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Merci infiniment pour cette réponse claire et précise !!
(Ce sujet est certainement déjà abordé sur le forum, mais je ne l'ai pas trouvé. Je laisse le soin au modérateur/administrateur de le déplacer au besoin.)
Bonjour !
On parle beaucoup d'imposer les revenus immobiliers sur base des loyers réels en Belgique ou en Wallonie. Qu'en pensez-vous ? Cela va-t-il se produire ? Si oui dans quelles proportions ? Existe-t-il un lobby immobilier en Belgique auprès duquel s'inscrire ?
J'ai personnellement investi dans l'immobilier locatif en Wallonie et je considérerais comme relativement normal, en tant que "riche", de contribuer à l'équilibre financier du pays, mais à condition que cela demeure raisonnable. Les charges financières et les risques des propriétaires étant aussi bien réels. D'autre part, la qualité du logement belge ne risque-t-elle pas de baisser, les investisseurs étant refroidis par une taxation supplémentaire ?
Bonjour,
J'ai une petite somme de côté (environ 150K €) et vu la situation désastreuse des placements financiers actuellement, j'envisage de l'investir dans la brique.
Je songeais donc à acheter un appartement sur Bruxelles (j'y suis déjà propriétaire d'une maison que j'occupe avec ma petite famille).
L'idée serait de completer la somme avec un petit emprunt hypothécaire qui serait remboursé par une partie des revenus locatifs.
Que pensez-vous de cette idée ?
Est-ce la bonne période ?
Que conseilleriez-vous : du neuf ou de l'ancien ?
Dans quels quartiers ?Merci pour toutes vos infos !
Cher internaute, je me permets de vous renvoyer au topic ci-dessous " Le "buy-to-let" est il encore rentable ?"
En clair, les petites unités sont plus rentables que les grosses. Outre le rendement, le risque de vide locatif y est moindre (les personnes capables des payer un loyer élevé préfère acheter). Mais contrairement à ce qui y est dit, je privilégierais des petits studios dans un endroit sympa et accueillant. Simple question de public...
parler de valeur réelle, ou de valeur "saine", ça n'a pas tellement de sens.
Dans beaucoup de domaines, depuis des siècles, c'est l'offre et la demande qui fixent la valeur des choses.
C'est vrai, mais si la loi de l'offre et de la demande vaut pour le marché des métaux, des céréales, du pétrole, c'est-à-dire de biens vendus et achetés quotidiennement par les mêmes professionnels rompus à ce(s) marché(s), peut-on dire la même chose des ménages qui achètent leur maison une seule fois dans leur vie, et par conséquent ne sont pas entraînés à jouer dans ce marché, et sont plus enclins à accepter un prix élevé parce qu'on leur avance que dans 1 an ça sera 10 voire 13 % plus cher...
A contrario, le coût de la construction neuve n'a-t-il pas lui aussi augmenté de façon exponentielle du fait de la hausse des matières premières et de la main d'oeuvre ainsi que des normes de construction plus sévères ? On ne peut donc pas dire que la hausse drastique de l'immobilier ces 10 dernières années soit UNIQUEMENT le fait d'une bulle artificielle...
Délocaliser les institutions européennes? c'est certain qu'ils ne le feront pas.Je ne pense pas que vous réalisez le coût que cela demanderait.
Sauf erreur de ma part, les institutuions européennes sont des locataires. Elles louent leurs bureaux à la Ville de Bruxelles et à des promotteurs privés. Ils partent quand ils veulent. S'ils se rapprochent du parlement de Strasbourg, cela pourrait même consituer une économie pour les finances de l'Union Européenne, en évitant les inccessants et coûteux déménagements mensuels entre Bruxelles et Strasbourg.
Une délocalisation coûterait surtout très cher à Bruxelles et à la Belgique, non ? ;-)
Ne pas oublier que l'investissement dans la brique est un investissement de bon père de famille qui se justifie pleinement par la protection du patrimoine contre l'inflation.
Outre les 4-5% de rendement "brut", il y a aussi la plus value de la brique...
C'est tout à fait exact. Mais la plus-value n'a de sens que si l'on revend. Ca prend donc tout son sens si l'on compte revendre dans, mettons, 10 ans. Ce n'est pas mon cas. Je ne revendrai - normalement - que lorsque je n'aurai plus l'âge de m'en occuper, donc dans 20 ou 30 ans. Ce sont donc mes héritiers qui profiteront davantage de cette plus value. Et, ma foi ce n'est pas une mauvaise chose.
Mais un rendement en dessous de 7% net me semble peu intéressant. A ce taux là, ne vaut-il pas mieux investir dans de l'immobilier du type "bourse" tel que Cofinimmo et consorts, qui rapporte du 5%, avec une plus-value qui suit l'immobilier... sans les tracas de l'immobilier. Evidemment, on ne peut pas emprunter pour investir en bourse...
Les plus-values immobilières de ces dernières années ont quelque chose d'absurde, car les acheteurs d'il y a 10 ans sont certes riches s'il revendent aujourd'hui (ou plutôt hier), mais ce qu'ils achètent à la place est devenu tellement cher, que l'opération est quasi nulle. A la limite, ils seraient davantage avisés de ne pas réinvestir dans la brique. Devenir locataire par exemple (!).
Les enchères sont courantes. Perso, je trouve que le procédé est lamentable. Mais c'est un avis personnel.
Quel autre procédé suggérez-vous ?
Vous ne discutez jamais aucun prix ?
Je trouve cela sain au contraire...
Citation :Je souhaite évidemment qu'il me le prouve. Logique non ?
En vertu de quoi ?
En vertu du doute que j'ai de l'existence de cette offre au prix demandé par le vendeur dans son annonce, me privant de la possibilité de proposer une offre inférieure. Comme je vous l'ai dit, j'ai SURenchéri à cette mystérieuse offre sous la condition qu'elle existe.
En fait je me suis déjà trouvé dans le passé en position inverse, comme vendeur d'un bien. On avait fixé un prix d'annonce et l'agent gérait les offres (inférieures), jusqu'à ce que les enchères aboutissent à un prix décent auquel j'acceptais de vendre. Mais je ne me suis pas du tout soucié de savoir comment les amateurs accordaient du crédit aux offres concurrentes qu'on leur annonçait, et qui étaient évidemment toutes vraies, mais comment le savaient-ils ? Mystère...
Car n'importe qui peut prétendre avoir reçu une offre pour un bien en vente et espérer faire monter les enchères, profitant de la cupidité d'un amateur ne souhaitant pas rater une affaire qui "apparemment" intéresse déjà d'autre gens. C'est un procédé bien connu des marchands de voitures d'occasion que de simuler 1 ou 2 faux appels d'intéressés (en réalité leur femme ou leur secrétaire) en pleine présentation d'une voiture au seul vrai amateur du jour, qui doit alors résister à la pression...
J'ai donc conditionné ma surenchère à la production d'un preuve de l'offre susmentionnée.
Et comme par hasard, c'est maintenant le montant de mon offre qui est actuellement mentionné dans l'annonce, soit 5000€ plus haut...
Vous me direz que le vendeur d'un bien assorti d'une fausse offre risque de passer à côté de vrais acheteurs. Exact. Mais certains vendeurs ne sont pas du tout pressés de vendre...
Le vendeur d'un bien me signale, par l'intermédiaire de son agent immobilier qu'il a déjà une offre à, disons, 200.000€.
Je souhaite évidemment qu'il me le prouve. Logique non ?
Est-ce ou non d'usage de prouver une offre reçue et par quel biais ?
Personnellement, j'ai surenchéri sous la condition qu'on me présente une copie écrite de l'offre, que je n'ai jamais reçue. Cela démontre-t-il un bobard ?
Qu'en pensez-vous ?
A la question de savoir si une scission du Pays aurait un impact sur l'immobilier Bruxellois, je pense que la réponse est oui, les institutions européennes n'auraient aucune raison de continuer à favoriser un pays qui serait un contre-exemple de l'Europe.
Les plans de déménagement sont déjà prêts, ils savent où aller. Une fois la commission et le parlement ailleurs, je vous laisse deviner l'impact sur le marché immo Bruxellois.
La question est de savoir si les Eurocrates expatriés, qui ont investi dans l'immobilier Bruxellois, laisseront faire cela, car c'est aussi de leur patrimoine qu'il s'agit ;-) Toutes les maisons achetées à prix d'or par eux comme logement ne pourront jamais repartir au même prix...
Qu'en pensez-vous ?
Rendement locatif.
Quel calcul de rendement locatif ? sur base du prix d’achat hors frais, avec frais de notaire, des travaux ? Sur base des loyers réels, potentiels ? sous déduction de quel frais ? assurances, gestion, entretien, etc.
On peut très bien trouver un achat avec une rentabilité initiale faible et même très faible qui évolue en très bonne rentabilité. Le contraire est également vrai. La comparaison en immobilier est très difficile voir presque impossible (j’ose le dire, comme expert !). Un bien n’est pas l’autre, même 2 appartements identiques dans le même immeuble sont différents, quant bien même cette différence est ici assez réduite.
J’ai vu, il y a quelques semaines un immeuble de rapport à Bxl avec une rentabilité prouvée de 12% (px d’achat hors frais et loyers d’après bail). Le problème était dans les travaux qui seront urgent dans 2 ou 3 ans et dans des aménagements intérieurs non autorisés par l’urbanisme (et qui n’auront jamais l’autorisation). Bref, sauf à revendre rapidement avec une petite plus value à un pigeon, une très mauvaise affaire. Aux dernières nouvelles, le bien est toujours en vente !
La valeur d’un investissement dépend également de la personnalité de l’investisseur. Il faut tenir compte de la disponibilité en temps, en argent, les connaissances techniques et légales, la recherche d’un boni à court, à moyen ou à long terme. Bref, chaque cas est particulier.
Tenant compte de la conjoncture actuelle, je ne serai pas surpris de retrouver d’ici peu des immeubles de rapport revendus par des investisseurs amateurs déçus des rendements et dépassés par la gestion. Des affaires seront peut-être à faire !Pour ce qui est de mon achat de 1997, le même immeuble n’aurait aujourd’hui qu’un rendement de 7 à 8 % même si je l’ai amélioré et que j’en ai augmenté les loyers
Sur Bruxelles on est aujourd'hui plutôt à 4-5%...
Dès lors qu'on investit pour un rendement et non pour une plus-value à court terme, un tel rendement est dérisoire. Un compte d'épargne est quasiment identique, sans les tracas de l'immobilier. Mieux vaut donc investir en dehors de Bruxelles, non ?
Ah, la formule magique de l'investissement immobilier. Elle est simple, n'avoir que des bons locataires qui restent 9 ans et repeignent en quittant.
Pour être sérieux, répondre à votre question mériterai d'écrire au minimum 100 pages et les situations et cas particuliers sont tjs très différents.
pour info, à Bxl, il y a 11 ans j'ai acheté avec 15 % de rendement et des locaux tous loués et sans être un marchand de sommeil. il faut attendre et surtout saisir l'occasion. Attention aux frais imprévus, à la situation urbanistique du bien etc et au PH.
Les bons locataires sont l'affaire du propriétaire lorsqu'il fait sa sélection... Dans une certaine mesure, on pourrait rêver d'excellents locataires dans un quartier pourri, ce qui maximiserait le rendement par un prix d'achat très bas, mais serait irréaliste, pour d'évidentes raisons sociologiques.
Permettez-moi dès lors, cher Francis, d'affiner ma question: vos 15 %, combien font-ils aujourd'hui, ou plutôt feraient-ils, si vous deviez acheter votre bien aujourd'hui ?
Merci pour vos lumières :-)
Au minimum emprunter une partie, ne fusse que d'un point de vue fiscal.
Ah !? Intéressant. Et comment cela ? Bon je n'ignore pas que les emprunts hypothécaires sont assortis de déductions fiscales sur les intérêts et partie du capital emprunté, et c'est heureux vu ce que coûte l'emprunt. Mais justement, dès l'instant où l'on ne "doit" pas emprunter pour acheter, en quoi est-ce intéressant de s'endetter?
Merci d'avance pour vos aimables éclaircissements. :-)
Etant une vraie canne en finances, je vous pose la question naïve: vaut-il mieux acheter un bien en fonds propres (si on les a bien entendu) ou bien emprunter, en tout ou en partie, et faire autre chose avec le capital ?
Ayant pour projet un achat immobilier du type bien de rapport divisé en appartements et studios, je souhaiterais connaître la fourchette de rendement net raisonnable pour de l'immobilier de logement. Ceci afin de calculer mon offre de la manière la plus judicieuse.
Faut-il compter 6 % ? 7 % ? 8 % ? 10 % ?
Il me semble qu'en dessous de 7 % ça ne soit guère intéressant, vu les tracas de gestion qu'impliquent l'immobilier.
Il y a quelques années (8 - 10 ans) on m'avait parlé de 11 % net.
Je suis pleinement conscient que ce taux net varie en fonction de la situation du bien, le rendement à Bruxelles étant moindre, mais compensé par la plus-value éventuelle à la revente.
Merci pour vos conseils. :-)
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