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Il parait qu'il y a une pénurie de syndic.
Je me demande si l'assouplissement des conditions pour devenir syndic ne résoudrait pas le problème.
Pour fonder un syndic, il faut avoir un N° IPI. Et pour avoir ce Numéro, il faut faire un stage de 200 jours. Une reconversion en douceur est donc difficilement envisageable pour un particulier.
C'est une condition d'autant plus contraignante que n'importe quel copropriétaire peut assurer le rôle de syndic.
Il est donc raisonnable de penser que beaucoup de ces copropriétaires seraient capable de fonder un syndic.
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Il parait qu'il y a une pénurie de syndic.
Je me demande si l'assouplissement des conditions pour devenir syndic ne résoudrait pas le problème.
Pour fonder un syndic, il faut avoir un N° IPI. Et pour avoir ce Numéro, il faut faire un stage de 200 jours. Une reconversion en douceur est donc difficilement envisageable pour un particulier.
C'est une condition d'autant plus contraignante que n'importe quel copropriétaire peut assurer le rôle de syndic.
Il est donc raisonnable de penser que beaucoup de ces copropriétaires seraient capable de fonder un syndic.
Bonjour,
Résoudre le problème du nombre de syndic en descendant le niveau de qualité et d'exigences demandé ne me semble pas une bonne solution.
Bien à vous,
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Surtout que le niveau de qualité actuel n'est déjà pas extraordinaire...
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Bof... ceux qui essaieraient et ne feraient pas bien leur travail ne réussiront pas bien longtemps, ils seront chassés par ceux qui essaient et qui font très bien leur travail.
Le problème c'est qu'on ne peut pas voir de nouveau acteurs émergés à cause de ces conditions trop contraignantes.
Ceux qui pensent qu'ils pourraient faire du bon travail n'en manquent certainement pas et ne vont pas s'aventurer à devenir stagiaire pendant un an.
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Bof... ceux qui essaieraient et ne feraient pas bien leur travail ne réussiront pas bien longtemps, ils seront chassés par ceux qui essaient et qui font très bien leur travail.
Le problème c'est qu'on ne peut pas voir de nouveau acteurs émergés à cause de ces conditions trop contraignantes.
Ceux qui pensent qu'ils pourraient faire du bon travail n'en manquent certainement pas et ne vont pas s'aventurer à devenir stagiaire pendant un an.
Je partage cette opinion. Il y a déjà un barrage de 3 années d'étude en plus de l'année de stage. C'est long pour une reconversion.
Or, et je suis bien placé pour en parler, le métier de syndic ne nécessite pas de connaissances pointues. Il ne faut pas 3 ans pour connaître les règles, et pas une année de stage pour devenir pro. Les connaissances à avoir sont extrêmement larges, mais pas pointues. Quand j'ai repris le syndic, j'avais les connaissances d'un proprio lambda. Je n'ai aucune formation en immobilier. Agréé sur base du dipplome, jai eu des cours de mises à niveau obligatoires. Le prof y connaissais moins que moi. (bon, c'étais le tout début de la mise en place...) Je ne peux pas dire que la formation IPI de l'époque m'ai servi à quoi que ce soit vu son niveau.
J'ai repris 1 mois avant la clôture des comptes, les comptes ont été clôturé par l'ancienne équipe, et je suis rentré dans le bain très très vite. En un mois, j'étais seul dans le grand bain sans bouée. Et même si on me donnait peu de chance de réussir, j'y suis arrivé, avec des logiciels pré an-2000, la préhistoire des logiciels de gestion de syndic. Une personne commençant à partir de zéro aujourd'hui n'aura jamais à faire face au dixième de ce que j'ai eu à surmonter. Donc, une reconversion est parfaitement possible pour le proprio lambda.
Le barrage à l'entrée est tel que, effectivement, peu de gens vont se recycler dans ce métier. Et pourtant, déjà aujourd'hui, un proprio lambda peut avoir ce rôle, même en étant payé comme un pro. Dans une copropriété de 100 lots (commerces, studios appart 1-2-3 chambres, chaufferie commune, ascenseurs, etc.), c'était un des copropriétaire qui était syndic. Même si la personne faisait cela comme un manche, même si j'ai énormément de griefs contre la personne, il faut reconnaître cela fonctionnait, et que le nouveau syndic professionnel, bien connu de la place et avec une grosse équipe, fait moins bien.
Le problème est sans doute la grosse équipe. Je pense que la barrière est actuellement telle que pas un "petit" syndic ne va émerger. Pourtant une grosse équipe aura toujours un contact moins personnel, et dans les copropriétés, le contact personnel est quand même à privilégier. On est essentiellement dans de l'humain.
En fait, je pense que les conditions d'accès actuelles imposent une Rolls là où une VW convient parfaitement. A trop vouloir, on n'a plus les moyens.
Les bénéficiaires de ces conditions d'accès trop hautes sont les grosses sociétés, et on se retrouve avec une concentration du métier de syndic dans les mains de grands acteurs. Un peu comme avec les ascenseurs...
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hesis a écrit :Bof... ceux qui essaieraient et ne feraient pas bien leur travail ne réussiront pas bien longtemps, ils seront chassés par ceux qui essaient et qui font très bien leur travail.
Le problème c'est qu'on ne peut pas voir de nouveau acteurs émergés à cause de ces conditions trop contraignantes.
Ceux qui pensent qu'ils pourraient faire du bon travail n'en manquent certainement pas et ne vont pas s'aventurer à devenir stagiaire pendant un an.
Et même si on me donnait peu de chance de réussir, j'y suis arrivé, avec des logiciels pré an-2000, la préhistoire des logiciels de gestion de syndic. Une personne commençant à partir de zéro aujourd'hui n'aura jamais à faire face au dixième de ce que j'ai eu à surmonter. Donc, une reconversion est parfaitement possible pour le proprio lambda.
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Grmff était-il un proprio lambda ? Tous les copropriétaires ont-ils les qualités de Grmff ? Je n'en suis pas convaincu.
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[Grmff était-il un proprio lambda ? Tous les copropriétaires ont-ils les qualités de Grmff ? Je n'en suis pas convaincu.
A l'époque, oui, j'étais un proprio très très lambda
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Surtout que le niveau de qualité actuel n'est déjà pas extraordinaire...
Je ne dis pas qu'il faut baisser les exigences de qualité, mais faciliter l'accès à la profession.
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hesis a écrit :Bof... ceux qui essaieraient et ne feraient pas bien leur travail ne réussiront pas bien longtemps, ils seront chassés par ceux qui essaient et qui font très bien leur travail.
Le problème c'est qu'on ne peut pas voir de nouveau acteurs émergés à cause de ces conditions trop contraignantes.
Ceux qui pensent qu'ils pourraient faire du bon travail n'en manquent certainement pas et ne vont pas s'aventurer à devenir stagiaire pendant un an.
Je partage cette opinion. Il y a déjà un barrage de 3 années d'étude en plus de l'année de stage. C'est long pour une reconversion.
Or, et je suis bien placé pour en parler, le métier de syndic ne nécessite pas de connaissances pointues. Il ne faut pas 3 ans pour connaître les règles, et pas une année de stage pour devenir pro. Les connaissances à avoir sont extrêmement larges, mais pas pointues. Quand j'ai repris le syndic, j'avais les connaissances d'un proprio lambda. Je n'ai aucune formation en immobilier. Agréé sur base du dipplome, jai eu des cours de mises à niveau obligatoires. Le prof y connaissais moins que moi. (bon, c'étais le tout début de la mise en place...) Je ne peux pas dire que la formation IPI de l'époque m'ai servi à quoi que ce soit vu son niveau.
J'ai repris 1 mois avant la clôture des comptes, les comptes ont été clôturé par l'ancienne équipe, et je suis rentré dans le bain très très vite. En un mois, j'étais seul dans le grand bain sans bouée. Et même si on me donnait peu de chance de réussir, j'y suis arrivé, avec des logiciels pré an-2000, la préhistoire des logiciels de gestion de syndic. Une personne commençant à partir de zéro aujourd'hui n'aura jamais à faire face au dixième de ce que j'ai eu à surmonter. Donc, une reconversion est parfaitement possible pour le proprio lambda.
Le barrage à l'entrée est tel que, effectivement, peu de gens vont se recycler dans ce métier. Et pourtant, déjà aujourd'hui, un proprio lambda peut avoir ce rôle, même en étant payé comme un pro. Dans une copropriété de 100 lots (commerces, studios appart 1-2-3 chambres, chaufferie commune, ascenseurs, etc.), c'était un des copropriétaire qui était syndic. Même si la personne faisait cela comme un manche, même si j'ai énormément de griefs contre la personne, il faut reconnaître cela fonctionnait, et que le nouveau syndic professionnel, bien connu de la place et avec une grosse équipe, fait moins bien.
Le problème est sans doute la grosse équipe. Je pense que la barrière est actuellement telle que pas un "petit" syndic ne va émerger. Pourtant une grosse équipe aura toujours un contact moins personnel, et dans les copropriétés, le contact personnel est quand même à privilégier. On est essentiellement dans de l'humain.
En fait, je pense que les conditions d'accès actuelles imposent une Rolls là où une VW convient parfaitement. A trop vouloir, on n'a plus les moyens.
Les bénéficiaires de ces conditions d'accès trop hautes sont les grosses sociétés, et on se retrouve avec une concentration du métier de syndic dans les mains de grands acteurs. Un peu comme avec les ascenseurs...
J'ai vécu exactement la même chose et la même histoire...
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Label a écrit :Surtout que le niveau de qualité actuel n'est déjà pas extraordinaire...
Je ne dis pas qu'il faut baisser les exigences de qualité, mais faciliter l'accès à la profession.
Quitte à affiner la formation dans un 2e temps
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Je croyais que le syndic devait créer une politique de conservation claire et prévisible pour chaque bâtiment ce qu'un proprio lambda sait rarement faire :
1/ faire un plan des travaux à 5, 10, 20, 30 ans
2/ proposer le budget de financement correspondant
POUR a) maintenir l'habitabilité de chaque logement dans le temps b) que les nouveaux acheteurs d'appartement ne soient pas des gens désargentés qui ne voudront pas conserver l'immeuble correctement et qui ont payé trop cher en achetant "un chat dans un sac"
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Je croyais que le syndic devait créer une politique de conservation claire et prévisible pour chaque bâtiment ce qu'un proprio lambda sait rarement faire :
1/ faire un plan des travaux à 5, 10, 20, 30 ans
2/ proposer le budget de financement correspondant
POUR a) maintenir l'habitabilité de chaque logement dans le temps b) que les nouveaux acheteurs d'appartement ne soient pas des gens désargentés qui ne voudront pas conserver l'immeuble correctement et qui ont payé trop cher en achetant "un chat dans un sac"
Entre la théorie et la pratique...
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Je croyais que le sujet de la discussion initiée par M. VAN ERMEN était : " Campagne de promotion de l'IPI pour les syndics"
La discussion porterait sur les missions du syndic et particulièrement sur une de celles-ci dont le fondement légal ( art. 168,i) de la loi du 18/6/2018 complétant l'art.577-8 § 4 , 18° de l'ancien code civil - actuellement art.3.89, § 5 ,16° code civil) n'est même pas énoncé ?
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G.B. Mentionne simplement qu'un propriétaire lambda ne serait pas capable de gérer les plans de travaux et leur financement, contrairement à un syndic pro qui en serait forcément plus capable... selon lui.
Et j'émets des doutes sur cette affirmation toute théorique.
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Effectivement...mais est-ce une bonne chose pour tout le monde ?
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Je me souviens qu'il y a eu un article instauré dans le code civil en 2010 disant que le syndic ( ou la copropriété ?) doit instaurer une politique de conservation claire et prévisible pour chaque bâtiment :
- proposer un budget de financement correspondant aux gros travaux à 5, 10, 20, 30 ans
POUR a) maintenir l'habitabilité de chaque logement dans le temps b) que les nouveaux acheteurs d'appartement ne soient pas des gens désargentés qui ne voudront pas conserver l'immeuble correctement et qui ont payé trop cher en achetant "une Rolls qui sera garée dans un garage potentiellement mérulé" comme je l'ai entendu dire
Il doit bien y avoir un syndic exemplaire qui a eu à coeur de faire cela pour un immeuble ?
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Je n'ai pas vu ce concept de budget pour 5-10-20-30 ans dans la loi sur le rôle du syndic. Ce qui s'en rapproche le plus est ceci, bien loin de la précision que vous lui donnez...
Art. 3.89. Syndic (...)
§ 5. Quels que soient les pouvoirs qui lui sont conférés par le règlement d'ordre intérieur, le syndic est chargé (...)
16° de préparer le budget prévisionnel pour faire face aux dépenses courantes de maintenance, de fonctionnement et d'administration des parties communes et équipements communs de l'immeuble, ainsi qu'un budget prévisionnel pour les frais extraordinaires prévisibles; ces budgets prévisionnels sont soumis, chaque année, au vote de l'association des copropriétaires; ils sont joints à l'ordre du jour de l'assemblée générale appelée à voter sur ces budgets. Le cas échéant, le syndic inscrit à l'ordre du jour de l'assemblée générale la question des travaux extraordinaires à prévoir pour les années à venir.
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De mon expérience, les propriétaires préfèrent généralement ne pas avoir un fonds de réserve excessif dans les mains du syndic. Trop de syndic sont partis avec la caisse, et rien dans la loi ou les règles bancaires ne permet de sécuriser un fonds de réserve, le syndic étant seul maître de sa gestion et n'ayant pas le droit de déléguer ses pouvoirs.
En outre, les propriétaires ne voient pas à aussi long terme. A tort peut-être. Mais peut-être à raison. Certains estiment qu'ils sont plus capables que le syndic de faire fructifier leur patrimoine financier, ou que c'est idiot de laisser du pognon sur un biesse compte épargne.
D'autres n'envisagent pas de rester propriétaire pour les 30 prochaines années. D'autres encore préféreront passer par un crédit pour les copropriétés, qui lissera les frais et évacuera le problème du manque de finances de certains propriétaires.
Alors, un budget à 20 ou 30 ans, cela n'a pas beaucoup de sens
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Je me souviens qu'il y a eu un article instauré dans le code civil en 2010 disant que le syndic ( ou la copropriété ?) doit instaurer une politique de conservation claire et prévisible pour chaque bâtiment :
- proposer un budget de financement correspondant aux gros travaux à 5, 10, 20, 30 ans
POUR a) maintenir l'habitabilité de chaque logement dans le temps b) que les nouveaux acheteurs d'appartement ne soient pas des gens désargentés qui ne voudront pas conserver l'immeuble correctement et qui ont payé trop cher en achetant "une Rolls qui sera garée dans un garage potentiellement mérulé" comme je l'ai entendu direIl doit bien y avoir un syndic exemplaire qui a eu à coeur de faire cela pour un immeuble ?
L'OBJET de l'association des copropriétaires
30 JUIN 1994. - Loi modifiant et complétant les dispositions du Code civil relatives à la copropriété.
art.577-5 Code civil
§ 3. L'association des copropriétaires ne peut avoir d'autre patrimoine que les meubles nécessaires à l'accomplissement de son objet, qui consiste exclusivement dans la conservation et l'administration de l'immeuble ou du groupe d'immeubles bâtis.
2 JUIN 2010. - Loi modifiant le Code civil afin de moderniser le fonctionnement des copropriétés et d'accroître la transparence de leur gestion
art.577-5 Code civil
§ 3. L'association des copropriétaires ne peut avoir d'autre patrimoine que les meubles nécessaires à l'accomplissement de son objet, qui consiste exclusivement dans la conservation et l'administration de l'immeuble ou du groupe d'immeubles bâtis.
18 JUIN 2018. - Loi portant dispositions diverses en matière de droit civil et des dispositions en vue de promouvoir des formes alternatives de résolution des litiges
art.577-5 Code civil
" § 3. L'association des copropriétaires ne peut avoir d'autre patrimoine que les meubles nécessaires à l'accomplissement de son objet, qui consiste exclusivement dans la conservation et l'administration de l'immeuble ou du groupe d'immeubles bâtis.(...) .
Nouveau code civil
Art. 3.86. Association des copropriétaires
§ 3. L'association des copropriétaires ne peut avoir d'autre patrimoine que les meubles nécessaires à l'accomplissement de son objet, qui consiste exclusivement dans la conservation et l'administration de l'immeuble ou du groupe d'immeubles bâtis. Le patrimoine de l'association des copropriétaires est composé, au minimum, d'un fonds de roulement et d'un fonds de réserve.(...)
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