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Bonjour,
Je suis copropriétaire d'un immeuble en indivision avec une dizaine d'autres indivis (au fil des successions), certains en nu-propriété, d'autres en usufruit ou en pleine propriété. Tous ces propriétaires sont connus, car les partages ont tous été faits par acte authentique.
La commune (wallonne) veut exproprier l'immeuble et ne notifie qu'un indivis, arguant que cela est suffisant. Or, le CWATUP dans son art. 61 stipule clairement que "... les propriétaires des biens compris dans le périmètre des immeubles à exproprier sont avertis individuellement, par écrit et à domicile, du dépôt du projet à la maison communale."
Notifier un indivis est-il suffisant? L'indivision a-t-elle une personnalité juridique qui l'assimilerait à "un propriétaire"?
Merci d'avance.
Merci des conseils toujours avisés de ce forum. J'ai en effet consulté un (autre) notaire pour avoir un avis extérieur. Il semble bien que tout le monde ait été correctement informé de la nature du bien vendu, mais qu'il appartienne à l'acheteur de renommer la destination s'il le souhaite. Nous avons convenu de procéder aux travaux de désenclavement des lots à nos frais, mais sans l'acter (ce qui aurait été trop lourd).
Bonjour,
J'ai vendu en un lot, par compromis de vente entre-temps enregistré par l'acheteur, et pour un prix unique, deux terrains voisins: le plus grand contient une villa en son milieu, le second est une petite parcelle de 1 are dont le titre de propriété mentionne qu'il est "à usage de passage" (vers un autre terrain construit que je possède également).
Je viens de me rendre compte, en lisant la proposition d'acte authentique rédigé par le notaire de l'acheteur, que 1/ le compromis ne mentionnait que le numéro de cadastre de la parcelle (sans la mention "à usage de passage") 2/ l'acte authentique proposé ne reprend pas cette mention 3/ l'acte authentique spécifie que je renonce définitivement à toute servitude.
Mon erreur est que je connais mal le bien que je vends. La puce à l'oreille, je viens de me rendre compte que le passage en question est bien utilisé pour une servitude de canalisation (eau et égouttage), le fonds servant étant autrefois enclavé. J'accepterais de renoncer à toute servitude et à procéder à mes frais à de nouvelles canalisations si je peux être certain que le tréfonds n'est plus enclavé (les égoûts ont été posés récemment d'un autre côté du terrain), le passage en surface ne l'est plus. Ce serait minimiser les conflits de voisinage.
Qu'en pensez-vous? Suis-je couvert dans mon devoir d'information quand on a vendu la parcelle "à usage de passage" alors qu'une servitude plus spécifique pouvait exister? Dois-je mentionner les canalisations avant l'acte authentique? L'acheteur aurait-il le droit de se retirer pour vice de consentement (à cause du compromis discret sur ce point)? Puis-je me retourner contre l'agent immobilier qui avait établi le compromis en omettant cette information importante (sur laquelle aucun des deux notaires n'est revenu pendant la rédaction de l'acte authentique)?
Je crois que tout le monde a intérêt à ce que la vente se fasse, mais je ne veux pas être exposé à une procédure en annulation pour vice de consentement dans les deux ans à venir.
Merci d'avance de vos conseils éclairés.
Ne me prenez pas ma quand je dis "abusif"... Mon but n'est certainement pas de vous énerver... mais de vous éclairer.
Merci de votre sollicitude. J'avais bien compris "abusif" dans son acception juridique. Le bien est en effet vide depuis son déménagement mais j'attends toujours les impayés (3 mois), l'exécution du préavis contractuel (4 mois écoulés sur 6) et le débloquage de la garantie. Je suis obligé de passer par un jugement pour cela. Comme le locataire a explicitement renoncé à son bail ("considérez mon déménagement comme mettant fin au contrat"), je le prends comme une notification de préavis. La bonne nouvelle est de pouvoir redisposer du bien l'esprit globalement serein. Un départ pareil, c'est un bon débarras...
Re- J'ai un recommandé avec une renonciation unilatérale et explicite au bail ("il prend fin à la date de mon déménagement"). Le bail prévoyait un préavis contractuel de six mois (une erreur de ma part parlait de un mois plus haut), qui n'a jamais été honoré. Quatre mois plus tard, je demande en justice la résolution du bail (3 mois d'impayés et 4 mois de préavis), de considérer la fin de bail à la date du recommandé (et non à la date du premier non paiement) et l'exécution du préavis (avec amendes et intérêts car il n'est pas payé). Je pense que je serai tenu jusqu'à la fin du préavis, même si le bien est inoccupé, sauf si je renonce aux deux derniers mois. Je ne crois pas qu'avoir attendu le milieu du préavis ait été abusif. Merci.
Re-
Il est bien parti à la cloche de bois:
- il n'a pas payé les 3 mois de loyer précédent son départ (et rien depuis),
- il a vidé le bien de ses meubles et effets personnels,
- il a clôturé les compteurs,
- il n'a pas donné de préavis, pas rendu les clefs, pas fait d'état des lieux de sortie,
- il a proposé unilatéralement par recommandé à notre tentative de conciliation (elle-même par recommandé) de mettre fin à son bail au jour même de son départ sans autre indemnité que la moitié de la garantie.
Nous avons demandé au juge de paix:
- le paiement des loyers en retard jusqu'à la date du jugement, plus intérêts et amendes contractuelles,
- une indemnité de 3 mois pour fin de bail fautive (art 1760 CC)
- la résolution du bail à date du jugement,
- les frais annexes (justice, avocat etc.)
Comme il s'agit ici d'une résidence secondaire où il n'était pas domicilié et que le bail n'était pas enregistré, il aurait pu se contenter d'un mois de préavis (règle commune des baux) et s'épargner de nombreux frais. Mais il y a des limites...
Je reviens donc à nma question: puis-je disposer de mon bien (pour le relouer, le vendre ou le transformer) le jour même de l'audience? Après publication du jugement? Ainsi si l'audience est fixée le 10 janvier, puis-je relouer à partir du 15? de février? de mars?
Merci d'avance.
Bonjour et merci de vos réponses, précises et encourageantes.
Le locataire est assigné et la date de l'audience en justice de paix est fixée. Il est convoqué par huissier. Je demande que la fin de bail soit prononcée immédiatement, plus les indemnités, retards etc.
Ma question est: puis-je disposer de mon bien (pour le relouer, le vendre ou le transformer) le jour même de l'audience? Après publication du jugement? Ainsi si l'audience est fixée le 10 janvier, puis-je relouer à partir du 15? de février? de mars? Merci d'avance.
Bonjour,
Ma locataire est partie "à la cloche de bois" et a rompu fautivement son bail. Juridiquement, celui-ci court toujours. Je l'assigne donc pour récupérer mon bien et pouvoir le relouer.
D'habitude, combien de temps faut-il pour que la résolution soit applicable et que je puisse à nouveau agir comme possesseur des lieux? Le dossier est clair et le juge peut se prononcer rapidement. Est-ce en pratique le cas?
Merci d'avance.
Grand merci de cette réponse précise et rapide. Comme le bien est loué en Belgique et que le bail a été signé en Belgique, je pense que la justice de paix où la maison est située est compétente (malgré que le locataire soit domicilié à l'étranger, je vais vérifier).
Question subsidiaire: Comment le locataire aurait-il dû mettre fin formellement au bail? Il a gardé ses clefs, n'a pas libéré la garantie et a répondu unilatéralement, à notre mise en demeure, que le bail avait pris fin dès lors qu'il avait vidé les lieux. Sa rupture de bail est fautive, mais son bail courrait-il jusqu'au terme de son contrat (ça m'arrangerait bien :-) )...
Bonjour,
Notre locataire étranger (européen non-belge) a signé un bail 3-6-9 en janvier 2003 pour une résidence secondaire. Le bail n'est pas enregistré. En mars 2008, il a arrêté le versement des loyers et a tout déménagé en juin 2008. Il n'y avait pas d'état des lieux d'entrée, mais il a fait remplacer la cuisine équipée... qu'il a emportée en faisant de grosses dégradations à l'immeuble qui est inlouable. Il n'a pas envoyé son renon ni rendu les clefs. On a proposé une transaction (deux mois d'indemnité et un forfait pour la cuisine, sa réponse ne rencontre pas nos arguments).
- Le bail court-il toujours? Doit-il y mettre fin formellement? Autrement dit, les loyers sont-ils encore dus?
- On a les factures de l'ancienne cuisine équipée (qu'il trouvait 'vieille') et des photos de celle qu'il avait installée. Doit-on porter plainte pour vol et dégradation d'immeuble, pour donner de l'étoffe à notre dossier?
- Comment faire libérer la garantie locative, qu'il 'laisse' en compasation aux loyers non payés (ce qui est illégal)?
- Peut-on encore faire enregistrer le bail depuis sa faute grave, et cela améliorerait-il notre position (c'est une résidence secondaire, non principale) pour l'obliger à exécuter le contrat jusqu'à la fin et nous mettre en meilleure position de négociation?
Merci de vos conseils éclairés.
bonjour,
pouvez-vous me dire si la situation a changé en un an ? les "check-list" restent-elles biaisées ? les travaux recommandés restent-ils onéreux et inutiles ? la copropriété veut budgétiser 40.000 euros pour chacun de nos ascenseurs sans que les copropriétaires n'aient eu d'information préalable à ce sujet (les machines datent de la fin des années '60).
merci.
La copropriété travaille avec un compte courant (à vue) de Fortis. ce compte coûte 50 euros par an et rapporte nada. le compte s'élève à plus de 30.000 euros en fin d'exercice pour un immeuble d'une trentaine d'appartements. il est régulièrement alimenté par les provisions mensuelles de charge, et sert à payer les factures au fur et à mesure. ce qui reste sur le compte en fin d'exercice correspond environ au budget annuel. apparemment (je me trompe pê) fonds de réserve et fonds de roulement sont mélangés. sachant l'état des finances, j'ai trouvé cette pénalité un peu lourde... environ 30% des proprios devront payer des "amendes" variant entre 15 et 80 euros (pour faire court) pour un total de 400 euros qui viendront grossir la trésorerie.
bonjour,
vos avis donnent un autre éclairage à ma position.
à grmff: merci de lire ma question originale, qui explique clairement que je paie régulièrement mes charges, avant d'en déduire unilatéralement que je suis le plus mauvais payeur de l'immeuble (c'est loin d'être le cas). cela vous aurait épargné des propos gratuits et désobligeants qui illustrent sans doute votre nickname.
bonsoir,
merci de votre contribution, mais elle ne répond pas exactement à ma question. dans le cas présent, le fonds de roulement et le fonds de réserve couvrent à eux deux environ un an d'exercice. il n'y a aucun problème de liquidité. la copropriété ne subit donc ni préjudice ni problèmes de liquidité. la façon dont sont calculés les "intérêts de retard" n'est pas documentée. ceux-ci ne portent pas sur un incontestablement dû mais sur des provisions de charge (lesquelles ne sont, si je me souviens bien, pas votées - seule la comptabilité finale l'est). il n'y a ni mise en demeure ni avertissement. les "pénalités" collectées alimentent le fonds de réserve déjà bien garni.
les décisions de l'AG peuvent-elles m'être opposées dans ce cas-ci ?
bien à vous.
Bonsoir,
La copropriété de mon immeuble dispose d'un fonds de réserve confortable pour amortir les entrées et sorties des comptes annuels.
Je paie mensuellement mes provisions de charge, qui sont revues chaque année en fonction des dépenses de l'exercice écoulé. L'an dernier, j'ai tardé à adapter mes provisions et le syndic me comptabilise des "intérêts de retard" à 9.5% sur les provisions manquantes. Total: une vingtaine d'euros de "pénalité". Ces dispositions auraient été votées dans une assemblée des copropriétaires antérieure mais jamais encore appliquées.
Je m'interroge sur la légalité de cette pratique dans la mesure où:
- je possède une partie du fonds de réserve qui sert de coussin
- si je commets une "faute" en ajustant pas immédiatement mes provisions, la copropriété ne subit pas de dommage chiffrable
- les copropriétaires qui paient un surplus ne sont pas rémunérés
- le fonds de placement n'est pas placé en banque et ne rapporte aucun intérêt et il n'existe pas de tableau de cash-flow (gestion en bon père de famille).
Tout ceci ressemble donc à une pénalité appliquée aux "mauvais payeurs" à un taux d'intérêt qui n'est pas justifié. Sachant que nul ne peut se faire justice à soi-même, je conteste la base légale de ces dispositions. Ai-je raison ?
Merci d'avance.