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Merci Luc,
Enfin une réponse concrète !
Mon objectif est que la résidence (80 appartements) puisse disposer de quelques parkings "visiteurs", compte tenu du fait que la chaussée longeant l'immeuble a été placée en zone bleue.
Seuls un ou deux des propriétaires résidents ont acheté l'un des nouveaux parkings, pour ne l'utiliser que quelques jours par an, et ils rendent service occasionnellement à d'autres résidents.
Les propriétaires bailleurs s'opposant au stationnement sur les parkings non vendus, malgré leur utilisation très limitée quand ils sont accessibles, je considère toujours leur position comme vexatoire : ils n'y perdraient rien puisqu'ils louent leur appartement garage ou parking extérieur inclus.
J'en reviens à ma question de base pour que ces parkings ne s'ajoutent pas à la liste des travaux inutiles de la résidence :
Peut-on demander à un juge de désigner un notaire pour procéder à la vente publique des 7 parkings, financés par tous les copropriétaires, mais qu'aucun propriétaire ne veut acheter aujourd'hui ?
Je souhaite que les interventions des pimonautes soient constructives, qu'elles ne soient plus des supputations d'intentions cachées ou une remise en cause des procédures suivies.
Les propriétaires résidents sont demandeurs et les propriétaires bailleurs (80% des quotités) refusent cette proposition.
La démarche que je me propose de suivre est-elle légale ? Quels sont les procédures que vous recommandez ?
A Rexou :
N'oubliez pas que la route devant la résidence est une zone bleue.
Je suis l'un des sept à avoir acquis un des parkings alors que je disposais déjà d'un garage.
j'autorise régulièrement l'un ou l'autre des résidents à utiliser ce parking.
qui va acheter un parking pour qu'il soit utilisé 3 ou 4 fois par an ?
NOUS N'AVONS PAS DE PARKINGS VISITEURS et il y a plus de 80 appartements !
Arrêtez de me donner de mauvaises intentions: je réponds à un besoin des résidents et non à un besoin personnel.
il existe encore des gens qui ne pensent pas qu'à eux mêmes.
J'ai accepté que l'on transforme cette partie de parc avec une promesse de rendement.
Les premières ventes ont compensés les frais de ces travaux.
La vente des derniers parkings constitueraient un bénéfice, que je souhaite, mais, si personne n'en veut, ils pourraient pour le moins rendre la vie des propriétaires résidents plus agréable.
Je rejoins le point de vue de Dach, je précise que le nouvel acte de base a été approuvé à l'unanimité des personnes présentes à l'AG 2013 mais pas à l'unanimité des propriétaires.
Je conteste le point de vue de Rexou car le fait de laisser le libre accès aux parkings non vendus ne dévalue en rien la propriété des bailleurs puisque ceux-ci louent leur appartement garage ou parking extérieur inclus.
Au sujet de ma popularité au sein des copropriétaires, les résidents sont raisonnables et les bailleurs on tendance à se taire, ils votent.
Il n'y a pas de location d'annexes aux personnes extérieures à la résidence et en fait les locataires sous-louent leur garage ou leur parking extérieur s'ils n'en ont pas le besoin.
L'attitude des bailleurs semble vexatoire.
Comme je l'ai déjà dit, des quotités sont attribuées à chacun parkings extérieurs, et la propriété des parkings non vendus est attribuée à "l'ACP" ?
Le syndic ne nous a pas transmis le document relatif à l'enregistrement de ces parties, puis-je en demander copie auprès du bureau des hypothèques ?
A ma connaissance, les charges payées par le propriétaire qui ne dispose que d'un parking extérieur sont proportionnelles à ses quotités ! Elle participe à l'ensemble des charges de la copropriété : nettoyage des communs, entretien de façade, ...
Pour le syndic .... et la grande majorité des propriétaires chaque élément constitue un lot et nous avons déjà un propriétaire qui ne possède qu'un parking extérieur, sans appartement associé.
La question reste : un propriétaire peut-il s'adresser à un juge pour qu'il désigne un notaire pour procéder à une vente publique des parkings non vendus ?
Dans la situation actuelle, tout le monde est lésé : personne ne peut utiliser les parkings qu'ils ont pourtant payés et aucun propriétaire ne reçoit le juste fruit de l'investissement qu'il a consenti.
Les parkings ont été créés en 2008 grâce aux copropriétaires qui ont financé les travaux.
Ils appartiennent à tous, même à ceux qui auraient depuis quitté la résidence !
Dans la résidence, il y a trop d’emplacements pour la demande et, même si l’on en autorise l’accès, les parkings non vendus ne sont utilisés que de façon très épisodique : au maximum 1 ou 2 voitures par semaine pour les 7 parkings.
Les locataires n’utilisent pas ces parkings.
Les résidents du 3ème bloc ne sont pratiquement que des locataires, ils continuent à se stationner sur la voie d’accès pour de courtes périodes.
Ce sont les résidents des trois blocs qui ont de temps en temps utilisé les parkings libres : lors de travaux réalisés dans leur garage, pour accueillir un parent venu leur tenir compagnie en cas de maladie, …..
Ce sont les propriétaires bailleurs qui ont refusé que l’on stationne sur ces parkings, ils représentent 75 % des quotités.
La situation ne peut s’éterniser et je proposerai à la prochaine AG :
- Faire de ces parkings des stationnements pour visiteurs (il n’y en a pas)
- De demander à notre notaire de procéder à la vente publique de ces parkings.
Ce sont les propriétaires résidents qui ont initié le projet et ils espéraient en retirer un profit.
Si l’AG rejette les deux propositions, tout propriétaire pourra s’adresser à un juge pour qu’il désigne un notaire qui procèdera à la vente publique afin de sortir d’indivision (et d’un abus de majorité ?).
Tout cela vous semble-t-il légal ?
Ma propriété comporte environ 80 appartements répartis en trois blocs.
Deux des blocs ont leur accès à rue et, bien qu’il s’agisse d’une zone bleue, les résidents de ces deux blocs parviennent habituellement à se garer pour décharger leurs courses ou pour revenir chez eux quelques minutes.
L’entrée du troisième bloc, par contre, se trouve dans la propriété, le long d’une voie d’accès permettant d’arriver à l’arrière des bâtiments : elle doit assurer le passage des pompiers et aucune voiture ne devrait se parquer sur cette voie.
Mais, pour les mêmes raisons que celles évoquées ci-dessus pour les résidents des deux premiers blocs, les résidents ne respectent pas cette obligation et rien ne semble les convaincre : des blocs de béton ont été placés sur les trottoirs pour éviter de se parquer à cheval, des panneaux stationnement et arrêt interdits, les bordures ont été peintes en jaune et blanc.
On constate chaque jour la présence d’une ou deux voitures sur cette voie intérieure.
En 2008, le conseil de gérance a proposé de créer de nouveaux parkings. Le permis d’urbanisme a été accordé et le syndic a obtenu l’accord unanime des propriétaires pour transformer cette zone de parc en zone de parking. Ces parkings sont situés à proximité de l’entrée du 3ème bloc.
Une estimation des besoins a été faite et il a été décidé de créer 14 nouveaux parkings : garages et parkings ensemble, il y aurait ainsi autant d’emplacement de stationnement que d’appartements.
Les travaux ont débutés en décembre 2009. Lors de l’AG 2010, 6 propriétaires ont demandé à acquérir l’un des nouveaux parkings. L’acte de vente fut rédigé fin 2011, un seul propriétaire s’était ajouté aux 6 premiers.
Lors de l’AG 2011, plus de 85% des votes exprimés acceptent que les parkings non vendus puissent être loués. Dans un premier temps, des blocs de béton sont placés sur ces parkings pour éviter l’occupation sauvage de ces parkings, ils seront ensuite remplacés par des étriers.
L’intention était de susciter ainsi l’intérêt d’éventuels acheteurs ou loueur mais il n’y eu aucun candidat jusqu’à fin 2013.
Durant l’année 2014, les étriers furent abaissés sans pour autant entraîner un stationnement sauvage excessif, et en observant toujours une ou deux voitures en stationnement chaque jour sur la voie d’accès à l’arrière.
La pose de blocs de béton et d’étriers sur les parkings non vendus n’avait pas fait l’objet d’un vote en AG : cet « oubli » a été corrigé lors de l’AG 2014.
- 90 % des votes exprimés refusent de considérer les parkings non-vendus comme des zones communes
- 90 % des votes exprimés refusent que l’on puisse stationner sur ces parkings
En fait 11 des 15 propriétaires habitant la résidence ont voté en faveur du stationnement ou se sont abstenus.
« L’opposition » est constituée des propriétaires bailleurs (+/- 50), dont le conseil de copropriété : une réflexion entendue « Si moi j’ai dû payer pour mon parking, ceux qui veulent se parquer là devront aussi payer ! »
Certains des résidents n’ont pas besoin parking et ils sous-louent l’emplacement dont ils disposent : le marché est saturé mais nous ne disposons toujours pas d’emplacements pour faciliter la vie des résidents du 3ème bloc ou pour les médecins, les infirmières à domicile, le CPAS, … et bien entendu les personnes rendant visite à l’un des résidents car n’oublions pas que la chaussée en face de la résidence est en zone bleue.
Le syndic serait selon Luc en accord avec moi ? Le syndic suit avant tout le conseil de copropriété qui, il y a quelques mois, m’a ordonné de ne plus m’occuper de ces parkings !
En ce qui concernent les « gros » propriétaires bailleurs : la moitié des appartements du 3ème bloc appartient à un seul propriétaire !
De Rexou : « l'important est de respecter l'intérêt commun !!! »
De Luc : L'intérêt commun de la communauté des copropriétaires n'équivaut pas l'intérêt général de l'ACP.
Ne devrait-on pas aussi se soucier de l’intérêt des résidents, propriétaires ou locataires ?
je poursuis ce sujet en ouvrant un nouveau forum :"parkings non vendus"
je poursuis ce sujet en ouvrant un nouveau forum "parkings non vendus"
Réponse à Luc et à Rexou,
Comme le mentionne le nouvel acte de base adapté à la loi du 10 juin 2010, rédigé et enregistré par un notaire, les parkings non vendus ne sont plus des parties communes et l'AG 2014 a rejeté la proposition de les intégrer dans cette catégorie.
Existe-t-il une catégorie qui ne soit ni commune ni privative ?
Le syndic répète lors de toute AG que seules les parties communes le concernent !
Je souhaiterais en finir avec ce problème de parkings mais je ne vois pas comment continuer à m'investir dans ce challenge.
Luc pourrait-il me préciser quelles sont les formalités qui ont permis de résoudre ce type de problème dans sa copropriété ?
Merci d'avance.
Bien d'accord avec GT mais, sachant les difficultés associées à une intervention auprès du Juge de Paix, je ne crois pas utile de poursuivre ici.
Je suis par contre convaincu que pour les parkings non vendus de notre copropriété (autre sujet en cours), le syndic ne respecte pas la déontologie de l'IPI : ces parkings seraient devenus des parties privatives en indivision forcée : des quotités leurs ont été attribuées et ils sont enregistrés.
Ni le syndic, ni l'AG n'ont plus la compétence pour s'occuper de ces parkings contrairement à ce que le syndic continue à faire croire lors de l'AG.
Toute décision relative à ces parkings devrait être acceptée à l'unanimité des copropriétaires et je sais pas comment poursuivre sur ce sujet.
Je viens de recevoir le PV de notre AG.
Il se confirme que des quotités ayant été attribuées aux parkings non vendus, ceux-ci sont donc bien des parties privatives appartenant à "l'ACP ?".
Durant la réunion, le syndic a fait mention d'un "arrangement", confirmé par téléphone au notaire par le bureau des hypothèques, pour que seuls les frais relatifs aux terrains des parkings soient directement versés (25% du coût total d'un parking).
Le solde des frais d'enregistrement serait versé à chaque vente de l'un des parkings.
Le syndic relance un appel aux copropriétaires intéressés par l'achat d'un parking afin de faire un acte groupé et unique afin de ne payer qu'une seule fois les frais.
Il propose même de solder ces parkings !
Il n'y a eu qu'un seul amateur dans les quatre ans qui se sont écoulés depuis la première vente de 7 des 14 parkings !!!
Des décisions relatives aux parkings libres ont été prises lors de l'AG sans qu'elles ne soient votées à l'unanimité: Sont-elles valables ?
L'objectif des propriétaires bailleurs (la grosse majorité) est de s'opposer au stationnement sur les parkings libres ?
Ils se soucient peu des problèmes que peuvent rencontrer leurs locataires car il n'y a pas de parkings "visiteurs" dans notre résidence qui compte pourtant plus de 80 appartements !
Le syndic est-il encore en droit de se charger de la vente et de la location des parkings non vendus ?
Voici la réponse reçue de la commission belge pour la protection de la vie privée :
L'art. 577-6, § 10 du Code civil dispose effectivement que "Le syndic rédige le procès-verbal des décisions prises par l'assemblée générale avec indication des majorités obtenues et du nom des copropriétaires qui ont voté contre ou qui se sont abstenu^'.
Le traitement de données à caractère personnel poursuivi est donc légitime au regard de l'article 5, c de la loi vie privée en vertu duquel un tel traitement peut être effectué s'il est nécessaire au respect.
Il n'est pas possible de s'opposer a ce traitement, le droit d'opposition pour raisons sérieuses et légitimes énoncé à l'article 12 de la loi vie privée n'étant pas applicable au traitement dont ia licéitë est basée sur une loi.
Chaque pays à ses lois ..... mais elles restent améliorables.
Je viens de recevoir le PV de mon AG: il montre très bien que les propriétaires résidents s'opposent aux candidatures de deux autres résidents pour le conseil de copropriété, ceux-ci ne passent que grâce aux votes des copropriétaires bailleurs qui ignorent tout des problèmes que nous rencontrons avec ces personnes.
Réponse à andre78fr :
Faux, plus de 90% des propriétaires se disent satisfaits du syndic, et le conseil de copropriété ne fait que des louanges sur son bureau.
La dernière fois que j’ai parlé « démocratiquement » dans une AG, sans m’attaquer à certains propriétaires en particulier mais en ne me référant qu’à la loi du 10 juin 2010 et à ses annexes.
Mon objectif; travailler conformément à ces textes sans qu'une minorité de propriétaires puissent influencer les actes du syndic.
Certains propriétaires ont proposé de m’exclure de la réunion et de m’interdire de participer à toute réunion ultérieure ! Certains envisageaient peut-être de dresser une potence ?
L’AG est-elle réellement une réunion démocratique ?
Les propriétaires ont une réflexion égoïste, certains ont, pour la première fois, participé à cette réunion parce que des propositions pouvaient leur être financièrement défavorables !
De nombreuses personnes interviennent dans ces réunions sans s’être investies dans l’étude des lois relatives aux copropriétés, elles crient au scandale et conditionnent le public comme le font des casseurs dans des réunions qui se veulent pacifiques !
Est-il vraiment nécessaire de se casser le c... pour ces personnes ?
Pourquoi ne pas avoir un bulletin de vote spécifique aux votes pour des personnes qui ne pourrait être dépouillé que par le syndic ou un membre de son bureau ?
S'opposer à ce type de proposition n'est qu'une chasse aux sorcières.
Pourquoi ne pas installer des bûchers à la sortie des AG ?
11 FEVRIER 2013. — Loi organisant
la profession d’agent immobilier (1)
6° syndic : celui qui agit dans le cadre de l’administration et de la
conservation des parties communes d’immeubles ou groupes d’immeubles
en copropriété forcée, d’après les articles 577-2 et suivants du Code
civil;
2° respecter une obligation de discrétion, à savoir que toute information
obtenue par la voie professionnelle ne soit utilisée que dans un
cadre professionnel, en tenant compte du droit au respect de la vie
privée de tous les intéressés;
N'est pas suffisant pour que nous en arrivions à des votes secrets lorsque ceux-ci sont relatifs à des personnes ?
C'est un peu comme si, après une élection, on publierait la liste de ceux qui se sont qui se sont opposés aux élus !
Cela n'apporte que des tensions au sein de la propriété.