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Mr Van Nieuwkerke (Spa) a déposé au Sénat une "proposition de loi portant création de l'Institut des copropriétaires et syndics et visant à la reconnaissance et à la protection de la profession de syndic".
Lien vers le texte de la proposition.
Nous ne sommes pas positif à cette demande.
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Le SNP a été co-fondé dans les années 60 par son actuel président et par un syndic bien connu toujours en activité au sein même du SNP.... ainsi que le CRI le rappelait encore tout dernièrement.....
Le SNP peut-il dans ces conditions défendre les intérêts de copropriétaires qui contestent la gestion d'un syndic???
Quant aux syndics-experts auxiliaires de la justice , il existe un autre site très connu qui évsque ce fait.
Les problèmes des ACP en justice de paix sont de plusieurs ordres : application de l'article 577 et des statuts ( du droit), maintenance de la construction et comptabilité constestée.
Le droit est le domaine du juge, la construction est le domaine de l'architecte et le comptabilité celui de l'expert-comptable.
Pourquoi dans ces conditions faire appel à un syndic-expert qui n'est pas architecte ni expert-comptable ?
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On tourne en rond et certains continuent à pratiquer une écriture entre les lignes qui ne fait rien pour éclaircir le débât. Ce salon finit par ressembler à celui sur l'"évolution des prix" des immeubles. Chacun est tellement certain de sa bonne foi qu'il ne lit pas les écrits des autres mais cherche directement à contredire sans pour cela être sur de sa position.
SVP restez sur le sujet et soyez explicite, sans sophisme, ni coupage de poil de cul en 4. N'oubliez pas que nous ne discutons pas ici du sexe des anges mais bien d'un problème finalment assez simple.
Cela me fait également penser à l'évolution de la politique de limitation de vitesse automobile. On constate que malgré une limitation à 90kmh, il y a une proportion d'accident trop élevée et on réagit à cela en réajustant la limite à 70, puis 50 et ensuite 30 kmh. Alors que le problème est l'absence de contrôle réel de la vitesse. S'il n'y a aucun contrôle, il y aura toujours des conducteurs pour rouler à 130 kmh, que la limite soit 90 ou 30 kmh.
Je vais tenter dans les prochains jours de rédiger un petit texte reprennant ma position (qui résulte de mes connaissances professionnelles mais aussi privées ) sur ce sujet "institut d'un syndic" au calme et loin de l'irritation provoquée par la lecture de certains commentaires.
Je souhaite toutefois que, malgré les déviances de certains propos, et peut-être des miens, PIM ne cadenasse pas ce salon.
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Je souhaite toutefois que, malgré les déviances de certains propos, et peut-être des miens, PIM ne cadenasse pas ce salon.
Tant qu'on reste dans le sujet, que l'on respecte les intervenants, que l'on tente de faire avancer le schmilblick, qu'on reste positif (on peut être critique, mais restons positifs), etc.
je ne verrouille pas un sujet, don't worry.
Votre memo "à tête reposée" est le bienvenu.
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Pour commencer, quelques réflexions qui me semblent importantes.
Syndic, c’est une fonction, non une profession.
Il y a plus de copropriétés sans problèmes que de copropriétés à problèmes.
Ce n’est pas parce que la majorité est silencieuse qu’elle n’a rien à dire.
Trop de Lois tue la Justice.
Pour rappel, une petite présentation personnelle rapide. Je suis géomètre expert immobilier, indépendant, pas encore en fin de carrière mais suffisamment assis que pour dire ce que je pense. Je pratique principalement l’expertise immobilière, au sens large, et suis également syndic et gérant de bien immeubles (je ne supporte pas la dénomination régisseur de bien). Cette dernière activité est toutefois assez secondaire.
Je rencontre, côtoie, contrôle, assiste, constate, conseille des copropriétaires, des syndics, des entrepreneurs, des acheteurs, des vendeurs, etc, dans des copropriétés petites mais aussi assez grandes. J’ai souvent plaisir à taire ma qualité d’expert et à écouter ce que les autres disent. Cela m’apprend énormément.
* La gestion d’une copropriété (et on peut l’appeler comme on veut : syndic de l’ACP, de l’AG, organe exécutif, etc.) est somme toute assez simple. Le syndic doit payer ce qu’il faut et rien d’autre. Le syndic doit exécuter les décisions prises par l’AG, si elles sont légales, et rien d’autre. Tout le reste est question de détail.
* De ce fait, la comptabilité peut être assez simple, du moment qu’elle puisse être vérifiée. Nul n’est besoin d’un plan comptable, de logiciel compliqué, etc. sauf peut-être pour de très grandes entités mais combien il y en a t il en réalité.
* Je suis absolument opposé à tout corporatisme. Ne fusse que pour avoir été catalogué, comme une centaine de confrères, comme étant notoirement connu pour ne pas pratiqué (il faudra un jour que l’on m’explique comment on peut être notoirement connu pour ne pas avoir fait quelque chose), et cela par un estimé confrère évidemment confortablement assis sur son fauteuil syndical plus que sur sa compétence de géomètre. L’IPI est chargé de contrôlé entre autre les syndics. Mais l’IPI est dirigé par des syndics et des agents immobiliers. L’IPI, mais aussi des organisations d’agents immobiliers, ont désinformés la population en prétendant que seuls les professionnels de l’immobilier pouvaient être syndic. Ni les propriétaires, ni d’autres professions, ne pouvaient être syndic même si la loi le précisait explicitement. Il s’agit là d’un protectionnisme hautement élaboré. Vous ne me croyez pas, interrogez autour de vous et vous constaterez l’exactitude de mon propos.
Tant que les corporations, et l’IPI en est bien une, ne balayeront pas une bonne fois parmi leurs rangs, elles susciteront toujours la méfiance.
Ce n’est pas en étant membre de l’IPI qu’un syndic est compétent et honnête. J’ai rencontré des agents immobiliers, reconnus (sic), qui se répandaient en stupidités et était incapable de faire un simple calcul de superficie ou de cubage, mais ne se trompaient pas dans leurs honoraires. J’ai rencontré des syndics professionnels qui n’étaient que des beni oui-oui lors des AG mais n’en faisaient ensuite qu’à leur tête. Si vous écoutez autours de vous, vous constaterez qu’une très large majorité des problèmes de syndics (incompétents, malhonnêtes, etc.) sont des professionnels de l’IPI. J’ai rencontré des syndics bénévoles, dont les lettres étaient dignes de l’école des cancres, mais dont la bonne gestion était incontestable et qui pouvaient, parfois intuitivement, en remontrer à de nombreux professionnels, dont moi.
J’ai suivi, il y a plus de 10 ans, une formation en « gestion de biens immobiliers », interuniversitaire, en compagnie principalement d’agents immobiliers. Certains étaient sérieux mais je ne préfère rien dire d’autres. Certains cours ont été donnés par des agents immobiliers reconnus. J’ai bien ri.
Ne croyez pas que je considère tous les agents immobiliers ainsi mais vous savez comme moi que l’aspect négatif perdure toujours plus que l’aspect positif. Je connais et j’apprécie de nombreux agents immobiliers et syndics professionnels et je sais que ceux-la partagent souvent ma position, même s’ils ne peuvent le dire devant leurs pairs.
* Ce n’est pas parce que 50 copropriétés ont des problèmes sérieux, qu’il faut contraindre 50.000 copropriétés à adopter des comptabilités et des réglementations excessives. Que l’Etat donne à la justice les moyens de juger rapidement et la quasi totalité des problèmes disparaîtront ? La loi sur la copropriété est mal faite, c’est certain. Mais ne modifions pas celle-ci n’importe comment. Laissons au juge une certaine marge de manoeuvre. Je me souviens d’un dossier d’expertise judiciaire (état des lieux de sortie) dans lequel j’ai été obligé de remettre un rapport que j’estimais injuste mais parfaitement dans le sens de la loi. Le juge de Paix m’a avoué partager mon sentiment mais n’avoir pas d’autre solution légale que de trancher dans le même sens que moi. « trop de lois tue la Justice »
En conclusion, je suis pour une modification de la loi sur la copropriété, par exemple pour les abstentions de votes, l’organisation des conseils de gérance, etc.
Je suis opposé à une comptabilité trop contraignante.
Que le bon sens soit la norme ?
Je suis pour un contrôle des syndics, professionnels mais aussi bénévoles, mais par la justice, pas par une fédération, syndicat, ou institut quelconque.
Que le SNP défende les (co)propriétaires mais ne se perde pas dans la certification, la vente de détecteurs de fumée etc.. Regardez ce qu’est devenu « test-achat ».
Que l’on informe et forme les copropriétaires.
Ceci est un bref résumé de ma position, certainement partielle et partiale, mais j’espère avoir pu faire un peu avancer le Schmilblick.
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Mon apport à l'initiative de Francis, que j'applaudis.
Les documents clés concernant ce sujet, sont selon moi (en ordre chronologique) - no comment excepté pour la qualité du contenu du Doc 6:
1. Proposition de loi portant création de l' Institut des copropriétaires et syndics et visant à la reconnaissance et à la protection de la profession de syndic (03.12.2008)
2. Point de vue de l’asbl NICM-CNIC du 20.12.2008
3. Point de vue de l’ARC français (30.12.2008)
4. Communiqué Belga 30.01.2009 (article dans le DE STANDAARD, etc …)
5. Point de vue officieux de l’asbl AES-SNP probablement du 03.02.2009
Voir plus bas dans ce sujet ;
6. Top 30.000 des entreprises
Note: j'ai repris le dernier document, mais c'est de fait selon moi un mauvais résumé du communiqué Belga. L'article mentionné sous 4 le reflète mieux, mais c'est en néerlandais.
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Francis affirme :
Syndic, c’est une fonction, non une profession.
Il y a plus de copropriétés sans problèmes que de copropriétés à problèmes.
Ce n’est pas parce que la majorité est silencieuse qu’elle n’a rien à dire.
Trop de Lois tue la Justice.
Ce n’est pas parce que 50 copropriétés ont des problèmes sérieux, qu’il faut contraindre 50.000 copropriétés à adopter des comptabilités et des réglementations excessives.
Peut-être, mais je pourrais avancer d'autres affirmations, totalement contraires à celles-ci, sans que personne ne sache qui dit la vérité (ou croit la dire) et qui se trompe (ou ment).
Vous accordez une très grande responsabilité aux Juges de paix. Pas trop de loi, si on a un problème la justice va trancher. Lors des auditions, les Juges de paix, n'ont rien dit d'autre. Pour eux, il n'y a pas nécessité à revoir la loi.
Sur ce principe, moi je dis, supprimons les lois, et pour chaque litige allons demander au Juge qui a raison. Le drame est que sur les 250 juges de paix et plus avec les suppléants, pour un même problème vous aurez "X" réponses différentes. Avec une loi bien écrite et précise, les 250 Juges de paix devraient prendre la même décision, pour un même problème.
Audiences plénières et unité d’interprétation du droit. Traduction du discours prononcé par Monsieur Jean du Jardin, procureur général près la Cour de cassation, à l’audience solennelle du 3 septembre 2001. Section 1 - La mission essentielle de la Cour de cassation. Monsieur le procureur général Hayoit de Termicourt a défini la mission essentielle de la Cour de la manière suivante : « Veiller à l’unité de l’interprétation de la loi par l’ensemble des tribunaux du pays et à l’égard de tous les justiciables, quelle que soit la région où se situe le tribunal, la profession des parties ou la nature du litige.
Le jour où ceci sera appliqué, je serai d'accord avec vous, mais notre expérience des tribunaux nous démontre que nous en sommes à des années lumières. La justice s'apparente trop souvent à une loterie.
Exemple : Un Juge a décidé que les quotités qui sont prises en compte pour le calcul des charges, peuvent être différentes de celles reprises dans le réglement de copropriété, si la coutume a été d'utiliser ces quotités.
C'est n'importe quoi. Dans ce cas, vous avez raison, ne faisons plus de loi, on gagnera du temps et de l'argent.
Tintin
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Le SNP a écrit :
Concernant la comptabilité, je puis dire que le SNP est d'accord de changer son point de vue. Il faut que les obligations comptables s'appliquent à toutes les ACP, sans faire la différence selon que le syndic est professionnel ou non. Il faut éventuellement faire une différence selon la taille de l'immeuble. Par contre, je maintiens que si des règles plus précises et plus strictes sont édictées, cela aura un impact positif sur l'ensemble des ACP, syndic professionnel ou non.
Toute vraie comptabilité a pour but de fournir des comptes exacts et contrôlables.
En Belgique, ce double objectif est pleinement et facilement atteint en appliquant les prescriptions de la loi comptable du 17 juillet 1975 et de ses arrêtés d'exécution.
En copropriété, alors que toutes les entreprises du pays appliquent les règles officielles, les syndics se distinguent fâcheusement par un salmigondis comptable dommageable pour tout le monde et qu'eux-mêmes ne savent même plus démêler. C'est ainsi que des millions s'évanouissent. Le contrôle est impossible et personne ne peut certifier que les comptes publiés reflètent exactement la situation financière de l'ACP ni que le budget et les décisions sont fidèlement exécutés.
Aujourd'hui, aucune obligation comptable d'aucune sorte n'est imposée aux syndics. Ils peuvent même ne pas tenir de comptes du tout, comme cela se voit assez souvent. Cette absence de toute obligation comptable est d'ailleurs justifiée dans certaines plaidoiries que les juges de paix écoutent avec beaucoup de complaisance.
Cordialement,
Augustin.
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pour ceux qui douteraient du caractère officiel et public de notre prise de position, qui sera de toute façon reproduite également dans Le Cri.
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Repris sur le site du MR et concernant la coprpriété forcée :
"Car un grand nombre de citoyens sont concernés par la vie des copropriétés. Sur base de l'enquête SILC (Statistics on Income and Living Conditions) de 2004, il existe en Belgique 4.500.000 logements dont 1.180.832 appartements répartis dans un certain nombre d'immeubles de dimensions variables. Ce sont donc au minimum 3,5 millions de personnes qui y vivent, soit un tiers de la population."
Le SNP doit certainement pouvoir nous communiquer via son vice-président Mr. HAMAL, député MR le nombre d'immeubles en " copropriété forcée ". QUEL EST CE CERTAIN NOMBRE ???
Nos savons qu'il y a 8.000 syndics IPI mais quel est le nombre de lots qu'ils gèrent ??? et quelle est la taille des immeubles gérés ?
Quel est aussi le nombre de syndics bénélvoles ?
Il serait très intéressant de le savoir, les chiffres peuvent être parlants...
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Nos savons qu'il y a 8.000 syndics IPI
Je ne sais pas d'où vous sortez ce chiffre.
Selon les statistiques au 31/12/2007 disponibles officiellement sur le site de l'Ipi, il y a 8.988 personnes autorisées à exercer la profession d'agent immobilier à cette date. Il n'y a aucune précision disponible quant aux spécialisations éventuelles.
Et imaginer que sur les 8.988 AI, il y en a 8.000 qui sont syndics, cela me paraît fantaisiste !...
Cela étant dit, il serait effectivement intéressant - avant de se lancer dans l'éventuelle création (ou même de l'envisager) d'un nouvel institut (on sait déjà ce que j'en pense) - de disposer de chiffres statistiques fiables:
- combien d'ACP ?
- tailles des copropriétés ? (nombre d'entité)
- professions principales des syndics (AI, avocat, comptable, copropriétaire-syndic-bénévole, etc.)
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(...)
Cela étant dit, il serait effectivement intéressant - avant de se lancer dans l'éventuelle création (ou même de l'envisager) d'un nouvel institut (on sait déjà ce que j'en pense) - de disposer de chiffres statistiques fiables:
(...)
Je vous rejoins , mais il faut dans ce cas rester logique et éviter de discriminer.
Donc appliquer cette méthode ... avant n'importe quel changement de la loi, voir la rentabilité du changement.
Un exemple: combien d'argent a été payé effectivement par ses collègues pendant une période déterminé suite aux faits qu'un CP ne paie pas ses charges?
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Après les cruelles déceptions provoquées par la proposition de loi "impérative" Hamal-Nyssens et les auditions au parlement, l'espoir est revenu parmi les copropriétaires lorsqu'ils ont pris connaissance du projet de création d'un institut CPs-Syndics qui réparerait les trop nombreuses bavures de l'IPI où les syndics s'autoblanchissent.
Epaulés par le CNIC, les copropriétaires ont repris courage en constatant le soutien de l'ensemble des opinions neutres et responsables à l'exception attendue du SNP dont le discours et les positions chèvrechoutistes sont pain bénit pour les syndics.
Cordialement,
Augustin
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Le créationnisme monothéiste moderne désigne aujourd'hui principalement l'opposition à la théorie de l'évolution découlant des travaux de Jean-Baptiste de Lamarck puis de Charles Darwin au XIXe siècle, et adoptée aujourd'hui par la communauté scientifique.
Galilée dut abjurer sa théorie du système solaire, devant l'inquisition.
Darwin et Galilée, ont été confrontés à l'obscurantisme religieux, qui aujourd'hui encore a de nombreux adeptes. Chaque camp est certain d'avoir raison.
En copropriété, c'est un peu le même scénario, il y a les creationnistes, qui pensent que tout est figé et qu'il ne faut rien changer et puis il y a les évolutionnistes, qui pensent que le monde doit s'adapte à son environnement.
Le créationnisme c'est, pas trop de loi, la justice (Dieu) va tout résoudre.
L'évolutionnisme c'est, la loi ne répond pas au besoin des copropriétaires, changeons là.
Espérons que les scientifiques l'emporteront sur les monothéistes
PIM risque encore de s'arracher les cheveux à cause des soucis que lui cause ce forum. Je lui demande pardon et je lui promets de lui élever une statue, quand il sera mort au champ d'honneur. Mais je serai sans doute mort avant lui, j'ai trop se soucis avec ma copropriété.
Tintin
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Un vent favorable m'a envoyé une référence à une proposition de loi de M. HATRY, qui voulais changer la date d'application de la loi de 1994 du 01.08.1995 vers le 01.08.1996. Cette proposition n'a pas été adapté.
Source: Dpcument législatif du Sénat 1-38
Cette proposition est intéressante et éducatif pour le contenu de sa section "Commentaire".
Citation :(...)
Que constatons-nous pour ce qui est des professionnels de l'immobilier ? Comme l'a reconnu le ministre des Petites et Moyennes Entreprises dans sa réponse à une interpellation sénatoriale du 11 janvier 1995, l'Institut professionnel des agents immobiliers, qui a été créé à la fin de l'année 1993, vient seulement de vivre ce 15 décembre 1994 ses premières élections constitutives. Dans ces conditions, il ne faut pas s'attendre à ce que cet institut, chargé par la loi d'établir des règles de déontologie, puisse proposer prochainement un règlement en la matière. En outre, le même ministre reconnaissait également l'opportunité d'instaurer une incompatibilité entre la fonction de syndic et certains types d'activités généralement exercées par les agents immobiliers, alors qu'un projet de loi assimile purement et simplement la profession de syndic à celle d'agent immobilier.
On peut se demander pourquoi ces deux professions devraient nécessairement coïncider.
On peut en effet être un très bon syndic sans être nécessairement agent immobilier.
(...)
La phrase clé dans ce paragraphe clé a été mis en gras par moi.
Ce texte (et le reste du commentaire de ce sénateur), prévoyait déja le 03.07.1995 les problèmes futurs.
Et il ... demandais déja de fait des institutions séparées pour les agents immobiliers et les syndics.
Pour ceux qui ne savent pas M. HATRY a été Ministre des Finances et profeseur à l'ULB. Voir: Wikipedia (N)
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Quand on dit que l'on peut être "un très bon syndic sans être nécessairement agent immobilier.", cela veut simplement dire que d'autres professions (avocat, comptable, géomètre, etc.) peuvent être de bons syndics: de là à dire qu'il faut des instituts différents: cela s'appelle comment encore ce genre de raisonnement faussé ?
ps: le lien vers le document concerné ne fonctionne pas (chez moi, en tout cas)
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Quand on dit que l'on peut être "un très bon syndic sans être nécessairement agent immobilier.", cela veut simplement dire que d'autres professions (avocat, comptable, géomètre, etc.) peuvent être de bons syndics: de là à dire qu'il faut des instituts différents: cela s'appelle comment encore ce genre de raisonnement faussé ?
D'abord il faut lire tout le document.
Et puis je cite une autre partie du texte déjà cité:
(...)
En outre, le même ministre reconnaissait également l'opportunité d'instaurer une incompatibilité entre la fonction de syndic et certains types d'activités généralement exercées par les agents immobiliers, (...)
Les types d'activités généralement exercés par des agents immobiliers (directement ou par personne interposée) sont selon moi: promoteur, vendeur, courtier de prêts hypothécaires, régisseur, syndic, courtier d'assurance et entrepreneur.
Si vous voulez je peux chercher et poster des extraits de la discussion parlementaire et/ou de l'étude faite par M. HANSENNE en 1993 je crois ....
Conclusion: je ne crois pas que mon raisonnement, cité ci-devant, était faussé
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Les Députés, membres de la Commission Justice ont reçu un document dans lequel on pouvait lire entre autres le texte suivant :
"On est en droit de déduire de ces considérations succinctes qu'une plus grande liberté est donnée au syndic dans un cadre légalement plus rigoureux. Cette plus grande liberté, sans conseil et sans assistance donc, peut agir en aveugle pendant la durée de son mandat. De nombreuses actions peuvent même être entreprises par un syndic. De nombreuses négligences peuvent également caractériser sa gestion. Tous les actes du syndic n'entrent pas nécessairement dans le champ des décisions de l'assemblée générale ou ne répondent pas aux exigences des dispositions statutaires.
Ces deux aspects témoignent d'un phénomène très connu dans les théories portant sur les structures de toutes les organisations : un accroissement de règles et de procédures allant de pair avec une perte de représentativité. La structure organisationnelle de la copropriété évolue ainsi vers davantage de bureaucratisation et moins de démocratie. Cette évolution se voit confirmée par d'autres propositions et d'autres intervenants.
D'autres projets de loi visant à réglementer la profession de syndic voient le jour, entre autre, celle du Sénateur M. Van Nieuwenkerke qui vise à créer un "institut composé paritairement de représentants des syndics et de représentants des copropriétaires" (référence 2). Un institut composé de "représentants" signifie concrètement, selon les termes de la loi portant sur la copropriété : AUCUN COPROPRIETAIRE.
Certains organismes "dialoguent" farouchement (CNIC, IPI, ABSA, CIB, SNP, etc.) à ce sujet. Le tout conduit à exiger davantage de compétences formelles et exclusives dans le chef du syndic. Le corollaire de cet état des choses c'est une évolution vers, non pas davantage de professionnalisme dans un contexte social, mais vers davantage de règles formelles et administratives avec comme conséquence un gain pour les sociétés "gros syndic" et une perte pour les copropriétaires qui seront invités à payer le "juste prix", c'est-à-dire les surcoûts. Le CNIC oeuvre déjà dans ce sens en octroyant des labels de qualité pour les "bons" syndics. Ce qui est surprenant de constater c'est que ces organismes avec slogan "pour le copropriétaire" oeuvrent essentiellement pour la fonction de syndic. La bureaucratisation continue ainsi à se développer. Le citoyen copropriétaire n'est pas informé de ces luttes "intellectuelles". Il pourra encore, aux termes de cette proposition de loi, surveiller le syndic (il serait pertinent d'analyser ce qu'il pourra surveiller !) et donner son opinion lors des élections annuelles limitées dans le temps évidemment à moins de deux heures (p.5 du document 52 1334/001 du 07 juillet 20008 de la Chambre des Représentants de Belgique)."
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La scission de l'IPI en deux instituts va probablement refaire surface aprés cinq ans au Parlement fédéral dans les jours qui viennent selon un communiqué Belga du 14.021.2014, émanant en fait d’une association de syndics flamands (UVS).
Cette proposition est en fait soutenue par une série d’autres associations de défense des intérêts de la profession immobilière (UIB, VVF, …) et des propriétaires (NICM-CNIC, ... ).
Voir le commentaire farouche de la « CIB Vlaanderen » sur son site (en néerlandais) : Unie van Vlaamse Syndici wil zich afscheuren van Beroepsinstituut van Vastgoedmakelaars.
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Ben, en 5 ans, je n'ai pas changé d'avis.
Il faut quelque chose qui fonctionne. Pas quelque chose de plus...
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