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Bonjour à tous,
Nouveau venu, je suis un petit éditeur de logiciels pour syndics français mais je propose depuis un peu plus d'un an une version belge. Pour le moment je n'ai qu'une dizaine de clients (en Belgique) et j'essaye aujourd'hui de mettre au point une version pleinement adaptée.
Je viens donc dans ce forum pour échanger et établir des contacts avec des administrateurs (plutôt bénévoles) et des comptables copropriété pour exposer et discuter divers points un peu techniques. Je précise que j'ai contacté l'administrateur de PIM pour lui exposer cette démarche et qu'il m'a donné l'autorisation ; je le remercie !
Les copropriétés en France et en Belgique ont de nombreux points communs ; les grands principes des parties communes et des lots privatifs, la répartition selon les quotes-parts, l'approbation des comptes par l'AG... Au niveau comptable, nous avons également des plans assez proches et les grands principes (partie double...) avec quand même pas mal de particularités...
C'est sur ces spécificités surtout que j'ai des interrogations et je vous pose deux premières questions pour illustrer le genre de problématique que je rencontre :
1. Les fonds propres
Dans les plans comptables pour ASLB ou entreprises, on trouve des comptes 10 comme le "fonds associatif" ou "capital". Je suis surpris de ne pas trouver d'équivalent dans le plan comptable du 12 juillet 2012 ; en général ça correspond au fonds de roulement mais comme une composante du passif (créditeur) ce qui est différent du compte 551 qui est un actif circulant (débiteur)...
Est-ce que l'absence des fonds propres a déjà posé problème dans l'établissement du bilan ?
2. Comptes copropriétaires
Dans mon système, chaque copropriétaire a un compte unique avec les acomptes au débit et ses règlements au crédit ; le solde est également unique ce qui semble le plus simple à gérer mais dans les exemples de la Commission des Normes comptables et le PCMN on trouve les deux séries distinctes :
410000 - pour les acomptes sur fonds de réserve
410100 - pour les acomptes sur fonds de roulement...
Dans vos comptabilités, avez-vous vraiment deux comptes par copropriétaire ???
Par avance merci à tous ceux qui pourront contribuer à m'éclairer ;-)
André
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Je profite de ce message pour vous annoncer la bonne nouvelle !
Nous avions convenu avec M. Deckers d'un "bon de réduction" pour les pimonautes et tous les membres du forum peuvent ainsi profiter d'une remise de 10% sur le logiciel de comptabilité seul (99 € au lieu de 110 €) ou de 30€ sur les logiciels comptabilité + AG (140 € au lieu de 170 €) !!! Il suffit de s'être inscrit sur ce forum avant le mois d'août 2014 et de faire mention de "PIM" dans votre commande...
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Bonsoir,
Bon ben ça ne se bouscule vraiment pas malgré cette incroyable offre !!!
Si certains ont téléchargé et essayé le logiciel, je suis très très curieux de vos retours et surtout pour ceux qui cherchent une solution logicielle pourquoi Val Compta ne leur convient pas...
Je trouve que c'est une solution très complète avec un bon rapport qualité/prix, les clients sont satisfaits et je n'arrive vraiment pas à comprendre les raisons de son échec commercial alors dites moi très franchement ce que vous en pensez ! Merci !!!
Salutations,
André
andre78fr a écrit :Je profite de ce message pour vous annoncer la bonne nouvelle !
Nous avions convenu avec M. Deckers d'un "bon de réduction" pour les pimonautes et tous les membres du forum peuvent ainsi profiter d'une remise de 10% sur le logiciel de comptabilité seul (99 € au lieu de 110 €) ou de 30€ sur les logiciels comptabilité + AG (140 € au lieu de 170 €) !!! Il suffit de s'être inscrit sur ce forum avant le mois d'août 2014 et de faire mention de "PIM" dans votre commande...
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Changer de logiciel est une décision extrêmement lourde de conséquences.
Ceux qui ont un logiciel vont garder leur logiciel. Et il est normalement obligatoire d'avoir une compta en partie double, et donc un logiciel, depuis début 2013. Vous arrivez donc un peu tard, commercialement.
Je pense que vous arrivez dans un marché mature, et que les personnes qui vont acquérir votre solution sont les nouveau arrivant sur le marché. Les nouveaux syndics, pro ou non. Et ceux-là ne sont pas légion.
Cela en veut pas dire que votre programme est mauvais. J'aurais même tendance à dire qu'il a l'air trop bon marché pour être bon...
En googlant "logiciel comptabilité syndic belgique", votre société apparait à la 3e page (33e position...) alors qu'un vieux post sur Pim.be ressort en 3e position. Il vous reste à améliorer votre visibilité sur internet.
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Bonjour à tous !!!
Après quelques semaines, je viens vous donner le résultat de cette formidable offre promotionnelle pour les pimonautes : STRICTEMENT AUCUNE COMMANDE !!!!
C'est pas grave... je continue à bosser dessus et grâce à vous j'aurais au moins appris que les chèques avaient disparus de Belgique. Du coup j'ai mis en place la gestion des prélèvements SEPA que je vous propose de découvrir dans ce message :
http://www.valcompta.net/forum/viewtopic.php?id=333
Toutes les remarques, critiques, propositions sont bien sûr les bienvenues !
Pour répondre à grmff (suite aux quelques mails échangés), oui le marché est mature mais ça bouge sans arrêt avec de nouveaux syndics bénévoles qui se lancent, des nouvelles constructions, des immeubles qui passent de la mono à la copropriété... pour le prix je l'ai augmenté mais ça ne fait pas tout, dès lors que je propose une version d'évaluation c'est bien l'adéquation du logiciel qui pose problème et j'ai travaillé à proposer une interface plus simple pour la prochaine version. Enfin, sur le référencement oui il reste beaucoup à faire !!!
Bon week-end à tous ;-)
André
Changer de logiciel est une décision extrêmement lourde de conséquences.
Ceux qui ont un logiciel vont garder leur logiciel. Et il est normalement obligatoire d'avoir une compta en partie double, et donc un logiciel, depuis début 2013. Vous arrivez donc un peu tard, commercialement.
Je pense que vous arrivez dans un marché mature, et que les personnes qui vont acquérir votre solution sont les nouveau arrivant sur le marché. Les nouveaux syndics, pro ou non. Et ceux-là ne sont pas légion.
Cela en veut pas dire que votre programme est mauvais. J'aurais même tendance à dire qu'il a l'air trop bon marché pour être bon...
En googlant "logiciel comptabilité syndic belgique", votre société apparait à la 3e page (33e position...) alors qu'un vieux post sur Pim.be ressort en 3e position. Il vous reste à améliorer votre visibilité sur internet.
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Bonjour,
Je continue dans cette discussion car il s'agit toujours de questions comptables et du fonctionnement de mon logiciel Val Compta.
En France, il y a un mécanisme très tordu pour l'approbation des comptes qui consiste à présenter des comptes après répartition à la fin de l'exercice mais c'est à la date de l'AG que ces écritures deviennent définitives :-(
Du coup, je propose un système assez lourd avec des clôtures provisoires et définitives, résumées dans ce tableau :
Ma question est la suivante, comment ça se passe en Belgique ???
En gros, si le résultat de l'exercice qui se termine le 31/12/2014 est excédentaire, à quel date on porte au crédit des copropriétaires leur quote-part ?
Merci pour vos réponses et éclairages !
Cordialement,
André
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Je suis pas comptable et je ne connais pas bien les règles des copropriétés françaises, mais il me semble que les principes de comptabilité générale belges et français sont semblables.
En matière de copropriété, la loi belge précise que "L’association de copropriétaires ne peut avoir d’autre patrimoine que les meubles nécessaires à l’accomplissement de son objet, qui consiste exclusivement dans la conservation et l’administration de l’immeuble ou du groupe d’immeubles bâtis", la commission des normes comptables belge a donc estimée que les excédants de l’exercice doivent être enregistrés comme dettes envers les copropriétaires (valeurs reportées fonds de roulement et valeurs reportées fonds de réserve). La copropriété ne dispose donc pas de 'capital' ; les fonds sont des dettes de classe 4
Le bilan de fin d'exercice représentant la situation à la date de clôture (généralement le 31 décembre), que le fonds de réserve reste attaché aux lots et que le fonds de roulement doit resté alimenté pour faire face au dépense de l'exercice suivant, il n'a pas lieu de faire de note de crédit (Avoir) envers chaque copropriétaires.
Les détails de la répartition des fonds et des charges par lots semblent devoir être réalisée hors comptabilité.
Reste le problème du cas fort probable où, suite à l'imputation des charges de chaque lot, la répartition des fonds par lots n'est plus conforment au statut (càd ne corresponds pas aux quotités).
Dans ce cas, je pense que les appel de fonds pour rééquilibrer les fonds sont à comptabiliser à la date où ils sont appeler càd sur l'exercice suivant.
Idem, si l'AG décide de rembourser une partie des fonds. C'est à comptabiliser à la date de l'AG.
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Bonsoir,
Je vous remercie pour votre réponse qui soulève finalement plus de questions que de réponses mais il faut dire que les deux systèmes ne sont pas des modèles de simplicité ou vraiment optimum... Leur ressemblance créé toute la difficulté
Je suis pas comptable et je ne connais pas bien les règles des copropriétés françaises, mais il me semble que les principes de comptabilité générale belges et français sont semblables.
Oui mais... en France on a une classe 1 pour les fonds propres (capitaux) et nous n'avons pas la classe 2 des immobilisations. Le traitement très particuliers des travaux ou la clôture en deux temps est une autre particularité françaire...
En matière de copropriété, la loi belge précise que "L’association de copropriétaires ne peut avoir d’autre patrimoine que les meubles nécessaires à l’accomplissement de son objet, qui consiste exclusivement dans la conservation et l’administration de l’immeuble ou du groupe d’immeubles bâtis", la commission des normes comptables belge a donc estimée que les excédants de l’exercice doivent être enregistrés comme dettes envers les copropriétaires (valeurs reportées fonds de roulement et valeurs reportées fonds de réserve). La copropriété ne dispose donc pas de 'capital' ; les fonds sont des dettes de classe 4
Je considère que l'absence de comptes pour les avances et le fonds de roulement (au sens financier du terme) est une vraie lacune. Il s'agit en fait des dettes de l'ACP mais à l'égard des copropriétaires...
Le bilan de fin d'exercice représentant la situation à la date de clôture (généralement le 31 décembre), que le fonds de réserve reste attaché aux lots et que le fonds de roulement doit resté alimenté pour faire face au dépense de l'exercice suivant, il n'a pas lieu de faire de note de crédit (Avoir) envers chaque copropriétaires.
Vous fonctionnez comme nous avec un système d'acomptes (provisions) d'après un budget voté et de charges réelles, comptabilisées au fur et à mesure et à la fin on compare et on régularise (sur la partie "fonds de roulements" ou "opérations courantes" en France...).
Les détails de la répartition des fonds et des charges par lots semblent devoir être réalisée hors comptabilité.
Tout à fait, je propose des tableaux détaillés mais au niveau comptable on regroupe par copropriétaire et pour tous ses lots...
Reste le problème du cas fort probable où, suite à l'imputation des charges de chaque lot, la répartition des fonds par lots n'est plus conforment au statut (càd ne corresponds pas aux quotités). Dans ce cas, je pense que les appel de fonds pour rééquilibrer les fonds sont à comptabiliser à la date où ils sont appeler càd sur l'exercice suivant.
Là je ne comprends pas ; pour quelle raison une clé (de répartition) ne serait plus conforme aux statuts ?
Idem, si l'AG décide de rembourser une partie des fonds. C'est à comptabiliser à la date de l'AG.
C'est le régime normal et obligatoire en France oui...
(soupir)
Si des comptables ou syndics veulent apporter des précisions ils sont bien évidemment bienvenus !
André
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Je considère que l'absence de comptes pour les avances et le fonds de roulement (au sens financier du terme) est une vraie lacune. Il s'agit en fait des dettes de l'ACP mais à l'égard des copropriétaires...
Selon la définition légale, les fonds sont la somme des avances des copropriétaires.
Dans le plan comptable belge, les fonds ont leurs comptes :
4100 et 4101 pour les dettes des appel de fonds,
550 et 551 pour les actifs des fonds en banques,
700 et 701 pour les appel de fonds en cours d'exercice et
693 et 489 pour les reports de fin d'exercice.
Notez que la notion de fonds de roulement 'permanent' n'existe pas. Les avances sont soit à destination du ou d'un des fonds de roulement, soit à destination du ou d'un des fonds de réserve
Vous fonctionnez comme nous avec un système d'acomptes (provisions) d'après un budget voté et de charges réelles, comptabilisées au fur et à mesure et à la fin on compare et on régularise (sur la partie "fonds de roulements" ou "opérations courantes" en France...).
Effectivement l'idéal étant que le montant des dépenses réelles égale le budget. Comme cela n'est possible et que l'acp n'a pas de fonds propre, le budget prévoit des appels de fonds supérieur aux charges. En fin d'exercice, les valeurs reportées sont donc nécessairement positives et sont donc des avances pour l'exercice suivant.
Les statut pourraient prévoir un montant minimal pour ces valeurs reportée.
D'autre part ces valeurs reportées ne peuvent être créditées aux copropriétaires sans décision d'AG que en cas de vente du lots correspondant et uniquement pour la part du fonds roulement.
pour quelle raison une clé (de répartition) ne serait plus conforme aux statuts ?
Par exemple, les statuts peuvent prévoir que les avances soient proportionnelles aux quotités. Or lors de affectation des charges dont le critère de répartition est l'utilité, certain lots pourraient avoir une valeur par quotité de leur part dans les fonds différent de la moyenne des autres lots.
D'autre part, en cas de vente, le copropriétaire doit participer aux avances pour travaux décidé avant la vente selon la répartition prévu aux statuts. Donc sa quote-part dans le fonds de réserve doit être conforme à cette répartition.
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Bonjour,
Je vous remercie pour cette réponse détaillée, j'ai trouvé un texte particulièrement intéressant (et critique) que je suis en train de lire :
http://www.loyensloeff.com/en-US/News/P … on_Y.S.pdf
Je reviendrai reprendre et poursuivre l'échange mais ça serait presque mieux d'ouvrir des sujets thématiques (le plan comptable, les fonds propres et les comptes /// le mécanisme d'approbation et le traitement du résultat /// le budget, son vote, les appels qui en découlent...).
Bon week-end en attendant ;-)
André
andre78fr a écrit :Je considère que l'absence de comptes pour les avances et le fonds de roulement (au sens financier du terme) est une vraie lacune. Il s'agit en fait des dettes de l'ACP mais à l'égard des copropriétaires...
Selon la définition légale, les fonds sont la somme des avances des copropriétaires.
Dans le plan comptable belge, les fonds ont leurs comptes :
4100 et 4101 pour les dettes des appel de fonds,
550 et 551 pour les actifs des fonds en banques,
700 et 701 pour les appel de fonds en cours d'exercice et
693 et 489 pour les reports de fin d'exercice.Notez que la notion de fonds de roulement 'permanent' n'existe pas. Les avances sont soit à destination du ou d'un des fonds de roulement, soit à destination du ou d'un des fonds de réserve
andre78fr a écrit :Vous fonctionnez comme nous avec un système d'acomptes (provisions) d'après un budget voté et de charges réelles, comptabilisées au fur et à mesure et à la fin on compare et on régularise (sur la partie "fonds de roulements" ou "opérations courantes" en France...).
Effectivement l'idéal étant que le montant des dépenses réelles égale le budget. Comme cela n'est possible et que l'acp n'a pas de fonds propre, le budget prévoit des appels de fonds supérieur aux charges. En fin d'exercice, les valeurs reportées sont donc nécessairement positives et sont donc des avances pour l'exercice suivant.
Les statut pourraient prévoir un montant minimal pour ces valeurs reportée.
D'autre part ces valeurs reportées ne peuvent être créditées aux copropriétaires sans décision d'AG que en cas de vente du lots correspondant et uniquement pour la part du fonds roulement.andre78fr a écrit : pour quelle raison une clé (de répartition) ne serait plus conforme aux statuts ?
Par exemple, les statuts peuvent prévoir que les avances soient proportionnelles aux quotités. Or lors de affectation des charges dont le critère de répartition est l'utilité, certain lots pourraient avoir une valeur par quotité de leur part dans les fonds différent de la moyenne des autres lots.
D'autre part, en cas de vente, le copropriétaire doit participer aux avances pour travaux décidé avant la vente selon la répartition prévu aux statuts. Donc sa quote-part dans le fonds de réserve doit être conforme à cette répartition.
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Ayant lu l’article « La réforme critiquable et critiquée de la comptabilité des associations de copropriétaires » (Kluwer, 2013), mentionné par andre78fr, j’ai quelques observations préliminaires.
Les auteurs ne tiennent pas compte avec le Code de Droit Économique (2013), qui remplace probablement quelques jours après la publication de cet article, la loi comptable de 1975 et une série d’AR d’exécution de cette loi comptable.
Les autres remarques, très pertinentes en soi, doivent aussi être mis dans le contexte de 2010. En effet la loi de 2010 et son AR d’exécution de 2012 rendait une comptabilité obligatoire. Avant cela n’était pas le cas. Il est normal que cette normalisation se fera en phases.
Cet année un clan de certains professionnels qui s’opposait à toute comptabilité normalisée a de fait compris que c’est une bataille perdue d’avance.
Sans cette opposition l'AR aurait été publié en 2010. La normalisation de la comptabilité analytique et la comptabilité budgétaire aurait été entamé en 2011 par les instituts compétentes. Et laisser le temps aux informaticiens d'adapter leurs logiciels. Ceci avant l'AR soit mis d'application le 01.01.2013.
Dans ce cadre une initiative parlementaire fera la jour en janvier 2015. Le texte a été présenté le 06.12.2014 lors le Congrès bilingue de la Journée du Copropriétaire .
Ceci comme introduction. Je vais dans les semaines qui viennent lire plus en détail l’article précédent et le comparer avec mes notes. Dès au plus tôt mi-janvier je publierai à fur et mesure sur mon Blog le détail de mes commentaires, cela dans le point de vue d'un copropriétaire-utilisateur de la comptabilité des ACP.
Ceci parceque cela dépasse le contexte de ce forum. Ce qui n’empêche pas que je répliquerai si nécessaire sur ce forum à des questions ponctuelles.
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La loi du 17 juillet 1975 relative à la comptabilité des entreprises a été abrogée, mais que son texte n'aurait pas été modifié. Ses dispositions seraient à présent disséminées dans le Code de droit économique. Depuis le 9 mai 2014, toute référence à l'une de ces lois doit être interprétée comme une référence au Code de droit économique.
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La lecture du Code de droit économique est certes intéressante . Plusieurs de ses dispositions concernent les les ACP.
Mais, en matière de comptabilité , je ne relève, sauf lecture trop rapide et meilleur avis, aucune disposition applicable aux ACP.
Certes, l'article III.82 concerne la tenue d'une comptabilité appropriée par les entreprises mais , l'ACP n'est pas visée par cette disposition dès lors qu'elle n'est pas citée à l'art. I.5 pour la qualifier d'entreprises pour l'application du livre III, titre 3, chapitre 2.
Ci-dessous, les textes cités du code du droit économique
LIVRE III. Liberté d'établissement, de prestation de service et obligations générales des entreprises
(inséré par la Loi du 17 juillet 2013, entré en vigueur le 9 mai 2014)
TITRE 3. - Obligations générales des entreprises
CHAPITRE 2. - Comptabilité des entreprises
Art. III.82. Toute entreprise tient une comptabilité appropriée à la nature et à l'étendue de ses activités en se conformant aux dispositions légales particulières qui les concernent.
TITRE 2. - Définitions propres à certains livres
CHAPITRE 1er. Définitions particulières au livre III
(inséré par la Loi du 17 juillet 2013)
Art. I.5. Les définitions suivantes sont applicables au livre III, titre 3, chapitre 2 :
1° entreprise :
a) les personnes physiques ayant la qualité de commerçant ;
b) les sociétés commerciales ou à forme commerciale, à l'exception des organismes administratifs publics visés à l'article 2 de la loi du 22 mai 2003 portant organisation du budget et de la comptabilité de l'Etat fédéral, et les groupements européens d'intérêt économique;
c) les organismes publics qui exercent une mission statutaire à caractère commercial, financier ou industriel;
d) les organismes, non visés aux b) et c), dotés ou non d'une personnalité juridique propre qui exercent avec ou sans but de lucre une activité à caractère commercial, financier ou industriel, auxquels les dispositions du présent chapitre sont, par catégories d'organismes, rendues applicables par arrêté royal.
Les personnes physiques qui n'ont pas leur domicile en Belgique, les entreprises de droit étranger visées aux b), c) et d) de l'alinéa 1er ainsi que les groupements européens d'intérêt économique ayant leur siège à l'étranger, ne sont soumis aux dispositions du présent chapitre qu'en ce qui concerne les succursales et sièges d'opération qu'ils ont établis en Belgique. L'ensemble de leurs succursales et sièges d'opérations dans le pays est considéré comme une entreprise. Les livres, comptes et pièces justificatives relatifs à ces sièges et succursales sont conservés en Belgique.
Les arrêtés qui rendent les dispositions du présent chapitre applicables à des entreprises visées au d) du premier alinéa, adaptent les obligations résultant, pour les entreprises concernées, des dispositions des arrêtés pris en exécution du livre III, titre 3, à ce que requièrent la nature particulière des activités et le statut légal des entreprises en cause. ]
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Bonsoir,
Je relance / poursuis cette discussion fort intéressante !!!
Sans forcément entrer dans le détail des textes de référence ou l'historique, je pense que nous sommes tous d'accord pour dire que la comptabilité des ACP doit respecter les règles comptables générales tout en tenant compte de sa spécificité... sans doute aussi que des ajustements ont été faits depuis 2010 mais ça reste perfectible non ?
Pour moi, je retiens quatre points faibles dans le système actuel et j'espère que la prochaine révision (1er trimestre 2015 ?) ira dans le bon sens... je n'ai malheureusement pas lu le texte présenté le 06/12 à la Journée du Copropriétaire (si quelqu'un peut me le transmettre... merci d'avance !).
o absence des comptes pour les fonds propres (10-16)
L'utilisation du compte 489 est à mon sens un bricolage et il est particulièrement utile de pouvoir suivre et distinguer des avances au passif du bilan. Il faut surtout séparer et distinguer les reports et les avances constituées depuis plusieurs années pour des affectations précises du fonds de réserve.
o absence de la classe des stocks
Là aussi on peut faire autrement mais on ne peut pas nier des vrais problématique de stock avec des cuves de fioul ou des stocks de badges / clés...
o le niveau de détail des comptes de charges
Le plan comptable "minimum" est beaucoup trop précis et sa structure analytique elle-même est assez discutable... mais bon c'est trop tard pour revenir là dessus.
o le problème principal : la gestion du résultat comptable
Par définition, on ne peut prévoir la différence entre budget et réalisé ni être certain que le budget (=> les acomptes) sera toujours supérieur et le résultat forcément excédentaire. En France, le mécanisme est simple dans le principe : le plus ou moins perçu entre les provisions (acomptes sur fonds de roulement) et dépenses réelles est porté au compte du copropriétaire (au débit ou au crédit) à la date de l'AG qui approuve les comptes... en respectant bien évidemment les quotités et des clés de répartition.
C'est très intéressant pour moi d'étudier les différentes réglementations pour la mise au point des versions internationales et de voir à quel point ce qui semble évident ne l'est pas toujours... par exemple en Suisse, il n'y pas de plan comptable imposé !
Après j'assume totalement certaines "infractions" aux règles, par exemple la possibilité de travailler sur un "brouillard" pendant toute l'année et de pouvoir ainsi modifier ou supprimer des écritures. La plupart de mes clients sont des syndics bénévoles qui font des tas d'erreurs ; présenter des comptes bourrés d'annulations et de corrections ne fait qu'alourdir et compliquer des choses déjà peu claires et de toute façon quand on tient ses comptes avec Excel on peut également modifier librement...
Cordialement,
André
@Luc ; pourriez-vous redonner l'adresse de votre blog svp ?
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Bonjour André,
Etes-vous déjà entré en contact avec des syndics professionnels belge (et surtout leur comptable....) ?
Tous vos développements semblent très théorique et ne tenir compte que des textes légaux & vos expériences pratiques françaises sans connaître les besoins réels des futurs utilisateurs belge.
Une réflexion "à la française" souvent vue dans les logiciels de gestion & compta : si c'est bon chez nous, ce sera bon chez vous (et vous vous adapterez).... Mais non, ça ne marche pas comme ça et les développeurs français le comprennent trop tard...
Tous les syndics que je connais travaille avec des comptes de classe 1 et, quand c'est utile, la classe 3. Tout ceux qui travaillent avec des comptes annuels reportent les soldes dans les comptes individuels des propriétaires.
Et beaucoup travaillent avec des décomptes à frais réels chaque trimestre. Ce qui devrait être, à mon avis, une obligation pour toute ACP. Bien plus important que l'utilisation d'un PCMN & des règles de sociétés sur lesquels le législateur s'est braqué en oubliant de penser à l'intérêt de la plupart des propriétaires....
Avez-vous pensez à cette spécificité dans votre programme ?
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o absence des comptes pour les fonds propres (10-16)
La CNC a selon moi raison. Ceci est fortement lié à la définition de la personnalité juridique , ainsi que le fait que l’ACP est une société/association de gestion de biens de tiers (= les copropriétaires). Il faut lire les documents parlementaires, et surtout les auditions de janvier 2008.
o absence de la classe des stocks
Lié à la problématique de la classe 1. La caisse « clés » était un de problèmes structurels dans mon ACP (cogérance & sécurité). La méthode imposé par la CNC peut régler ce problème, le syndic en place a refusé d’appliquer l’AR de 2012 et a été demis. Le syndic judiciaire fera rapport en janvier 2014.
o le niveau de détail des comptes de charges
Le refus à la réunion du 07.01.2011 des délégués de l’IPI a provoqué cette situation. Une proposition de loi sera déposée en janvier qui retirera de l’IPI entre autres le « pouvoir » consultatif en ce qui concerne les copropriétés. Ceux qui ont participé au Congrès de la Journée des Copropriétaires du CNIC sont en possession de la version actuelle de cette proposition.
o le problème principal : la gestion du résultat comptable
Cette problématique est fortement liè à l'attitude de l'IPI, surtout épaulé par la CIB et le secrétaire général actuel de l'ABSA (un comptable-fiscaliste).
@Luc ; pourriez-vous redonner l'adresse de votre blog svp ?
Réponse par PB ce midi.
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Bonjour,
Votre intervention est intéressante et très instructive car elle illustre à quel point un certain nombre de syndics se moquent royalement de la loi...
Je pense qu'il y a du bon dans la loi française et du bon dans la loi belge mais je sens une polémique dans laquelle je ne souhaite pas m'engager. Dans le monde entier des gens partagent des immeubles avec des parties privées et des parties communes et cherchent à partager équitablement les charges ; c'est cela qui m'intéresse...
Vos syndics ne respectent pas le strict cadre légal actuel mais... je fais la même chose, du moins pour les fonds propres...
En revanche le principe des décomptes à frais réels trimestriel ce n'est pas l'esprit budgétaire du système mis en place ; on peut le défendre mais jusqu'à quel point peut on ne pas respecter la loi ?....
Cordialement,
André
Bonjour André,
Etes-vous déjà entré en contact avec des syndics professionnels belge (et surtout leur comptable....) ?
Tous vos développements semblent très théorique et ne tenir compte que des textes légaux & vos expériences pratiques françaises sans connaître les besoins réels des futurs utilisateurs belge.
Une réflexion "à la française" souvent vue dans les logiciels de gestion & compta : si c'est bon chez nous, ce sera bon chez vous (et vous vous adapterez).... Mais non, ça ne marche pas comme ça et les développeurs français le comprennent trop tard...Tous les syndics que je connais travaille avec des comptes de classe 1 et, quand c'est utile, la classe 3. Tout ceux qui travaillent avec des comptes annuels reportent les soldes dans les comptes individuels des propriétaires.
Et beaucoup travaillent avec des décomptes à frais réels chaque trimestre. Ce qui devrait être, à mon avis, une obligation pour toute ACP. Bien plus important que l'utilisation d'un PCMN & des règles de sociétés sur lesquels le législateur s'est braqué en oubliant de penser à l'intérêt de la plupart des propriétaires....Avez-vous pensez à cette spécificité dans votre programme ?
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Votre intervention est intéressante et très instructive car elle illustre à quel point un certain nombre de syndics se moquent royalement de la loi...
Je pense qu'il y a du bon dans la loi française et du bon dans la loi belge mais je sens une polémique dans laquelle je ne souhaite pas m'engager. Dans le monde entier des gens partagent des immeubles avec des parties privées et des parties communes et cherchent à partager équitablement les charges ; c'est cela qui m'intéresse...En revanche le principe des décomptes à frais réels trimestriel ce n'est pas l'esprit budgétaire du système mis en place ; on peut le défendre mais jusqu'à quel point peut on ne pas respecter la loi ?....
Mais ce n'est pas se moquer de la loi... On peux très bien respecter la loi et ne pas être de votre avis ou lecture des textes. (rappel PCMN = Plan Comptable Minimum Normalisé, c'est donc un minimum et il n'est pas illégal d'ajouter des comptes)
On peux aussi vouloir respecter la loi mais, aussi et surtout, chercher à présenter quelque chose de compréhensible aux CP.
Les rédacteurs de la loi ont oublié que les premiers bénéficiaires devaient être les copropriétaires. Ils ont fait beaucoup pour s'aligner sur la compta des sociétés mais en oubliant que la plupart des CP ne savent pas lire une compta...
Les bons programmes permettent donc au syndic de respecter la loi & ses contraintes (comme son mauvais PCMN) et dans le même temps de fournir une présentation plus clair des comptes....
C'est sur cela que je voulais attirer votre attention : un programme qui se limite à respecter la loi n'est pas concurrentiel en Belgique car il y a mieux sur le marché... Tant pis si vous ne voulez pas entendre ce simple conseil...
En quoi présenter un décompte trimestriel serait contraire à la loi ? Présenter une situation trimestrielle n'empêche pas de tenir une comptabilité annuelle.
Pour faire un parallèle avec les sociétés tellement utilisé pour le PCMN mais complètement oublié quand on s'adresse aux CP : vous croyez qu'une société ne regarde ses comptes qu'après la fin de l'année, quelques jours avant l'AG ?
Je ne donne pas ma confiance à un syndic qui ne peut me fournir régulièrement une situation comptable... (dans mon cas, c'est un syndic français qui respecte la loi en me présentant des comptes annuels....)
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Bonjour,
Je suis tout à fait de votre avis sur l'objectif ; l'information des copropriétaires et la clarté des documents présentés mais il faut également réglementer et limiter certains abus de certains syndics et avoir un cadre strict pour gérer les contentieux...
Permettez moi un parallèle ; si vous êtes motard, ça sera plus amusant de discuter de ballades et de pointes de vitesse plutôt que du code de la route et des limitations de vitesse... malgré tout le code de la route est nécessaire !
Sur la notion de "minimum" il me semble qu'on peut subdiviser mais pas forcément ajouter des classes ou des nouveaux comptes...
Présenter un décompte est une chose ; réclamer des appels de charges basés sur les dépenses du trimestre écoulé en est une autre (qui semble toujours très présente chez de nombreux syndics...). Je répète que ce n'est pas l'esprit de la loi et la notion d'acompte omniprésente... voter un budget c'est là aussi fixer des limites.
Je pense avoir un bon logiciel, il fait gagner du temps, réalise de nombreux calculs complexes et présente de nombreux comptes, tableaux et graphiques... je sais qu'il est perfectible mais je souhaite également rester le plus proche possible de la réglementation !!!
Merci pour vos remarques ;-)
Cordialement,
André
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Bonjour Luc,
Les réponses se croisent un peu...
Merci pour cette réponse... même si nous ne sommes pas d'accord c'est tout l'intérêt d'un débat et d'une discussion !
Je ne vois pas bien l'argument de la personnalité juridique par rapport aux fonds propres... lorsque l'ACP a encaissé tous ses CP et réglé tous ses fournisseurs et qu'elle a mettons 15 000 € dans son livret / fonds de réserve dont 10 000 € pour la toiture, 2 000 € pour la trésorerie courante et 3 000 € pour travaux divers ainsi que 3 000 € sur son fonds de roulement, ça ne vous choque pas d'avoir un montant global au crédit du 489 ? Il me semble que le bilan des ASBL présente également des fonds propres non ?
Très franchement, j'essaye de consacrer du temps à ces questions mais je ne peux pas aller jusqu'au débats parlementaires et à un niveau de réflexion théorique comme le vôtre... j'essaye de rester dans des problématiques concrètes et pragmatique sur ce que peut et doit faire mon logiciel pour répondre au mieux aux besoins et au cadre légal et j'avoue que sur la clôture cette histoire de report est pour le moins incomplète...
J'attends en tout cas avec impatience l'adresse de votre blog d'une part et les communications autour de la proposition de loi...
Cordialement,
André
andre78fr a écrit : o absence des comptes pour les fonds propres (10-16)
La CNC a selon moi raison. Ceci est fortement lié à la définition de la personnalité juridique , ainsi que le fait que l’ACP est une société/association de gestion de biens de tiers (= les copropriétaires). Il faut lire les documents parlementaires, et surtout les auditions de janvier 2008.andre78fr a écrit : o absence de la classe des stocks
Lié à la problématique de la classe 1. La caisse « clés » était un de problèmes structurels dans mon ACP (cogérance & sécurité). La méthode imposé par la CNC peut régler ce problème, le syndic en place a refusé d’appliquer l’AR de 2012 et a été demis. Le syndic judiciaire fera rapport en janvier 2014.andre78fr a écrit : o le niveau de détail des comptes de charges
Le refus à la réunion du 07.01.2011 des délégués de l’IPI a provoqué cette situation. Une proposition de loi sera déposée en janvier qui retirera de l’IPI entre autres le « pouvoir » consultatif en ce qui concerne les copropriétés. Ceux qui ont participé au Congrès de la Journée des Copropriétaires du CNIC sont en possession de la version actuelle de cette proposition.andre78fr a écrit : o le problème principal : la gestion du résultat comptable
Cette problématique est fortement liè à l'attitude de l'IPI, surtout épaulé par la CIB et le secrétaire général actuel de l'ABSA (un comptable-fiscaliste).andre78fr a écrit : @Luc ; pourriez-vous redonner l'adresse de votre blog svp ?
Réponse par PB ce midi.
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Mais ce n'est pas se moquer de la loi... On peux très bien respecter la loi et ne pas être de votre avis ou lecture des textes. (rappel PCMN = Plan Comptable Minimum Normalisé, c'est donc un minimum et il n'est pas illégal d'ajouter des comptes)
On peux aussi vouloir respecter la loi mais, aussi et surtout, chercher à présenter quelque chose de compréhensible aux CP.
Les rédacteurs de la loi ont oublié que les premiers bénéficiaires devaient être les copropriétaires. Ils ont fait beaucoup pour s'aligner sur la compta des sociétés mais en oubliant que la plupart des CP ne savent pas lire une compta...
C'est une bonne synthèse de ce que la délégation de l'IPI (tant CIB qu'ABSA) ont dit lors les réunions de travail préparatoires en 2010 à la publication de l’AR.
Ce qui a heurté de front les autres participants à ces réunions, c’est le fait que l’IPI part du fait qu’un CP n’est pas intelligent et ne comprend rien.
La problématique de la compta des ACP avant 2010, était que chaque syndic avait sa version. Ce qui empêchait la comparaison en cas d'achat.
En présentant le CP banalisé comme un être bête, l’IPI a en fait, tant la CNC que les politiciens, persuadé qu’il fallait normaliser.
Les associations de défense des intérêts des copropriétaires n’ont rien du faire pour persuader le CNC et Ministre.
L’IPI (et la CIB, ABSA, ..) ont perdu dans ce contexte toute leur crédibilité. Mais pas les autres associations de défense des intérêts des syndics professionnels (UVS, UFS, …).
Ce qui a été refusé par la loi (et la CNC) était la publication à la BNB des comptes annuels, puisque l’ACP n'a pas de capital propre. Ceux qui favorisent la classe 1, doivent comprendre qu'il veulent en fait AUSSI la publication des comptes à la BNB.
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