais trois? A la troisième, le syndic sera entendu, et on écartera toute sanction. A la quatrième? La conquième?
Je sais que les dunes arrêtent la mer et sont composées de grains de sable. Mais dans ce cas-ci, pas besoin de tonnes de sable. Au bout de quelques plaintes, le syndic aura de réels problèmes.
Le plus long des voyages commence par le premier pas.
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Un syndic a payé en noir en peu de temps une somme de près de 40.000 euros à un comparse pour des petits travaux vrais ou imaginaires accomplis dans la copropriété.
Que faire ?
Rien. Il n'y a rien à faire…
Cordialement,
Augustin
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Un propriétaire est au courant des malversations de son syndic. Tellement au courant qu'il en est complice passif.
Que faire?
Rien. Il n'y a rien à faire...
Cordialement,
Moudugroin
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@ augustin : vous distillez, au fil du temps, un catalogue de malversations, agrémenté d'une conclusion systématique d'impuissance.
Vous ne réagissez pas non plus aux commentaires d'autres intervenants.
Déposez votre tube de valium à côté de votre verre à dents et agrémentez vos interventions sur notre forum d'un minimum de bon sens.
Merci.
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En réalité, il n'y a pas grand chose à faire tant que l'article 1382 et suiv. du code civil n'est pas applicable au syndic de copropriété.
Dire qu'on vire le syndic est un peu léger et même dérisoire.
Dire aussi : "Inclinez vous, c'est le seul moyen" (Grmff) n'est guère plus stimulant.
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Je ne sais pas où j'ai pu écrire "inclinez vous, c'est le seul moyen".
Mais face à un tel catalogue et un tel défaitisme, c'est la conclusion logique: quand on baisse son froc à un tel niveau, il n'y a plus qu'à s'incliner et laisser faire le syndic
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En réalité, il n'y a pas grand chose à faire tant que l'article 1382 et suiv. du code civil n'est pas applicable au syndic de copropriété.
Dire qu'on vire le syndic est un peu léger et même dérisoire.
Le syndic reste responsable de sa gestion.
Il me semble clair que si le syndic fait tout ce qui est mentionné ci-dessous par le défaitiste de service, il reste responsable de sa gestion.
Quand un prestataire ne vous convient pas, vous le virer. Avec un syndic, c'est pareil. Et avec tout ce qui est mentionné par le défaitiste de service, vous pouvez le virer en court de mandat.
Evidemment, si vous décidez de le laisser faire, il ne faut plus vous plaindre. Cela devient inutile. Tournez vous vers votre pot de Vallium, ce sera plus productif.
Léger et dérisoire de dire de virer le syndic? Pourquoi? C'est la seule méthode, et je n'ai pas dit que c'était toujours facile. Mais c'est possible. C'est même le seul moyen quand je lis tout ce qui lui est reproché.
Une fois viré, il vous restera à décider si vous le poursuivez en justice ou si vous laissez l'affaire en l'état. La décision appartient à l'AG...
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Un syndic a payé en noir en peu de temps une somme de près de 40.000 euros à un comparse pour des petits travaux vrais ou imaginaires accomplis dans la copropriété.
Que faire ?
Rien. Il n'y a rien à faire…
Cordialement,
Augustin
En noir ??? Il n'y a pas de comptabilité (factures, extraits bancaires etc etc ) dans votre copropriété? Vous avez approuvé ces comptes? Donné décharge? Qui vérifie ces comptes?
Des travaux imaginaires? C'est-à-dire?
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Bonjour à tous,
Il serait facile de poursuivre encore longtemps l'énumération devenue fastidieuse des procédés utilisés par un syndic pour vider les caisses de la copropriété et les portefeuilles des copropriétaires. La matière ne manque pas.
Mais après tout, ce n'est que le récit de la situation de la plupart des copropriétés de notre pays.
Tous les exemples mentionnés reposent sur des documents probants et des témoignages accablants.
La copropriété est composée d'importants locaux administratifs, de magasins, de garages et de plus de 250 appartements. Elle est habitée en majorité par des locataires.
Les coordonnées des copropriétaires sont un secret bien gardé. Acculé dans le passé, le syndic n'avait fourni qu'une liste obsolète inutilisable.
Le syndic bénéficie de la collaboration d'un Conseil de gérance croupion.
On ne peut prendre la parole à l'assemblée sans être interrompu, vilipendé puis muselé.
L'assemblée est clairsemée. Les copropriétaires sont âgés, suiveurs ou effrayés. Si l'un ou l'autre audacieux émet une critique, il est menacé. C'est donc le silence des agneaux.
Pour ne lasser personne par un discours trop long, j'interromps cet exposé momentanément. Je le reprendrai bientôt.
Cordialement,
Augustin
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Bonjour à tous,
Je reprends le triste récit des malheurs du copropriétaire rebelle.
L'ensemble des griefs repris dans mes communications précédentes complétés de quelques autres tout aussi dommageables ont été soumis à la justice.
Un tombereau de preuves et de témoignages plus décisifs les uns que les autres a été déversé sur le bureau des juges.
Les frais de justice ont dépassé de beaucoup les 25.000 euros et les procédures se sont échelonnées sur des années.
Et, à tous les coups, le syndic a été blanchi et déclaré plus innocent qu'un bébé sortant du chou.
L'art. 577-8, § 5, de la loi de 1994 énonce : "Le syndic est seul responsable de sa gestion". Mais les juges lisent : "Le syndic est responsable de sa gestion seulement devant l'assemblée générale".
Les juges ne lisent pas ce qui est écrit mais ce qu'ils veulent lire. Pour eux, et contrairement au prescrit légal, le syndic n'est que l'exécutant docile des décisions de l'assemblée souveraine dont la volonté se manifeste dans l'Evangile qu'est le procès-verbal. Quelle que soit sa conduite, fripouille ou gangster, le syndic ne peut être désavoué que par l'assemblée. Tel est le credo des juges.
Ces manipulations sordides sont malhonnêtes et assez écoeurantes. On appelle cela "le gouvernement des juges".
Nous ne sommes pas dans un Etat de droit mais entre les mains des juges.
Dès lors, on ne s'étonnera pas que les syndics soient toujours de blanches colombes et les copropriétaires de noirs corbeaux.
Que faire ?
Rien. Il n'y a rien à faire…
Cordialement,
Augustin
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Que faire? Sans doute changer d'avocat.
Parce qu'effectivement, le syndic n'est responsable que devant l'AG. C'est l'AG qui l'absout ou le condamne.
Si l'AG décide de donner le quitus au syndic, et que vous estimez qu'il y a matière à ne pas donner quitus, il faut attaquer l'assemblée. Pas le syndic.
On en revient hélas au même point: virer le syndic, et charger le syndic suivant de rectifier les problèmes. Et j'ai pas dit que c'était facile...
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Je reprends le triste récit des malheurs du copropriétaire rebelle.
Les juges ne lisent pas ce qui est écrit mais ce qu'ils veulent lire. Pour eux, et contrairement au prescrit légal, le syndic n'est que l'exécutant docile des décisions de l'assemblée souveraine dont la volonté se manifeste dans l'Evangile qu'est le procès-verbal. Quelle que soit sa conduite, fripouille ou gangster, le syndic ne peut être désavoué que par l'assemblée. Tel est le credo des juges.
Augustin
J'approuve entièrement, et lorsque le Juge dit "j'ai compris", je pense au grand Charles.
La solution n'existe pas pour le copropriétaire de bonne foi.
Grmff a raison de dire : il faut changer de syndic et c'est pas facile.
Il faut aussi changer d'avocat et cela ne change rien car l'avocat ne reçoit de mandat concret que de son mandataire qui est le représentant légal de l'ACP et donc du syndic.
Rebelote !
Où est l'évangile ?
Non pas dans les décisions souveraines (quoique) de l'AG mais dans le PV de l'AG qui est rédigé par qui ? Le syndic.
Même si vous avez 3 mois pour réclamer (entendu dans les formes légales, par huissier et tutti quanti), le syndic n'en tient quand même pas compte.
La solution : être fortuné, payer un ténor du bareau et vous aurez peut-être une chance.
Et dans tous les cas ce sont les copropriétaires qui passent à la caisse et non pas le syndic.
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(…)
Je reprends le triste récit des malheurs du copropriétaire rebelle.(…)
Et, à tous les coups, le syndic a été blanchi et déclaré plus innocent qu'un bébé sortant du chou.L'art. 577-8, § 5, de la loi de 1994 énonce : "Le syndic est seul responsable de sa gestion". Mais les juges lisent : "Le syndic est responsable de sa gestion seulement devant l'assemblée générale".
Les juges ne lisent pas ce qui est écrit mais ce qu'ils veulent lire. Pour eux, et contrairement au prescrit légal, le syndic n'est que l'exécutant docile des décisions de l'assemblée souveraine dont la volonté se manifeste dans l'Evangile qu'est le procès-verbal. Quelle que soit sa conduite, fripouille ou gangster, le syndic ne peut être désavoué que par l'assemblée. Tel est le credo des juges.
Là je suis à 100% d’accord avec les Juges, probablement avec 99% des avocats.
Si les syndics ne seraient pas responsable envers l’ACP, ils le seraient envers qui ?
Vous dites en fait que votre syndic est responsable envers vous seulement. Mais quoi quand un autre CP de votre ACP à une opinion contraire à la votre ?
C’est pour ce motif que la personne morale ACP a été créé en 1994 quand on a supprimé la cogérance.
C’est à vous d’agir quand vous estimez vos intérêts lésés. Mais vous devez le faire en respectant et utilisant les règles actuelles.
Tout cela en n’oubliant pas de jouer la balle et pas l‘homme. En d’autres mots le syndic est peut-être une personne qui commet des fautes, volontaires ou non, comme tout être humain, mais il est souhaitable qu’il ne devienne pas votre ennemi. Si c’est le cas, et cela est possible, alors il faut passer au niveau pénal.
Le niveau civil ne pourra pas résoudre ce type de problème, tant que vous n’avez pas de preuves. Preuves que vous ne pouvez obtenir dans la plupart des cas que de ce syndic.
Plus spécifiquement : un PV fait par la personne désigné par l’AG est la vérité juridique, tant que ce document n’a pas été jugé comme un faux au niveau pénal. Il faut de fait des preuves écrites, ce qui met la barre très haute. En fait le seul remède efficace que je connais est venir avec un huissier soi-même. Très efficace, je le sais d’expérience personnelle.
Ce qui est frustrante est que la justice actuelle n'est une justice correcte que si le plaignant a les moyens financiers nécessaires (vous avez raison : le budget à avancer se chiffre avec des dizaines de milliers d’euros), une connaissance assez approfondi de la réglementation d’application au sein de la copropriété, un sens social pour l’intérêt commun et une persévérance au dessus de la moyenne. Si un de ces éléments manque ou n’est pas suffisamment présent, alors le CP en question échouera ou coulera.
Mais l’ACP/syndic/CdG qui arrive à ses fins avec des moyens peu corrects en paiera la facture, tôt ou tard. C’est aussi certain.
Nous ne sommes pas dans un Etat de droit mais entre les mains des juges.
Un état de droit est un Etat où les juges comparent la théorie avec la pratique et jugent.
En réalité vous voulez un Etat qui vous donne raison, sans tenir compte avec l’opinion des autres et sans un arbitre officiel qui juge. Vous voulez en fait un Juge qui exécute votre jugement.
Donc le système actuel, avec tous ses défauts, prouve que, contrairement avec votre opinion, qu’on est dans un Etat de droit. Il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain.
Mais je suis d’accord avec vous qu‘il manque des choses, comme :
1. Des zones grises trop larges, qui permettent à un avocat procédurier, tant du coté du CP que du coté de l’ACP/syndic/CdG, de jouer la bataille de l’usure et de « ridiculiser » la plaignant.
2. Un manque de formation des professionnels de la copropriété
3. Un manque d’information des autorités publiques envers les copropriétaires, les mandataires de l’ACP et les professionnels de la copropriété.
Ma réponse à Augustin ne tient pas compte avec la réponse de corannix que je viens de lire.
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(...)
Parce qu'effectivement, le syndic n'est responsable que devant l'AG. C'est l'AG qui l'absout ou le condamne.Si l'AG décide de donner le quitus au syndic, et que vous estimez qu'il y a matière à ne pas donner quitus, il faut attaquer l'assemblée. Pas le syndic.
(..)
Pas d'accord qu'il faut attaquer l'assemblée, parce que vous êtes aussi membre de l'AG.
Mais il faut attaquer l'ACP, représenté par le syndic ... .
La phrase "attaquer l'AG" est trop souvent utilisé pour mettre l'opposant psychologiquement dans une lumière négative.
Dans le sens : "il nous attaque", en oubliant que ce "il" fait partie des "nous".
Les gens qui utilisent cette phrase oublient que le syndic doit être le représentant impartial de l'ACP, pas plus ou moins. Il représente donc TOUS les CP et NE représente PAS la majorité des CP.
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Bonjour à tous,
Comme j'ai une grande expérience des copropriétés et que j'ai aussi beaucoup fréquenté les tribunaux, vous voudrez bien considérer que mon expertise en ces matières n'est pas inférieure à la vôtre.
Il ne suffit pas d'énoncer des principes même excellents ou de se livrer à de savantes analyses, encore faut-il que ces merveilleuses démonstrations correspondent à des réalités.
Je ne fais qu'énoncer une exigence scientifique universelle. Celle-ci commande à l'auteur d'une affirmation ou d'une assertion, même très séduisante, qu'il la prouve par l'expérience. Sans cela, il s'agit de littérature, de fiction, parfois de poésie mais aussi souvent de théologie.
Dans un Etat de droit, le juge applique la loi. Il ne la fait pas.
Soit un vilain merle selon la loi. Le juge commence par interpréter la loi de manière amphigourique comme il se doit. Puis il interprète son interprétation. Puis il pontifie et sermonne. Et soudain, comme le lapin surgissant du chapeau du prestidigitateur, le syndic est changé en merle blanc.
Cordialement,
Augustin
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C'est vrai qu'entre les propositions émises, et le postulat que vous émettez, il y a de la marge.
Mon idée: c'est pas facile, mais on peut y arriver.
Votre idée: Il n'y a rien à faire.
La phrase en dessous de ma signature n'aura jamais autant été à sa place.
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Mon idée:
- au moins devenir membre d'une association de défense des intérêts
- si possible devenir graduellement un membre actif au sein de cette association et ainsi rendre possible que la problématique structurelle soit résolu, pour au tant que posisble.
Parce vos problèmes ne sont de fait pas des problèmes individuels mais bien des problèmes structurels qui ne pourront être solutionné par la société, donc en adaptant la loi dans l'intérêt général, par des parlementaires neutres dans le contexte de la copropriété.
Il y a du changement dans l'air. Entre autres on propose d'interdire le mobbing, hors le contexte du travail. Voir ici pour ce projet de loi.
Le but de cette proposition est:
La présente proposition vise à pénaliser la violence psychique à savoir toute tentative malveillante de nuire à la dignité, à la crédibilité ou à l’image d’une personne en répandant des paroles, des rumeurs ou des images ou en posant des actes humiliants.
Les deux auteurs, qui appartiennent au groupe de signataires du projet de loi (amendements inclus) concernant les copropriétés, proposent entre autres le nouveau article du Code judiciaire suivant:
Art. 3
Dans le même chapitre est inséré un article 452/3, rédigé comme suit:
«Art. 452/3. Quiconque aura exercé en groupe, de manière grave et répétée, une pression sur une personne ou aura utilisé des moyens visant à nuire à la capacité d’appréciation d’une personne, pour l’inciter à agir ou s’abstenir d’agir, aux dépens de sa dignité, de l’image de soi, de son intégrité physique ou psychique, ou de ses intérêts patrimoniaux, sera puni d’un emprisonnement d’un à cinq ans et d’une amende de 1 000 euros.».
Le support professionnel de prévention de mobbing existe, est rodé et pourra aisément intégrer cette problématique. Certains ACP (ceux avec concierge, ... ) et une grande majorité de syndics profesionnels sont des employeurs en sont déja de fait membre de cette structure.
Pour les autres on pourrait rendre cette structure facultative, mais obligatoire par voie de jugement, dans le cas de dysfonctionnement constaté de l'ACP, ou si une minorité significative (10% ?) en demande l'application.
En plus un autre projet prévoit que des associations de défense des intérêts pourront intervenir volontairement dans des procédures judiciaires, enter autres entre des copopriétaires et leur ACP.
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