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Mais c'est tout simple: vous vous mettez à la recherche d'un nouveau syndic et vous faites mettre à l'ordre du jour le point suivant:
- Choix d'un nouveau syndic
Si vous estimez que votre syndic actuel n'exécute pas convenablement les décisions que vous les copropriétaires avez pris en AG, vous ne lui donnez pas non plus décharge et quitus.
Le fait de changer de syndic (ce que nous avons déjà fait jadis pour les mêmes raisons) ne va pas régler les carences de celui-ci et la responsabilité qui en découle.
En outre, la bonne gestion des fonds de la copropriété, en ce compris le recouvrement des charges, fait partie des tâches essentielles du syndic. En quoi une décision de l'AG aurait dû être prise à ce sujet (si je vous comprends bien) ?
"Le syndic est assuré comme la loi le prévoit (il y a en tout cas une compagnie d'assurance et un n° de police mentionné dans ses courriers). Il y a plusieurs mois, j'ai évoqué oralement le fait qu'il devait faire une déclaration de sinistre auprès de son assurance car je refusais d'assumer la quote-part des mauvais payeurs"
Vous êtes-vous préoccupée de l'objet , du contenu et de l'étendue de l'assurance du syndic l'obligeant à faite une déclaration de sinistre dans le cadre décrit ?
L'assurance de votre syndic n'est-elle pas son assurance RC obligatoire pour les syndics IPI? Dans ce cas, il ne s'agit pas d'une assurance de l'ACP couvrant le risque de charges impayées.
Les charges impayées découlent de négligences graves du syndic qui n'a rien fait pour les récupérer pendant plus d'un an.
A quoi sert donc l'assurance RC obligatoire ?
Bonjour,
Notre syndic néglige depuis un bon moment de recouvrer les charges impayées.
C'est une petite copropriété et je voudrais savoir comment procéder pour faire cesser l'hémorragie sans devoir passer directement par la case "avocat" (sachant que je devrai probablement assumer seule les honoraires vu le manque d'intérêt/de réaction des autres CP).
Le syndic est assuré comme la loi le prévoit (il y a en tout cas une compagnie d'assurance et un n° de police mentionné dans ses courriers). Il y a plusieurs mois, j'ai évoqué oralement le fait qu'il devait faire une déclaration de sinistre auprès de son assurance car je refusais d'assumer la quote-part des mauvais payeurs (il n'y a en effet plus d'argent sur les comptes de la copropriété et se sont des lettres de rappel, sommations...qui se succèdent de la part des fournisseurs).
En recevant le dernier relevé, je constate que rien n'a bougé concernant les mauvais payeurs.
Que dois-je faire ? Puis-je contacter directement cette assurance pour leur faire part du problème puisque le syndic ne le fait pas ?
Un signalement à l'IPI pourrait-il le faire réagir ?
Si je décide finalement d'agir en justice, quelle procédure dois-je entamer (base légale) et ai-je nécessairement besoin d'un avocat pour l'introduire ?
Merci d'avance de me faire part de vos expériences et de vos conseils.
Il y a donc bien un CP qui a pris l'initiative de faire des travaux aux parties communes sans l'autorisation donnée à l'AG.
Il est à espérer que ceux-ci ont été fait correctement sinon....
Merci à tous pour vos réponses.
Dans un immeuble, la terre DOIT être commune. S'il n'y a pas de conducteur de terre dans la copropriété, ou si la terre n'est pas suffisante (max 30 Ohms de résistance de terre), ou si elle n'est pas conforme il y a des travaux qui sont communs.
Ce qui veut dire qu'il y a bien une partie des dépenses qui pourrait être réclamée à la copropriété ? Ou ça signifie simplement que des travaux de mise en conformité "privatifs", suite à une vente, nécessitent forcément que l'on touche à la partie commune sans que ces travaux ne deviennent "communs" pour autant ?
La mise en conformité de l'installation électrique de l'appartement vendu est... privative: en quoi cela profiterait-il aux autres copropriétaires ?
L'obligation de mise en conformité ne concerne pas les parties communes: si celles-ci doivent l'être, cela résultera d'une décision de l'AG de l'ACP avec répartition du coût selon les quotités.
C'est bien ce qui me semblait.
En fait, le nouvel acquéreur écrit aux autres coproprios pour dire qu'il effectue des travaux dont il supporte des frais qui normalement devraient être à charge de la CP (sans véritablement les réclamer puisque pas de décision en AG). Je voulais savoir si cette "faveur" en était vraiment une.
Cela veut aussi peut- être dire qu'il fait effectuer des travaux sur les parties communes sans y être autorisé.
Merci pour votre réponse.
Bonjour,
Depuis juillet 2008 (date incertaine), le vendeur d'un bien dont l'installation électrique a été mise en service avant le 1er octobre 1981 doit faire procéder à un contrôle de l’installation électrique.
Si ce contrôle est négatif, il appartient à l’acquéreur de remédier aux manquements constatés et de faire procéder à une nouvelle visite de contrôle dans les 18 mois de l’acte authentique de vente pour constater la conformité de l’installation.
Question: quand le bien vendu est un appartement, les coûts engendrés par cette procédure de mise en conformité peuvent-ils être réclamés par le nouvel acquéreur à la copropriété sous prétexte que cela profite à tous ?
Merci d'avance.
Le Syndic n'est que le bras qui exécute les décisions prises en AG, qui seule est souveraine.
C'est donc à vous les CP de vous assurer que ce que vous demandez à votre syndic est en parfaite adéquation avec les lois en vigueur.
Lui il ne fait qu'exécuter vos ordres et rapporte à vous lors de l'AG...
Désolée mais je continue à penser que le boulot du syndic pro est également d'être informé des lois en matière de copropriété et de les appliquer correctement.
Dans une logique contraire, il faudrait donc que les copropriétaires lui expliquent comment et quand convoquer une AG, comment calculer les quotas, ce qu'il peut faire et ne pas faire....
Dans le cas présent, c'est bien lui qui a puisé dans notre fonds de réserve pour payer du privatif.
Les copropriétaires attentifs doivent souvent "recarder" des syndics qui ne connaissent pas le BABA de la copropriété.
Un de mes anciens posts sur ce forum concernait par exemple un syndic qui refusait d'organiser l'AGO car il estimait qu'une telle assemblée ne devait être organisée que s'il y avait quelque chose à discuter (sic) ! Et ce n'est qu'un exemple parmi d'autres...
Et aucun copropriétaire (actionnaire) n'a rien dit en AG pour signaler ce problème et s'y opposer?
Aucun copropriétaire n'a vraiment réalisé que le syndic puiserait dans le fonds de réserve prévu pour payer également les travaux aux parties privatives qui devaient obligatoirement être aménagées (il en résulte un "trou" à combler dans notre budget).
Il me semble qu'il est du rôle du syndic, censé connaitre les lois en la matière, de faire la part des choses et de nous faire voter en connaissance de cause.
Ceci dit, il se pourrait que les travaux fait aux parties privatives soient effectivement dus par la copropriété car ceux-ci ont été imposés pour le bon déroulement des travaux aux parties communes (je ne sais pas si je suis assez claire !). C'est en tout cas l'argument du copropriétaire concerné.
Espèrons que l’AG a suivi la procédure prévue par la disposition suivante du Code Civil :
Citation : Art. 577-7 CC.
§ 1. L'assemblée générale décide :
1° à la majorité des trois quarts des voix :
e) moyennant une motivation spéciale, de l'exécution de travaux à certaines parties privatives qui, pour des raisons techniques ou économiques, sera assurée par l'association des copropriétaires.
Cette décision ne modifie pas la répartition des coûts de l'exécution de ces travaux entre les copropriétaires.
Cette procédure n'a pas été suivie.
Toutefois, le fonds de réserve a bien été constitué en vue des travaux en question.
Merci pour votre réponse Luc.
Bonsoir,
Lorsque des travaux effectués par la copropriété incluent des travaux privatifs, est-il normal que cette part privative soit payée par le syndic avec le fonds de réserve pour qu'ensuite cette somme soit réclamée au copropriétaire concerné (qui, en l'occurrence, conteste le caractère privatif et refuse de payer) ?
Que faire dans ce genre de situation ?
Merci d'avance.
Bonsoir,
Suite au non-paiement de plusieurs loyers, j'ai obtenu un jugement par défaut qui condamne mon (ex)locataire. J'ai l'expédition de ce jugement et il faut maintenant que je le lui fasse signifier.
J'ai téléphoné à un huissier (choisi au hasard) et il m'annonce qu'outre un délai d'environ 2 semaine (sic !), je dois lui verser une provision de 400€. Je trouve ce montant très exagéré par rapport au "service" rendu.
Et le pire, c'est la provision annoncée si je dois procéder à l'expulsion puisqu'il m'annonce un montant à 4 chiffres (presque 4 fois le montant du loyer) pour l'expulsion d'un seul locataire d'un studio 1 pièce meublé (ce que je n'avais toutefois pas précisé) !!
Ma question: les tarifs des huissiers sont-ils fixés par la loi ou il est possible de faire jouer la concurrence (réduction par exemple si le lieu n'est pas très éloigné de l'étude, si c'est un studio plutôt qu'une maison etc....) ?
Si, au passage, quelqu'un a eu une bonne expérience avec un huissier (BXL) et qu'il peut me le conseiller en MP !
Merci d'avance pour votre (vos) réponse(s).
Je voudrais déposer une requête et ne trouve plus le forum ou quelqu'un expliquait très bien la marche à suivre.
Je me demande si je dois prendre un avocat ou si je peux effectuer les démarches moi même ou délégué un de mes fils pour le faire.
Bonjour,
Au greffe de la justice de paix de Saint-Gilles, il y a un modèle de requête pré-rempli à compléter avec le montant de loyer impayé et l'indemnité demandée (+ joindre le certificat de domicile du locataire obtenu à sa commune). La personne au greffe vous donne des explications.
Il faut payer 40 € (pas de bancontact).
On vous propose directement une date d'audience (3 semaines dans mon cas) et vous recevez ensuite, ainsi que votre locataire, une convocation par pli judiciaire.
L'audience (publique) commence à 8h30 mais dure plusieurs heures et il faut donc s'armer de patience (il y a un ordre de passage sur place mais pas toujours respecté). A savoir que les avocats passent en premiers.
Pour ma part, j'étais là à 8h20 et je suis passée vers midi.
Dans mon cas, ça s'est ensuite passé très rapidement puisque mon locataire n'était pas présent. Le juge a pris note des montants réclamés et m'a dit que je recevrai le jugement la semaine suivante (je dois donc le recevoir dans le courant de cette semaine).
Un avocat coûte cher et, si l'affaire n'est pas trop compliquée, ne fera pas beaucoup plus que vous. Toutefois, il vous évitera des déplacements si votre temps est précieux.
Si vous souhaitez déléguer votre fils, j'appelerais le greffe pour demander s'il faut dans ce cas une procuration.
Je reste peu convaincu que cette décision est si tranchée que cela. A mon sens, cela s'applique aux mandataires, et non à l'élection de domicile comme mentionné au bail.
Je lis en effet l'article d'un juriste chevronné qui précise bien qu'on parle ici d'un domicile élu chez un mandataire et non dans le cadre d'un bail
.
Donc en effet, pas assez clair pour créer une unanimité chez les JP.
Pour ma bonne compréhension, qui est repris sous le terme de 'mandataire' ?
Un avocat par exemple.
Je reste peu convaincu que cette décision est si tranchée que cela. A mon sens, cela s'applique aux mandataires, et non à l'élection de domicile comme mentionné au bail.
C'est vrai que l'article traite d'un domicile élu chez un mandataire mais il me semble que le raisonnement est valable pour tout domicile élu sinon à quoi sert cette notion.
Mais en effet ce n'est pas l'avis de tous les JP (c'est heureusement celui du mien !).
Content pour vous que vous ayiez connu le même cas que moi.
Vous pouvez partager le fruit de ces recherches ? ;-) (références)
Il s'agit d'un arrêt de cassation daté du 22 juin 2007 N° rôle:C.05.0032.N (vous pouvez le trouver sur www.juridat.be).
Cela ne concerne pas un problème de bail mais la notion juridique de "domicile élu" y est expliquée.
En vertu de cette jurisprudence, une clause d'élection de domicile dans les lieux loués devrait suffire au Juge.
Tout cela à 115 km de mon domicile à moi…
La chance dans mon malheur, c'est que tout se passe à proche distance de mon domicile (Bxl)
.
une clause d'élection de domicile (dans un bail) est une notion juridique: à savoir, l' action d'assigner un lieu où les actes de justice puissent être signifiés.
Oui, je le sais et j'ai même trouvé un arrêt de cassation très clair à ce sujet.
Reste la question de savoir si l'étape à la commune pour obtenir ce fameux certificat (prévu par la loi comme devant être annexé à la requête) est obligatoire quand une telle clause existe (comme c'est le cas dans la majorité des baux de résidence principale…enfin, je crois). Dans mon cas, je pouvais clairement me passer de cette étape et gagner du temps et de l'énergie.
C'était le but de mon post initial et visiblement les expériences ne sont pas les mêmes partout.
Mais oui très chère, dans notre copropriété, on a même une avocate du barreau de Bruxelles sans domicile fixe! Pour échapper aux impôts, aux créanciers et à la copropriété (à laquelle elle doit plus de 4 ans de charges...)
Mais pourquoi ne contactez-vous pas le bâtonnier de l'Ordre des avocats (déjà évoqué dans mon post précédent) ???
Ce n'est pas légal de ne pas déclarer son domicile et encore moins quand on a des dettes ? L'Ordre ne peut pas ne pas réagir !!
Suite de mon post…
Concernant le certificat de domicile, il ne sera pas délivré par la commune si le locataire est radié d'office (ce qui était bien sûr le cas) même si vous produisez le bail de résidence principale avec clause d'élection de domicile !
J'ai vu plusieurs agents communaux, j'ai expliqué que le locataire habitait bel et bien dans leur commune et que je pouvais le prouver mais rien n'y a fait.
On m'a même répondu que certaines personnes préféraient ne pas avoir d'adresse pour échapper à leurs créanciers, dit comme si c'était quelque chose de normal et d'acceptable !!
Avis à ceux qui veulent disparaitre de la circulation avec la complaisance de la commune où ils résident (mais peut-être pas dans toutes les communes).….
Par contre, pas de souci chez le Juge de paix grâce à la clause d'"élection de domicile". Le greffier m'a répondu qu'à la commune, ils n'étaient pas juristes et donc ne savaient pas ce que c'était.
Peut-être un minimum de formation à ceux qui s'occupent de la matière de domicile dans la commune ? C'est juste une idée….
Bref, l'audience aura lieu dans 3 semaines…