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Merci à nouveau.
Voilà encore un site bien utile.
Gaumianicus
Bonjour M. Deckers et merci pour votre réponse.
Je vais essayer de trouver des informations sur le site et dans la brochure en question.
Cordialement,
Gaumianicus
Bonjour à tous,
C'est à propos des enquêtes publiques actuellement menées concernant le réseau Natura 2000 que je poste ce message. D'autres membres du forum sont peut-être aussi concernés par ces enquêtes.
Je suis propriétaire de prairies qui pourraient être frappées de toute une série d'interdictions si l'arrêté de désignation qui les concerne est voté. Pour donner quelques exemples, ces prairies, qui sont déjà interdites de pas mal de choses, seraient en plus interdites de toute fauche ou pâturage entre le 15/6 et le 1/11, interdite de tout engrais (même bio !), interdite de tout apport de fourrage aux animaux, etc.
Je suis globalement favorable à un programme de conservation de la nature comme Natura 2000, mais je trouve que les interdictions imposées (en particulier celle concernant l'engrais) vont un peu trop loin (surtout qu'elles viennent s'ajouter à pas mal d'interdictions déjà existantes...).
Il me semble qu'avec autant d'interdictions publiques imposées sur des propriétés privées, il s'agit quasiment d'une expropriation puisque la liste des choses interdites par les autorités publiques est beaucoup plus longue que celle des choses qui restent permises.
J'aimerais pouvoir réagir en ce sens aux enquêtes publiques mais ne sais trop comment faire. Quelqu'un aurait-il un avis ou un conseil à me donner à ce sujet ?
Merci d'avance à ceux d'entre vous qui pourraient m'éclairer.
Gaumianicus
Bonjour à tous,
Je possède une parcelle agricole d'une quarantaine d'ares dont les limites exactes ne sont plus visibles et que je voudrais faire reborner. Quelqu'un sait-il comment un géomètre calcule ses frais et combien environ devrait me coûter ce bornage ?
Merci d'avance à ceux qui pourraient me répondre.
Pour compléter la discussion, voici le passage extrait de l'arrêté du gouvernement wallon du 22/6/2006 où il est question de bail à ferme que j'ai fini par trouver sur le site du Moniteur. L'arrêté concerne les transferts de droits au paiement unique (c'est-à-dire des primes PAC) entre des agriculteurs. Un des attendus dit ceci :
"Considérant que, dans le cadre des demandes de transferts de droits au paiement unique, la preuve de l'existence d'un bail peut être fournie par toutes voies de droit, témoins et présomptions compris et que, de ce fait, l'occupation des terres telle que déclarée par les agriculteurs cédants dans leur déclaration de superficie, au moins deux années sur les trois années précédant un transfert de tout ou partie des terres de l'exploitation, constitue une présomption de l'occupation préalable de ces terres par l'agriculteur cédant concerné..."
D'autres attendus suivent, sans rapport avec le bail à ferme.
J'avoue avoir du mal à bien saisir la signification et la portée exactes de cette phrase, mais quoi qu'il en soit, ce texte serait donc sans pertinence pour déterminer si un contrat doit ou non être qualifié de bail à ferme puisque les régions n'ont pas compétence en cette matière.
Tiens, oui, c'est quoi une annexe au bail ? ...
Un grand merci pour votre réponse détaillée et rassurante, Gof !
Je suis soulagé de savoir qu'un juge ne pourrait s'appuyer sur la législation wallonne pour requalifier de bail à ferme le contrat passé entre les parties, et si je vous ai bien compris, il en va donc de même pour tout autre contrat en matière de bail puisque cette matière demeure une compétence fédérale - du moins pour le moment. Un contrat ne pourrait donc être qualifié de bail à ferme que s'il répondait aux exigences que prescrit le Code civil et lui seul.
La complexification de notre Etat rend la vie de plus en plus difficile au simple citoyen, qui a de plus en plus de mal de s'y retrouver dans les différentes législations. Heureusement qu'il y a des forums comme le vôtre pour l'aider...
Gaumianicus
Bonjour à tous !
Voici en deux mots la situation un peu particulière dans laquelle je me trouve.
J'ai hérité en 2000 de mon père d'une petite parcelle agricole de 40 ares. J'ai passé avec l'agriculteur occupant la parcelle voisine un contrat de prêt à usage (ou "commodat"), qui a été renouvelé chaque année depuis lors. Ce contrat stipule que l'agriculteur peut occuper gratuitement mon terrain d'avril à octobre et permet ainsi d'éviter un bail à ferme (car pour qu'il y ait bail, il doit y avoir paiement). Il stipule en outre que j'ai la faculté de reprendre possession du terrain à tout moment.
Lors de la conclusion du contrat initial, l'agriculteur m'avait demandé s'il pouvait mentionner mon terrain dans sa déclaration de superficie annuelle pour les primes PAC, ce à quoi je ne me suis pas opposé. Or, suite à un arrêté du gouvernement wallon de juin 2006, il semble que si un agriculteur mentionne au moins deux années de suite un terrain dans sa déclaration de superficie, il pourrait ensuite se prévaloir du bail à ferme.
Je me trouve dès lors face à deux législations contradictoires. D'une part, en effet, en vertu de la législation régionale wallonne, l'agriculteur pourrait se prévaloir du bail à ferme sur mon terrain, alors qu'en vertu des règles du Code civil, qui est une législation nationale, l'absence de paiement exclut l'existence d'un bail.
Je me pose alors une question simple : une législation régionale a-t-elle la même force juridique qu'une législation nationale comme le Code civil ? Que se passe-t-il si une législation régionale entraîne des conséquences juridiques qui vont à l'encontre d'une législation nationale (le Code civil en l'occurrence) ? La législation nationale n'a-t-elle pas préséance sur les législations régionales ?
Quelqu'un peut-il m'éclairer à ce sujet ? Merci d'avance.
Si je dois en arriver à résilier le devis, j'essaierai donc de bien argumenter comme vous me le conseillez. Mais il y a encore une chose dont je me suis aperçu : le plombier n'a pas signé manuscritement son devis, dont j'ai gardé l'original (je lui ai renvoyé une photocopie après l'avoir signée).
N'est-ce pas là un vice de forme qui pourrait être invoqué en cas de contestation ? Il me semble en effet qu'un devis étant une offre de fourniture de services, il doit être signé. Ou ai-je tort ?
Voici un site où vous trouverez peut-être quelque chose qui pourrait vous être utile :
www.chienaboiement.com
Mon frère avait un voisin dont les 4 chiens aboyaient à tout bout de champ. Il a acheté via ce site un appareil à ultrasons pour éloigner les chiens et cela a donné des résultats. L'appareil est équipé d'un détecteur de sons : lorsque les chiens aboient, il diffuse des ultrasons et cela les éloigne. Dans le cas de mon frère, au lieu de venir aboyer sous sa fenêtre, les chiens s'éloignaient et allaient aboyer sous la fenêtre du propriétaire, qui finissait par les faire rentrer...
On trouve des appareils à ultrasons en Belgique, mais ils sont moins puissants que celui vendu sur le site ci-dessus et qui est fabriqué aux USA.
En espérant que cela vous aidera...
Gaumianicus
Bonjour Grmff et merci pour votre réponse.
Je n'ai heureusement pas versé d'acompte. Cela dit, le plombier n'est-il pas en droit de me réclamer une indemnité si je résilie unilatéralement le devis en lui envoyant un recommandé ?
Bonjour à tous.
Voici ce qui m'arrive. J'ai contacté un plombier-chauffagiste à la mi-septembre afin qu'il me fasse un devis pour des travaux dans ma maison. J'ai signé le devis qu'il m'a fait et je le lui ai renvoyé. Le devis ne mentionnait pas de délai pour l'exécution des travaux. Résultat : trois mois plus tard, j'attends toujours mon homme (j'ai déjà retéléphoné trois fois)...
Je sais que les plombiers-chauffagistes sont tous fort occupés et je ne perds pas espoir de le voir venir, mais je commence tout de même à avoir quelques inquiétudes. Quelqu'un sait-il s'il y a un délai raisonnable au-delà duquel je pourrais être en droit de résilier le contrat (j'ai entendu parler de 6 mois) ?
Merci d'avance pour vos réponses et bravo encore aux administrateurs pour ce site à la fois utile et bien fait.
Merci à nouveau pour l'information, Gof.
D'après l'intercommunale responsable du projet, la construction de la station d'épuration devrait commencer début 2010, soit dans un peu plus d'un an. Il me semble donc qu'il serait assez abusif d'invoquer en pareil cas l'extrême urgence. J'espère de toutes façons pouvoir éviter l'expropriation en parvenant à un accord amiable. Je compte bien que le comité d'acquisition tiendra compte dans son estimation de la valeur d'avenir du terrain que je vais être obligé de céder : sa perte représente en effet pour moi un réel préjudice car il est situé le long d'un axe routier en plein essor et je comptais bien garder cette "poire pour la soif" pour mes vieux jours... J'espère que ce ne sera pas une fois de plus le pot de terre contre le pot de fer...
Merci pour ce lien utile, Gof.
Bon week-end !
Gaumianicus
Bonjour à tous.
Je suis propriétaire d'une parcelle agricole en bordure d'une rivière que la commune voudrait acquérir afin d'y construire une station d'épuration des eaux. Une négociation doit avoir lieu entre le comité d'acquisition diligenté par la commune et moi-même afin de déterminer le prix du terrain pour une vente à l'amiable. En cas d'impossibilité de s'entendre, la commune devra m'exproprier. Quelqu'un a-t-il une idée de la façon dont sont calculées les indemnités pour le propriétaire en pareil cas ?
Merci d'avance pour vos réactions.
Oui, il me semble aussi qu'on peut difficilement échapper au bail à ferme en insérant simplement une clause de renonciation de la part de l'occupant. Cela dit, j'ai fait quelques recherches dans la jurisprudence, et un arrêt de la Cour de Cassation de 2002 rappelle que le bail à ferme, étant un contrat, reste soumis aux règles générales régissant les contrats, et la Cour rappelle toute l'importance du consentement en la matière. Elle rappelle clairement que le bail à ferme est et reste un contrat consensuel (Cass., 12/12/2002, Rev. dr. rur., 2003, pp.8-13). Une décision du tribunal d'Eupen de 2003 va dans le même sens : un agriculteur s'est vu refuser le bail parce qu'il y avait défaut de consentement sur l'objet du contrat (Civ. Eupen, 12 mai 2003, J.L.M.B., pp. 1651-1652). Au vu de cette jurisprudence, je me dis qu'en insérant une clause dans laquelle les parties déclarent conjointement et consensuellement qu'elles n'entendent pas que leurs relations soient régies par le bail à ferme pourrait peut-être malgré tout constituer une certaine protection et qu'un juge ne pourrait l'écarter d'un revers de la main...
La matière est complexe en effet, et la PAC n'arrange rien... Merci malgré tout pour vos réponses. Mais je me pose une question : serait-il légal d'insérer dans le contrat de vente d'herbe une clause stipulant que l'acheteur de l'herbe déclare renoncer à se prévaloir du bail à ferme ? Les clauses de renonciation sont en effet très fréquentes dans toutes sortes de contrats. Qu'en pensez-vous ?
Bonjour à tous.
J'ai une question un peu technique concernant le bail à ferme. J'ignore si certains membres de ce forum peuvent m'éclairer, mais si c'est le cas, je les remercie d'avance pour leur aide.
Voici en deux mots de quoi il s'agit. Mon père était exploitant agricole et est décédé il y a quelques années. Ma mère a repris à son nom l'exploitation et elle passe chaque année un contrat écrit de vente d'herbe sur pied pour une pâture avec un agriculteur. Comme le stipule la loi, elle fait effectuer à sa charge, facture à l'appui, les travaux de préparation et de fumure et n'accorde une durée d'occupation que de sept mois afin de ne pas tomber sous le coup du bail à ferme.
Or, j'ai entendu dire que si l'agriculteur en question mentionnait dans sa déclaration de superficie pour les primes PAC la pâture en question pendant au moins 2 ans, il y avait bail à ferme. La base légale serait un arrêté du gouvernement wallon relatif au transfert de droits au paiement unique dans le cadre de la politique agricole commune du 22 juin 2006 (paru au Moniteur le 17/8/2006). J'ai consulté le texte en question sur le site du Moniteur, mais il n'est pas d'une clarté exemplaire. A le lire, il est difficile de comprendre si le fait de déclarer la pâture à la PAC au moins 2 ans induit une présomption de bail (susceptible donc d'être renversée) ou constitue carrément une preuve irréfutable. Quelqu'un en sait-il plus à ce sujet ?
Merci d'avance.
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