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Je croyais que le sujet de la discussion initiée par M. VAN ERMEN était : " Campagne de promotion de l'IPI pour les syndics"
La discussion porterait sur les missions du syndic et particulièrement sur une de celles-ci dont le fondement légal ( art. 168,i) de la loi du 18/6/2018 complétant l'art.577-8 § 4 , 18° de l'ancien code civil - actuellement art.3.89, § 5 ,16° code civil) n'est même pas énoncé ?
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Je croyais que le syndic devait créer une politique de conservation claire et prévisible pour chaque bâtiment ce qu'un proprio lambda sait rarement faire :
1/ faire un plan des travaux à 5, 10, 20, 30 ans
2/ proposer le budget de financement correspondant
POUR a) maintenir l'habitabilité de chaque logement dans le temps b) que les nouveaux acheteurs d'appartement ne soient pas des gens désargentés qui ne voudront pas conserver l'immeuble correctement et qui ont payé trop cher en achetant "un chat dans un sac"
Entre la théorie et la pratique...
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Je croyais que le syndic devait créer une politique de conservation claire et prévisible pour chaque bâtiment ce qu'un proprio lambda sait rarement faire :
1/ faire un plan des travaux à 5, 10, 20, 30 ans
2/ proposer le budget de financement correspondant
POUR a) maintenir l'habitabilité de chaque logement dans le temps b) que les nouveaux acheteurs d'appartement ne soient pas des gens désargentés qui ne voudront pas conserver l'immeuble correctement et qui ont payé trop cher en achetant "un chat dans un sac"
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Label a écrit :Surtout que le niveau de qualité actuel n'est déjà pas extraordinaire...
Je ne dis pas qu'il faut baisser les exigences de qualité, mais faciliter l'accès à la profession.
Quitte à affiner la formation dans un 2e temps
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hesis a écrit :Bof... ceux qui essaieraient et ne feraient pas bien leur travail ne réussiront pas bien longtemps, ils seront chassés par ceux qui essaient et qui font très bien leur travail.
Le problème c'est qu'on ne peut pas voir de nouveau acteurs émergés à cause de ces conditions trop contraignantes.
Ceux qui pensent qu'ils pourraient faire du bon travail n'en manquent certainement pas et ne vont pas s'aventurer à devenir stagiaire pendant un an.
Je partage cette opinion. Il y a déjà un barrage de 3 années d'étude en plus de l'année de stage. C'est long pour une reconversion.
Or, et je suis bien placé pour en parler, le métier de syndic ne nécessite pas de connaissances pointues. Il ne faut pas 3 ans pour connaître les règles, et pas une année de stage pour devenir pro. Les connaissances à avoir sont extrêmement larges, mais pas pointues. Quand j'ai repris le syndic, j'avais les connaissances d'un proprio lambda. Je n'ai aucune formation en immobilier. Agréé sur base du dipplome, jai eu des cours de mises à niveau obligatoires. Le prof y connaissais moins que moi. (bon, c'étais le tout début de la mise en place...) Je ne peux pas dire que la formation IPI de l'époque m'ai servi à quoi que ce soit vu son niveau.
J'ai repris 1 mois avant la clôture des comptes, les comptes ont été clôturé par l'ancienne équipe, et je suis rentré dans le bain très très vite. En un mois, j'étais seul dans le grand bain sans bouée. Et même si on me donnait peu de chance de réussir, j'y suis arrivé, avec des logiciels pré an-2000, la préhistoire des logiciels de gestion de syndic. Une personne commençant à partir de zéro aujourd'hui n'aura jamais à faire face au dixième de ce que j'ai eu à surmonter. Donc, une reconversion est parfaitement possible pour le proprio lambda.
Le barrage à l'entrée est tel que, effectivement, peu de gens vont se recycler dans ce métier. Et pourtant, déjà aujourd'hui, un proprio lambda peut avoir ce rôle, même en étant payé comme un pro. Dans une copropriété de 100 lots (commerces, studios appart 1-2-3 chambres, chaufferie commune, ascenseurs, etc.), c'était un des copropriétaire qui était syndic. Même si la personne faisait cela comme un manche, même si j'ai énormément de griefs contre la personne, il faut reconnaître cela fonctionnait, et que le nouveau syndic professionnel, bien connu de la place et avec une grosse équipe, fait moins bien.
Le problème est sans doute la grosse équipe. Je pense que la barrière est actuellement telle que pas un "petit" syndic ne va émerger. Pourtant une grosse équipe aura toujours un contact moins personnel, et dans les copropriétés, le contact personnel est quand même à privilégier. On est essentiellement dans de l'humain.
En fait, je pense que les conditions d'accès actuelles imposent une Rolls là où une VW convient parfaitement. A trop vouloir, on n'a plus les moyens.
Les bénéficiaires de ces conditions d'accès trop hautes sont les grosses sociétés, et on se retrouve avec une concentration du métier de syndic dans les mains de grands acteurs. Un peu comme avec les ascenseurs...
J'ai vécu exactement la même chose et la même histoire...
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Surtout que le niveau de qualité actuel n'est déjà pas extraordinaire...
Je ne dis pas qu'il faut baisser les exigences de qualité, mais faciliter l'accès à la profession.
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[Grmff était-il un proprio lambda ? Tous les copropriétaires ont-ils les qualités de Grmff ? Je n'en suis pas convaincu.
A l'époque, oui, j'étais un proprio très très lambda
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hesis a écrit :Bof... ceux qui essaieraient et ne feraient pas bien leur travail ne réussiront pas bien longtemps, ils seront chassés par ceux qui essaient et qui font très bien leur travail.
Le problème c'est qu'on ne peut pas voir de nouveau acteurs émergés à cause de ces conditions trop contraignantes.
Ceux qui pensent qu'ils pourraient faire du bon travail n'en manquent certainement pas et ne vont pas s'aventurer à devenir stagiaire pendant un an.
Et même si on me donnait peu de chance de réussir, j'y suis arrivé, avec des logiciels pré an-2000, la préhistoire des logiciels de gestion de syndic. Une personne commençant à partir de zéro aujourd'hui n'aura jamais à faire face au dixième de ce que j'ai eu à surmonter. Donc, une reconversion est parfaitement possible pour le proprio lambda.
...
Grmff était-il un proprio lambda ? Tous les copropriétaires ont-ils les qualités de Grmff ? Je n'en suis pas convaincu.
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Bof... ceux qui essaieraient et ne feraient pas bien leur travail ne réussiront pas bien longtemps, ils seront chassés par ceux qui essaient et qui font très bien leur travail.
Le problème c'est qu'on ne peut pas voir de nouveau acteurs émergés à cause de ces conditions trop contraignantes.
Ceux qui pensent qu'ils pourraient faire du bon travail n'en manquent certainement pas et ne vont pas s'aventurer à devenir stagiaire pendant un an.
Je partage cette opinion. Il y a déjà un barrage de 3 années d'étude en plus de l'année de stage. C'est long pour une reconversion.
Or, et je suis bien placé pour en parler, le métier de syndic ne nécessite pas de connaissances pointues. Il ne faut pas 3 ans pour connaître les règles, et pas une année de stage pour devenir pro. Les connaissances à avoir sont extrêmement larges, mais pas pointues. Quand j'ai repris le syndic, j'avais les connaissances d'un proprio lambda. Je n'ai aucune formation en immobilier. Agréé sur base du dipplome, jai eu des cours de mises à niveau obligatoires. Le prof y connaissais moins que moi. (bon, c'étais le tout début de la mise en place...) Je ne peux pas dire que la formation IPI de l'époque m'ai servi à quoi que ce soit vu son niveau.
J'ai repris 1 mois avant la clôture des comptes, les comptes ont été clôturé par l'ancienne équipe, et je suis rentré dans le bain très très vite. En un mois, j'étais seul dans le grand bain sans bouée. Et même si on me donnait peu de chance de réussir, j'y suis arrivé, avec des logiciels pré an-2000, la préhistoire des logiciels de gestion de syndic. Une personne commençant à partir de zéro aujourd'hui n'aura jamais à faire face au dixième de ce que j'ai eu à surmonter. Donc, une reconversion est parfaitement possible pour le proprio lambda.
Le barrage à l'entrée est tel que, effectivement, peu de gens vont se recycler dans ce métier. Et pourtant, déjà aujourd'hui, un proprio lambda peut avoir ce rôle, même en étant payé comme un pro. Dans une copropriété de 100 lots (commerces, studios appart 1-2-3 chambres, chaufferie commune, ascenseurs, etc.), c'était un des copropriétaire qui était syndic. Même si la personne faisait cela comme un manche, même si j'ai énormément de griefs contre la personne, il faut reconnaître cela fonctionnait, et que le nouveau syndic professionnel, bien connu de la place et avec une grosse équipe, fait moins bien.
Le problème est sans doute la grosse équipe. Je pense que la barrière est actuellement telle que pas un "petit" syndic ne va émerger. Pourtant une grosse équipe aura toujours un contact moins personnel, et dans les copropriétés, le contact personnel est quand même à privilégier. On est essentiellement dans de l'humain.
En fait, je pense que les conditions d'accès actuelles imposent une Rolls là où une VW convient parfaitement. A trop vouloir, on n'a plus les moyens.
Les bénéficiaires de ces conditions d'accès trop hautes sont les grosses sociétés, et on se retrouve avec une concentration du métier de syndic dans les mains de grands acteurs. Un peu comme avec les ascenseurs...
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Bof... ceux qui essaieraient et ne feraient pas bien leur travail ne réussiront pas bien longtemps, ils seront chassés par ceux qui essaient et qui font très bien leur travail.
Le problème c'est qu'on ne peut pas voir de nouveau acteurs émergés à cause de ces conditions trop contraignantes.
Ceux qui pensent qu'ils pourraient faire du bon travail n'en manquent certainement pas et ne vont pas s'aventurer à devenir stagiaire pendant un an.
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Surtout que le niveau de qualité actuel n'est déjà pas extraordinaire...
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Il parait qu'il y a une pénurie de syndic.
Je me demande si l'assouplissement des conditions pour devenir syndic ne résoudrait pas le problème.
Pour fonder un syndic, il faut avoir un N° IPI. Et pour avoir ce Numéro, il faut faire un stage de 200 jours. Une reconversion en douceur est donc difficilement envisageable pour un particulier.
C'est une condition d'autant plus contraignante que n'importe quel copropriétaire peut assurer le rôle de syndic.
Il est donc raisonnable de penser que beaucoup de ces copropriétaires seraient capable de fonder un syndic.
Bonjour,
Résoudre le problème du nombre de syndic en descendant le niveau de qualité et d'exigences demandé ne me semble pas une bonne solution.
Bien à vous,
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Il parait qu'il y a une pénurie de syndic.
Je me demande si l'assouplissement des conditions pour devenir syndic ne résoudrait pas le problème.
Pour fonder un syndic, il faut avoir un N° IPI. Et pour avoir ce Numéro, il faut faire un stage de 200 jours. Une reconversion en douceur est donc difficilement envisageable pour un particulier.
C'est une condition d'autant plus contraignante que n'importe quel copropriétaire peut assurer le rôle de syndic.
Il est donc raisonnable de penser que beaucoup de ces copropriétaires seraient capable de fonder un syndic.
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