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#1 Copropriétés forcées » " Le vote de l'A.G. n'était pas nécessaire pour 295, 24 euros et 342,7 » 03-06-2014 10:07:46

ranmafr
Réponses : 0

Bonjour,

Nous avons vu sur notre décompte qu'il y avait eu des travaux effectués et des achats de matériels effectués et ce sans aucun vote de l'AG.

Après envoi d'un message pour demander la raison auprès du conseil de copropriété, la réponse a été la suivante : " Le vote de l'A.G. n'était pas nécessaire pour 295, 24 euros et 342,78 euros"


Pour information, il n'y a aucun budget pour les travaux non conservatoire de voté (nous sommes une nouvelle copropriété de 3 ans)

Concernant l'achat, il s'agit ici d'acheter une échelle pour remplacer soi-même les lampes au lieu de faire appel à un électricien qui demande toujours des frais de déplacement.  Jusque là je suis d'accord mais après comme maintenant ils ont plus de travail ils demandent à être payé 240 € par membre du conseil de copropriété par an.  Or comme ils sont 7 cela revient bien plus cher que si l'électricien passait chaque mois.

Pour les travaux il s'agit de la sécurisation d'une porte commune donnant sur un couloir commun dans lequel se trouve 15 caves privatives qui ferment à clé.  Ils ont prit cette décision suite à une tentative de vol.  Le problème ici selon moi est que non seulement ils ont dit à tout le monde que comme les caves étaient privatives ils ne faisaient pas jouer l'assurance qui coûtait une franchise de 250 € et qu'après ils sécurisent une porte commune afin de protéger 15 caves sur 32 au frais de tous les copropriétaire et qu'ils disent au autres on ne fait rien pour vous votre cave est privative.  Ceci pour un montant supérieur à la franchise.  D'autant plus que l'extérieur de la porte donnant sur la partie commune est commune et qu'ils sont obligé de l'assurer et qu'ils auraient du faire intervenir l'assurance.  Et en plus cela revient à privatiser une zone commune selon moi.

Si je ne me trompe pas, le conseil de copropriété est là pour contrôler le syndic et l'aider, et peut même se voir confier quelques missions par l'AG.  Il ne peut en aucun cas décider de faire des frais, aussi minimes soient-ils sans en avoir reçu une autorisation de l'AG non? 

Quand au syndic il ne peut le faire que si c'est une réparation urgente qui menacent la sécurité de tous or ce n'est pas le cas ici et en plus il n'y a aucun budget non conservatoire de prévu.

Mes questions : Ai-je raison?  Que puis-je faire?

Je vous pose la question car je trouve que le conseil de gérance joue aux petits chefs et nous prennent de haut et surtout ne communique pas et quand on reçoit des réponses c'est du genre :"Il ne m'a pas semblé opportun d'envoyer des copies....", "voyez avec le syndic", ....

Pour vous donner un exemple l'année dernière on a voté la pose d'un treillis à un endroit de la copropriété afin d’empêcher les promeneurs de s’asseoir sur notre parterre et ainsi de le dégrader.  Ils ont en effet respecter le budget mais par contre ils ont juste mis des picots en fer sur le treillis existant.  Ce qui selon moi est super dangereux car comme c'est une servitude et un endroit de passage au bord d'un escalier si quelqu'un trébuche et se blesse et c'est possible au visage selon la disposition, cela sera l'assurance de la copropriété qui est engagée.  Nous avions voté pour un treillis pas pour la pose des picots.

Et la réponse est "On a voté en AG et c'est dons légal"

Cela vous donne une idée de l'attitude du conseil de gérance qui impose ses vues aux autres et fait ce que bon lui semble dans son intérêt.

Il me semble donc bon de rappeler la loi et de leur faire comprendre que même si ils sont élus par l'AG ils ont des obligations et ne peuvent pas faire ce qu'ils veulent, ceci afin de limiter les coûts inutiles et surtout que l'ambiance dans la copropriété deviennent mauvaises.  Nous sommes déjà plusieurs voisins à les trouver hautains et à ne plus leur faire confiance.

Merci d'avance pour vos réponses,
Ranmafr

#2 Re : Copropriétés forcées » Obligation d'information du conseil de copropriété? » 30-05-2014 11:48:31

luc a écrit :

Je crois que j’ai été trop restrictif dans mon post précédent. En effet le Code Civil dit :
Citation :Art. 577-8 §4
11° de permettre aux copropriétaires d'avoir accès à tous les documents ou informations à caractère non privé relatifs à la copropriété, de toutes les manières définies dans le règlement de copropriété ou par l'assemblée générale.
Donc dans mon post précédent du 30/5 à 06h26 il faut lire :
Citation :1. Un copropriétaire qui n’a pas droit de délibération et vote à l’AG (voir Art. 577-6 § 1 et 577-9 §1 - 4ème alinéa CC) a les mêmes droits qu’un membre de l’AG (voir point 3).
2. …
3. Un membre de l’AG (= copropriétaire avec droit de vote à l’AG pour un ou plusieurs lots privatifs – voir Art. 577-6 § 1) a droit de voir les documents non-privatifs de l’ACP. Règles à spécifier lors de la coordination des statuts dans le règlement de copropriété et à rappeler dans l’invitation à chaque séance de l’AG (Art. 577-8/1 CC).
Au lieu de :
Citation :1. Un copropriétaire qui n’a pas droit de délibération vote à l’AG (voir Art. 577-6 § 1 et 577-9 §1 - 4ème alinéa CC) n’a droit de voir de documents d’ACP, sauf exceptions.
2. …
3. Un membre de l’AG (= copropriétaire avec droit de vote à l’AG pour un ou plusieurs lots privatifs – voir Art. 577-6 § 1) a droit de voir les documents non-privatifs concernant un point dés que ce point est mis explicitement (par le syndic, lui ou d’autres membres de l’AG) sur l’ordre du jour de l’AG suivante, et cela même 11 mois avant la date de cette AG. Règles à spécifier lors de la coordination des statuts dans le règlement de copropriété et à rappeler dans l’invitation à chaque séance de l’AG (Art. 577-8/1 CC).

Par le fait du point 1 le syndic doit être en possession des noms et coordonnés de tous les copropriétaires d’un lot privatif.

Ce que j’ai écrit ce matin était initialement la demande d’une association qui l’a défendu âprement pour diminuer la charge administrative des syndics. Mais finalement le législateur a donné priorité à un accès généralisé à tous les copropriétaires, membre de l’AG ou non, des documents de l’ACP.

Quant aux documents qui transitent par un avocat sa déontologie est d’application.


Merci beaucoup pour cette réponse complète et précise.

Je comprend le point concernant l'avocat.

Cela me conforte dans le fait que nous avons, comme expliqué dans l'acte de base, le droit de consulter notamment les contrats d'assurance relatifs à notre copropriété.

Nous devrons donc vérifier directement avec le syndic et plus par le conseil de gérance de copropriété.

Merci encore pour cette réponse,
Ranmafr

#3 Re : Copropriétés forcées » Obligation d'information du conseil de copropriété? » 30-05-2014 11:48:31

Ici le syndic travaille en étroite collaboration avec le conseil de copropriété.

Cette lettre est une lettre d'avocat qui doit de toute façon être envoyé à la partie adverse.  Et nous demandons juste à savoir ce qu'ils ont demandé de faire réparer pour voir si les problèmes que nous avons relevé y sont bien repris.

Et alors que la partie adverse est déjà au courant, le conseil de copropriété à remis une copie de cette lettre en main propre car l'avocat ne l'a pas envoyé.

Le pire est qu'ils se contentent de cela.  Or nous savons que cela n'a pas de valeur légal.

Mais bon le problème ici est de savoir quels sont les points qu'ils demandent de réparer.

Pourquoi est-ce un secret?  Qu'on t'il à cacher?

Merci pour vos réponses,
Ranmafr

#4 Copropriétés forcées » Obligation d'information du conseil de copropriété? » 30-05-2014 11:48:31

ranmafr
Réponses : 5

Bonjour,

Suite au blocage depuis plus de 2 ans ou le constructeur n'a toujours pas effectué les travaux et réparations nécessaires à l'acceptation de la réception définitive, le conseil des copropriétaires a mandaté un avocat pour se défendre.

Il nous est facturé 1.000€ et en plus dans leur bilan de l'année le conseil de copropriété admet que celui-ci n'a pas envoyé de lettre recommandée au constructeur pour le mettre en demeure d'effectuer les travaux.

Je ne critique pas l'usage d'un avocat, nous n'y arriverons pas autrement.

La ou j'ai un problème est que nous avons demandé par deux fois de connaitre quels étaient les points soulevées et qui devaient-être réglé et à avoir une copie de la lettre qui aurait du-être envoyée par l'avocat.

La réponse du conseil de copropriété est NON.

Ils redemandent lors de cette assemblée de voter pour la reconduction de cet avocat.

Comment donner notre accord alors que nous ne disposons pas des informations.

Ma question :
Peuvent-ils sous réserve qu'ils ont été élus en toute confiance par l'ensemble des copropriétaires refuser de donner des informations quand on leur demande?

Merci d'avance pour vos réponses,
Ranmafr

#5 Re : Copropriétés forcées » ROI et interprétation du CP différente? CP peut ignorer le ROI? » 29-05-2014 09:23:04

Tout d''abord je vous remercie pour vos réponses

Afin que vous puissiez vous faire votre propre opinion, voici le ROI actuel :
    Le règlement d'ordre intérieur de la copropriété est établi comme suit :
    Table des matières
    Article un. Principe - Majorité requise pour modifier le règlement d'ordre intérieur.
    Article deux. Publicité du règlement d'ordre intérieur.
    Article trois. Travaux d'entretien.
    Article quatre. Entretien du système de ventilation double-flux.
    Article cinq. Esthétique.
    Article six. Dépôts dans les parties communes.
    Article sept. Travaux de ménage.
    Article huit. Installation du gaz.
    Article neuf. Animaux.
    Article dix. Droit de l'assemblée générale.
    Article onze. Moralité - Tranquillité.
    Article douze. Baux.
    Article treize. Charges municipales.
    Article quatorze. Ascenseurs - Usage.
    Article quinze. Publicité.
    Article seize. Dépôts insalubres.
    Article dix-sept. Système de chauffage.
    Article dix-huit. Entretien.
    Article dix-neuf. Emménagements - déménagements - dégâts.
    Article vingt. Boîtes aux lettres.
    Article vingt et un. Sanctions - opposabilité.
    ARTICLE UN - PRINCIPE - MAJORITE REQUISE POUR MODIFIER LE REGLEMENT D'ORDRE INTERIEUR.
    Il est arrêté, entre tous les copropriétaires, un règlement d'ordre intérieur, obligatoire pour eux et pour leurs ayants droit et ayants cause à tout titre.
    Il pourra être modifié par l'assemblée générale et à la majorité des trois quarts des voix des copropriétaires présents ou représentés.
    Les modifications devront figurer à leur date au livre des procès-verbaux des assemblées générales et être, en outre, insérées dans un livre dénommé "Livre de gérance", tenu par le syndic et qui contiendra le statut réel du complexe immobilier, le règlement d'ordre intérieur et les modifications.
    ARTICLE DEUX - PUBLICITE DU REGLEMENT D'ORDREINTERIEUR.
    Conformément à l'article 577-10 de la loi du trente juin mil neuf cent nonante-quatre :
    1 Le règlement d'ordre intérieur est déposé, au siège de l'association des copropriétaires, à l'initiative du syndic ou, si celui-ci n'a pas encore été désigné, à l'initiative de son auteur.
    2 Le syndic met à jour, sans délai, le règlement d'ordre intérieur, en fonction des modifications décidées par l'assemblée générale.
    3 Le règlement d'ordre intérieur peut être consulté sur place et sans frais par tout intéressé.
4 Les décisions de l'assemblée générale des copropriétaires sont consignées  dans un registre déposé au siège de l'association des copropriétaires. 
    Ce registre peut également être consulté sur place et sans frais par tout intéressé.
    5 Les dispositions des statuts et donc notamment du règlement d'ordre intérieur, de même que toute décision de l'assemblée générale, peuvent être directement opposées par ceux à qui elles sont opposables et qui sont titulaires d'un droit réel ou personnel sur l'immeuble en copropriété, et à tout titulaire d'une autorisation d'occupation, aux conditions suivantes :
    - en ce qui concerne les dispositions et décisions adoptées avant la concession d'un droit réel ou personnel : par la communication qui lui est obligatoirement faite par le concédant au moment de la concession du droit, de l'existence du règlement d'ordre intérieur et du registre visé ci-dessus sub 3 ou, à défaut, par la communication qui lui est faite à l'initiative du syndic, par lettre recommandée à la poste; le concédant est responsable vis-à-vis de l'association des copropriétaires et du concessionnaire du droit réel ou personnel, du dommage né du retard ou de l'absence de communication.
    - en ce qui concerne les dispositions et décisions adoptées postérieurement à la concession du droit personnel ou à la naissance du droit réel, par la communication qui lui en est faite, à l'initiative du syndic, par lettre recommandée à la poste.
    Cette communication ne doit pas être faite à ceux qui disposent du droit de vote à l'assemblée générale.
    Toute personne occupant le complexe bâti en vertu d'un droit personnel ou réel mais ne disposant pas du droit de vote à l'assemblée générale, peut cependant demander au juge d'annuler ou de réformer toute disposition du règlement d'ordre intérieur ou toute décision de l'assemblée générale adoptée après la naissance du droit, si elle lui cause un préjudice propre.
    L'action doit être intentée dans les trois mois de la communication de la décision.
    Le juge peut, avant de dire droit et sur demande du requérant, ordonner la suspension de la disposition ou de la décision attaquée.
    ARTICLE TROIS - TRAVAUX D'ENTRETIEN.
    Les travaux de peinture aux façades, tant avant qu'arrière, y compris les châssis, garde-corps, pergolas et volets (même s'il s'agit d'éléments privatifs) seront, dans l'intérêt général, exécutés par des professionnels suivant les règles de l'art et confor¬mément à une décision de l'assemblée générale des copropriétaires décidant à la majorité des quatre/cinquièmes des voix et sous la surveillance du syndic.
    Le coût en sera réparti entre les copropriétaires, au prorata du nombre de cent millièmes dans les parties communes affectées aux parties privatives qu'ils possèdent dans le complexe immobilier.
    Quant aux travaux relatifs aux choses privées, dont l'entretien intéresse l'harmonie du complexe immobilier, ils devront être effectués par chaque copropriétaire en temps utile, de manière à conserver au complexe sa tenue de bon soin et d'entretien.
    Il est rappelé que les éléments non privatifs participant de l'esthétique extérieure du complexe, tels que revêtements, peintures ou accessoires des façades, matériaux de recouv-rement des toitures, aménagements de portions de jardin, quoique pouvant constituer des parties communes particulières, sont stipulées être de communauté générale et donc de la compétence exclusive de l'Assemblée générale dans la mesure où devraient être prises des décisions susceptibles d'affecter l'harmonie du complexe, cette règle ne pouvant être modifiée qu'à la majorité des quatre cinquièmes des quotités dans les parties communes générales.
    ARTICLE QUATRE - ENTRETIEN DU SYSTÈME DE VENTILATION DOUBLE-FLUX.
    Les copropriétaires devront entretenir le système de ventilation double-flux individuel installé dans leur appartement, toutes les fois qu'il sera nécessaires suivant le mode d’emploi/entretien qu’ils recevront..
    ARTICLE CINQ - ESTHETIQUE.
    Les copropriétaires et les occupants des appartements ne pourront mettre aux fenêtres ni enseigne, ni réclame, linge et autres objets.
    Toutes les fenêtres seront obligatoirement garnies de rideaux flous tombants, en voile suisse ou similaire, de teinte écrue sur toute leur hauteur et largeur, à l'exclusion de toutes autres garnitures. A titre d'exception, les fenêtres des cuisines pourront être pourvues d'un store en ton écru.
    Les copropriétaires auront l'obligation de remplacer immédiatement par un vitrage strictement similaire, les vitrages brisés ou altérés
    ARTICLE SIX - DEPOTS DANS LES PARTIES COMMUNES.
    Les parties communes, notamment les halls d'entrée, les escaliers, paliers et dégagements, devront être maintenus libres en tous temps; il ne pourra jamais y être déposé, accroché ou placé quoi que ce soit.
    Cette interdiction vise tout spécialement les vélos, les voitures et jouets d'enfants, chaussures, bottes, bouteilles, poubelles, etc...
    ARTICLE SEPT - TRAVAUX DE MENAGE.
    Il ne pourra être fait dans les couloirs et sur les paliers communs aucun travail de ménage, tel que brossage de tapis, literies, habits, meubles, cirage de chaussures et cetera...
    Les tapis et carpettes ne pourront ni être battus ni secoués; les occupants devront faire usage d'appareils ménagers appropriés à cet effet.
    ARTICLE HUIT - INSTALLATION DU GAZ.
            Il est strictement défendu d'utiliser dans le complexe des tuyaux d'amenée du gaz en caoutchouc, ou autres matières sujettes à rupture sous la pression du gaz; ces tuyaux doivent être rigides et métalliques.
    ARTICLE NEUF - ANIMAUX.
Les copropriétaires, locataires ou occupants pourront avoir des animaux de compagnie; pour autant qu’il s’agisse d’animaux de petite taille et de type courant.
Sont dans ce cadre notamment exclus les animaux exotiques (serpents,…) et les insectes (araignées,…).
Les animaux admis ne le sont qu'à titre de tolérance. Si l'un ou l'autre de ces animaux était une cause de trouble dans le complexe immobilier, par bruit ou autrement, l'assemblée générale pourrait ordonner à la majorité absolue des voix des votants de retirer la tolérance pour l'animal cause de trouble.
    Si le propriétaire de l'animal ne se conforme pas à la décision de l'assemblée, celle-ci pourra le soumettre au paiement d'une somme pouvant atteindre vingt-cinq euros (€ 25,00-) par jour de retard, après signification de la décision de l'assemblée, et le montant de cette astreinte sera versée au fonds de roulement, le tout sans préjudice à une décision de l'assemblée, à prendre à la majorité absolue des votants et portant sur l'enlèvement d'office de l'animal par la Société Protectrice des Animaux.
    ARTICLE DIX - DROIT DE L'ASSEMBLEE GENERALE.
    L'assemblée générale peut à tout moment et sur n'importe quelle matière établir un règlement d'ordre intérieur, pour tous les occupants du complexe.
    ARTICLE ONZE - MORALITE - TRANQUILITE.
    Les copropriétaires, les locataires, et autres occupants du complexe, devront toujours l'habiter bourgeoisement, honnêtement et en jouir suivant la notion juridique de bon père de famille. Tout commerce de charme, en ce compris l'exploitation de saunas-massages, et en général toute activité généralement quelconque contraire aux bonnes mœurs est strictement interdit.
    Cette disposition constitue une condition essentielle dans le chef des sociétés comparantes et elle ne pourra par conséquent être modifiée qu'à l'unanimité des voix de l'ensemble des copropriétaires et ce, quelle que soit la séance de l'assemblée générale des copropriétaires à l'ordre du jour de laquelle une proposition de modification de cette disposition serait fixée.
    Les copropriétaires, locataires et autres occupants sont tenus de se soumettre aux règlements de police en vigueur.
    Ils devront veiller à ce que la tranquillité dans le complexe immobilier ne soit à aucun moment troublée par leur fait, celui des personnes de leur famille ou par le fait de celui des personnes à leur service, de leurs locataires ou visiteurs. Les premières portes d'entrée de l'immeuble, au niveau du rez-de-chaussée devront être fermées à clé, entre vingt heures et six heures du matin.
    Il ne pourra être fait aucun bruit anormal compte tenu de la destination respective des différentes parties privatives.
Plus particulièrement, les copropriétaires, locataires et autres occupants devront veiller à maintenir le niveau de bruit dans des limites compatibles avec les relations de bon voisinage.
Sont dans ce cadre susceptibles de causer un bruit anormal : la fermeture de portes, les appareils électroménagers, les appareils Haute Fidélité, de télévision, l’usage de robinets d’eau en pleine nuit, les appels à haute voix dans les parties communes, le déplacement de meubles ou d’objets en soirée ou pendant la nuit, l’usage long et répété de la sonnette d’un appartement et l’accomplissement de travaux en soirée ou la nuit.
Tout bruit exagéré est en tout cas interdit entre vingt-deux heures et sept heures du matin.
    Tout appareillage électrique doit être isolé de façon à ne pas gêner la réception des radios et télévisions.
Chaque appartement ne peut être occupé que par les personnes d'une seule famille, leurs hôtes occasionnels et leurs domestiques.
    Le syndic ou s'il existe, le conseil de gérance aura seul tous pouvoirs pour déterminer ce qui est bruit ou usage normal ou anormal, même en cas de procédure judiciaire entre copropriétaires.
    ARTICLE DOUZE - BAUX.
    Les baux accordés contiendront l'engagement des locataires d'habiter bourgeoisement et honnêtement l'immeuble en bon père de famille et de se conformer aux prescriptions des présents statuts de la copropriété de la Résidence Muscari (acte de base, règlement de copropriété et règlement d’ordre intérieur), ainsi que des décisions régulièrement prises par les assemblées générales des copropriétaires, dont ils devront reconnaître avoir pris connaissance. En cas d'infraction dûment constatée, les baux pourront être résiliés à la demande du syndic ou le cas échéant du conseil de gérance s'il existe.
    ARTICLE TREIZE - CHARGES MUNICIPALES.
    Les copropriétaires et leurs ayants droit doivent satisfaire à toutes les charges municipales, de police et de voirie.
    ARTICLE QUATORZE - ASCENSEURS - USAGE
    L'usage des ascenseurs sera réglementé par l'assemblé générale des copropriétaires.
L’usage des ascenseurs est interdit aux mineurs de moins de douze ans non accompagnés d’un adulte.
Le poids maximum ou le nombre de personnes maximum ne pourront en aucun cas être dépassés.
Est défendu le transport d’objets volumineux ou susceptibles d’endommager la cabine. L’usage des ascenseurs est interdit dans le cadre de déménagements.
En aucun cas, les portes de l’ascenseur ne peuvent rester bloquées et les ascenseurs doivent être dégagés au plus vite.
L’usage des ascenseurs est défendu en cas d’incendie.
Toute panne et toute irrégularité de fonctionnement d’un ascenseur doivent être communiquées au syndic.
La société chargée d’assurer l’entretien et la maintenance des ascenseurs devra être la même pour l’ensemble de la Résidence Muscari.
    ARTICLE QUINZE - PUBLICITE.
    Il est interdit, pour tous les propriétaires d'appartements et studios, de faire de la publicité sur et dans le complexe immobilier.
    Aucune inscription ne pourra être placée aux fenêtres, sur les portes et murs extérieurs, ni dans les escaliers, paliers et halls d'entrée, à l’exception de la publicité liée à la mise en vente ou en location des entités privatives ; les affiches apposées dans ce cadre ne pourront toutefois l’être qu’aux fenêtres et dans le hall de jour, en un lieu réservé à cet effet.
Aucune inscription ne pourra être placée aux fenêtres, sur les portes et murs extérieurs, ni dans les escaliers, paliers et halls d'entrée
Par dérogation à ce qui précède et comme déjà indiqué ci-avant dans la partie « Acte de base » des présents statuts de la copropriété, PRE DE LA PERCHE a le droit de faire de la publicité sans aucune restriction sur la façade à rue de l'immeuble, au plus tard jusqu'au moment de la réception provisoire des parties communes de l'immeuble et en tous les cas sans que cette publicité puisse entraver la vue ou occulter même partiellement le jour d'une entité privative déjà occupée.
Il est par ailleurs permis d'apposer sur la porte d'entrée de l'appartement ou du studio, ou à côté d'elle, ainsi qu'à la porte d'entrée de la colonne dans laquelle est situé l'appartement ou le studio, à l'endroit prescrit, une plaque du modèle déterminé par l'architecte de l'immeuble. Ces plaques seront placées par les soins du syndic aux frais du copropriétaire concerné.
    ARTICLE SEIZE - DEPOTS INSALUBRES.
    Il ne pourra être établi dans le complexe aucun dépôt de matières dangereuses, insalubres et incommodes.
    Aucun dépôt de matières inflammables, (notamment les bonbonnes à gaz, et cetera...) n'est autorisé sans une autorisation expresse de l'assemblée générale; ceux qui désirent avoir à leur usage personnel pareil dépôt devront supporter seuls les frais supplémentaires d'assurance contre les risques d'incendie et d'explosions occasionnés aux copropriétaires et occupants du complexe par cette aggravation de risques.
    ARTICLE DIX-SEPT - SYSTEME DE CHAUF¬FAGE.
    Il n'existe pas dans le complexe de système de chauffage central.
    Chaque appartement ou autre entité privative sera chauffé par un système de chauffage individuel, formant donc une partie privative et dont le fonctionnement et l'entretien incombe à son propriétaire ou occupant.
    Chaque propriétaire ou occupant d'un appartement ou studio à l'obligation lorsqu'il laisse l'appartement ou le studio inoccupé, même pour une longue période, pendant les mois d'octobre à fin avril de chaque année, de maintenir le système de chauffage en fonctionnement afin d'assurer une température minimale de treize degrés centigrades.
    ARTICLE DIX-HUIT - ENTRETEN.
    Le syndic est compétent, avec l'approbation du Conseil de Gérance s'il existe, pour engager ou congédier toute personne, conclure ou résoudre tout contrat passé avec un tiers en vue d'assurer le service et l'entretien du complexe.
    S'il est fait appel à une société de nettoyage, le syndic consultera s'il existe le Conseil de Gérance, qui approuvera les prix demandés par ladite société pour l'entretien de l'immeuble.
    Le syndic pourra mettre fin à ces services et en référera au Conseil de Gérance s'il existe.
    ARTICLE DIX-NEUF - EMMENAGEMENTS - DEMENAGEMENTS - DEGATS.
    L'emménagement ou le déménagement des meubles ne pourra se faire que par l'extérieur, et ce, au moyen d'un dispositif de levage adéquat.
    Toutes dégradations commises aux façades ou à d'autres parties du complexe immobilier au cours de ces déménagements ou emménagements, seront supportés par celui qui aura ordonné ceux-ci, et sur demande lui adressée par le syndic avec facture justificative.
    Après chaque emménagement ou déménagement, le syndic sera appelé à constater l'état des lieux.
    ARTICLE VINGT - BOITES AUX LETTRES.
    Supprimé car maximum caractère atteind
b)  une boîte aux lettres de nuit extérieure.
    ARTICLE VINGT-DEUX - SANCTIONS - OPPOSABILITE.
    Supprimé car maximum caractère atteind


Voici l'ordre du jour des la prochaine AG
10. Ordre intérieur (rappel)
10.1  Interdiction de faire sécher du linge dehors
10.2  Propreté : Interdictin de déposer des sacs en plastique à l'extérieur
10.3  Déchets jardins : le samedi soir ou le dimanche matin
10.4  Les robinets de jardin doivent restés ouverts aussi longtemps que la pompe de la citerne est débranchée
10.5  Obligation d'entretenir les chaudières individuelles tous les 3 ans
10.6  Obligation d'entretenir les avaloirs des terrasses des penthouses et des terrasses/jardins du rez de chaussée + entretien des grilles d'évacuation des eaux de pluies
10.7  Interdiction de planter des bambous dans les jardins (les rhizomes de ceux-ci attaquent l'étanchéité de la dalle).  Il est demandé aux personnes ayant plantés des bambous de les faire enlever sans plus attendre (partie visible et souterraine)


Mon analyse
Je vous laisse juge mais sur les 7 rappels au ROI, d'après moi seul les points 10.2 et 10.6 sont corrects.

Les autres ne le sont absolument pas.

10.1  Mauvaise interprétation, aucune interdiction de mettre sécher son linge dehors.
10.2  OK
10.3  A mettre dans le ROI après un vote en AG pour que cela soit officiel
10.4  A mettre dans le ROI après un vote en AG pour que cela soit officiel
10.5  Obligation légale au vue de la loi pas du ROI
10.6  OK
10.7, C'est la situation la pire.  En effet il est interdit de faire des plantations d'après l'Acte de base (jardins faisant partie du commun mais à usage privatif), mais le conseil de copropriété n'arrête pas de dire aux personnes des rez-de-chaussée qu'ils peuvent faire ce qu'ils veulent qu'ils sont chez eux. 
Et maintenant ils reviennent avec des interdictions de nulle part, incorrecte et je me mets à la place de ceux qui ont planté ces bambous (perso je ne suis pas dans ce cas la).  Non seulement ils ont demande au conseil de copropriété qui leur a dit qu'ils peuvent faire ce qu'ils veulent, ils investissent et plantent et maintenant ils doivent les faire enlever (ils ne peuvent même pas l'enlever eux-même)....


Ma question
Est-ce que j'ai bien lu et compris le ROI correctement?

#6 Re : Copropriétés forcées » ROI et interprétation du CP différente? CP peut ignorer le ROI? » 29-05-2014 09:23:04

rexou a écrit :

Grmff a raison : une décision prise en AG modifie le ROI et est applicable.

Entièrement d'accord avec vous, mais il faut un vote en AG, or ici ils font un rappel au ROI et le ROI ne parle absolument pas de ces nouvelles règles.



rexou a écrit :

Citation :Simple exemple, alors que l'acte de base prévoit un jardinier qui prend en charge la gestion des jardins communs mais aussi privatifs (par contre à charge des propriétaires qui ont la jouissance du jardin privatifs), et bien ils ont décidé de signer un nouveau contrat qui ne reprend plus cette obligation de l'acte de base et ont dit aux propriétaire des rez-de-chaussées qu'ils n'avaient plus qu'a s'acheter une tondeuse et à tondre eux-même. Ce qui est interdit par l'acte de base cela dit en passant.

Curieux... Sauf si ces jardins font parties des communs et sont à usage privatif... et sans doute aussi en vue de l'extérieur de la copropriété. Et il est dès lors probable qu'il a été décidé en AG un jour d'émettre certaines règles esthétiques par rapport à ces jardins. Pareil pour le nouveau contrat du jardinier : les nouvelles conditions ont été votées en AG. Exposer son linge à la vue des passants est une coutume de certains pays chauds, qui est peu appréciée ici et préjudicie le standing de l'immeuble, voire du quartier.


En effet l'acte de base est clair, les jardins mêmes si ils sont privatifs font partie du jardin commun qui doit-être entretenu par un jardinier professionnel.   La raison d'après le créateur de cet acte de base  est que ces jardins, même privatifs, participe à l'esthétique du bâtiment.  Il nous est même normalement interdit d'après l'acte de base d'entretenir nous même ce jardin privatifs, ni mêmes d'y mettre ce que l'on veut ou d'y faire des plantations.  Ceci toujours d'après le créateur de l'AG afin que le jardin garde une harmonie et une esthétique générale qui est la plus value du bâtiment.

De plus le conseil de copropriété à signer un nouveau contrat du jardinier sans aucune demande de l'AG.  Ils disent qu'ils n'avaient pas le choix car l'ancien jardinier avait été mandaté par la société qui a construit le bâtiment et qu'ils devaient en changer.  Je trouve l'explication un peu tordue mais même si ils ne pouvaient pas prendre le même jardinier pourquoi en profiter pour diminuer ce qu'il doit faire et ainsi ne plus respecter l'acte de base?  De plus l'acte de base prévoit bien une autre clé de répartition des charges par rapport à l'entretien de ces jardins.  Donc pas de surcoût pour les autres membres de la copropriété.

Quand au linge, on parle ici des jardins privatifs à l'arrière du bâtiment et donc invisible par les passants et comme on mets sécher en dessous de la terrasse c'est donc presque invisible pour les habitants du dessus.

Ce qui nous embête est que non seulement ils ne nous ont rien dit, nous n'avons rien reçu de la part du syndic et qu'en plus ils se contentent de faire un rappel au ROI or ce ROI n'interdit absolument pas de faire sécher dehors dans les jardins privatifs.   Pour moi c'est une manière détournée d'essayer de mettre des nouvelles règles dans le ROI et surtout c'est illégal.


rexou a écrit :

Citation big_smile'ailleurs j'ai bien peur que si nous relevons pas ces mauvaises interprétations du ROI qu'ils disent après "regarder le pv d'AG ou cela a été officialisé" et que cela devienne la règle officielle. Est-ce que cela serait légal?

Bien sur que c'est légal !!! Les CP sont libres de voter et de modifier les règles de vie au sein de leur immeuble.

Si c'était le cas ils devraient fournir un nouveau ROI à tous les membres de la copropriété et en ce qui nous concerne le seul et unique ROI est celui de départ d'il y a 4 ans.

D'après moi le conseil de copropriété peut proposer de nouvelles règles au ROI mais elles doivent-être votées au sein de l'AG non?  Or ici ils décident en dictateur des règles et essayent de les faire passer en AG en faisant un soi-disant rappel.  Or ces règles ne sont pas dans le ROI.

J'ai peut que si nous ne disons rien que cela revient implicitement à accepter ces nouvelles règles?



rexou a écrit :

Avant d'aller en justice et de vous plaindre, vérifiez exactement ce qui a été décidé en AG (la dernière décision prise sur chaque sujet). Au besoin, contactez le syndic par écrit pour lui demander de vous informer (si vous êtes CP et pas locataire). Et essayez de privilégier un dialogue constructif et de ne pas rester dans la confrontation. Vous ne démontrez pas que le gérant ou le CDC commet des fautes, sauf peut être la broutille de l'endroit d'affichage des avis (sans doute motivé par un souci de visibilité).

Vérification faite par rapport aux dernières AG : néant, rien sur la signature d'un nouveau contrat avec le jardinier et rien par rapport aux règles du ROI.

Nous avons déjà pris contact avec le syndic ou nous avons relevés les différents points posant problème (comme par exemple non respect de la répartition par groupe, ainsi que le non respect pour la partie jardinier).   Celui-ci nous as dit en effet il y a un problème et qu'il allait en parler au conseil de copropriété.   Réunion il y a 10 mois et depuis lors aucun changement ni dans la répartition par groupe (nouveau décompte pour l'année passée erroné), ni pour le jardinier.

Il va de soit que nous privilégions d'abord la discussion et le dialogue constructif mais pour discuter il faut-être deux or ici on se heurte à un mur car le syndic ne veut pas respecter les clés de répartition car cela leur donnerait plus de travail et le conseil de copropriété ne veut pas respecter l'acte de base pour le jardinier car aucun d'eux ne possède de rez-de chaussée avec jardin et surtout qu'ils ne comprennent pas l'acte de base et le ROI car ils l'interprète dans le sens qu'ils les intéresse.

Je trouve surtout honteux de la part du syndic de ne pas jouer son rôle et de faire comprendre au conseil de copropriété qu'en effet il y a mauvaise compréhension de l'acte de base et du ROI.

La question ici est que cela fait 1 an et demi qu'on essaye de leur faire comprendre de manière constructive mais qu'ils ne veulent rien entendre.

Avez-vous d'autres possibilité de leur faire comprendre ou ne nous reste-t'il plus que l'action en justice?

Merci d'avance pour vos réponses,
Ranmafr

#7 Re : Copropriétés forcées » ROI et interprétation du CP différente? CP peut ignorer le ROI? » 29-05-2014 09:23:04

rexou a écrit :

Ce n'est toujours pas très clair, mais je vais tenter un ou deux éléments de réponse :

1- Il est indiqué une interdiction de "METTRE AUX FENETRES"... Cela ne concerne en rien les jardins privatifs... mais je dis bien "privatifs". Si les jardins sont communs, il doit bien exister dans le ROI une interdiction d'en (ab)user à usage personnel.
Il n'existe aucun rapport entre une fenêtre et un jardin !

2- Horaire d'enlèvement des déchets de jardin : Il s'agit sans doute de rappeler les jours à respecter pour évacuer ces déchets. Où est le problème ?

2- Les robinets de jardin... Il s'agit d'une directive d'ordre technique, de sécurité ou de prévention. Si un jour on vous rappelle de ne pas mettre vos doigts dans une prise de courant et que vous ne voyez rien dans le ROI qui vous l'interdit, vous faites quoi ?

3- Le CP  lui-même ne respecte pas le ROI... Quel CP ??? Vous parlez du syndic ? Il affiche des infos, ou des avis... sans doute de manière à ce que ces derniers soient bien lus par tout le monde. Si cela ne vous plait pas, faites mettre ce point à l'ordre du jour de la prochaine AG et demandez un vote...



Merci pour vos réponses.

1) Nous sommes d'accord, il s'agit d'un jardin privatif.  Mais le conseil de copropriété veut quand même interdire de mettre sécher dehors (sous entendu dans les jardins) et c'est la raison pour laquelle il se serve de cette phrase qui ne parlent que de fenêtre.

2) Je n'ai rien contre ces règles, je les respecte d'ailleurs, mais le problème ici est que le conseil de copropriété indique un rappel au ROI pour justifier ces règles.  Or il n'y a rien dans le ROI concernant cela. 

3) Je parle du conseil de copropriété (président et assesseurs) qui n'arrêtent pas d'afficher des informations sur les portes mais s'empresse de faire enlever les informations collées par d'autres personnes en se justifiant de la règle dans le ROI.  Je n'ai rien contre le fait qu'on interdise d'afficher tout et n'importe quoi, autrement cela serait l'anarchie. 

Le problème général ici est que le conseil de copropriété non seulement émets des règles farfelues et font des rappels par rapport au ROI alors que celui-ci ne contient rien sur ses fameuses règles mais qu'en plus eux-mêmes ne respectent pas le ROI.

Bon il est vrai que les exemples donnés (déchets verts et robinets de jardin) n'ont rien d'illogique, mais bon ils font en tout 7 rappels dont 1 seul se trouve dans le ROI et surtout ils continuent à interpréter l'acte de base et le ROI comme bon leur semble et pas comme la loi les oblige.

Simple exemple, alors que l'acte de base prévoit un jardinier qui prend en charge la gestion des jardins communs mais aussi privatifs (par contre à charge des propriétaires qui ont la jouissance du jardin privatifs), et bien ils ont décidé de signer un nouveau contrat qui ne reprend plus cette obligation de l'acte de base et ont dit aux propriétaire des rez-de-chaussées qu'ils n'avaient plus qu'a s'acheter une tondeuse et à tondre eux-même.  Ce qui est interdit par l'acte de base cela dit en passant.

Et le pire est que quand on leur dit qu'ils ne respectent pas l'acte de base, ils s'en contrefiche royalement.

D'ailleurs j'ai bien peur que si nous relevons pas ces mauvaises interprétations du ROI qu'ils disent après "regarder le pv d'AG ou cela a été officialisé" et que cela devienne la règle officielle.  Est-ce que cela serait légal?

C'est surtout l'accumulation de tout qui fait déborder le vase en fait, et le pire est qu'ils ne veulent rien entendre et se mettent d'accord entre eux et jouent aux petits chefs et nous prennent de haut.

Le pire est qu'apparemment ils ne nous laissent pas le choix et qu'on va devoir aller devant la justice pour leur faire comprendre car pour discuter il faut être deux.

Merci pour vos réponses,
Ranmafr

#8 Re : Copropriétés forcées » ROI et interprétation du CP différente? CP peut ignorer le ROI? » 29-05-2014 09:23:04

C'est en voyant vos demande de quelle était ma question que j'ai relu mon post et en effet ce n'est pas très clair.


En fait j'ai plusieurs questions relatives au ROI en général


1) Quand il est écrit Les copropriétaires et les occupants des appartements ne pourront mettre aux fenêtres ni enseigne, ni réclame, linge et autres objets, qu'est ce que cela signifie légalement?  Eux interprètent cette phrases par interdit de mettre sécher son linge dehors.   Pour ma part cela n'interdit pas de faire sécher son linge dans le jardin pour ceux qui ont un rez-de-chaussée.  Qui a raison?



2) Que faire quand ils font un rappel au ROI or que le ROI ne contient rien concernant le point rappelé?

Voici quelques exemples :

Déchets jardin : le samedi soir et dimanche matin
C'est le rappel qu'ils comptent faire en AG hors aucun point concernant ces déchets verts dans le ROI.


Les robinets de jardin doivent restés ouverts aussi longtemps que la pompe de la citerne est débranchée
C'est le rappel qu'ils comptent faire en AG hors aucun point concernant ces robinets dans le ROI.



3) Que faire quand le CP lui même ne respecte pas le ROI?

Voici un exemple :

ROI : ARTICLE QUINZE - PUBLICITE
Il est interdit, pour tous les propriétaires d'appartements et studios, de faire de la publicité sur et dans le complexe immobilier.
Aucune inscription ne pourra être placée aux fenêtres, sur les portes et murs extérieurs, ni dans les escaliers, paliers et halls d'entrée, à l’exception de la publicité liée à la mise en vente ou en location des entités privatives ; les affiches apposées dans ce cadre ne pourront toutefois l’être qu’aux fenêtres et dans le hall de jour, en un lieu réservé à cet effet. Aucune inscription ne pourra être placée aux fenêtres, sur les portes et murs extérieurs, ni dans les escaliers, paliers et halls d'entrée


En effet il y a bien un cadre réservé pour les informations relatives au CP et au syndic mais eux collent tout le temps des feuilles sur les portes intérieures?



Désolé encore pour la non clarté.  J'espère avoir été un peu plus clair maintenant.

Merci d'avance pour vos réponses,
Ranmafr

#9 Copropriétés forcées » ROI et interprétation du CP différente? CP peut ignorer le ROI? » 29-05-2014 09:23:04

ranmafr
Réponses : 12

Bonjour,

Voici ce que dit le ROI :

ARTICLE CINQ - ESTHETIQUE.
Les copropriétaires et les occupants des appartements ne pourront mettre aux fenêtres ni enseigne, ni réclame, linge et autres objets.

Voici comment le CP interprète cette phrase, suite à un rappel qu'ils vont faire lors de la prochaine AG
Interdiction de faire sécher du linge dehors.

Ma question
Ou parle-t'on de dehors?  On parle ici de faire sécher du linge aux fenêtres sur les balcons non?


Le plus fort est que régulièrement le CP met des informations relatives au syndic sur les portes intérieures de la copropriété.

Or le ROI est très clair à ce sujet




ARTICLE QUINZE - PUBLICITE
Il est interdit, pour tous les propriétaires d'appartements et studios, de faire de la publicité sur et dans le complexe immobilier.
Aucune inscription ne pourra être placée aux fenêtres, sur les portes et murs extérieurs, ni dans les escaliers, paliers et halls d'entrée, à l’exception de la publicité liée à la mise en vente ou en location des entités privatives ; les affiches apposées dans ce cadre ne pourront toutefois l’être qu’aux fenêtres et dans le hall de jour, en un lieu réservé à cet effet.
Aucune inscription ne pourra être placée aux fenêtres, sur les portes et murs extérieurs, ni dans les escaliers, paliers et halls d'entrée


En effet il y a bien un cadre réservé pour les informations relatives au CP et au syndic mais eux se permettent de ne pas respecter le ROI et continuent à mettre des feuilles sur les portes intérieures?


Déchets jardin : le samedi soir et dimanche matin
C'est le rappel qu'ils comptent faire en AG hors aucun point concernant ces déchets verts dans le ROI.


Les robinets de jardin doivent restés ouverts aussi longtemps que la pompe de la citerne est débranchée
C'est le rappel qu'ils comptent faire en AG hors aucun point concernant ces robinets dans le ROI.



ARTICLE DIX-SEPT - SYSTEME DE CHAUFFAGE.
Il n'existe pas dans le complexe de système de chauffage central.
Chaque appartement ou autre entité privative sera chauffé par un système de chauffage individuel, formant donc une partie privative et dont le fonctionnement et l'entretien incombe à son propriétaire ou occupant.
Chaque propriétaire ou occupant d'un appartement ou studio à l'obligation lorsqu'il laisse l'appartement ou le studio inoccupé, même pour une longue période, pendant les mois d'octobre à fin avril de chaque année, de maintenir le système de chauffage en fonctionnement afin d'assurer une température minimale de treize degrés centigrades.

Dans leur rappel de l'AG ils disent obligation d'entretenir les chaudières individuelles tous les 3 ans.

Je comprend le point et surtout l'intérêt d'entretenir mais comment peuvent-ils faire un rappel sur le ROI si le point ne s'y trouve pas?


Je trouve que cela fait plus que amateur mais comment leur faire comprendre?


Merci d'avance,
Ranmafr

#10 Re : Copropriétés forcées » Indemnité de 20€/mois pour le conseil de co-propriété » 27-05-2014 09:23:52

luc a écrit :

ranmafr a écrit : lPetite question en passant, étant donné que cela sera mis au vote, est-ce que les personnes concernées peuvent participer au vote?  Car elles seraient à la fois juge et parti dans cette affaire et étant donné qu'elles sont 7 sur 31 et qu'en plus si c'est à la majorité absolue (16 voix) ils ne leur en manquerait pas tant.

Au fait est-ce que des nouvelles charges ne doivent-elles pas être considérées comme modification de charges et donc avoir une majorité des 4/5?
Réponse à 1: oui, la nomination ne concerne pas l'exécution de leur mission, qui commence seulement après le vote.

Réponse à 2 : non, la majorité requise pour déterminer les honoraires des mandataires est 50% des quotités + 1 (l’honoraire d’un mandataire concerne l’administration des parties communes).


Merci beaucoup pour ces informations.

Si je comprend bien ils seront élus en tout début de l'AG comme le prévois la loi, et après ils pourront voté pour obtenir une rémunération pour ce mandat c'est bien cela?  Je trouve cela un peu fort non?  A quand les personnes seulement intéressées par l'argent vont se présenter et donc le conseil de co-propriété ne sera plus efficace et ne fera plus sa fonction de contrôle.

Par contre concernant la fameuse porte, la réponse officielle du conseil de co-propriété est : "Le vote de l'A.G. n'était pas nécessaire pour 295, 24 euros, montant demandé pour le "Secustrip", la poignée, la serrure et les 16 clés. Une clé se trouve sur le porte - clés de la Copropriété.
Pour rappel, cette porte d'accès vers les caves 1 à 15 est commune."

Ce qui est assez fort car ils reconnaissent que la porte est commune, que le couloir derrière est lavé par la technicienne de surface d'ou la 16ème clef, mais qu'alors que nous y avions accès à ce fameux couloir nous ne l'avons plus.

Par contre aucune réaction sur le fait qu'ils ont privatisé une zone commune.

Que pouvons-nous faire?

P.S.: J'attends toujours une réponse officielle du syndic (la personne responsable qui demande les questions minimum 5 jours avant l'AG, est en congé toute la semaine et l'AG est mardi prochain....

#11 Re : Copropriétés forcées » Indemnité de 20€/mois pour le conseil de co-propriété » 27-05-2014 09:23:52

luc a écrit :

Une indemnité forfaitaire à des membres d’un organe de surveillance est toujours considéré comme un honoraire, aussi minime qu’elle soit.

S’ils ont eu des frais administratifs ils n’ont qu’à présenter une preuve et en demander le remboursement motivé. Il n’y a aucun motif à ce que ce conseil fasse autre frais que ceux d’envoyer un courrier tous les six mois au syndic. Disons au maximum 20 EUR par an s’ils l’envoient par recommandé.

Dès qu’ils reçoivent un honoraire pour leur mission de mandataire ils doivent s’assurer eux-mêmes et ne peuvent plus mettre les frais de leur assurance RC à charge de l’ACP.

Le fait qu’ils n’envoient pas un rapport détaille tous les six mois est une négligence grave. Cela pourrait donner lieu à des conséquences pour leur portemonnaie, si un CP fait constater par le juge une faute du syndic. Si le conseil de copropriété ne diffuse pas tous les six mois son rapport détaillé, il est solidairement responsable pour les conséquences de la non-existence d’information périodique des copropriétaires.

En marge : s’il font de la cogérance (et tout ce que vous avez dit tend dans cette direction), alors ils sont en personne solidairement responsable avec le syndic pour tous ses fautes. C’est un risque énorme.


Petite question en passant, étant donné que cela sera mis au vote, est-ce que les personnes concernées peuvent participer au vote?  Car elles seraient à la fois juge et parti dans cette affaire et étant donné qu'elles sont 7 sur 31 et qu'en plus si c'est à la majorité absolue (16 voix) ils ne leur en manquerait pas tant.

Au fait est-ce que des nouvelles charges ne doivent-elles pas être considérées comme modification de charges et donc avoir une majorité des 4/5?

Merci d'avance de vos réponses.
Ranmafr

#12 Re : Copropriétés forcées » Indemnité de 20€/mois pour le conseil de co-propriété » 27-05-2014 09:23:52

panchito a écrit :

Les décisionnaires c'est vous les copropriétaires.

C'est donc à vous de décider si vous vouler retribuer les membres que vous avez élus (à combien sont-ils) 20€ par mois ou non.

Les frais?
- déplacements pour se rendre chez le Syndic pour les réunions de CDC
- frais de téléphone
- frais de timbres
- frais de toner pour les imprimantes

Etc...

A vous de décider ...

Bonjour,

Ils sont 7 sur 31.

Quand à ce qu'ils font aucune idée et c'est bien cela le problème, nous avons à peine reçu un mail de 6 lignes en 1 an, aucun rapport, rien...

En effet on devra voter mais bon je trouve cela un peu fort de demander des indemnités sans donner des raisons pour cela.

Frais de timbre?  Tous les courriers officiels sont envoyé par le syndic.  A ma connaissance.

Merci pour votre réponse,
Ranmafr

#13 Copropriétés forcées » Indemnité de 20€/mois pour le conseil de co-propriété » 27-05-2014 09:23:52

ranmafr
Réponses : 8

Bonjour,

Lors de la prochaine AG, il y aura un vote pour octroyer une indemnité de 20€ par mois pour les frais lié à la fonction.

Ceci pour tous les membres du conseil de co-propriété.

Est-ce légal?

Ok pour l'achat du matériel je suis d'accord mais normalement les personnes qui se mettent dans le conseil de co-propriété n'ont pas de frais?  Si oui lesquels?  Aucune justification, juste une demande d'indemnité.

En plus quand on leur pose une question on n'a aucune réponse ou alors "voyez avec le syndic"...je trouve cela quand même fort.

#14 Re : Copropriétés forcées » Privatisation d'une partie commune? » 21-01-2014 00:59:27

rexou a écrit :

A noter que l'AG peut aussi refuser les travaux effectués et imposer la remise en état initial aux frais du CP qui a pris l'initiative de ces transformations.

Cette option n'est surement pas la meilleure, mais n'est pas à exclure si un accord est impossible.

Bien sur mais avec 15 personnes qui ont leurs caves individuelles protégées aux frais de toute la co-propriété et ce sur 31 personnes, cela m'étonnerait.  Il suffit juste que ces personnes là vote pour et qu'une autre personne (du CP par exemple vote pour) et c'est bon.

Que dois-t'on faire si ils essayent de mettre ce point à l'AG pour officialiser a postéori leur travaux?

#15 Re : Copropriétés forcées » Privatisation d'une partie commune? » 21-01-2014 00:59:27

Scale2601 a écrit :

Une sécurisation dans le cas de danger oui. Mais ici quel est l'urgence, il n'y avait aucune urgence. Donc ne peut être prises sans décision d'AG

Qu'est-ce que nous pouvons faire?

Quelle est la meilleure méthode à suivre maintenant que le CP et le syndic ont outrepassé leur droit et ont quand même fait sécuriser cette porte et ainsi privatiser une zone commune?

Merci d'avance.

#16 Re : Copropriétés forcées » Privatisation d'une partie commune? » 21-01-2014 00:59:27

grmff a écrit :

Une sécurisation peut être prise comme une mesure urgente. C'est mon avis, et je vous le partage.

Oui sauf que ici il a été décidé par le CP de ne pas faire intervenir l'assurance car les seuls dégâts étaient sur les portes des caves qui étaient privative.

Cette porte n'avait rien car elle ne fermait pas.

Donc aucune raison de remettre en état ni même de la sécuriser car elle ne donnait que sur un couloir ou rien ne pouvait-être détruit sans devoir forcer les portes privatives des caves.

Hors ici tout a été décidé par le CP sans accord et vote en AG.

#17 Re : Copropriétés forcées » Privatisation d'une partie commune? » 21-01-2014 00:59:27

grmff a écrit :

Ils ont changé la porte, à ce prix-là!

Cela peut dépendre de la situation des lieux, mais si une 2e porte peut être mise pour sécuriser les 16 autres caves, on peut trouver une certaine logique de mettre le tout à charge de la copropriété. Mais alors les deux portes, dans un sens d'égalité.

Le syndic peut agir en cas d'urgence. Mettre une serrure qui ferme et distribuer 15 clés, pour une centaine d'euro au total, est acceptable pour une mesure d'urgence. Faire des frais de 1000€ pour sécuriser une partie des caves (donc près de 65€/cave), cela me semble beaucoup pour une mesure d'urgence.

A mon sens, si une 2e porte ne peut être posée, les frais de sécurisation doit être mise à charge des propriétaires des 15 caves qui ont profitent de cette sécurisation.

La confirmation de la pose de cette porte doit être soulevée en AG. Il faut donc demander au syndic que ce point soit soumis à l'assemblée générale. Et que cela soit soumis avant l'approbation des comptes.

Non hélas impossible de mettre une autre porte, autrement cela aurait pu se comprendre.  Pour moi on protège tout ou rien mais pas une partie et certainement pas sans accord de l'AG pour des sommes pareils.

Le prix ici vient du fait qu'ils ont fait mettre une barre en métal sur toute la porte, plus pose du barillet et des 15 clefs.

#18 Re : Copropriétés forcées » Privatisation d'une partie commune? » 21-01-2014 00:59:27

PIM a écrit :

ranmafr a écrit : Bonjour,

Suite à une tentative de vol, le CP à décidé de sécuriser une porte donnant accès à un couloir dans lequel se trouvent 15 caves qui elles-mêmes sont fermée à clef.

Cette porte n'avait aucune serrure.  Elle n'en avait d'ailleurs pas besoin, quel serait le but de sécuriser un couloir vide?

Depuis lors il y a une serrure et seuls les propriétaires/locataires des 15 caves concernées ont une clef.  Coût approximatif de 1.000€.

Le problème qui se pose est que malgré ma remarque préalable comme quoi ils allaient au final faire sécuriser 15 caves privatives sur les frais de l'ensemble de la co-propriété et la note d'un membre deu CP qui disait qu'en effet cela devrait-être mis au vote de l'AG, ils ont quand même fait cette sécurisation.

En effet il y a 16 autres caves, dont la mienne, qui se trouve hors de ce couloir et non protégée et dont on nous dit qu'elles sont privatives et que donc la sécurisation doit-être fait à nos frais.

Personnellement je pense qu'il y a plusieurs problèmes
1) privatisation abusive d'une partie des communs
2) travaux effectué par ordre du CP sans aucun vote préalable
3) le CP autre passe ses droits

Que puis-je faire?

Il n'y a pas de syndic dans cet immeuble ?
Tout cela résulte-t-il d'une décision en assemblée générale ?

Si il existe bien un Syndic mais qui ne fait que exécuter bêtement les ordres du CP afin de ne pas se le mettre sur le dos.

Et non aucune décision prise en AG.

D'ou mes questions

#19 Copropriétés forcées » Privatisation d'une partie commune? » 21-01-2014 00:59:27

ranmafr
Réponses : 14

Bonjour,

Suite à une tentative de vol, le CP à décidé de sécuriser une porte donnant accès à un couloir dans lequel se trouvent 15 caves qui elles-mêmes sont fermée à clef.

Cette porte n'avait aucune serrure.  Elle n'en avait d'ailleurs pas besoin, quel serait le but de sécuriser un couloir vide?

Depuis lors il y a une serrure et seuls les propriétaires/locataires des 15 caves concernées ont une clef.  Coût approximatif de 1.000€.

Le problème qui se pose est que malgré ma remarque préalable comme quoi ils allaient au final faire sécuriser 15 caves privatives sur les frais de l'ensemble de la co-propriété et la note d'un membre deu CP qui disait qu'en effet cela devrait-être mis au vote de l'AG, ils ont quand même fait cette sécurisation.

En effet il y a 16 autres caves, dont la mienne, qui se trouve hors de ce couloir et non protégée et dont on nous dit qu'elles sont privatives et que donc la sécurisation doit-être fait à nos frais.

Personnellement je pense qu'il y a plusieurs problèmes
1) privatisation abusive d'une partie des communs
2) travaux effectué par ordre du CP sans aucun vote préalable
3) le CP autre passe ses droits

Que puis-je faire?

#20 Re : Copropriétés forcées » Tentative de vol : porte de la cave fracturée : qui paye? » 15-12-2013 13:25:42

Vérifiez si la police d'assurance de l'ACP couvre "les dégâts consécutifs à un vol ou une tentative de vol"

Oui aussi bien mon assurance que celle de la co-propriété couvre

Vérifiez ce que dit votre acte de base à propos des portes

Cave privative mais mon assurance dit que la porte donnant sur une zone commune est couverte par l'assurance de la co-propriété.  La preuve selon eux est qu'on ne peut pas la peindre ou la changer comme on veux.

Le conseil de copropriété n'a pas le pouvoir invoqué

Pourtant il a donné l'ordre au syndic de ne pas intervenir

C'est un syndic professionnel ?

Oui


L'assurance de la copropriété doit intervenir.
Le conseil de copropriété n'a absolument pas le droit de refuser d'intervenir. Il n'a même pas ce pouvoir.
Si certains CP impliqués ne demandent pas l'intervention de l'assurance, c'est leur choix mais vous, si vous le souhaitez, l'assurance doit intervenir.

Le but ici n'est pas de se mettre les autres à dos.  Or ici si je force à intervenir et que le prix de l'assurance monte, le conseil de co-propriété ne se gênera pas de dire que c'est ma faute et qu'ils n'étaient pas d'accord


Merci pour vos réponses,
Ranmafr

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