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Reivax, c'est obligatoirement un géomètre-expert qui peut dessiner ce genre de plans? Un architecte ou dessinateur ne peut pas le faire? NB: plans avalisés par au moins deux notaires puisque nous avions le nôtre, différent de celui des vendeurs.
La Loi du 11/05/2003 protégeant le titre et la profession de géomètre-expert dispose à l'art. 3 : "Relèvent de l'activité professionnelle de géomètre-expert au sens de la présente loi les activités suivantes :
2° l'établissement et la signature de plans devant servir à une reconnaissance de limites, à une mutation, à un règlement de mitoyenneté, et à tout autre acte ou procès-verbal constituant une identification de propriété foncière, et qui peuvent être présentés à la transcription ou à l'inscription hypothécaire."
Dans le cadre d'une mise en copropriété, le plan de division d'un immeuble existant sert à établir, notamment, les limites légales entre deux lots privés ; entre les lots privés et les parties communes.
Ces plans annexés à l'acte de base sont sujets à la transcription hypothécaire.
Si ces deux conditions sont réunies, je suis catégorique pour affirmer qu'un autre professionnel qui a dressé ces plans (agent immobilier, architecte, notaire, etc.) viole la Loi.
Le viol de cet article est sanctionné... pénalement.
Un notaire, en tant qu'officier public est tenu de vérifier que les dispositions d'ordre public sont respectées au risque, s'il ne le fait pas, de voir sa responsabilité professionnelle engagée.
Je ne me prononcerai pas plus avant dans ce cas particulier sans en connaître les éléments concrets - notamment, de quand date l'acte de base incriminé... avant ou après l'entrée en vigueur de cette Loi ?
Vous pourriez, pour vous faire plaisir plus que par souci d'efficacité, déposer plainte à l'IPI. Perso, mais cela n'engage que moi, je doute fort du suivi...
Si,si,si : il faut porter plainte. Ce sont les petites rivières qui font les grands fleuves !
De deux choses l'une : soit l'IPI décide d'enfin s'emparer de la problématique des Syndics indélicats, soit il avoue par son inaction son incompétence en la matière et il faudra en tirer les conclusions qui s'imposent.
Une autre voie, comme j'ai dit sur un autre post : le SNP. Les Syndics indélicats sont leur croisade actuelle et ils ne sont pas tendres.
Autre conseil : je conseille, en tant que Syndic, que l'ACP souscrive une assurance juridique indépendante de l'assurance incendie. Il en existe de très complète qui dans ce cas d'espèce aurait permis d'entamer une procédure pour récupérer les honoraires indus sans devoir débourser les frais d'avocat.
Comme on ne peut faire de pub (ce que je comprends), je communiquerai volontiers des noms en message privé à ceux que ça intéresse.
Cependant, là où je ne comprends pas c'est que la même méthode a été utilisée lors de la 2 ème AG...
L'explication la plus plausible, au vu de l'illégalité entreprise par votre Syndic, c'est qu'il est... incompétent. Il pratique par habitude sans même vraiment comprendre lui-même ce qu'il fait...
Je vous conseille d'exposer les faits à l'IPI : au plus de copropriétaires dénonceront les illégalités, irrégularités et autres incompétences au plus l'IPI sera contraint à un moment de sérieusement agir.
Et si vous voulez vraiment être "méchant", vous exposez cela au SNP : ils sont entrés en croisade contre les Syndics 
Je douterais bien plus de la fiabilité de l'info...
C'est pour ça qu'un éclaircissement aurait été apprécié...
fleurette a écrit : L'acte de base contient des plans des différents lots, dressés par l'agent immobilier qui a vendu les appartements.
Dommage que Fleurette ait "disparu", car si c'est l'agent immobilier qui a dressé ces plans, il a violé la Loi de 2003 qui protège la profession de géomètre-expert. Et le Notaire a avalisé !
Ça aurait mérité un éclaircissement...
Reivax,
Ils ont été répondus par la note technique, dont j’ai aussi lu le projet fin 2010. Le texte définit sera publié dans les jours qui viennent. Il n’y a probablement pas de commentaires des professionnels parce qu’ils attendent tous cette note … . Ce qui est logique.
Quand au temps minimal entre la date de publication et le 01.01.2013. En fait le secteur immobilier était en possession des grandes lignes (et les lignes plus détaillés) depuis fin 2010. Durant les débats au sein de ce groupe de travail on s’était accordé sur une période de transition de 6 à 18 mois de transition. La dernière réunion s’est terminé le 07.01.2011. La période maximale de 18 mois est donc à 100% honoré (janvier 2011 + 24 mois = janvier 2013). Quand on croit que cet AR ne serait pas publié et quand on ne fait rien, alors il ne faut pas venir pleurer.
Permettez-moi de ne pas être d'accord : une période de transition s'entend de la publication officielle des textes, et non d'informations parcellaires qui circulent au sein du cénacle de certains privilégiés.
J'en veux pour preuve que la note technique dont vous faites état n'est toujours pas disponible à 3 mois de l'entrée en vigueur.
Je prends mon cas précis, tout en sachant qu'il est celui d'autres syndics consciencieux : j'ai mis e place une comptabilité en partie double qui se calquait sur les règles définies pour les sociétés.
Notamment, en compte de classe 1 se trouve le fonds de réserve assimilé au capital social.
Cette approche, pourtant partagée avec de nombreux comptables, semble balayée.
Toutes les comptabilités vont devoir être adaptées, de nombreuses écritures (OD) vont devoir être passées.
Bref, un surcroît de travail sans par ailleurs qu'il y ait aujourd'hui de directives et de formations qui semblent pointer le bout du nez.
C'est déplorable.
Une fois encore, ce sont les syndics indélicats qu'on tente de mettre au pas - voire d'éliminer - et ce sont les professionnels corrects qui vont trinquer.
Le législateur aurait dû avoir le courage de poser un débat serein sur le métier de Syndic.
Sortir cette profession de l'IPI (on rencontre couramment des géomètres, des comptables, des architectes qui exercent comme Syndic).
Prévoir un organe dédié à cette profession - et aussi des formations dédiées ! (car, par exemple, ni un architecte, ni un géomètre, ni un agent immobilier n'ont les bases comptables initiales, etc.)
Je suis demandeur de suivre des formations continuées, de rencontrer des collègues, qu'il y ait une mutualisation des bonnes pratiques, des échanges de savoir, etc.
Mais rien, nada. C'est un peu "tire ton plan dans ton coin".
Vouloir réguler une activité, c'est aussi mettre en place les outils pour que les acteurs puissent adopter les meilleures pratiques...
Bonjour à toutes et à tous,
Je suis syndic professionnel et je parcours ponctuellement votre forum.
Voici donc l'occasion de sortir de l'anonymat et d'endosser un rôle plus actif.
J'annonce d'emblée que je fais partie de ces syndics qui pratiquent spontanément la comptabilité en partie double, que c'est le meilleur moyen de garantir transparence, efficacité et auto-contrôle.
Je récupère des missions au sein d'immeubles où la comptabilité est une vraie catastrophe, où on ne sait plus qui doit quoi, où, bref, les précédents exercices comptables et leurs erreurs doivent tout simplement être passés en pertes et profits. Au préjudice de certains copropriétaires.
Je signale au passage que je ne comprends toujours pas aujourd'hui pourquoi on rencontre autant d'inerties dans certaines copropriétés : personne n'est content du syndic, mais on le reconduit quand-même, de mandat en mandat...
Concernant le sujet précis de cette discussion : le plan comptable imposé.
J'accueille la mesure positivement, j'en étais même demandeur.
Je demande cependant à voir dans quelle mesure cette disposition sera respectée dans les faits - tout comme l'obligation de désigner un commissaire aux comptes.
Je reste circonspect sur le critère qui impose ce type de comptabilité, à savoir le nombre de lots.
Il apparaît dans la pratique que des petites copropriétés (en dessous de 20 lots principaux) sont équipées d'ascenseur et/ou de chaufferie collective, voire de panneaux solaires. Des éléments qui nécessitent des travaux lourds, à termes, des répartitions de charges qui peuvent s'avérer complexes.
Je conçois aussi que des copropriétés de 5 ou 6 lots où, en somme, les charges courantes se limitent à l'électricité, l'assurance, les frais éventuels de Syndic, voire l'eau et le nettoyage des communs, n'imposent pas la lourdeur comptable d'une comptabilité en partie double - encore que, cela peut se discuter si de lourds travaux se profilent.
Bref, comme il a été si bien dit : on sort un canon pour atteindre une mouche - et à ce titre, plusieurs éléments de la Loi de 2010 sont critiquables.
Aujourd'hui, c'est le canon, mais demain ce sera peut-être l'arme atomique : certaines propositions parlementaires envisagent de confier un contrôle des comptes par un réviseur d'entreprise. C'est louable, sur le plan des principes. Mais quid de ces copropriétés en souffrance qui ne savent même plus faire le plein de la cuve à mazout ?
Se pose aussi la question du coût. Car, ces nouvelles contraintes comptables, pour le syndic qui décide de faire son job correctement, auront des répercussions.
Et un accroissement du phénomène actuel : certains syndics hors la loi, mais très bon marché, qui continueront à bidouiller dans leur coin, sous le couvert de l'impunité que l'on sait.
Bref, ce n'est pas tant ce plan comptable qui pose question, mais plutôt la Loi de 2010 qui s'est trompée de cible en accroissant les charges des ACP en postulant que cela remettrait de l'ordre dans la profession de syndic, ipso facto.
Toujours est-il que même si je domine les fondamentaux de la comptabilité, je me trouve perdu dans ce plan comptable.
Je me pose des questions qui paraîtront peut-être bien naïves, mais aujourd'hui ce plan comptable ne fait pas clairement apparaître le capital du fonds de réserve qui reste le capital et/ou la réserve de l'ACP ; je ne retrouve plus aucun compte de classe 3 qui permettraient de valoriser le stock de mazout, le stock de clefs et télécommandes.
L'apparition des immobilisations dans ce plan comptable me laisse aussi perplexe. Quelle est la finalité et l'intérêt de cette information ? Quelles règles (idéalement uniformes sur l'ensemble du Royaume) seront à appliquer. A lire le texte, toutes les immobilisations corporelles doivent être reflétées, donc les parties communes ? Comment chiffrer cela ? Qui va le chiffrer ? Et pour les immeubles dont les parties communes sont en cours d'immobilisation ? Tout ça me semble bien confus...
Bref, je vais devoir prendre rendez-vous avec mon expert comptable (qui m'aide ponctuellement lorsque des aspects pointus se présentent) et je vais devoir analyser tout cela en profondeur.
Je suis dépité de constater qu'aucune association professionnelle ne s'est emparée de la matière, qu'il n'y ait aucune formation ou recyclage proposé, aucun commentaire... à 3 mois de l'entrée en vigueur de cet Arrêté Royal.
Wait and see. Mais je pense qu'on constatera que cela ajoutera de la confusion à des choses qui l'étaient parfois bien assez.