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Ne devrait-on pas prévoir :
- Une obligation pour le notaire chargé de dresser l’acte de la vente d’un lot d’informer le syndic de l’identité complète de l’acquéreur, de la date de la transmission du lot et des dispositions particulières concernant les charges.
- Une obligation pour les copropriétaires de communiquer au syndic l’identité complète de toute personne titulaire d'un droit réel ou personnel sur l'immeuble en copropriété et de tout titulaire d'une autorisation d'occupation.
Obliger le notaire à signaler au syndic l'identité complète du nouvel acquéreur et la date exacte de la mutation est une excellente idée.
Pour le 2è point, je crois que si le syndic s'occupe de la signalisation uniforme des sonnettes et boîtes aux lettres, il doit connaître le nom des occupants..... qui ne sont pas toujours les personnes qui ont signé le bail.
Et puis il y a aussi ceux qui ne souhaitent pas voir leur nom sur une sonnette ou sur une boîte aux lettres.....
Problème difficile à résoudre.
Si l'acte de base prévoit l'unanimité des copropriétaires, il faut l'accord de 100% des copropriétaires.
Seule solution correcte selon moi: envoyer en recommandé avec récépissé le PV de l'AG aux absents (et ceux qui ont voté contre) et attendre trois mois ...
Je me basais sur l'article 577-7 § 1, 2° b) qui dit que l'AG décide de la modification de la destination de l'immeuble ou d'une partie de celui-ci à la majorité des 4/5e des voix.
L'utilisation de la toiture commune à des fins privatives n'entre-t-elle pas dans cette définition?
Mais il y a un hic! L'acte de base prévoit que l'assemblée générale peut,dans l'intérêt commun, décider de transformer le domaine commun, d'y apporter les transformations susceptibles d'en rendre l'usage ou la jouissance plus aisés ou d'en augmenter la valeur ou le rapport........, à la majorité des 4/5es.
Or, donner l'autorisation à un particulier d'utiliser la toiture commune pour y placer des panneaux solaires n'a rien à voir avec ll'intérêt commun.
Bref, il y a matière à interprétation, mais je crois que les 4 propriétaires qui ont accepté la demande du 5è s'en fichent éperdument.
Un autre article de l'acte de base précise que les propriétaires ne peuvent en aucune façon porter atteinte à la commune,...en user conformément à sa destination et in fine...que aucune tolérance ne peut, même avec le temps, devenir un droit acquis.
Faire parvenir le PV par recommandé aux 2 absents et attendre les 3 mois fatidiques est un idée, mais est-ce suffisant pour autoriser le placement des panneaux solaires sur le toit?
Bonjour,
Le propriétaire de l'appartement du dernier étage de l'immeuble demandait l'autorisation de placer des panneaux solaires sur la toiture commune pour son usage personnel.
Ce point était mis à l'ordre du jour et tous les membres présents à l'AG (5 propriétaires présents sur 7 et 1020 quotités sur 1360) ont tous donné leur accord.
Je pense que puisqu'il y a unanimité des membres présents à l'AG, la décision ne peut plus être attaquée par l'un des 2 absents.
Néanmoins j'aimerais bien en avoir la confirmation. Merci d'avance.
Luc,
Le drame c'est que très souvent, le syndic n'est pas prévenu qu'un "expert" assistera tel ou tel propriétaire. il ne pourra dès lors compter que sur ses propres connaissances pour faire front.
Mais, je le répète, un avis est toujours bon à prendre (et à apprendre)
à condition de ne pas le prendre pour du pain béni.
Ceci nous éloigne assez bien du cahier de doléances qui faisait l'objet de ce forum et là, il y en a du boulot.
... je parlais de copropriétaires qui venaient aux AG assistés d’avocats, d’architectes etc. et qui profitent de cette position dominante pour faire passer des décisions, qu’ils n’obtiendraient sans doute pas des autres propriétaires sans cet « abus de paroles.....
Un avis circonstancié est toujours bon à prendre s'il vient d'un spécialiste....., mais ce n'est jamais qu'un avis. Le syndic peut en avoir un aussi, même s'il est différent.
Idem pour tous les autres propriétaires.
Quand l'avocat ou l'architecte ont donné le leur, ils doivent se taire
et de toute façon, ce n'est pas eux qui votent.
Si les avis sont trop partagés rien n'empêche de reporter la décision jusqu'à être mieux informé et ça, c'est le syndic qui peut en faire la proposition.
Remarquez que j'ai déjà entendu pas mal de conneries de la part de soit-disant "spécialistes" qui ne maîtrisaient pas bien leur sujet parce qu'ils ignoraient tout de l'immeuble où se posait le problème et que chaque cas est un cas d'espèce qui ne peut pas être généralisé.
Il n'y a pas que des syndics "abusifs". Pensez un peu aux abus de copropriétaires vis à vis d'autres copropriétaires !!!
Il n'est pas nécessaire d'avoir un titre quelconque pour être à l'origine d'abus. Cela vaut pour tout le monde.
Mais on parlait d'une personne qui assisterait un propriétaire, le syndic n'en ayant généralement pas besoin.
Par contre, il est certain que les débats de l'AG peuvent être déséquilibrés quand un propriétaire se fait assister et que tout le monde prend la parole…Ce qui arrive souvent, même si on a convenu du contraire).
Dans certaines (petites) copropriétés, il est parfois utile qu'un propriétaire se fasse assister par quelqu'un de compétent qui d'entrée de jeu va faire comprendre au syndic qu'il connaît la musique aussi bien que lui, sinon mieux.
Le syndic "abusif" aura vite compris qu'il doit la jouer en sourdine et tout se passera bien.
Les avis autorisés ne peuvent qu'être les bienvenus dans une AG et ils ne vont certainement pas déséquilibrer les débats.
Et si la loi autorisait le vote par correspondance, pour éviter de multiplier les AGO, AGE et autres AG de récup'?
Impossible! Parce qu'il n'y aurait pas de débat qui est essentiel pour permettre l'échange d'avis et de points de vue différents sur le sujet abordé avant de le soumettre au vote.
merci pour la rapidité de la réponse, pour nommer les 2 vérificateurs au comptes ,
on les nomme à notre prochaine AG statutaire pour 1 an ?mais sans C G , le syndic n'est plus contrôlé sauf pour les comptes ?
une personne n'ayant pas été élue au CG peut-elle accompagner celui-ci pour la vérification des comptes annuels et pour rédiger avec ceux-ci l'ordre du jour, au fait qui rédige l'ordre du jour?
a chaque AG , on doit réélire le CG, chez nous, ils disent qu'ils sont nommés à vie!!!
merci de prendre un peu de votre temps pour me répondre car nous sommes dans le flou .
A bientôt. MC FRANCK
Bonjour!
La plupart des réponses à vos questions doivent se trouver dans votre acte de base. Je vous conseillerais donc de le relire attentivement; idem pour la loi de 1994.
Vous devez choisir:
1) ou vous nommez un conseil de gérance comme c'est probablement prévu dans votre règlement et vous aurez alors un organe dont le rôle est d'aider le syndic dans sa mission et de contrôler sa gestion.
2) ou vous vous en passez, mais alors il n'y a plus de contrôle possible, sauf si des vérificateurs aux comptes ont été désignés à cette fonction par l'AG.
Le conseil de gérance peut être nommé pour un terme de plus d'un an, mais à vie......
Si on vous affirme cela demandez à voir le registre où sont consignés les PV où doit se trouver celui de l'AG qui à pris cette décision.
Un propriétaire non désigné par l'AG comme membre du conseil de gérance ne peut pas s'imposer à lui pour procéder à la vérification des comptes chez le syndic, mais il peut le faire à titre individuel en prenant rendez-vous chez le syndic pour son propre compte.
Attention, il pourrait vous faire payer si c'est prévu dans son contrat.
En principe c'est le syndic qui rédige l'ordre du jour puisque c'est lui qui convoque l'AG. Voyez dans votre règlement s'il mentionne la possibilité de demander l'insertion d'un point à l'ordre du jour d'une AG et à quelles conditions (délai, etc..).
En cas de refus du syndic, voyez les possibilités qui vous sont offertes par l'article 577-9 de la loi.
Bon courage! Il en faut pour piocher.
peut on se passer de conseil de gerance?
combien de procurations puis-je accepter?
merci bcq
Une copropriété peut très bien se passer d'un conseil de gérance.
Toutefois, si ce CG a une existence légale, c'est à dire que sa création a bien fait l'objet d'une décision de l'assemblée générale statuant à la majorité requise par la loi, il n'y a qu'une autre AG statuant de la même manière, qui pourrait annuler son existence.
Mais, sans toucher à l'existence légale de ce CG, on pourrait très bien imaginer que personne n'y soit élu, ni comme président, ni comme assesseurs.
Quoi qu'il en soit, s'il n'y avait plus personne au CG, il faudrait au moins désigner 2 vérificateurs aux comptes sinon le syndic se retrouverait sans organe de contrôle, ce qui n'est pas souhaitable.
Vous pouvez recevoir autant de mandats que vous voudrez, mais au moment des votes, si vous détenez plus de quotités que celles détenues par tous les autres propriétaires, vos quotités seront réduites à la valeur des quotités qui sont chez les autres.
En parlant des pompiers, j'ai fait un petit raccourci.
Je ne sais pas comment cela se passe à Bruxelles, mais à Liège, il existe un service communal de Sécurité et Hygiène.
Si dans un immeuble, les chemins d'évacuation sont bloqués et qu'un des occupants fait appel à ce service, s'agissant de la sécurité en cas d'incendie, le dossier sera transmis chez les pompiers qui viendront constater les faits.
Et il y a des chances, qu'il ne feront pas que constater ce manquement, mais qu'ils vérifieront tout le reste (éclairage de secours, extincteurs, alarme, portes Rf, etc...)
J'ai connu le cas à Liège, ou pour une porte Rf qui était parfois bloquée par un occupant, un voisin s'en était plaint.
Les travaux exigés après la visite des pompiers ont coûté 500.000 fr a exécuter dans les 6 mois.
C'est souvent à cause de l'inconscience ou de l'indiscipline de quelques occupants qui ouvrent la porte sans s'assurer de qui a sonné que de telles mesures extrêmes sont appliquées; mais cela n'enlève rien à leur stupidité.
Je précise qu'à Liège, il y a déjà pas mal d'années, l'AG (à moins que ce soit le syndic ou le CG) avait décidé de débrancher l'ouvre porte dans un nouvel immeuble.
Sur plainte d'un locataire qui invoquait en justice de paix que les conditions initiales de son bail n'était plus respectées (puisqu'il y avait un inconfort majeur de ne plus disposer de l'ouvre-porte dans un immeuble moderne), la copropriété a été obligée de rétablir le système initial.
Le système idéal n'existe pas contre ceux qui ouvrent à n'importe qui, mais la porte à rue de sécurité avec serrure électrique commandée par badge électronique (désactivable en cas de perte, vol ou départ d'un locataire qui ne les aurait pas tous remis à son propriétaire), doublé d'une vidéo-parlophonie est le système le plus sécurisant.
Le cas extrême évoqué par Lecar mérite le passage des pompiers!
Il y aura un PV avec mise en demeure de respecter les normes dans un délai imposé, et ils reviendront constater la bonne exécution.
Ce sera peut-être l'occasion de trouver d'autres solutions pour sécuriser l'immeuble?
Je crois que la solution d'aller devant le juge ne doit venir qu'en tout dernier lieu, car souvent, il est possible de faire changer les dispositions qui posent problèmes par l'AG.
Le cas des très grosses copropriétés comme celles de Luc, posent encore d'autres problème parce qu'il y a beaucoup d'argent en jeu et que le syndic ne veut pas perdre ses revenus.
En tous cas bravo et merci à ceux qui s'impliquent pour faire avancer les choses avec les politiques.
Je souscris entièrement à l'idée d'un cahier de doléances pour que les mandataires publics sachent au moins ce qui se passent dans les copropriétés et travaillent à améliorer la loi actuelle trop vague et trop interprétative sur trop de points.
Tintin et Luc, n'oubliez quand même pas d'aller dormir!
On a déjà eu des débats sur ce sujet. Mais voilà que je découvre un acte de base interdisant au conseil de gérance d'avoir des mandats de propriétaires.
Est-ce légal? Nous craignons de ne pas être en nombre. Il s'agit d'une nouvelle copropriété, avec peu d'ag avant celle-ci
Ce qui est écrit dans l'acte de base est valable tant que cela reste dans l'esprit de la loi (et même plus que l'esprit).
Or la loi, dit que tout propriétaire peut se faire représenter par un mandataire, membre de l'assemblée générale ou non.
(577-6 §5.- 1er alinéa).
Le passage de cet acte de base qui interdit aux membres du CG de recevoir des mandats serait donc est illégal puisqu'il limiterait le droit de tout propriétaire à donner mandat à la personne de son choix, fut-elle membre du CG.
Que celui qui n'est pas de cet avis lève la main!
mon immeuble possede deux portes , la premiere porte donnant sur la rue ferme a clef avec un interphone exterieur, mais sans systeme ouverture automatique a partir des appartement, cette premier porte passée , vous vous trouvz dans le hall avec les boite au lettre ,un deuxieme interphone et la deuxieme porte qui s ouvre automatique a partir des appartement.
est ce que le reglement de la coproprieté peut obliger la fermeture a clef de la premiere porte pour la nuit?? car la nuit , si un medecin doit rentrer ds l immeuble, et que la personne en danger ne peut descendre ouvrir , ce medecin n a pas de moyen pour rentrer
y a til des lois , pour m appuier pour la non fermeture de cette premiere porte???merci
La fermeture des portes à rue pour sécuriser les halls d'entrée et leurs boîtes aux lettres est un problème qui se pose un peu partout à cause des SDF et des drogués qui y trouvent refuge.
La solution est de remplacer la serrure existante par une serrure électrique qui fonctionnerait en même temps (ou pas) que celle qui existe déjà sur la 2è porte.
Si la serrure est trop difficile à encastrer dans la porte, vous pouvez envisager le placement d'une ventouse magnétique à appliquer (genre sharelock qui résiste au cisaillement).
L'AG devarit approuver l'une ou l'autre de ces solutions sans problème.
Giannigianni,
C'est avec grand intérêt que j'ai pris connaissance de votre message et des liens qu'il comporte.
Je crois bien pouvoir y trouver mon bonheur!
Mille merci pour votre aide.
Bonsoir,
En cherchant sur Internet je suis tombé sur le site français "Recommandation n° 01-02 sur les clauses relatives à la durée des contrats conclus entre professionnels et consommateurs"
www.clauses-abusives.fr/recom/01r02.htm
La commission des clauses abusives recommande notamment
"Que soit éliminés des contrats conclus entre professionnels et consommateurs, les clauses ayant pour objet ou pour effet:
(entre autres dispositions)
. d'imposer une durée initiale minimum du contrat sans en autoriser, eu égard à son économie, la résiliation anticipée par le consommateur pour motifs légitimes;
. de prévoir la prorogation ou la reconduction tacite d'un contrat à durée déterminée pour une période excessivement longue;
. de contraindre le consommateur, pour éviter la prorogation ou la reconduction tacite d'un contrat à durée déterminée, à notifier son intention au professionnel à une date trop éloignée de l'arrivée du terme convenu.
Il est précisé que le texte a été adopté le 22.02.2001.
Voilà qui aurait bien arrangé les choses dans ce cas présenté!
Existe-t-il quelque chose de similaire actuellement en Belgique et nos juges peuvent-ils se référer aux textes français dans leurs jugements si aucune jurisprudence n'existe déjà?
Luc,
Vos avis sont intéressants.
Je confirme que le contrat de 1994, a été négocié et signé par le syndic et souscrit au nom de l'ACP.
Les factures de l'ascensoriste ont toujours été libellées au nom de l'ACP.
Ceci étant précisé, pourriez-vous expliciter le problème qu'aurait alors la firme d'ascenseur.
Giannigianni,
Pour l'échéancier, je veux bien vous suivre.
Mais la tacite reconduction, elle fait partie intégrante du contrat et s'il se reconduit c'est donc tout à fait naturellement par les termes mêmes du contrat.
A mon avis, il n'y aurait pas d'acte fautif du syndic qui ne prend aucun nouvel engagement en laissant se poursuivre un contrat initial avec une clause de tacite reconduction.
Ce qui pose problème depuis 1995, c'est la durée anormale du contrat, qui va au-delà de la durée maximale d'un mandat de syndic imposée par le CC.
Comment savoir si cette situation s'est déjà présentée devant les tribunaux et s'il existe une jurisprudence en la matière?
Bonsoir et déjà merci pour vos réactions!
Quelques précisions s'imposent.
Un gros contrat pour l'entretien d'ascenseurs a été conclu en '94 pour une durée de 10 ans avec une clause de tacite reconduction pour la même durée.
Courant 2005, le syndic dont le mandat se termine le 31.12.2005 s'aperçoit que le contrat est reparti pour 10 ans (en 2004) et demande à l'ascensoriste de revoir la durée de son contrat pour l'adapter à la durée du sien faisant état de l'article 577-8. § 1. qui selon lui, rendrait le contrat nul s'il n'est pas ratifié par l'AG.
Ses nombreuses lettres à l'ascensoriste restent sans réponse et ses coups de fil lui laisse supposer qu'il ne modifiera pas la durée du contrat.
A l'assemblée générale, l'ordre du jour prévoit la ratification du renouvellement du contrat par tacite reconduction, mais vu la mauvaise volonté de l'ascensoriste pour dialoguer, elle refuse de ratifier et demande au syndic de résilier le contrat dès la prochaine échéance l'annuité, ce qu'il fait.
Bien entendu, la firme d'ascenseur se manifeste alors par son avocat qui demande qu'on trouve une solution au problème car des indemnités de 10% par année qui restent à courir sont prévues au contrat de base, ce qui va représenter un fameux paquet.
Comment voyez-vous évoluer cette affaire?
Quel est le syndic qui a un échéancier à 10 ans?
De plus, la tacite reconduction fait partie du contrat initial qui lui, avait été approuvé par l'AG.
Peut-on alors vraiment parler de faute dans le chef du syndic, puisqu'en 1994, la loi n'était pas encore entrée en vigueur.
Un autre syndic a été désigné depuis.