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#24301 Re : Locations et baux » vente du bien durant mon bail » 12-07-2004 21:37:12

Votre bail est donc clairement un bail de trois ans.

Vu la rédaction de la clause, elle n'est pas écrite par un professionnel, mais est néanmoins claire: c'est fini le 31 décembre.

Ce n'est pas écrit par un professionnel, parce qu'il est illégal de convenir d'une durée pour un bail prolongeant un bail de type court. Cela devient simplement un bail de 9 ans (ex 3-6-9, équivalent à durée indéterminée.)

Si le bail ne mentionne pas de "résiliation anticipée", le bail va jusqu'au terme. Le proprio actuel vous a sans doute signifié que le bail se terminait effectivement le 31/12 pour éviter tout malentendu. Cela n'était cependant pas indispensable. Sans doute l'a-til fait à la demande du futur proprio.

#24302 Re : Locations et baux » vente du bien durant mon bail » 12-07-2004 21:37:12

Sorry, je ne donne pas de consultations ...la Hotline est là pour ça.

Par contre, si vous me mettez exactement ce qui est mentionné sous le paragraphe durée, je veux bien vous le traduire...

Quand je parlais de négocier, ce n'était évidemment pas avec le futur ancien propriétaire. Son seul intérêt est effectivement que vous payiez jusqu'au bout. En effet, il ne pourra jamais relouer sa maison entre le moment où vous serez parti, et le moment où l'autre signera l'acte.

Ce qu'il faut, c'est négocier avec le futur propriétaire, évidemment. Et peut-être que celui-ci est pressé de rentrer dans sa nouvelle maison, mais qu'il retarde l'échéance pour ne pas avoir à payer loyer et PH. En clair, si votre futur ancien proprio ne veut pas vous laisser partir, c'est 100% normal. Il ne sera peut-être pas contre le fait de vous laisser négocier avec le futur, et les intérêts seront peut-être convergents.

#24303 Re : Locations et baux » charges locatives » 13-07-2004 06:57:52

Les charges forfaitaires: par définitions, elles sont forfaitaires, et ne sont pas des provisions pour charge. Le bailleur n'a donc pas le droit de les modifier. (mais lisez bien votre bail, parce qu'à mon avis, vous confondez forfait de provisions, et forfait de charges)

Le syndic doit vous donner gratuitement accès aux pièces comptables (dans une mesure de temps raisonnable) Il ne doit pas vous fournir de copie, mais vous donner assez d'info pour vous faire votre idée.

Les charges de copropriétés sont effectivement de deux catégories: charges d'occupation et charges de copropriété. La frontière entre les deux n'est pas toujours évidente.

En fait, dans le cas d'une copropriété, on peut se poser la question des frais 'liés à l'occupation"

Eau, chauffage, électricité des communs, charges récurrentes de l'ascenceur, entretien des communs et du jardinet en face de la copropriété, assurance incendie (1/3 de la prime si l'abandon de recours contre le locataire est inclus dans le contrat)

Par contre, les travaux, la partie garantie totale d'un contrat d'entretien chaufferie, les frais d'assemblée générale, les frais bancaires, les appels pour fonds de réserve ne devraient pas être inclus.

Quant aux frais de syndic (ou de "gestion") cela dépend des auteurs et des copropriétés: Certains les incluent (SNP) trouvant que c'est une charge récurrente. Certains les excluent, trouvant que c'est une charge de gestion de proprio, puisque le syndic défend le propriétaire. Et certains trouvent que la réalité est entre les deux.

En réalité, tout dépend de ce qui est inscrit dans le contrat. Et si le contrat se réfère à la répartition faite par le syndic, il faut voir les décisions d'assemblée générale (prises par les propriétaires uniquement...) et leur application

#24304 Re : Locations et baux » vente du bien durant mon bail » 12-07-2004 21:37:12

Très bizarres, vos questions...

Dans le cas d'un bail de trois ans (bail à durée déterminée), les règles de préavis et autres ne sont pas contraignantes. On peut donc écrire ce que l'on veut dans le contrat, liberté totale des contractants. Lisez votre contrat, et les modalités de résiliations anticipées, c'est la meilleure source d'info.

Il est vrai que, porté devant le tribunal, un juge pourrait éventuellement diminuer la prétention du proprio qui demanderait des indemnités disproportionnées.

Si le juge diminue les prétentions du proprio aux prétentions applicables aux baux de résidences principales, cela donnera un préavis de 3 mois à donner de toute façon, et 3,2 ou un mois d'indemnité à verser au proprio si vous quittez dans la 1ere, 2eme ou 3e année de votre bail. Dans votre cas, en fin de troisième année, cela donnerait 3 mois de préavis et 1 mois d'indemnité.(+ plein de frais de justice)

Dans le cas où le propriétaire vous signifie (bien à l'avance) la fin de votre contrat à son échéance, il ne vous met pas dehors. Ce n'est pas un préavis. Vous ne pouvez donc pas mettre de contre préavis. Impossible donc de partir dans le mois comme vous l'espériez.

Si votre propio vous envoie des courrier un peu confus, c'est que ce n'est pas un professionnel et qu'il n'est pas conseillé. Proposez lui de s'affilier au SNP!

Plus sérieusement, si ce n'est pas une professionnel, il sera sasn doute ouvert à une certaine forme de discussion. Avez-vous essayé? Mettez-vous à sa place (et lisez ce forum dans la peau d'un proprio): vous croyez que c'est facile, vous? Delandez-lui ce qu'il veut, négociez pour obtenir un accord qui aille aux deux parties, et sablez le champagne. Cette méthode est nettement moins onéreuse (et plus agréable!) que toutes les toursiveries que vous avez l'air d'imaginer. Soyez pas timide: décrochez votre téléphone!

#24305 Re : Ventes et achats » Acheter à deux sans être mariés » 13-07-2004 08:19:32

Il est évident qu'il est possible d'acheter 70%-30%. C'est beaucoup plus simple, il suffit de l'inclure dans votre acte de vente!

Les solutions semblent compliquées, mais attendez de voir votre projet d'acte! Tout cela rien que pour dire que Untel achète la maison de Telôtre. Mais bon, faut bien que le notaire justifie son salaire (s'il y a un notaire dans la salle, cela va faire chauffer les claviers!) (Nota pour Mr Ed: indice 4: sans doute pas notaire tongue )

Par contre, une fois inclut dans l'acte de vente, il devient beaucoup plus difficile de le changer sans frais par la suite. Il faut donc bien y réfléchir AVANT. Le tout est de savoir ce que l'on veut. Tout est possible, du plus simple au plus compliqué. Mais une fois que l'on est engagé devant un notaire, c'est pas toujours facile de faire marche arrière gratuitement (tiens, c'est valable devant le bourgmestre aussi...)

Réponse facile: qu'en pense votre notaire? (on dirait un help desk pour PC sous windows qui répond "faut rebooter votre PC")

#24306 Re : Ventes et achats » Acheter à deux sans être mariés » 13-07-2004 08:19:32

Un notaire de mes connaissances propose le système suivant:

Chacun est propriétaire pour la moitié de la maison. Une convention sous seing privé reprend un prêt personnel entre les indivisionnaire pour un montant équivalent à la moitié de la différence entre les apports, et lie cette valeur à la valeur du bien.

Pour parler français:
Mr apporte 100.000 euros, Mme 150.000 euros(équivalent à Mr apporte 125.000 euros dont 25.000 euros prêtés par Mme et Mme apporte 125.000 euros et en prête 25.000 à Mr).

Par un acte sous seing privé, Mr reconnais devoir à Mme une somme de 25.000 euros, indexé proprotionnellement à la valeur de la maison.

Si la maison double de valeur, le jour de la dispute, suite à vente publique, Mr recevra 5/10 de la valeur de la maison, et en versera immédiatement 1/10 à Mme. Les proportions seront gardées, et il est inutile de repasser devant le notaire le jour où Mr touche un héritage et peut enfin rembourser Mme.

Attention à ne pas perdre le papier, et attention si Mme décède et avait des enfants: la dette resterait due et les beaux enfants pourraient pourrir la vie du beau-père!


Ma solution est: Un prêt personnel porteur d'intérêts entre les époux. Idéalement, il faut un remboursement effectif et des termes et délais. Il faut évidemment que chacun des époux ait des revenus propres, et un contrat de mariage avec séparation des biens, sinon cela n'a pas de sens.

#24307 Re : Divers (hors achat/location) » Comment calculer le précompte immobilier? » 15-07-2004 23:34:20

J'ai compris! Merci pour ces explications qui éclairent enfin ma lanterne sur le calcul du notaire. Les chiffres correspondent effectivement, à quelques centimes près qui correspondent sûrement aux arrondis.

Par contre, je ne comprends plus mon vieux décompte de 1999. Je le recopie ci-dessous:
RC 50.000Fb
RC indexé: 62.000Fb
Taux d'imposition Région: 1.25
Province: 15.00
Commune: 25.00
Total: 41.25
A payer: 25575Fb

Quand je fais 0.4125 x 62000, j'obtiens le montant que me réclamait le fisc. La formule aurait-elle changé, ou suis-je à côté de la plaque?

Pour ce qui est de la répartition du précompte entre ancien et nouveau proprio, le notaire me donne une répartition au jour près (ben oui, pro rata temporis quoi), mais j'ai lu quelque part que le précompte se répartissait en douzième ou demi -douzième. Ai-je mal lu?

Pour ce qui est de mon affiliation au SNP, outre le fait que je le sois, je trouve beaucoup plus rigolo d'être le tortionnaire masqué des méninges, banques de données et autres savoirs immenses de nos estimés lecteurs et autre modérateur!

#24308 Divers (hors achat/location) » Comment calculer le précompte immobilier? » 15-07-2004 23:34:20

grmff
Réponses : 8

J'ai acheté un bien immobilier en 2004, et le notaire m'a remis une note de calcul pour ce qui est du précompte immobilier. Je n'y comprend rien.

Les additionnels pour la région sont de 1.25%
Les additionnels provinciaux sont de 1825 (soit 18.25%)
Les additionnels communaux sont de 2600 (soit 26%)

Le RC est de (à titre exemplatif) 1000
Le RC indexé calculé par le notaire est de 1340. Comment calcule-t-il ce 1340? Quel est le coéfficient d'indexation pour 2004? Est-il déjà connu?
Le précompte calculé par le noataire pour la région est bien de 1.25%x1340=16.75€
Le précompte pour la province et la commune n'ont rien à voir avec ce calcul, mais sont plus élevé de près de 20%. Quelle est la formule magique?

En reprenant un ancien AER (en FB), la formule est bien de 1.25%, 18.25% et 26% du revenu cadastral indexé. Aurait-ce changé?

La loi stipule que le précompte immobilier est dû par le vendeur qui peut en réclamer une quote part à l'acquéreur. Mon notaire fait un prorata temporis au jour près. Ne devait-il pas arrondir au demi-mois, ou me trompe-je et ce demi-mois concerne le RC?

#24309 Re : Locations et baux » vente du bien durant mon bail » 12-07-2004 21:37:12

Ceci dit, tout accord peut être modifié à l'amiable. Si vous voulez partir, et que le nouveau proprio veut que vous partiez, un accord sera vite trouvé entre gens de bonne composition!

Avez-vous contacté le futur nouveau proprio?

Au niveau juridique, outre la judicieuse remarque de Pim, je pense que si l'acte n'est pas encore signé, la vente ne vous est pas opposable. Dès lors le futur proprio ne peut vous signifier votre préavis valablement. Il doit attendre l'acte authentique.

J'ai personnellement acheté un appart que je désirais récupérer à une date la plus proche possible de l'acte authentique. J'ai donc été trouvé les locataires qui se sont engagés par écrit à libérer les lieux pour une date déterminée de commun accord. Cela m'a permis de réaliser mes travaux et remise en location selon mon planning et sans problème. En temps que futur proprio, novice face à des locataires, j'étais un peu stressé parce que les mois de loyers, àa va vite. Le stress était totalement inutile, nous étions tous de bonne composition!

#24310 Re : Législations régionales » Wallonie :critères de surfaces (AGW 11/2/1999) » 21-11-2004 16:10:37

suite:
b) répartition et superficie minimale habitable des pièces à usage collectif.
Lorsqu'un ménage peut exercer les trois fonctions " cuisine - séjour - chambre " dans la ou les pièces à son seul usage, le nombre de pièces d'habitation à usage individuel de ce ménage ainsi que le nombre d'occupants ne sont pas pris en compte pour la détermination de la superficie des pièces à usage collectif. (En clair, si les pièces collectives ne sont que les sanitaires, il n'y a pas de surface minimale pour les communs. Si les pièces de séjours et cuisine sont communs, voir tableau ci-dessous)

Dans les autres cas, la superficie minimale habitable de ces pièces est fixée selon le tableau suivant :

Nombre de--------------Superficie habitable (S) des pieces
pieces a ----------------a usage collectif en fonction du
usage--------------------nombre d'occupants (n) du logement
individuel----------------collectif
1 a 5 -------------------- S > 5 m2 -------------- S >  10 m2
--------------------------- si n < 7 ---------------- si 8 <  n <  14

6 a 8 -------------------- S >  10 m2 ------------ S >  15 m2
--------------------------- si n <  14 -------------- si 15 < n < 21

9 a 11 ------------------ S > 15 m2 ------------- S >  20 m2
--------------------------- si n <  21 -------------- si 21 <  n <  28

12 a 14 ----------------- S >  20 m2 ------------ S >  25 m2
--------------------------- si n <  28 -------------- si 29 <  n <  35

15 a 17 ----------------- S >  25 m2 ------------ S >  30 m2
--------------------------- si n <  35 -------------- si 36 <  n < 42
(nota: désolé pour la présentation désastreuse, c'est encore pire dans le document officiel présenté sur moniteur.be. Pas facile, les tableaux... De plus, tous les plus petits que sont à remplacer par des plus petits ou égal!!! Attention lors de l'interprétation!!! Pour rendre le tableau compréhensible, j'ai décidé de simplifier.


Les pièces à usage collectif, prises en compte dans la détermination de cette superficie, ne sont pas séparées de plus d'un niveau des pièces à usage individuel du ménage;

c) la superficie habitable par ménage dans un logement collectif est la somme de la superficie habitable des pièces à son usage individuel et des pièces à usage collectif dont il peut disposer.

#24311 Législations régionales » Wallonie :critères de surfaces (AGW 11/2/1999) » 21-11-2004 16:10:37

grmff
Réponses : 2

8. Les critères minimaux de salubrité relatifs à la structure et à la dimension sont respectés si :

1° le gabarit du bâtiment est suffisant et rationnel quant à son volume, à ses dimensions, à son agencement ou à ses dégagements.
  Il ne présente pas l'une des caractéristiques suivantes :
  - une largeur mesurée entre murs intérieurs constamment inférieure à 2,80 m;
  - la largeur de l'unique facade mesurée entre murs intérieurs inférieure à 3,50 m;
  - la plus grande largeur de facade mesurée entre murs intérieurs inférieure à 2,80 m;
le logement individuel ou collectif, respecte, en tenant compte de la composition du ménage, les exigences de superficies minimales habitables :

Nombre d'occupants:-----1----2----3---4----5----6---7----8---9---10
Superficie habitable:-----20---28--33--38--43--48--53--58--63--68
Superficie habitable bis:-15---23--28    -       -     -     -      -     -      -

Les superficies sont exprimées en m2. La "Superficie bis" s'applique lorsque les trois fonctions " cuisine - sejour - chambre sont exercees en une seule piece (studio)

Au-delà de 10 occupants, cette superficie est augmentée de 5 m2 par personne supplémentaire;

le logement comporte au moins une pièce d'une superficie habitable minimale:
-de 6,5 m2 pour une personne
-de 9 m2 pour deux personnes
-de 12 m2 pour trois personnes ou plus.
Par pièce d'habitation utilisée comme chambre, 3 personnes sont admises pour autant qu'il s'agisse de :
  - un couple avec un enfant de moins de 8 ans;
  - un adulte avec deux enfants de moins de 8 ans;
  - trois enfants de moins de 8 ans;
  - trois enfants de même sexe de moins de 14 ans.

Par pièce d'habitation utilisée comme chambre, 2 personnes sont admises pour autant qu'il s'agisse de :
  - un couple;
  - deux adultes;
  - un adulte avec un enfant de moins de 8 ans;
  - un enfant de plus de 8 ans et un enfant de moins de 8 ans;
  - deux enfants de plus de 8 ans de même sexe;
  - deux enfants de moins de 8 ans;


4° le logement collectif respecte les exigences de répartition et de superficie minimale habitable suivantes, tenant compte de la composition du ménage :
a) répartition et superficie minimale habitable des pièces à usage individuel.

La superficie minimale habitable de ces pièces est fixée selon le tableau suivant (Superficie habitable des pieces a usage individuel)
Occupants:----1---2---3----4----5----6---7----8---9---10
Superficie:----10--12--17--22--27--32--37--42--47--52
Au-delà de 10 occupants, cette superficie est augmentée de 5 m2 par personne supplémentaire; (on notera que se trouve ici la surface minimale pour la chambre destinée à une personne: 10m2. En dessous de 10m2, l'AGW considère que le logement n'est pas salubre (inhabitable car surpeuplé))

#24312 Législations régionales » Wallonie: critères de salubrité » 18-11-2007 22:23:46

grmff
Réponses : 11

Extrait de l'annexe de l'arrêté du Gouvernement Wallon du 11/2/1999 fixant les critères de salubrité (excepté critères de surface)

La salubrité d'un logement est fonction de:
1. Stabilité du bâtiment (donc sa solidité)
2. Etanchéité du bâtiment (fuite toiture, mûrs, fenêtres, plafond et condensation)
3. Installation électrique et gaz
4. Ventilation
5. Eclairage naturel (surface des fenêtres)
6. Equipement sanitaire minimal (robinet, wc, ... où on ne parle pas d'eau chaude!)
7. Chauffage (une prise pour un radiateur électrique suffit!)

-----------------------------------------------
Annexe I. Fixation des critères minimaux de salubrité des logements.
1. Les critères minimaux de salubrité concernant la stabilité de l'enveloppe extérieure et de la structure portante ne sont pas respectés s'il existe :
- des défauts ou des insuffisances au niveau des fondations;
- des dévers ou bombements, des vices de construction, des lézardes ou fissures profondes, de la vétusté prononcée, des parasites ou tout autre défaut de nature à compromettre la stabilité des ouvrages verticaux, des planchers et des charpentes ou susceptibles d'entraîner leur ruine;
- une contamination importante par la mérule ou par tout champignon aux effets analogues.
Le critère de stabilité des composants non structurels du logement tels que la couverture, les cloisons et les plafonds, n'est pas respecté s'il existe un défaut susceptible d'entraîner leur chute ou leur effondrement.
2. Les critères minimaux de salubrité en matière d'étanchéité ne sont pas respectés s'il existe :
- des infiltrations résultant d'un défaut d'étanchéité de la toiture, des murs ou des menuiseries extérieures;
- de l'humidité ascensionnelle dans les murs ou les planchers;
- une forte condensation due aux caractéristiques techniques des diverses parois extérieures ou à l'impossibilité d'assurer une ventilation normale.
3. Les critères minimaux de salubrité liés aux installations électriques et de gaz ne sont pas respectés si ces installations présentent un caractère manifestement dangereux.
Le tableau électrique du logement est accessible en permanence à l'occupant.
Toute installation produisant des gaz brûlés est munie d'un dispositif d'évacuation en bon état de fonctionnement et donnant accès à l'air libre.
4. Le critère minimal de salubrité relatif à la ventilation est respecté si toute pièce d'habitation et tout local sanitaire disposent d'une baie, d'une grille ou d'une gaine ouvrant sur l'extérieur, de surface de section libre en position ouverte de l'entrée d'air atteignant au moins 0,08 % de la superficie du plancher.
5. Le critère minimal de salubrité relatif à l'éclairage naturel est respecté si la surface totale des baies vitrées d'une pièce d'habitation atteint au moins 1/12ème de la superficie du plancher.
6. § 1er. Le critère minimal de salubrité lié à l'équipement sanitaire est respecté si :
a) le bâtiment est relié à un réseau d'évacuation des eaux usées raccordé à l'égout public ou à un autre système adéquat, en bon état de fonctionnement;
b) le logement individuel comprend au moins :
- un point d'eau potable accessible en permanence;
- un W-C; s'il est intérieur, le W-C est muni d'une chasse et le local est cloisonné jusqu'au plafond, sauf s'il est situé dans une salle de bain cloisonnée jusqu'au plafond;
c) le logement collectif comprend :
- par ménage, un point d'eau potable situé dans une pièce à usage individuel;
- un point d'eau potable dans chaque local à usage collectif où s'exercent les fonctions de cuisine ou de salle de bain;
- un W-C pour 7 occupants, réservé à l'usage exclusif des occupants du logement; s'il est intérieur, le W-C est muni d'une chasse.
De plus, le local où est situé le W-C satisfait aux conditions suivantes :
- il est cloisonné jusqu'au plafond, sauf s'il est situé dans une salle de bain cloisonnée jusqu'au plafond;
- si le W-C est à usage individuel, il ne communique avec aucune pièce d'habitation sauf si le W-C et cette pièce sont réservés au même ménage;
- si le W-C est à usage collectif, il ne peut :
* communiquer avec les pièces d'habitation;
* être séparé de plus d'un niveau des pièces d'habitation.
7. Le critère minimal de salubrité lié à l'installation de chauffage est respecté s'il existe un système permettant l'installation d'un point de chauffage fixe dans les pièces où s'exerce la fonction de séjour et ne présentant pas un caractère manifestement dangereux.

#24313 Re : PIM:Suggestions et nouveautés » En préparation sur PIM : nouvelle FAQ immo » 08-07-2004 09:28:43

Excellente idée. Absolument. Comme outil de travail, il serait possible d'ouvrir une section dans le sommaire pour la construction des FAQ. Chaque question générale peut y etre posée, chaque sujet d'article peut y etre développé.Une fois que l'article est terminé, il "suffirait" de la copier-coller dans le site internet.

Pas une bonne idée, ça?

#24314 Re : Locations et baux » Propriétaire peut-il refuser une domiciliation ? » 08-07-2004 11:07:07

En région wallone, il y a le code du logement. Ca, j'en suis sûr, et je le subis. Il y a donc permis de location sur les logements collectifs (hors étudiant) et les logements de moins de 28m2 (étudiants compris)

En région bruxelloise et flamande, je sais qu'il y a des codes et des permis, mais je n'en connais pas les détaux.

J'avoue que votre histoire vaudrait d'être racontée dans un message séparé (dans une catégorie nouvelle et séparée?) Plus nous serons informé sur la manière dont sont appliqués les règlements imperméables à la lecture pour sûr, plus facilement nous passerons à travers ces nouveaux filtres.

Perso, je trouve que le règement wallon est un règlement inutile de plus. Il y a des règlements nationaux sur la salubrité qui ne sont même pas appliqués. Pourquoi rajouter une couche au lieu de faire appliquer les lois existantes?

L'objectif étant d'améliorer la qualité du logement dans les différentes régions, la simple application des lois nationales améliorerait grandement le parc. Encore faudrait-il que les communes, régions et autres organes de l'état se mettent en conformité. Et comme cela, il ne le peuvent pas, ils mettent des emplâtres sur des jambes de bois.

J'ai même le sentiment qu'ils couperaient la jambe (privée) saine pour sauver la jambe de bois (publique)

Comme ça, Mr Ed sais que je suis en Wallonie, et pas fonctionnaire. Encore quelques recoupement et le problème sera réglé.

#24315 Re : Locations et baux » Propriétaire peut-il refuser une domiciliation ? » 08-07-2004 11:07:07

Pas s'il y a une bonne raison, comme le fait que ce soit un logement étudiant. En effet, le prix est adapté en fonction de la situation (devoir resigner chaque année), et la durée du contrat est fonction de l'année académique.

Pour un logement d'étudiant, il est souvent difficile de relouer en cours d'année. Si vous désiriez quitter en cours d'année, fallait le dire au moment de signer.

Pour avoir un bail de 9 ans (ancien 3-6-9), il y a plein de conditions, comme un permis de location. Pour un logement étudiant, il y a moins de conditions, et les conditions sont moins strictes.

Dans certains cas (région wallone, kot communautaire avec une chambre de moins de 10m2, par exemple) il est illégal pour le proprio de vous laisser vous domicilier, car il est impossible d'obtenir le permis de location (mrappelle queqchose, s'naffér.)

Bref, un kot n'est pas un appartement. En signant, vous saviez ce que vous signiez. Si vous vouliez pas signer, fallait pas signer. La liberté de contracter que ça s'appelle.

#24316 Re : Copropriétés forcées » question acte de base » 07-07-2004 20:47:16

L'idée d'un acte de base pour deux maisons, même imbriquées l'une dans l'autre, ne me semble guère réjouissante.

Par contre, si un acte de base est indispensable (selon un notaire) pour une situation telle que la vôtre, comment est-ce qu'un notaire a pu cautionner une succession (et donc une division) sans acte de base. Cela me semble bizarre.

Pour ce qui est de la copropriété, on peut ne pas être soumis à la loi sur les copropriété pour autant que l'ensemble des propriétaire soit d'accord (100% des proprios, facile à deux, pas facile à 50) Si un proprio s'y oppose, c'est bernique, faut un syndic.

Par contre, pour avoir une division effective de la "copropriété avec des éléments communs, c'est pas évident.

Quelques questions que vous devriez vous poser:
A qui appartient le terrain?
Quelle est la surface de votre terrain, et du terrain de l'autre?
Est-ce que cela correspond à une réalité? Si oui, laquelle?
Et que dit votre acte d'achat par rapport au terrain?
Par rapport aux construction?
Y a-t-il mention qu'une propriété surplombe l'autre?
Est-ce que l'autre propriétaire est conscient d'un problème?
Qui payera la toiture en cas de problème à celle-ci?
Qu'en dit votre notaire (au niveau du coût!)
Qu'en dit un autre notaire, par exemple le notaire qui a passer les actes originaux de votre succession?
Si ces deux notaires ne sont pas d'accord entre eux, n'ont pas pensé, n'ont pas de solutions, yen a des pleines pages au bottin. Le saviez-vous? Idem pour infobel.
Aimez-vous les caramels mous?
Savez-vous qu'au jeu des questions, vous ne risquez pas de gagner avec moi?
Le mur mitoyen de séparation naturelle entre les deux maisons est-il percé de trous, portes, fenêtres, passes-plats, cheminées, airconditionné?
Si on mure ces accès, y a-t-il des pièces enmurées et sans accès?
Qu'en dit la commune? Et le pape?

Une fois que vous aurez réponses à ces questions, je vous suggère de venir nous expliquer la solution que vous aurez trouvé. Euh, je veux dire, on est toujours là pour vous!

#24317 Re : Copropriétés forcées » question acte de base » 07-07-2004 20:47:16

Mmmh. Digne d'un titre de Membre Ouillé, ce message.

Il faut savoir qu'un acte de base n'est pas du tout obligatoire, en aucun cas. Les propriétaires peuvent décider d'un autre programme juridique tel que l'indivision des parties communes.

Ceci dit, si votre bien se trouve au dessus (et donc est soutenu) du voisin, il y a forcément une indivision ou une copropriété. Je vois pas bien d'autre alternative.

Quel est le statut actuel de votre maison et de la maison voisine? Est-ce encore un bricolage à la belge d'un bloc indivisible car trop imriqué et restructuré au fil des ans? Est-ce une indivisio? Est une division suite à une succession?

#24318 Re : Locations et baux » Que pensez-vous des impôts sur les loyés ? » 06-07-2004 14:16:25

La taxe que vous mentionnez est la taxe sur les logements inoccupés. Il suffit que le bien soit occupé pour en plus devoir la payer. De plus, je ne connais personne qui a été enrôlé pour cette taxe. Est-ce votre cas? Si oui, quelle est la situation et l'histoire qui vous est arrivé? Expliquez et développez, cela m'intéresse.

Quant à votre considérations sur les taxes, je dirai simplement que dans la vie, il n'y a que deux chaussures... pardon, choses sûres et inévitables: les impôts et la mort...

Personnellement, je trouve que le système belge est particulièrement bien fait. Tant que le prêt hypothécaire n'est pas payé, on ne paye pratiquement rien parce que les intérêts gomment tout revenu. Dès qu'il n'y a plus d'intérêts, c'est qu'on touche beaucoup de loyer et qu'on sait payer des impôts. Et dès qu'on touche des sous, ils sont là pour en prendre une partie. Par contre, un nouvel emprunt, et le problème est réglé... pour quelques années.

Pour ce qui est de l'inoccupation, un bien inloué n'est pas soumis à déclaration du RC. Sur votre déclaration de revenus, il suffit de ne pas déclarer le RC en proportion de l'inoccupation. Normalement, même le précompte doit sauter. Mais pour cela, il doivent faire quelque chose et c'est plus difficile. Donc, le précompte, on y échappe pas. (en plus, déclaration d'inoccupation = taxe de 25.000fb... vaut mieux rien faire pour éviter le précompte dans le cas des biens construits. Pour les terrains, il semble que l'on puisse y échapper avec persévérance et pugnacité.)

Quant aux lois qui sont de l'abus de confiance et de l'injustice, il y a des mots plus courts: impôt, taxe, précompte, redevance, TVA,... et on y échappe pas.

#24319 Re : Mode d'emploi du forum » Statut de membre: les grades des pimonautes » 06-07-2004 10:19:48

tongue Des statuts supplémentaires? En voici quelques-uns:

Pour les modérateurs, j'aimais bien le modérateur si modérable.

Pour les niveaux, on retrouve souvent sur les forum des grades militaires: membre, caporal, général, amiral, etc. Dans le cadre d'un forum immobilier, on pourrait prendre référence aux métiers de la construction: Membre, spectateur, manoeuvre, apprenti, maçon, chef d'équipe, chef de chantier, conducteur de travaux, entrepreneur, architecte, maître d'ouvrage... et agent immobilier? Quoi que ce dernier titre étant protégé, on risque des ennuis avec l'IPI Mauvaise idée donc.

Reprenons l'idée des Membres:
Pour les membres de mauvais conseils: Membres Anes
Pour les membres qui s'en foutent: Membres Anles
Pour les membres inférieurs: Jambes (sisi, regardez au dictionnaire)
Pour les membres assoiffé: membre endraibienuneptitederrierelacravatte
Pour les spécialistes incendies: Membres ases
Pour les posteurs pas très clairs: Membre Humé ou Membre Ouillé
Pour les membres qui ont mis un seul post: Membre Ion
Pour les jolies filles: Membre assez svp. (Quoi que cela pourrait être confondu pour ceux qui postent trop)
Pour es accros du site: membre igadés

#24320 Re : Ventes et achats » au secours! je suis en plein kafka! » 05-07-2004 23:43:19

Si l'échevin de l'urbanisme de la commune prend l'affaire positivement, pourquoi ne pas le rencontrer? (sans paniquer, bien sûr)

Les règles sont souvent biscornues, mais les fonctionnaires sont "tout puissants" dans les deux sens. S'ils peuvent refuser sans trop d'explication, ils peuvent accepter pour les mêmes raisons.

J'en connaîs un qui s'était engueulé (pas d'autre mot) avec un bourgmestre qui avait garanti-juré-craché qu'il n'aurait jamais son permis (nécessaire pour des travaux rendus obligatoire par un règlement... communal!)

Après une visite sur place avec l'échevin de l'urbanisme, le dossier est passé parce qu'il n'avait pas de raison objective d'être refusé(sans enveloppe sous la table, je précise)

Je rajouterai: que ce soit un resto ou un appart, il suffit de mentionner ce qu'ils veulent en leur demandant avant. Ils veulent que ce soit un appart? Faut mettre appart. Ils veulent que ce soit resto. Faut mettre resto...

Ce permis n'est jamais qu'une demande en bonne et due forme pour faire ce que vous voulez. Ils mettent peut-être une majuscule à permis, c'est jamais qu'un foutu papelard sur lesquels ils mettent leur cachets une fois qu'ils ont compris. Il comprennent parfois lentement, c'est tout.

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