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#1 Re : Divers (hors achat/location) » Succession-Indivision : Au fou ! » 15-04-2024 13:14:31

Bonjour,
Je reviens sur mon sujet initial. Je vous ai exposé le problème. Il y a peu de temps, Paul a signalé au neveu qu'il abandonne son projet de rachat et donc le neveu ne dispose plus d'aucun moyen de pression pour bloquer les ventes en cours.
Néanmoins, le neveu a fait appel à un avocat, celui ci a contacté la fratrie pour l'informer qu'il prenait en charge le dossier, nous supposons donc dans le but de demander une sortie par voie judiciaire. Même si le but poursuivi par le neveu paraît de plus en plus incohérent, nous pensons que c'est la seule issue envisageable.
Dès lors que le partage se fera par un notaire désigné par le juge, pensez vous que la fratrie aurait un quelconque intérêt à se faire également assister par un avocat?

#2 Re : Divers (hors achat/location) » Succession-Indivision : Au fou ! » 15-04-2024 13:14:31

GT a écrit :

Autre cas soumis précédemment par la même personne
https://forum.pim.be/topic-295078-succe … age-1.html


Bonjour,
Voici un cas que je vous soumets pour avis et conseils :
Plusieurs héritiers de biens immobiliers décident de  vendre. Ils publient des annonces, des acheteurs se présentent dont l’un des héritiers (Paul) qui se porte également acquéreur pour un des biens de l’indivision.
Tous les membres de l’indivision finissent par tomber d’accord sur l’ensemble des offres écrites reçues du notaire chargé de la succession (A) et tous les membres en informent A par mail.
Un autre de ces héritiers (Pierre) est également administrateur de biens pour un troisième héritier (Jacques qui est sous protection judiciaire) , il a également un autre notaire (B) qui est notamment chargé de transmettre pour approbation au juge de paix les actes à signer par Pierre pour Jacques.
(Fait important : Pierre est aussi locataire d’une maison appartenant en propre à Paul)
Vu sans doute la complexité de la succession, à l’époque de l’acceptation par mail, aucun compromis n’est signé, la parole est donnée; recueillie par le notaire (A) en charge du dossier qui a ensuite bien rédigé l'acte de vente de Paul pour le transmettre à B
Entretemps et à l’insu des autres héritiers, Pierre était revenu sur son accord initial concernant l’offre de Paul, il en avait sans doute informé  son notaire B qui n’a toutefois jamais relayé l’information à A.
Le temps passe, les héritiers (tous) attendant l’aval du jdp …Une année s’est presque écoulée lorsque survient la demande du tribunal que chacun des héritiers fournisse son accord signé concernant les actes en cours.
C’est alors qu’ils apprennent seulement que l’acte de vente relative à l’offre de Paul n'a jamais été transmis au tribunal : cette vente ne se fera pas.
Paul explique alors qu’il est victime d’une forme de chantage de la part de Pierre : ce dernier donnerait son accord sur son offre à la seule condition qu’il accepte de lui vendre sa maison.
Paul ne croyait sans doute pas que Pierre irait jusqu'à renoncer à ses engagements et n'avait jamais fait part aux autres héritiers du projet de Pierre. Car Paul ne veut pas vendre sa maison, il souhaiterait seulement racheter un des biens de la succession.
Un seul s’y oppose, utilisant le bien commun en vue d’en tirer un avantage personnel.
Que peuvent les autres membres de la succession pour débloquer cette situation ?

Ah, Pardon !!
Je vous prie de bien vouloir m'excuser, j'avais complètement oublié que le sujet avait déjà été publié.

#3 Re : Divers (hors achat/location) » Succession-Indivision : Au fou ! » 15-04-2024 13:14:31

bada a écrit :

C'est une question d'examen de 3ème année en fac de droit ?

?

#4 Divers (hors achat/location) » Succession-Indivision : Au fou ! » 15-04-2024 13:14:31

Armina
Réponses : 9

Bonjour,
Je partage avec vous cette expérience, espérant de votre part recevoir avis et conseils ; merci d’avance pour vos commentaires

En 2018 ; 5 membres d’une fratrie X héritent de leur maman décédée.
Un des frères exploitant agricole de l’ensemble des biens de la succession fait obstacle à la vente et durant les années suivantes, il n’y a pas de sortie d’indivision

Quelques années plus tard, le frère agriculteur décède, hérite à son tour ses trois fils et neveux - dont deux étant en incapacité juridique et donc administrés par le troisième (Pierre)

Un peu plus tard encore, un autre membre de la fratrie X décède, n’ayant aucun héritier, tous ses biens et parts reviennent donc aux trois membres survivants de la fratrie X , ainsi qu’aux trois neveux.

Tous les membres de l’indivision souhaitent en sortir et sont d’accord pour vendre. 
Concernant une partie des biens de l’indivision, plusieurs acquéreurs se sont présentés et ont fait des offres de prix qui dans un premier temps convenaient à tout le monde, compromis signés par tous, excepté par Pierre qui après avoir donné son accord verbal s’est ensuite ravisé car désireux que les choses se passent de la manière que lui seul l’a décidé.
Voici très brièvement quelles sont ses conditions :
1. Un des membres de la fratrie X  (Jacques) est victime d’un chantage  de la part de Pierre (Jacques a fait une proposition de rachat concernant un des terrains de l'indivision mais Pierre qui loue une maison appartenant en propre à Jacques veut la racheter à un prix inférieur à celui du marché. Si Jacques accepte la vente de sa maison au prix proposé par Pierre; celui-ci signera les compromis - sous réserve du prix déterminé après expertise à frais partagés)
2. Pierre a choisi son propre notaire. Celui de la fratrie X lui déplait : Pierre  "exige" donc de la fratrie X qu’elle opte soit pour le notaire de Pierre, soit pour un autre mais avec son accord
Si ces deux points ne sont pas respectés, Pierre - qui par ailleurs bénéficie d'une garantie protection juridique et semble s’amuser beaucoup à ce sujet- soutenu par son avocat (gratuit lui aussi)  profère la menace de recourir  à la vente publique par voie judiciaire pour sortir d’indivision

La communication entre le notaire de Pierre et celui de la fratrie X passe mal, voire pas du tout.
Par exemple, les compromis signés par la fratrie X restent bloqués chez le notaire de Pierre; celui-ci (aurait?) justifié son refus de signer sous le fallacieux prétexte que d'autres acheteurs sont intéressés ...

Il y a donc désaccord non pas sur le fond car tout le monde veut sortir d’indivision, mais sur la forme de cette sortie ; aussi , le notaire de la fratrie X suggère d’opter pour le partage judiciaire ; ce qui est dit-il la première intention en cas de procédure judiciaire: mais quid si Pierre s'y oppose et maintient son vœu de vente publique?

Vu les conditions inacceptables posées par Pierre, la fratrie a bien compris que le but recherché est bien la voie judiciaire. Mais l’idée d’aller au tribunal pour satisfaire les exigences illicites du neveu pose question et n’enchante pas du tout la fratrie X qui se sent démunie face à ce comportement aussi obtus qu' affligeant.
Sans grand espoir toutefois vu le contexte, la fratrie X envisage de tenter la conciliation voire la médiation...

#5 Divers (hors achat/location) » Succession bloquée - chantage » 17-03-2024 15:54:44

Armina
Réponses : 3

Bonjour,
Voici un cas que je vous soumets pour avis et conseils :
Plusieurs héritiers de biens immobiliers décident de  vendre. Ils publient des annonces, des acheteurs se présentent dont l’un des héritiers (Paul) qui se porte également acquéreur pour un des biens de l’indivision.
Tous les membres de l’indivision finissent par tomber d’accord sur l’ensemble des offres écrites reçues du notaire chargé de la succession (A) et tous les membres en informent A par mail.
Un autre de ces héritiers (Pierre) est également administrateur de biens pour un troisième héritier (Jacques qui est sous protection judiciaire) , il a également un autre notaire (B) qui est notamment chargé de transmettre pour approbation au juge de paix les actes à signer par Pierre pour Jacques.
(Fait important : Pierre est aussi locataire d’une maison appartenant en propre à Paul)
Vu sans doute la complexité de la succession, à l’époque de l’acceptation par mail, aucun compromis n’est signé, la parole est donnée; recueillie par le notaire (A) en charge du dossier qui a ensuite bien rédigé l'acte de vente de Paul pour le transmettre à B
Entretemps et à l’insu des autres héritiers, Pierre était revenu sur son accord initial concernant l’offre de Paul, il en avait sans doute informé  son notaire B qui n’a toutefois jamais relayé l’information à A.
Le temps passe, les héritiers (tous) attendant l’aval du jdp …Une année s’est presque écoulée lorsque survient la demande du tribunal que chacun des héritiers fournisse son accord signé concernant les actes en cours.
C’est alors qu’ils apprennent seulement que l’acte de vente relative à l’offre de Paul n'a jamais été transmis au tribunal : cette vente ne se fera pas.
Paul explique alors qu’il est victime d’une forme de chantage de la part de Pierre : ce dernier donnerait son accord sur son offre à la seule condition qu’il accepte de lui vendre sa maison.
Paul ne croyait sans doute pas que Pierre irait jusqu'à renoncer à ses engagements et n'avait jamais fait part aux autres héritiers du projet de Pierre. Car Paul ne veut pas vendre sa maison, il souhaiterait seulement racheter un des biens de la succession.
Un seul s’y oppose, utilisant le bien commun en vue d’en tirer un avantage personnel.
Que peuvent les autres membres de la succession pour débloquer cette situation ?

#6 Re : Divers (hors achat/location) » droit de succession : estimation et passif » 28-03-2023 17:09:34

Bonjour,
Merci pour vos réponses...Le projet de déclaration ne nous a pas encore été transmis; l'information concernant l'estimation nous a été communiquée verbalement...Nous disposerons donc le moment venu.
En principe, la déclaration de succession doit être déposée dans un délai de 4 mois à compter de la date du décès. Or, ce délai sera bientôt écoulé et le projet ne nous a pas encore été transmis. En cas de contestation, pourrons nous bénéficier d'un délai supplémentaire pour régler ce litige? Et si oui, comment devrons nous procéder?

#7 Divers (hors achat/location) » droit de succession : estimation et passif » 28-03-2023 17:09:34

Armina
Réponses : 5

Bonjour,
Nous somme plusieurs héritiers d'une propriété (maison d’habitation + terrain) . La maison était occupée depuis de nombreuses années par une personne dont nous avons découvert après son décès qu’elle souffrait du syndrome de Diogène, je vous laisse imaginer l'état dans lequel nous avons retrouvé la maison !...
Après s’être rendu sur les lieux, le notaire chargé de régler la succession a fait une estimation du bien ; sur place, il nous a suggéré plutôt que vendre l’ensemble, créer plusieurs lots, et vendre séparément la maison du reste.
Peu après le passage du notaire, le propriétaire du bien contigu est venu nous faire une offre pour l'ensemble de la propriété. Largement supérieure à l’estimation du notaire, nous l’avons cependant déclinée car d’une part elle incluait le cout total du nettoyage à financer nous-même et d’autre part nous souhaitions plutôt suivre les conseils du notaire…
Cependant, ce dernier, informé de la proposition d’achat du voisin a établi la déclaration de succession non pas sur base de son estimation initiale mais sur celle de l’offre d’achat, sans tenir compte des exigences y assorties.
Certes, les frais de déblayement ne sont pas intégrés dans le passif d’une succession, mais dans le cas présent, le notaire pouvait-il tenir compte de cette offre de prix établie sous condition et n’ignorant rien des montants exorbitants qu’il nous faut avancer pour tout vider et nettoyer?

#8 Ventes et achats » Accord sur vente d'un bien immobilier : rétractation possible ? » 08-06-2022 13:07:38

Armina
Réponses : 1

?Bonjour,
Ma question concerne un membre de ma famille qui vient de conclure un accord pour vendre un terrain constructible. Il s'agit d'un homme âgé, pensionné, mentalement "fragile" qui sous la pression d'un acheteur malhonnête a agit sans prendre conseil au préalable.
Il a vendu son bien pour une valeur équivalente à 1/6ème de son coût réel; selon estimation agence, étude notariale et biens similaires. Un rv a été pris auprès du notaire de l'acquéreur pour la passation des actes.
Le notaire, informé du problème suggère de passer un accord à l'amiable avec l'acheteur (ce que le vendeur ne sollicitera pas) ou bien à postériori de la vente invoquer l'article 1674 (une procédure qu'il n'intentera jamais de sa propre initiative)
Malgré les conseils de son entourage, le vendeur pourtant bien conscient de s'être fait grugé continue de faire l'autruche, sans doute par crainte de se voir impliqué dans une action qu'il ne se sent pas capable de mener. N'étant pas déclaré incapable, personne ne peut ni ne pourra agir à sa place.
J'aimerais connaître votre avis et savoir s'il existe un moyen de l'aider malgré lui; j'ignore par exemple s'il pourrait bénéficier de l'aide d'un avocat prodéo
Merci d'avance pour vos réponses

#9 Législations régionales » Nouveau Codt et construction légère illégale » 10-03-2021 13:39:13

Armina
Réponses : 5

Bonjour,
En 2018, mon ami qui habite dans la région du Hainaut a posé une serre dans son jardin, c'est une fabrication artisanale, facilement démontable, la structure est en bois, recouverte d'une bâche . Sa dimension totale est de 4 X 4 M environ. Faute d'espace disponible ailleurs, elle a été placée contre la limite de propriété.
Tout récemment, il a reçu un recommandé de la ville l'informant qu'il est dans l'illégalité, l'a mis en demeure soit de démonter sa "construction", soit de déposer une demande de permis d'urbanisme.
Il pensait tout d'abord que le problème venait de la hauteur, légèrement supérieure à 2 mètres côté voisin (pour permettre le ruissellement aisé de l'eau sur le toit); il a donc pris contact avec l'agent traitant pour lui préciser qu'il allait "rabaisser" la toiture des quelques centimètres litigieux, celui-ci lui a confirmé qu'il ne s'agissait pas de cela, ajouté que pour n'importe quel type de construction, même simplement posée sur le sol, quelle que soit sa superficie et sa structure, il était tenu de demander un permis d'urbanisme dès lors que celle-ci se trouve à moins de 2 mètres de la limite de propriété.
Mon ami dispose d'un délai de 3 mois pour se conformer à la législation. Cependant, il doute fort que l'autorisation à postériori lui soit accordée, d'autant plus que le voisin plaignant à l'origine du constat est un employé du même service duquel émane le courrier...Mais bref, il ne s'agit pas de polémiquer.
Tout cela n'est pas très clair et je voudrais comprendre - d'où ce message - car d'après la Codt modifié en 2017 une demande de permis ne serait plus nécessaire pour le placement de serres de jardin d'une superficie inférieure à 20m2
Je n'ai pas lu l'intégralité de la réglementation, mais selon certaines sources, il est même précisé qu'aucune condition n'était requise quant à leur situation, et selon d'autres, rien n'est indiqué.
Quel est votre avis?

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