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Bonjour,
Nous avons acheté un appartement à Bruxelles fin avril 2021.
Avant ou jiste après le compromis de vente, nous avons reçu en PV de conformité électrique daté du 28/10/20 en flamand sans traduction en français mais d'après l'agent immobilier, la conformité était Ok pour 20 ans.
Juste après la signature de l'acte authentique (fin avril 2021), l'ex-propriétaire nous a remis le schéma unifilaire, l'implantation électrique et la représentation des disjoncteurs dans le tableau.
Après quelques semaines. Nous nous sommes aperçu que le tableau électrique ne correspondait pas au schéma unifilaire, ni non plus au schéma du tableau électrique.
Pire, toutes les prises et les lumières ne sont pas représentés sur l'implantation et sur l'unifilaire.
Enfin, les documents remis le jour de la signature, c'est-à-dire l'unifilaire et l'implantation électrique ne sont ni datés, ni signés, ni cachetés par le certificateur.
Enfin, après avoir téléphoné à l'organisme de certification, ils m'ont appris que l'agent "ne travaillait plus dans la société".
J'ai quels recours pour obtenir la mise en conformité qui m'a été vendue et qui n'est pas ?
Qui est responsable ? Je ne suis pas électricien et ni le notaire, ni l'agent immobilier n'ont vérifié ni même m'ont sensibilisé aux problèmes éventuels.
Informations complémentaires : il s'est écoulé 1 mois entre la date de la conformité électrique "papier" et notre 1iere visite.
J'ai du mal à croire que l'ex-propriétaire ait fait des travaux pendant moins d'1 mois avant les premières visites.
Beaucoup de disjoncteurs ne correspondent plus, le schéma unifimaire est complètement faux au niveau des disjoncteurs et l'implantation est incomplète.
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@PIM
@LIBRAJe pense qu'il est normal d'élaborer le dossier en vue de la vente bien avant le compromis.
Par ailleurs on écrit
https://economie.fgov.be/fr/themes/ener … nt-general
La visite de contrôle à la charge du vendeur lors de la vente d’une habitation doit avoir lieu durant la période entre le compromis de vente et l’acte de vente.
Donc après que la vente soit conclue. Il y a là me semble t-il une anomalie.
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où voyez vous clairement indiqué que le vendeur DOIT remettre un rapport où tout est parfait, en conformité?
et si vous le recevez le jour de la signature de l'acte, comment vous faites ?
Je pense que pour se prémunir des mauvaises surprises, le PV de conformité en ordre ou pas, doit être demandé par l'acheteur au vendeur avant la signature de l'acte authentique et la question de la mise en conformité éventuelle doit aussi être débattue avant en toute transparence.
Seul le PV original doit être remis au plus tard le jour de la signature de l'acte authentique.
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Je pense que pour se prémunir des mauvaises surprises, le PV de conformité en ordre ou pas, doit être demandé par l'acheteur au vendeur avant la signature de l'acte authentique et la question de la mise en conformité éventuelle doit aussi être débattue avant en toute transparence.
Seul le PV original doit être remis au plus tard le jour de la signature de l'acte authentique.
Il me semble que c'est la moindre des choses qu'on sache ce qu'on achète. Dès lors le PV de conformité devrait être produit avant qu'on s'engage à acheter.
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Il me semble que c'est la moindre des choses qu'on sache ce qu'on achète. Dès lors le PV de conformité devrait être produit avant qu'on s'engage à acheter.
Même si cela ne garantit rien... La preuve
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copropriétaire engalère a écrit :où voyez vous clairement indiqué que le vendeur DOIT remettre un rapport où tout est parfait, en conformité?
et si vous le recevez le jour de la signature de l'acte, comment vous faites ?
Je pense que pour se prémunir des mauvaises surprises, le PV de conformité en ordre ou pas, doit être demandé par l'acheteur au vendeur avant la signature de l'acte authentique et la question de la mise en conformité éventuelle doit aussi être débattue avant en toute transparence.
Seul le PV original doit être remis au plus tard le jour de la signature de l'acte authentique.
comme vous dites! ça ne garantit rien du tout, dans mon cas, le pv original est bien daté entre le compromis et la signature de l'acte.......mais comme vous, tout est à refaire car rien de conforme.
comme vous dites! ça ne garantit rien du tout, dans mon cas, le pv original est bien daté entre le compromis et la signature de l'acte.......mais comme vous, tout est à refaire car rien de conforme.
conforme à quoi?
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conforme à quoi?
En ordre, conforme, conformité électrique ok
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Papyrus a écrit :copropriétaire engalère a écrit :où voyez vous clairement indiqué que le vendeur DOIT remettre un rapport où tout est parfait, en conformité?
et si vous le recevez le jour de la signature de l'acte, comment vous faites ?
Je pense que pour se prémunir des mauvaises surprises, le PV de conformité en ordre ou pas, doit être demandé par l'acheteur au vendeur avant la signature de l'acte authentique et la question de la mise en conformité éventuelle doit aussi être débattue avant en toute transparence.
Seul le PV original doit être remis au plus tard le jour de la signature de l'acte authentique.
comme vous dites! ça ne garantit rien du tout, dans mon cas, le pv original est bien daté entre le compromis et la signature de l'acte.......mais comme vous, tout est à refaire car rien de conforme.
Mon PV de conformité électrique est en ordre, mais les annexes (unifilaire + plan de position) posent problème puisqu'ils ne reflètent pas la réalité.
Du coup, mon PV de conformité électrique a été fait sur quelle base, la réalité actuelle ou les plans qui m'ont été remis ?
L'organisme certificateur ne veut rien me donner puisque je ne suis pas le client initial et j'attends les schémas et plans de la société d'électricité mentionnée sur le PV.
D'après le SPF section énergie, j'aurais dû recevoir tout (annexes comprises) avant la signature de l'acte authentique. Ils me renvoient vers le notaire qui aurait dû vérifier les documents et me conseille de faire constater par un électricien.
En temps de COVID, je préssens un refus du notaire d'endosser la comparaison de l'unifilaire et la réalité du tableau.
Si cela peux vous aider...
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D'après le SPF section énergie, j'aurais dû recevoir tout (annexes comprises) avant la signature de l'acte authentique. Ils me renvoient vers le notaire qui aurait dû vérifier les documents et me conseille de faire constater par un électricien.
En temps de COVID, je préssens un refus du notaire d'endosser la comparaison de l'unifilaire et la réalité du tableau.
Ce n'est pas le rôle du notaire de vérifier si le PV de vérification correspond à la réalité de l'installation. Sa vérification se limite à la partie administrative (documents complets ou non).
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Papyrus a écrit :D'après le SPF section énergie, j'aurais dû recevoir tout (annexes comprises) avant la signature de l'acte authentique. Ils me renvoient vers le notaire qui aurait dû vérifier les documents et me conseille de faire constater par un électricien.
En temps de COVID, je préssens un refus du notaire d'endosser la comparaison de l'unifilaire et la réalité du tableau.Ce n'est pas le rôle du notaire de vérifier si le PV de vérification correspond à la réalité de l'installation. Sa vérification se limite à la partie administrative (documents complets ou non).
C'est aussi ce que je pensais... Mais la personne du SPF m'a quand même redirigé vers lui.
Par "complet", voulez-vous dire avec les cachets de l'organisme certificateur ou plutôt en nombre et en type de documents ?
Dernière modification par Papyrus (08-06-2021 15:56:08)
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Le PV de réception doit être fourni à l'acte, pas au compromis. C'est idiot? Oui. Mais c'est comme cela. (Alors que les PEB doivent être disponibles dès la mise en vente.)
Mais je n'ai jamais lu nulle part que ce document devait être daté entre compromis et acte. Il peut l'être, mais c'est beaucoup mieux s'il est disponible avant. Je n'imagine pas le législateur inventer une règle aussi débile. Ils sont parfois très cons, la connerie est certes dans limite, mais là, cela dépasserait l'entendement. Donc, non, ce n'est pas possible que ce soit une obligation.
Le contrôle électrique d'un logement qui mentionne la conformité est valable 25 ans. Et donc, en présentant un document valable, même s'il a 24 ans, c'est bon, pas besoin d'en faire un nouveau.
Là où il y a un aspect exploitable, c'est que le certificat et ses annexes font à tout le moins partie du DIU. Dès lors, si le certificat de contrôle (ou de conformité) n'est pas accompagné de ses annexes, le vendeur est en défaut...
Pour le reste, le certificat a effectivement l'air foireux: pas de PEB, pas de description de l'appart. Pas de code EAN. Pas de numéro de compteur...
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Le PV de réception doit être fourni à l'acte, pas au compromis. C'est idiot? Oui. Mais c'est comme cela. (Alors que les PEB doivent être disponibles dès la mise en vente.)
Mais je n'ai jamais lu nulle part que ce document devait être daté entre compromis et acte. Il peut l'être, mais c'est beaucoup mieux s'il est disponible avant. Je n'imagine pas le législateur inventer une règle aussi débile. Ils sont parfois très cons, la connerie est certes dans limite, mais là, cela dépasserait l'entendement. Donc, non, ce n'est pas possible que ce soit une obligation.
Le contrôle électrique d'un logement qui mentionne la conformité est valable 25 ans. Et donc, en présentant un document valable, même s'il a 24 ans, c'est bon, pas besoin d'en faire un nouveau.
Là où il y a un aspect exploitable, c'est que le certificat et ses annexes font à tout le moins partie du DIU. Dès lors, si le certificat de contrôle (ou de conformité) n'est pas accompagné de ses annexes, le vendeur est en défaut...
Pour le reste, le certificat a effectivement l'air foireux: pas de PEB, pas de description de l'appart. Pas de code EAN. Pas de numéro de compteur...
Il y a un PEB ok, une description de l'appartement, un plan de position électrique et un unifilaire tous les 2 incomplets, mais pas d'EAN ni de n°de compteur mais une adresse, celle du bien sur le PV de conformité électrique...
Cela resemble aux obligations à remplir par le vendeur mais ce sont les détails qui ne correspondent pas...
Un gros problème quand même : celui du garage.
Il devrait y avoir un plan de position et un unifilaire pour le garage puisque ce dernier est connecté à mon compteur électrique mais je n'ai rien donc, sur cette base, le PV n'est pas en ordre sauf étourderie de l'ex-propriétaire.
Dernière modification par Papyrus (09-06-2021 05:43:24)
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L'installation électrique qui équipe l'habitation vendue a-t-elle été mise en service avant le 1er octobre 1981 ? A-t-elle subi une modification importante ou extension notable depuis le 1er octobre 1981 ?
25 JUIN 2008. - Arrêté royal modifiant l'arrêté royal du 10 mars 1981 rendant obligatoire le Règlement général sur les Installations électriques pour les installations domestiques et certaines lignes de transport et de distribution d'énergie électrique, modifiant l'article 276 du Règlement général sur les Installations électriques et insérant un article 276bis dans le Règlement général sur les Installations électriques
Extraits
Article 1er. L'article 3 de l'arrêté royal du 10 mars 1981 rendant obligatoire le Règlement général sur les Installations électriques pour les installations domestiques et certaines lignes de transport et de distribution d'énergie électrique est complété par l'alinéa suivant :
« Les dispositions citées à l'article 1er, ainsi que les articles 276bis à 279 du même Règlement général, sont également applicables aux anciennes installations électriques d'une unité d'habitation à basse ou à très basse tension, à l'exception de couvents, hôpitaux, prisons, maisons de repos, pensionnats, hôtels et établissements d'instruction, dont l'exécution a été entamée avant le 1er octobre 1981 et faisant l'objet d'une vente. ».
Art. 2. A l'article 276 du Règlement général sur les Installations électriques est insérée, avant le texte existant de l'alinéa 2, une phrase rédigée comme suit : « Toute demande de renforcement de la puissance de raccordement est accompagnée du procès-verbal de visite de l'installation électrique. ».
Art. 3. Un article 276bis, rédigé comme suit, est inséré dans le Règlement général sur les Installations électriques :
« Art. 276bis - Visite de contrôle des installations à basse tension lors de la vente d'une unité d'habitation
01. Domaine d'application
Le présent article s'applique à la vente d'une unité d'habitation :
- équipée d'une ancienne installation électrique n'ayant subi aucune modification importante ou extension notable depuis le 1er octobre 1981;
- équipée d'une ancienne installation électrique ayant subi une modification importante ou extension notable depuis le 1er octobre 1981 MAIS dont la partie datant d'avant le 1er octobre 1981 n'a pas fait l'objet d'une visite de contrôle.
02. Modalités de la visite de contrôle
a) Obligations
Lors d'une vente d'une unité d'habitation telle que visée en 01, le vendeur est obligé :
- de faire exécuter, une visite de contrôle de l'installation électrique;
- de faire mentionner dans l'acte authentique, la date du procès-verbal de visite de contrôle et le fait de la remise dudit procès-verbal à l'acheteur.
Dans le cas d'une visite de contrôle donnant lieu à un procès-verbal négatif, le vendeur est obligé de faire mentionner dans l'acte authentique l'obligation pour l'acheteur de communiquer par écrit son identité et la date de l'acte de vente à l'organisme agréé qui a exécuté la visite de contrôle de l'installation électrique.
Après cette communication, l'acheteur a le libre choix de désigner un organisme agréé pour une nouvelle visite de contrôle afin de vérifier la disparition des infractions au terme du délai de 18 mois prenant cours le jour de l'acte de vente.
Si l'acheteur désigne un autre organisme agréé, ce dernier en informe l'organisme agréé qui a rédigé le premier procès-verbal de visite de contrôle.
Dans le cas où, lors de cette nouvelle visite de contrôle, des infractions subsistent, les prescriptions de l'article 274.02 sont d'application.
c) Objet de la visite de contrôle
La visite de contrôle a pour but de constater la conformité de l'installation électrique avec :
- les prescriptions du présent règlement qui la concernent, à l'exception des prescriptions prévues à l'article 278, pour la partie dont la construction a été entamée après le 30 septembre 1981;
- les prescriptions des articles 1er à 279 qui la concernent pour la partie dont la construction a été entamée avant 1er octobre 1981.
Art. 4. Le présent arrêté s'applique aux :
1° ventes de gré à gré dont le compromis de vente est conclu après l'entrée en vigueur du présent arrêté;
Art. 6. Le présent arrêté entre en vigueur le 1er juillet 2008.
Les dispositions relatives à la visite de contrôle d'une ancienne installation électrique domestique figurent actuellement à la section 8.4.2 du livre 1 annexé à l'AR du 9 septembre 2019 (entré en vigueur le 1/6/2020) établissant notamment le Livre 1 sur les installations électriques à basse tension et à très basses tension. L'AR du 10 mars 1981 rendant obligatoire le RGIE pour les installations électriques a été abrogé par l'AR du 9 septembre 2019.
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25 JUIN 2008. - Arrêté royal modifiant l'arrêté royal du 10 mars 1981 rendant obligatoire le Règlement général sur les Installations électriques pour les installations domestiques et certaines lignes de transport et de distribution d'énergie électrique, modifiant l'article 276 du Règlement général sur les Installations électriques et insérant un article 276bis dans le Règlement général sur les Installations électriques
Extraits
Art. 3. Un article 276bis, rédigé comme suit, est inséré dans le Règlement général sur les Installations électriques :
« Art. 276bis - Visite de contrôle des installations à basse tension lors de la vente d'une unité d'habitation01. Domaine d'application
Le présent article s'applique à la vente d'une unité d'habitation :
- équipée d'une ancienne installation électrique n'ayant subi aucune modification importante ou extension notable depuis le 1er octobre 1981;
- équipée d'une ancienne installation électrique ayant subi une modification importante ou extension notable depuis le 1er octobre 1981 MAIS dont la partie datant d'avant le 1er octobre 1981 n'a pas fait l'objet d'une visite de contrôle.
Art. 3. Un article 276bis, rédigé comme suit, est inséré dans le Règlement général sur les Installations électriques :
« Art. 276bis - Visite de contrôle des installations à basse tension lors de la vente d'une unité d'habitation
01. Domaine d'application
Le présent article s'applique à la vente d'une unité d'habitation :
- équipée d'une ancienne installation électrique n'ayant subi aucune modification importante ou extension notable depuis le 1er octobre 1981;
- équipée d'une ancienne installation électrique ayant subi une modification importante ou extension notable depuis le 1er octobre 1981 mais dont la partie datant d'avant le 1er octobre 1981 n'a pas fait l'objet d'une visite de contrôle.
Ne sont pas considérés comme unité d'habitation pour l'application du présent article :
- les couvents;
- les hôpitaux;
- les prisons;
- les maisons de repos;
- les pensionnats;
- les hôtels,
- les établissements d'instruction.
Lorsque l'unité d'habitation fait partie d'un régime de copropriété, les obligations reprises ci-après ne sont applicables qu'aux parties privatives des unités d'habitation concernées. En outre, ces obligations ne sont non plus pas applicables aux garages, parkings, entrepôts et autres lieux faisant partie de l'unité d'habitation mais dont l'installation électrique est alimentée par le compteur d'électricité au nom des copropriétaires ou de l'association des copropriétaires.
Ces obligations ne sont également pas applicables aux unités d'habitation faisant l'objet d'une expropriation.
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Cher GT,
Avez-vous tenu compte du nouveau RGIE (AR du 8/9/2019)?
cfr ce lien explicatif-ci
et
https://economie.fgov.be/fr/publication … al-sur-les
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Lorsque l'unité d'habitation fait partie d'un régime de copropriété, les obligations reprises ci-après ne sont applicables qu'aux parties privatives des unités d'habitation concernées. En outre, ces obligations ne sont non plus pas applicables aux garages, parkings, entrepôts et autres lieux faisant partie de l'unité d'habitation mais dont l'installation électrique est alimentée par le compteur d'électricité au nom des copropriétaires ou de l'association des copropriétaires.
"mais dont l'installation électrique est alimentée par le compteur d'électricité au nom des copropriétaires ou de l'association des copropriétaires."
Apparemment, ici, c'est relié au compteur privatif et pas de l'Acp.
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L'agent visiteur s'est-il rendu sur place dans le cadre de la vente d'une unité d'habitation visée à la sous-section 8.4.2.1 du livre 1 relatif aux installations à basse et très basse tension annexé à l'AR du 8/9/2019 ? ou dans un autre cadre visé par d'autres sections et sous-sections du livre 1 ?
Dans le cadre de la vente, l'unité d’habitation doit être:
équipée d’une ancienne installation électrique domestique n’ayant subi aucune modification importante ou extension notable depuis le 1 er octobre 1981;
équipée d’une ancienne installation électrique domestique ayant subi une modification importante ou extension notable depuis le 1 er octobre 1981 mais dont la partie datant d’avant le 1 er octobre 1981 n’a pas fait l’objet d’une visite de contrôle
L'installation qui équipait l'appartement vendu a-t-elle été mise en service avant le 1/10/1981 ? et a-t-elle fait aussi l'objet d'une modification complète ou d'une augmentation notable de puissance ?
J'écrivais précédemment :
"Les dispositions relatives à la visite de contrôle d'une ancienne installation électrique domestique figurent actuellement à la section 8.4.2 du livre 1 annexé à l'AR du 9 septembre 2019 (entré en vigueur le 1/6/2020) établissant notamment le Livre 1 sur les installations électriques à basse tension et à très basses tension. L'AR du 10 mars 1981 rendant obligatoire le RGIE pour les installations électriques a été abrogé par l'AR du 9 septembre 2019."
Les dispositions relatives à la visite de contrôle d'une ancienne installation électrique domestique d'une unité d'habitation lors d'une vente sont reprises à l'annexe 1 de l'arrêté royal du 8 septembre 2019. Ces dispositions sont publiées aux pages 101599 et 101600 du Moniteur du 28/10/2019.
Extraits
Livre 1
Section 8.4.2
Sous-section 8.4.2.1.
Sous-section 8.4.2.2.
a) Obligations
b) Cas de démolition ou rénovation totale
c) Objet de la visite de contrôle
(= idem que dans l'art.276bis inséré dans le RGIE (ancien) par l'art.3 de l'AR du 28 juin 2008)
Sous-section 8.4.2.2.
d)Absence des schémas unifilaires et plans de position lors de la visite de contrôle réalisée lors de la vente d’une unité d’habitation
Dans le cas que, lors de la visite de contrôle réalisée lors de la vente d’une unité d’habitation, les schémas unifilaires et les plans de position de l’installation électrique ne peuvent être mis à la disposition du représentant de l’organisme agréé, le représentant de l’organisme agréé établit d’une façon claire:
pour les schémas unifilaires: une description sommaire (ou un schéma) des différents tableaux de répartition et de manœuvre qui reprend au minimum les éléments suivants:
l’adresse de l’installation;
la tension nominale de l’installation;
la section du câble d’entrée dans le tableau principal;
le type et la section des différents départs;
le ou les dispositifs de protection à courant différentiel-résiduel avec leurs caractéristiques;
les dispositifs de protection avec leurs caractéristiques.
pour les plans de position: un croquis sommaire à main levée (le repérage n’est pas nécessaire) qui reprend au minimum les éléments suivants:
les prises ;
les interrupteurs,
les points lumineux ;
les appareils ou les machines fixes ou installés à poste fixe.
Ce descriptif et ce croquis ne peuvent pas être utilisés comme schéma unifilaire et plan de position de l’installation électrique. Ils assurent seulement la traçabilité des parties contrôlées par l’organisme agréé. L’absence des schémas unifilaires et des plans de position réglementaires doit être mentionnée comme infraction sur le rapport de la visite de contrôle.
La description sommaire (ou le schéma) et le croquis sommaire font partie intégrante du rapport visé à la sous-section 8.4.2.3. et ils sont signés par le demandeur de la visite de contrôle et le représentant de l’organisme agréé. Ils sont remis au propriétaire de l’installation électrique pour faire partie intégrante du dossier de l’installation électrique visé à la section 9.1.2.
( = sous-section pas reprise dans l'art.276bis (de l'ancien RGIE) inséré par l'art.3 de l'AR du 25 juin 2008 mais dont le contenu se trouve peut-être ( probablement ?) ailleurs dans l'ancien RGIE).
Sous-section 8.4.2.3. Rapport, infractions et visite de contrôle ultérieure
Le Ministre ayant l’Energie dans ses attributions peut fixer, par arrêté, des modalités relatives à la forme et au contenu du rapport. Ledit rapport de visite de contrôle est classé dans le dossier de l’installation électrique.
Une copie de ce rapport est conservée au moins pendant cinq ans soit par l’organisme agréé, soit par l’autorité habilitée ayant effectué ladite visite de contrôle.
Le rapport de visite de contrôle doit être transmis au propriétaire, gestionnaire ou exploitant, soit par écrit, soit sous forme électronique.
Le rapport de visite de contrôle est montré par le propriétaire, le gestionnaire, l'exploitant ou l’organisme agréé à toute réquisition du fonctionnaire chargé de la surveillance. A la demande du fonctionnaire chargé de la surveillance, le propriétaire, le gestionnaire, l'exploitant ou l’organisme agréé sont également tenus de faire parvenir à l’administration une copie de ce document.
Les prescriptions de la section 9.1.4. sont d’application lorsque les infractions sont constatées lors de la nouvelle visite de contrôle.
Les prescriptions des sections 6.5.1. et 6.5.2. sont applicables pour toute visite ultérieure de contrôle.
( = sous-section pas reprise dans l'art.276bis (de l'ancien RGIE) inséré par l'art.3 de l'AR du 25 juin 2008 mais dont le contenu se trouve peut-être ( probablement ?)ailleurs dans l'ancien RGIE).
Dernière modification par GT (09-06-2021 12:57:28)
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copropriétaire engalère a écrit :Papyrus a écrit :copropriétaire engalère a écrit :où voyez vous clairement indiqué que le vendeur DOIT remettre un rapport où tout est parfait, en conformité?
et si vous le recevez le jour de la signature de l'acte, comment vous faites ?
Je pense que pour se prémunir des mauvaises surprises, le PV de conformité en ordre ou pas, doit être demandé par l'acheteur au vendeur avant la signature de l'acte authentique et la question de la mise en conformité éventuelle doit aussi être débattue avant en toute transparence.
Seul le PV original doit être remis au plus tard le jour de la signature de l'acte authentique.
comme vous dites! ça ne garantit rien du tout, dans mon cas, le pv original est bien daté entre le compromis et la signature de l'acte.......mais comme vous, tout est à refaire car rien de conforme.
Mon PV de conformité électrique est en ordre, mais les annexes (unifilaire + plan de position) posent problème puisqu'ils ne reflètent pas la réalité.
Du coup, mon PV de conformité électrique a été fait sur quelle base, la réalité actuelle ou les plans qui m'ont été remis ?L'organisme certificateur ne veut rien me donner puisque je ne suis pas le client initial et j'attends les schémas et plans de la société d'électricité mentionnée sur le PV.
D'après le SPF section énergie, j'aurais dû recevoir tout (annexes comprises) avant la signature de l'acte authentique. Ils me renvoient vers le notaire qui aurait dû vérifier les documents et me conseille de faire constater par un électricien.
En temps de COVID, je préssens un refus du notaire d'endosser la comparaison de l'unifilaire et la réalité du tableau.Si cela peux vous aider...
Le notaire vous remet ce qu'il recoit, à nous de chercher plus loin, ce qui me semble bisarre chez vous c'est que la société de contrôle ne vous donne pas plus de renseignement que ça! perso j'ai appelé l'AIB (enfin, avec l'électricien) , trois jours après on avait les normes exigés et annexes, le plan est à refaire en tout les cas et pour le reste, j'en ai pour un total de + ou - 2.000€, je m'en sors à bon compte.
GT a écrit :Lorsque l'unité d'habitation fait partie d'un régime de copropriété, les obligations reprises ci-après ne sont applicables qu'aux parties privatives des unités d'habitation concernées. En outre, ces obligations ne sont non plus pas applicables aux garages, parkings, entrepôts et autres lieux faisant partie de l'unité d'habitation mais dont l'installation électrique est alimentée par le compteur d'électricité au nom des copropriétaires ou de l'association des copropriétaires.
"mais dont l'installation électrique est alimentée par le compteur d'électricité au nom des copropriétaires ou de l'association des copropriétaires."
Apparemment, ici, c'est relié au compteur privatif et pas de l'Acp.
Oui, dans mon cas le garage est relié au compteur électrique mais le SPF énergie mna expliqué hier que si le PV de conformité électrique n'avait ciblé que l'appartement alors, le garage en était exclu.
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Le notaire vous remet ce qu'il recoit, à nous de chercher plus loin, ce qui me semble bisarre chez vous c'est que la société de contrôle ne vous donne pas plus de renseignement que ça! perso j'ai appelé l'AIB (enfin, avec l'électricien) , trois jours après on avait les normes exigés et annexes, le plan est à refaire en tout les cas et pour le reste, j'en ai pour un total de + ou - 2.000€, je m'en sors à bon compte.
Le SPF Energie m'a expliqué que c'est une lacune de la législation mais qu'ils sont en train d'y remédier.
L'organisme certificateur se protège derrière la loi sur la vie privée et donc ne transmet rien puisque je ne suis pas le demandeur initial même si je suis le nouveau propriétaire de l'appartement.
Prochainement, les organismes pourront ou devront transmettre les infos aux nouveaux propriétaires.
Je pense que l'ex propriétaire a bénéficié soit d'un certificat de complaisance, soit d'un sans visite réelle ce qui explique les différences.
Enfin, le SPF Energie m'a demandé un dossier complet et pourront dès lors agir et me conseiller pour que j'agisse.
PS : Dans votre cas, c'est plus simple parce qu'explicite et bien décrit par la loi. Votre installation électrique n'est pas conforme même si vous l'avez appris trop tard. Vous devez la remettre en ordre avec un délai. Tout les intervenants sont clean et en accord avec la situation et les documents.
Pour ma part, je ne crois pas que ce soit le cas... Juste le fait que les plans et schémas ne soient ni signés ni estampillés prouvent la faute/négligence de l'agent certificateur et de son organisme.
Dernière modification par Papyrus (10-06-2021 07:12:21)
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