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La gestion d'une copropriété est divisée en quatre entités : le syndic, le conseil de gérance, l'assemblée générale et l'association des copropriétaires.
A l'intérieur de ces quatre parties fondamentales, les pouvoirs sont inégalement répartis. Même si la loi dit le contraire, tous les pouvoirs émanent du syndic. Il règne et gouverne. Il est le seul maître après Dieu (et même avant, semble-t-il).
Le conseil de gérance est composé presque toujours de copropriétaires incompétents et adulateurs du syndic. Les membres du conseil de gérance mangent dans la main du syndic ; ils picorent les miettes qu'il abandonne à ces seconds couteaux pour les maintenir à sa botte ; ils craignent de déplaire car la sanction est alors à la mesure de l'offense.
L'assemblée générale ratifie les décisions du syndic qui a rédigé l'ordre du jour ; elle lui donne quitus pour sa gestion totalitaire, pour sa conduite interlope, pour ses comptes incontrôlés. Elle le met à l'abri de toute poursuite civile ou pénale en prenant sur elle ses manquements et ses fautes. Les éventuels contradicteurs sont injuriés, humiliés, cloués au pilori et parfois victimes de voies de fait pour avoir manqué au respect qu'ils doivent au maître.
L'association des copropriétaires est sans doute le meilleur allié du syndic. Lorsqu'un copropriétaire est mécontent d'une décision illégale prise par le syndic, il doit aller en justice et citer à comparaître, non pas le syndic comme la logique le voudrait mais l'association qui n'en peut rien. Décidément, les voies de la justice sont impénétrables mais toutes acquises aux manigances du syndic. Pourquoi se gênerait-il puisque la soupe est servie ?
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Les extrêmes génèrent des réponses extrêmes, quand des pommes pourries commencent à pourrir le reste.
Extrait d'un avis récent d'une commission officielle:
"Considérant que les autorités refusent de s'ingérer dans les conflits entre syndic et propriétaires".
Ce qui a eu comme résultat que tout document, qui prouvait que des déclarations du syndic étaient erronées ont été écarté par ces autorités, puisque seulement le Juge peut statuer sur l'exactitude d'un document remis par le "syndic d'immeuble".
Et le Juge de Paix ne peut pas non plus statuer, puisque ... c'est seulement le Juge pénal qui le peut.
On veut donc vraiment qu'on dépose plainte au pénal. Cela va quadrupler les problèmes sociaux au sein des ACP. Et ça n'est pas le bût.
Il est temps que l'IPI prenne position. Si non tout cela va se ranger dans la série d'affaires, comme ceux de Middelkerke, Hasselt, ... . Ce qui va causer encore plus de tord à la profession d'agent immobilier professionnel. Et anéantir probablement le résultat d'une campagne publicitaire.
La problématique contesté par Marianne est présent à des dégrés variables chez au moins 5 des 22 "ACP avec concierge" de ma commune. J'ai des contacts avec 6 ACP des 22.
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Comment au quotidien faire avancer Schmilblic ? "Réveiller la passivité des copropriétaires
A lire certaines interventions le "couple infernal CG/syndic" n'est pas le problème majeur mais bien la passivité ou à l'inverse la fougue des CP qui permettent au couple "syndic/CG" de prendre une importance indue.
Réveiller la passivité et obtenir une participation réelle, réaliste, ne se fera ni en déversant d'une plume alerte et douée des propos agressifs ni en citant à l'envie des cas dans lesquels le couple "syndic/AG" apparaît comme tout puissant. Soyons réalistes dans les copropriétés dont nous nous plaignons arriverons nous à modifier ainsi le comportement de quelqu'un ? Donnons plutôt à ceux qui voudraient bien mais qui n'osent pas ou ne savent comment faire, des éléments de solution. Même et surtout les plus simples. Même les plus évidents. Citons des cas où où on a pu éviter une décision, une action, indésirable. Ne dramatisons pas, évitons d'effaroucher à notre tour mais montrons que l'on survit à quelques propos acides.
C'est ainsi et ce n'est pas contradictoire avec l'action structurée en association, que me semble-t-il , l'on stimulera la volonté et l'audace réelle d'agir évitant la spirale perverse qui amène les situations d'extrême soumission d'une majorité et/ou d'action en justice à la portée seulement d'une minorité.
Ceci bien entendu si nous cherchons une copropriété vivable et suffisamment bien gérée. Si nous avons d'autres objectifs, quels qu'ils soient, ces propos ne seront pas pertinents.
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Oui, on arrive à alerter les CP.
Oui, on arrive à faire du pouvoir en place "la minorité opposante".
Mais ... ce pouvoir en place à des atouts en mains qu'il est difficile à contrer.
En effet le pouvoir en place impose:
1. le contrôle des présences (ils refusent des procurations, ...)
2. les points à l'ordre du jour, le type de décisions à prendre, ...
3. la séquence des points, ....
4. la présidence de l'AG, le secrétariat de l'AG, ....
Je suis d'accord que ces problèmes peuvent être surmontés, mais cela demande en fait de planifier un coup d'état interne, avec beaucoup de manipulations. Tout à fait possible. La 6ème ACP dont je parlais l'a fait.
Ce qui va à l'encontre de ce qu'on veut obtenir: une administration légale, correcte et transparente. Ce 6ème ACP est redémarré sur des bases incorrectes et rencontre déjà des problèmes.
On reproche au pouvoir en place de conspirer pour garder le pouvoir. On ne va quand même pas le faire nous-mêmes!
Ce qu'on cherche est une méthode légale, rapide et transparente, sans imposer la volonté d'un autre groupe, puisse assurer qu'on écoute la voix de tous et qu'on cherche le plus possible un large consensus.
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En fait prenons un détail concret:
Si le loi imposerait que seulement le bureau de l'AG, composé d'un président (et facultativement deux assesseurs et d'un secrétaire s'il y a plus que x appartements) peut siéger en face des membres de l'AG.
Et qu'en plus ces membres ne peuvent pas être un mandataire, employé, fournisseur, ... de l'ACP (syndic, vérificateur, CG, concierge ...).
Et que ce président est responsable pour le contrôle de la régularité de l'invitation, de l'ordre du jour et le contrôle de la liste des présences.
Alors on aurait fait un grand pas à l'avant.
Exemple1: c'est comme cela que les assemblés constitués comme le Sénat, la Chambre fonctionnent. Voyez vous le Premier ministre siéger en face des députés à la Chambre?
Exemple2: pourquoi commence-t-on à séparer, tant en Flandre qu'en Wallonie, la fonction de président du conseil communal de la fonction de bourgmestre?
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Oui, le couple infernal Syndic+Conseil de gérance est une réalité, comme l'étaient les dictatures s'appuyant sur la nomenklatura dans certains pays très proches.
Les propos lénifiants n'ont jamais fait "avancer le Schmilblick" et j'observe que certains, en 6 mois de messages quotidiens (jours fériés compris), n'y sont pas parvenus.
Le progrès passe par une reconnaissance de l'enfer des copropriétés, piège dramatique qui se referme sans pitié sur les victimes.
Si, comme le prétend un intervenant, seuls les nantis peuvent se payer une action en justice pour faire valoir leurs droits à ne pas être lésés, il faut conclure que l'injustice prévaut dans les copropriétés.
En effet, selon Maître Martine Wahl, il y a une "explosion des actions en justice".
Mais reconnaître l'ampleur des fraudes, des problèmes, du piège de la copropriété, c'est effrayer les investisseurs.
Ceci explique sans doute cela.
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... Les propos lénifiants n'ont jamais fait "avancer le Schmilblick" et j'observe que certains, en 6 mois de messages quotidiens (jours fériés compris), n'y sont pas parvenus. ...
Marianne,
Les propos agressifs encore moins.
C'est entre autres le Code Napoléon de 1804 qui a mis un fin à l'insécurité de dix ans de Révolution Française.
Faut-il passer par une révolution? Je n'espère pas.
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Au risque de me répéter (c'est fou ce que je me répète sur ce forum... yen a des comme ça...), il est à noter que:
1. Tout les syndics ne sont pas des escrocs.
2. Toutes les copropriétés ne sont pas des pétaudières
3. Les membres de conseil de gérance sont dans la toute grande majorité des personnes qui font ce travail bénévolement pour le plus grand bien de la copropriété, dans le sens d'un intérêt général, ils sont précieux, et pas légions quand on demande des remplaçants... Perso, je trouve que la plupart méritent une médaille, et non des insultes généralisantes (ou des généralités insultantes, pluto)
Je ne dis certainement pas que la situation actuelle est parfaite, mais ne jetons pas l'eau avec le bébé du bain!!!
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Grmff
pour d'autres
à prendre avec humour svp
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Au risque de me répéter (c'est fou ce que je me répète sur ce forum... yen a des comme ça...), il est à noter que:
1. Tout les syndics ne sont pas des escrocs.
2. Toutes les copropriétés ne sont pas des pétaudières
3. Les membres de conseil de gérance sont dans la toute grande majorité des personnes qui font ce travail bénévolement pour le plus grand bien de la copropriété, dans le sens d'un intérêt général, ils sont précieux, et pas légions quand on demande des remplaçants... Perso, je trouve que la plupart méritent une médaille, et non des insultes généralisantes (ou des généralités insultantes, pluto)Je ne dis certainement pas que la situation actuelle est parfaite, mais ne jetons pas l'eau avec le bébé du bain!!!
Moi aussi, je vais me répéter !
Je pense que personne ne peut dire le pourcentage de bons ou de mauvais syndics, ou encore de copropriétés paradisiaques ou de copropriétés pétaudières, ni de bons ou mauvais conseils de gérance.
Je ne suis pas certain que les ACP à gros problèmes ne concernent qu’une minorité de copropriétés comme certains veulent le faire croire.
Ainsi, j’ai lu l’article de Ph. Van Someren dans Le Soir Immo du 7 décembre 2006, « Faut-il réformer la loi sur la copropriété ? ».
L’auteur fait référence aux doléances de copropriétaires contre les syndics et relatées au hasard des consultations juridiques, d’articles de presse, de discussions dans des forums ou dans le courrier des lecteurs.
Il précise que son propos n’est pas de jeter l’anathème sur les syndics, dont la plupart d’entre eux le pratiquent (leur métier) sûrement avec professionnalisme et probité. De la même manière, ce n’est pas l’ensemble des copropriétés, mais une minorité d’entre elles, qui rencontrent de véritables problèmes de fonctionnement.
Quant à l’article de La Libre Belgique du 8 août, de Ch. Mikolajczak, «D’écoeurantes copropriétés », s’il ne généralisait pas les problèmes graves vécus par plusieurs copropriétaires, il ne minimisait pas pour autant ceux-ci.
Aucune statistique n’ayant été réalisée à ce jour, personne ne peut donner le pourcentage de copropriétés (ou des syndics) à problèmes.
Lorsque l’on affirme qu’il ne s’agit que d’une minorité, faut-il comprendre une quantité insignifiante, voire négligeable ?
Il ne faut pas confondre le vœu (de TOUS), que tout fonctionne bien, avec la réalité qui peut parfois dépasser la fiction. Voir ce qui a été dénoncé à Charleroi et dans les Immobilières Sociales.
Pourquoi y a-t-il tant d’émoi autour d’une loi qui ferait le bonheur de (presque) tous les copropriétaires de notre pays depuis 1995 ?
Fort de mon expérience de copropriétaire victime depuis 10 ans d’une gestion occulte, autoritaire, arbitraire et abusive, j’ai rencontré des copropriétaires de diverses ACP dans lesquelles ces copropriétaires sont muselés.
Lorsque je totalise le nombre d’ACP gérées par ces différents syndics, j’arrive approximativement à 500 ACP (la majorité comptant plus de 50 appartements)…rien que pour Bruxelles.
Est-ce cela que d’aucuns qualifient de minorité d’ACP ?
Bien sûr, il ne s’agit pas d’une enquête ou étude scientifique mais d’une simple déduction.
En effet, peut-on raisonnablement croire qu’un syndic qui GERE un immeuble en étroite collaboration (= cogestion) avec le conseil de gérance, qui refuse d’apposer sa plaque de syndic à l’entrée de l’immeuble, qui ne donne aux CP et avant les AG aucune information concernant la gestion de l’immeuble (contrats, rapports d’expertise, liste détaillée des sinistres d’assurance, rapports d’actions en justice, cahier des charges, devis, etc…) et refuse systématiquement à tout CP le droit à ces informations au seul motif que TOUT a été contrôlé par le CdG et les vérificateurs aux comptes, gèrera différemment les (50, voire 100 ou 300) autres immeubles de sa société ?
Comme l’a dit Grmff dans un autre sujet, le syndic qui n’en a rien à f…de la loi, des statuts ou de la déontologie ne respectera pas davantage de nouvelles règles émanant d’un éventuel nouvel ordre …ou même une loi modifiée…et forcément, il agira pareillement dans tous ses immeubles.
Un syndic a SA manière de gérer et de tenir SA comptabilité et cela dans TOUS les immeubles qu’il gère.
Pour faire un parallèle entre les ACP et les Immobilières Sociales, qui aurait cru il y a peu que tant d’entre elles fonctionnaient si mal parce que totalement incontrôlées.
Un pouvoir non contrôlé ou mal contrôlé aboutit nécessairement à des dérives.
Bien sûr, il n’y a pas eu 500 plaintes contre les syndics dont je parle, car il faut OSER contester de telles pratiques.
En effet, cette manifestation dite d’ « opposition », alors qu’en fait elle se veut constructive, aboutit toujours à une mise au ban de l’ACP par les (co)gestionnaires :
- Refus d’indemnisation en cas de sinistre : le CP qui conteste doit aller en justice
- perte d’avantages octroyés par le CdG (vidanges d’eau gratuites = 100 Euros, intervention en cas de perte de clefs dans la cage d’ascenseur par ex = 50 Euros
- correction des décomptes individuels et travaux privatifs imputés en charges communes : entre amis…on s’arrange !!
- etc…
Ceci explique la passivité de la plupart des CP et leur absentéisme aux AG.
Les cas que j’ai connus attestent que TOUT est mis en œuvre pour que les CP se comportent comme des moutons.
Quant aux copropriétaires bailleurs, ils ont tout intérêt à être BIEN avec le syndic et les membres du conseil de gérance, d’où leur absence aux AG pour ne pas devoir s’opposer aux gestionnaires.
Alors, minorité = quantité négligeable d’ACP ou minorité = 49% des ACP ?
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Si le syndic est parfois intelligent, par contre, il est toujours rusé et tyrannique.
Il a une réputation exécrable.
Comment pourrait-il redorer son blason ?
Le syndic pourrait commencer par tenir une comptabilité crédible et fiable en lieu et place des gribouillages qu'il a l'audace de nous envoyer chaque année lorsqu'il consent à les rédiger. Ces ersatz de comptabilités témoignent du mépris dans lequel il tient les copropriétaires. Alors que la comptabilité des copropriétés est des plus simples, le syndic s'ingénie à élaborer un système personnel compliqué, illisible et artificieux. C'est l'aveu d'une volonté de dissimuler et d'entraver le contrôle.
Et où il n'y a pas de contrôle, il y a malversations.
La plupart des sociétés coopératives ont été contraintes de se transformer en S.P.R.L. pour mettre fin aux abus. Elles doivent aujourd'hui tenir des comptabilités régulières. Depuis moins longtemps, les A.S.B.L. aussi doivent se plier à la règle commune même si, comme souvent, elles ne gèrent que quelques ronds de carotte.
Seul le bastion des copropriétés résiste encore. Il faut convenir qu'il est bien défendu. Le lobby des syndics est organisé et puissant. Il a ses relais politiques et judiciaires. Mais les millions d'euros des copropriétés ne peuvent plus être abandonnés aux manœuvres suspectes d'une corporation dont le fleuron n'est pas l'honnêteté.
Aussi longtemps que le syndic refusera tout contrôle sur sa gestion et sur ses comptes, qu'il ne tiendra pas une comptabilité en partie double selon les règles définies par la loi du 17 juillet 1975, qu'il ne sera pas astreint comme l'ensemble des autres secteurs de l'économie marchande ou sociale à tenir les journaux légaux de manière claire, précise, transparente et contrôlable, une suspicion légitime continuera de peser sa personne, sur ses mobiles et sur ses agissements.
Enfin, seule une comptabilité régulière tenue selon les règles permet d'obtenir des comptes exacts.
Et tout ceci n'est qu'un des éléments parmi beaucoup d'autres qui font de l'immense majorité des copropriétés une jungle où les conflits ne peuvent que se perpétuer et se multiplier.
J'espère que les millions de cohabitants des copropriétés de Belgique ont été crédités du montant de leur chèque mazout ou de leur chèque gaz à l'initiative de leur syndic.
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A Zitoun: Comme vous l'aurez compris, je suis ancien syndic professionnel. Je reste propriétaire dans certaines copropriétés que je gèrais, et les propriétaires continuent à me dire bonjour.
Je n'ai pas la prétention d'affirmer que ma gestion était parfaite, et je peux vous garantir que tout le monde n'était pas content. Dans une copropriété, certains veulent un service d'hotel quitte à le payer, et d'autres veulent limiter les coûts. Bref, pas toujours facile de garder l'immeuble au milieu du naufrage (je veux dire l'église au milieu du village... )
Dans le cas de mes confrères du même marché que moi, c'est également la majorité. Chacun sa manière de gérer, souvent différente, avec son mode de comptabilité, de contact et d'assemblée générale.
Je n'étais (et ne suis) pas en accord parfait avec tous mes confrères, mais je dois reconnaître l'honnêteté de la majorité d'entre eux.
Je ne connais pas la situation de Bruxelles (et je ne veux pas le savoir!) Mais en règle générale, les mécontents font beaucoup plus de bruit que les contents. Je vous laisse retrouver mon message sur "l'emmerdeur de service". J'ai beau le relire plusieurs mois après l'avoir écrit, je n'y changerais pas grand chose...
Pour Marianne, quand vous parlez de syndic en terme généraux, je bondis. Merci de dire "MON syndic" et non "le syndic" comme, s'il s'agissait d'une espèce animale dégoutante dont vous faites l'analyse comportementale avant de le disséquer.
Quand au "lobby" des agents immobiliers, laissez moi rire. L'IPI a été des années une pétaudière inefficace (je ne juge pas la dernière année ni son futur). Le groupement le plus ancien et supposé le plus puissant d'agents immobiliers a été en faillite virtuelle, et les syndics n'y sont qu'une minorité silencieuse. Alors, le mot "lobby" m'a bien fait rigolé...
Quant au chèque mazout ou chèque gaz, il est lamentable que le législateur complique systématiquement la tâche du syndic en l'ignorant complètement. Ne trouvez-vous pas bizarre qu'un lobby aussi puissant que les syndic ne puisse se faire entendre auprès des autorités pour les problèmes de chèques mazout, de chèque gaz, de comptabilité des m3 d'eau, des primes dont les copropriétés ne peuvent bénéficier parce qu'elle sont "personnes morales" et non personnes physiques, des subsides "énergie" qui ont une structure telle que les copropriétés ne peuvent obtenir parce que la région wallonne n'y a pas pensé, des permis de location dans laquelle le syndic est totalement ignoré alors qu'il pourrait regrouper les demandes, etc. Bref, pour un "lobby", il est fort entendu par nos autorités...
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Je rejoins Grmff dans son analyse. Comme syndic professionnel, j’ai toujours utilisé une comptabilité à partie double. Toutes les copropriétés dont j’ai repris la gestion d’autres syndics professionnels étaient claires, exactes, et presque toujours également « à partie double ». Les seules comptabilités « illisibles » auxquelles j’ai eu à faire provenaient de syndics bénévoles, copropriétaires.
La plupart du temps, ce sont malheureusement certains copropriétaires eux-mêmes qui ne prennent même pas le temps de regarder les décomptes qui leur sont envoyés, et décident, en voyant le total à payer, que la comptabilité est « illisible ».
A les entendre, on pourrait croire que la totalité des charges de copropriété se retrouve dans la poche du syndic…
Le plus souvent, je dois insister pour que la vérification de la comptabilité soit faite par le commissaire aux comptes ou le conseil de gérance….
En ce qui concerne les « allocations gaz », j’ai envoyé à tous les copropriétaires concernés un formulaire à me retourner complété afin de pouvoir, avant le 31/12, renvoyer moi-même à la compagnie les formulaires demandés. Je n’ai été capable de l’envoyer que pour une seule copropriété, car malheureusement, aucune réponse ne m’a été donnée pour 80% des demandes envoyées aux copropriétaires…
Bref, comme Grmff, je m’insurge contre les propos de Marianne qui je l’espère, ne fait que généraliser à torts un cas malheureux dont elle est la victime.
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Grmff,
Merci pour votre dernière intervention. Elle est très concret et permet un débat serein. Votre analyse rejoint dans les grandes lignes la mienne.
Votre déclaration que vous n'avez pas été syndic à Bruxelles m'ouvre les yeux.
La plus grande organisation professionnelle d'agents immobiliers a déclaré que la situation à Bruxelles était celle d'un jungle (lire sur son site les résumés de son congrès à Ostende en 2005).
J'approfondis plus tard.
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Je fais partie de ces nombreux copropriétaires souffrant d'un syndic-toutou au service d'un conseil-de-gérance qui flingue toute personne qui manifesterait des vélléités de savoir ce qui se fait avec son argent.
Quand je dis flinguer, c'est à dessein. Les manoeuvres d'intimidations sont là : dégradations de parties privatives (boîte aux lettres, compteur électrique, voiture, etc.), accusations reprises aussi bien par le syndic dans ses procès-verbaux que par l'avocat dans ses conclusions, etc.
J'ai pu constater que je ne suis absolument pas seul dans cette situation, bien au contraire. Je connais un copropriétaire, dans une autre copropriété, qui s'est carrément fait tabasser par son syndic. Evidemment, cette affaire est en justice.
A force d'actions en justice, j'ai pu moi-même comprendre qu'en effet, un syndic-toutou a besoin d'un conseil de gérance puisqu'il lui doit sa place. Tout simplement. S'il fait preuve d'indépendance, comme écrivait un syndic, c'est "buiten" !
Dans un quartier très très chic, le conseil-de-gérance a à sa tête un avocat. Mes amis l'appellent Monsieur 10 %.
Si ces conseils de gérance étaient aussi parfaits que des syndics semblent le prétendre ici, je ne vois absolument pas pourquoi le code de déontologie des syndics lui-même se trouve dans l'obligation de préciser que le syndic ne doit pas donner suite aux injonctions illégales du conseil de gérance.
Pourquoi cette précision ?
Au niveau de la comptabilité :
J'ai fait appel à plusieurs experts-comptables, membres de l'IEC : personne ne peut s'y retrouver dans cette "pseudo-comptabilité" parce que c'est tout simplement de la rigolade : même les additions ne tombent pas juste.
Alors, la comptabilité en partie double, ces syndics n'en ont rien à foutre. Ils sont couverts par leur conseil de gérance, voilà tout.
On me dit qu'il n'y a même pas de diplôme pour être syndic. Eh bien ça se voit.
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Il n’existe pas de diplôme pour les copropriétaires…
On fait avec…..
Immorp,
Dans un récent post sur un autre forum vous avez dit que le syndic devait avoir des compétences en matière comptable, juridique, technique ...et même psychologique !
Connaissez-vous beaucoup de syndics qui peuvent réellement se targuer de telles compétences.
Ont-ils les diplômes requis ?
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immorp a écrit : Il n’existe pas de diplôme pour les copropriétaires…
On fait avec…..Immorp,
Dans un récent post sur un autre forum vous avez dit que le syndic devait avoir des compétences en matière comptable, juridique, technique ...et même psychologique !
Connaissez-vous beaucoup de syndics qui peuvent réellement se targuer de telles compétences.
Ont-ils les diplômes requis ?
Je vous rappelle quand même qu’un syndic professionnel doit être soit agent immobilier, soit comptable, ou encore avocat, et qu’il existe un accès à la profession d’agent immobilier, qui nécessite un diplôme spécifique + stage, ou une équivalence (avec des diplômes d’architecte, droit etc.). Voir ici
Ceux qui étaient déjà installés avant que le titre d’agent immobilier ne soit créé (1993) l’ont effectivement obtenu sans être obligatoirement titulaire d’un diplôme. Mais dans ce domaine, l’expérience vaut souvent plus que le diplôme !
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Ceux qui étaient déjà installés avant que le titre d’agent immobilier ne soit créé (1993) l’ont effectivement obtenu sans être obligatoirement titulaire d’un diplôme. Mais dans ce domaine, l’expérience vaut souvent plus que le diplôme !
No comment !
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immorp a écrit : Ceux qui étaient déjà installés avant que le titre d’agent immobilier ne soit créé (1993) l’ont effectivement obtenu sans être obligatoirement titulaire d’un diplôme. Mais dans ce domaine, l’expérience vaut souvent plus que le diplôme !
No comment !
C'est quand même au moins 13 ans d'expérience ! Et ça ne signifie pas qu'ils n'ont pas de diplôme. Ceux que je connais ont généralement une formation de géomètre, comptable, ingénieur etc...
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