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Bonjour à tous,
j'avoue avoir du mal à prendre une décision concernant le choix entre 3 candidats locataires différents:
1) salarié pour le cpas, contrat 2 ans. Visite rapide et pas eu bcp de conversation, ni bon ni mauvais contact, pas de blabla,"neutre", peut etre le genre de personne tranquille. Point positif: salarié.
2) sur la mutuelle, affirme avoir des petits boulots "sur le côté". Poli, ecris correctement (ce qui est rare dans mes locataires habituels), bonne appréhension, bon contact, "sympa", se dit bricoleur, ce qui est un atout étant donné que j'habite à 1h de route. Point positif: bon feeling.
3) sur la mutuelle, mais avec 2 garants derrière lui. Un peu spécial car c'est le garant qui est venu visiter, sans le candidat, alors que ce dernier se trouvait justement chez ce garant qui habite juste en face (garant=voisin). Il est tout de même venu visiter par la suite, après que j'en ai fait la suggestion au garant.
En gros, il était presque prêt à louer sans visiter, alors qu'il lui suffisait de traverser la rue, ce qui me rends méfiant.
Ecriture catastrophique, se dit également bricoleur.
Point positif= 2 garants (également voisins). reste à savoir s ils sont également solvables (pensionnés).
Il m'est déjà arriver de sélectionner un locataire uniquement d'après sa situation concrète (salarié dans le quartier, père de famille,...), et ce malgré un "mauvais pressentiment" basé sur certaines attitudes et comportement.
Ce fut finalement le pire des locataires que j'ai pu avoir. Je n avais pas suivi mon flair et me suis basé sur des faits objectifs. je l'ai finalement payé très cher.
Du coup je pense qu'il faut également tenir compte de la première impression générale, bien que cela reste fort subjectif.
Des avis de bailleurs expérimentés seraient bienvenus afin d'éviter au maximum une mauvaise décision, à choisir entre: la situation professionnelle (1), le bon feeling (2) ou le garant (3).
Merci à vous.
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Bonjour.
C'est toujours très difficile de faire un choix.
Personnellement j'y vais souvent au feeling mais je me ramasse parfois de jolies pelles.
Votre troisième candidat, m'inquiète un peu.
Personnellement je ne choisirai pas mais tout est question de feeling encore une fois.
Le choix d'un locataire reste toujours un coup de pocker.
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Surtout ne pas hésiter à faire une croix sur un locataire avec qui le courant ne passe pas. Quitte à ne choisir personne et repasser une annonce.
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oui, le type du 3ème candidat, je passe mon chemin.
Quand j'ai eu le cas en visite, ca s'est systématiquement terminé par "tout compte fait, elle ne veut/peut pas venir, peut-on annuler le bail ? A chaque fois des jeunes filles en mode Tanguy que l'entourage familial essaie de foutre dehors
Franchement, à part un expat, qui va déléguer à qqun d'autre le soin de choisir son logement ?
bdz
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Franchement, à part un expat, qui va déléguer à qqun d'autre le soin de choisir son logement ?
Perso, je marche aussi principalement au feeling... et comme Françis je me suis déjà solidement planté.
Par contre, j'ai un jour fait visiter un appart à un homme Marocain, qui voulait signer pour loger son fils (absent). J'ai insisté pour voir le fils, refusant de louer à un total inconnu. Le fils est donc venu, a visité -pour la forme- et nous avons signé le bail avec le père comme aval. Malgré cette curieuse procédure, je n'ai eu aucun souci. Le bail de 3 ans a été écourté -pour raison professionnelle- et le père a négocié les conditions de sortie. Tout s'est passé sans aucun problème.
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Le feeling compte bcp aussi pour moi.
Je cherche surtout à voir si la personne est bien éduquée, correcte, ... et surtout n'est pas fouille-merde, à qui tout est du.
C'est bien sûr rare, mais j'irais tjs plus facilement vers quelqu'un qui est avenant, gentil, exprime une politesse normale, ...
(même si c'est sûr que je préfère que cette même personne soit salariée aussi :-))
Le pire que j'ai connu, c'est une super procédurière, à qui tout était du - et qui aurait aimé avoir un proprio esclave de ses moindres désirs à n'importe quelle heure (si au moins elle était jolie, ... mais non !).
Je me suis forcément aussi déjà bien planté. J'espère avoir un peu appris...
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Le feeling compte bcp aussi pour moi.
Je cherche surtout à voir si la personne est bien éduquée, correcte
Moi je fonctionnais aussi au feeling, mais j'ai eu une grosse mauvaise surprise.
Un homme de 27 ans, très propre, poli, dynamique. Dit gagner 2.000 euros par moi et on le croit. Juste un point délicat : il a un gros chien, mais calme, dit-il. Il a eu du mal à trouver un bailleur qui l'accepte, et il fait des bons de joie quand je lui fais signer le bail.
Une fois entré, loyer payé... après réception de son chômage, donc le 10 ou 12 du mois. Depuis un an et demi, Monsieur prétend à toute occasion que c'est son employeur qui tarde à payer, or il est 24h/24 chez lui. Ils vivent à 3 ou 4 dans ce logement, on ne sait plus qui l'occupe. Après 3 mois, placement de compteurs à budget. Le chien... Une cata, il a détruit toutes les boiseries. Le maître lui est un mythomane, désinvolte mais exigeant avec le bailleur.
Donc, à présent, ce sera d'abord le salaire et contrat de travail, ensuite le feeling
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Pour éviter ce genre de problème, je fais un bail de 6 mois, reconduit pour 6 mois, puis pour 8 ans de plus. Donc, si problème au cours des 3 premiers mois, c'est le congé.
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Donc, à présent, ce sera d'abord le salaire et contrat de travail, ensuite le feeling
Non, il n'y aucune garantie non plus.
J'ai eu un Shapien américain qui gagnait plus de 6000€ net/mois + home allowance.
Il s'est acheté une nouvelle Audi A5 en cours de bail mais il ne payait ni l'eau, ni l'électricité.
Résultat: une villa de plus de 500m² avec un compteur à budget.
Il s'est finalement enfui à la cloche de bois (retour aux USA, donc pas de poursuite possible). Le jardin était devenu une véritable jungle, la chaudière et les vannes thermostatiques étaient hors d'usage, plus une goutte de mazout dans la cuve et les poubelles de plusieurs mois étaient entassées dans les caves (qui font plus de 170m²).
Des tentures avaient été collées au tesa sur les murs!!
Moralité: le salaire et le contrat de travail ne représentent pas non plus de garantie suffisante...
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Citation :Donc, à présent, ce sera d'abord le salaire et contrat de travail, ensuite le feeling
Non, il n'y aucune garantie non plus.
C'est quand même l'exception !
Un salaire raisonnable est un des éléments positifs. Si vous en doutez, essayez des insolvables. J'en ai eu 2 en même temps, ça suffit... Et il aurait suffi d'une demande de fiche de salaire pour les débouter.
A présent, la fiche de salaire est pour moi l'élément qui me rassure le plus. Les belles gueules, on ne sait pas ce qu'il y a derrière.
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J'ai un jour loué à un couple de fonctionnaires. Sans aucune appréhension et sans aucun souci... Il s'agissait d'un studio sur la côte et ils étaient aussi propriétaires et absolument charmants.
Mais au quotidien, il faut se résoudre à choisir parmi les candidats qui se présentent... ou rêver en conservant un bien vide.
Chacun a ses critères, ses exclusives... et je crois que chacun encourt le risque de se planter de temps en temps. Le risque fait aussi partie de la vie. Non ? Donner des biens en location, c'est accepter une part de risque. Et l'expérience est aussi une forme de richesse.
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(Pour l'instant, ça roule pour toi Rexou Bien relax sur le coup :-))
L'histoire de panchito est tout de même énorme
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Pour moi c'est juste un (bon) vieux souvenir, que j'évoque avec nostalgie. La plupart des locations se déroulent sans trop de souci. Garder un bon contact avec les locataires et accepter d'être conciliant, ça aide beaucoup.
Mais parfois il arrive de tirer vraiment le mauvais numéro... et dans le cas de Panchito, le standing du locataire ne garantit ni sa correction ni sa solvabilité à partir de l'instant où il n'a ni attache ni bien en Belgique. Il rentre chez lui tout simplement...
La fiche de salaire n'est pas une garantie non plus, mais il est vrai que c'est un plus !
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merci pour vos avis et conseils;
je renonce au n°3, je n'ai plus qu'à choisir entre le n°1 et le n°2, et mon choix se porte à priori sur le n°1:
Salaire supérieur au triple du loyer, travaille pour la commune qui est à 5 min à pied, âge plus ou moins avancé, assez bien de signes de stabilité et tempérament calme.
Seul bémol: garantie locative cpas (qui est également son employeur), j'en déduis donc qu'il n'a pas un sous devant lui.
Tandis que le n°2, (en rupture de couple), dépends de la mutuelle mais propose 1 mois de garantie en liquide (pas sur compte bloqué) et le 2ème mois serait payé en mensualités (de 75 euros), en même temps que le loyer.
Ses allocations actuelles sont inférieures au triple du loyer, et vivotant entre mutuelle et chômage, tout cela n'est pas sans risques.
Monsieur fort sympathique, mais je me dis que le contact formel que j'ai avec le premier candidat (le salarié) n'est pas plus mal.
Qu'en pensez-vous :
1) salarié avec garantie cpas ?
ou
2) chômeur/mutuelle avec 1 mois garantie en liquide + 1 mois en 6 mensualités ?
Merci à tous
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Qu'en pensez-vous :
1) salarié avec garantie cpas ?
ou
2) chômeur/mutuelle avec 1 mois garantie en liquide + 1 mois en 6 mensualités ?
3) remettre une annonce
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remettre une annonce
C'est le genre de profils qui devraient demander un logement social plutôt que de chercher auprès d'un bailleur privé.
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La meilleure solution dépend aussi fortement du type de logement offert et de sa situation...
Un petit logement bon marché, de type modeste et situé dans un quartier populaire se louera difficilement à des personnes offrant d'autres garanties qu'un emploi précaire (au mieux) ou un revenu type chômage/cpas/mutuelle...
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A ce point là ?
la garantie cpas pose t elle problème tant que ça ? est-ce tout de même une garantie pour le bailleur, ou non ?
pour me consoler, je me dis qu'avec la caution cpas je pourrai demander 3 mois au lieu de 2.
Ce qui me fait réfléchir aussi c'est le fait que ces personnes n'ont pas un franc devant eux. Mais d'un autre côté les personnes arrivant à mettre de l'argent de côté sont en général propriétaires.
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A ce point là ?
la garantie cpas pose t elle problème tant que ça ? est-ce tout de même une garantie pour le bailleur, ou non ?
Tout dépend du cpas... il est important de bien vérifier les conditions qui varient dans chaque commune.
Le bailleur a surtout la garantie d'un locataire insolvable. Loyer impayé + dégâts = bien plus de frais que la garantie de 3 mois. Et si en plus il existe une exclusive pour les dégâts locatifs, vous risquez très facilement 6 mois de loyers dans la vue. Et les allocataires du cpas sont souvent des habitués des arcanes de l'assistanat, parfaitement informés de tous leurs droits...
Il existe bien sur des personnes dépendant du cpas parfaitement correctes... le feeling peut influencer, mais le risque objectif est majoré. Et il existe quand même des locataires avec un profil plus sécurisant.
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Comme dit Rexou, tout dépend de l'adéquation entre le profil du locataire et le profil du bien.
On voit difficilement un couple au chômage se présenter comme candidats locataires pour une villa 4 façades dans un quartier huppé.
Le bien que vous proposez a quel profil? Un petit studio? Dans quel type de quartier?
Dans quel type d'environnement (rural ou citadin?). Quel est le niveau de finition? L'entretien? Régulièrement rénové? Cuisine et sdb dernier cri?
Quel est le montant du loyer et des charges? Supérieur à l'indemnité de chômage ou pas?
Sans une description plus précise du bien, impossible de vous conseiller sur le choix du locataire...
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