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Mais c'est à vous les CP à mettre des points détaillés à l'ODJ et à transmettre les devis au Syndic!
Ce n'est pas au syndic à fournir les devis nécessaires pour voter lors d'une AG ?
Cela n'invalide-t-il pas le point à voter, si le ou les devis ne sont pas fournis ?
Ou cela dépend-il de ce que les CP acceptent en AG ?
Donc, si l'ACP gagne, je devrais récupérer une partie de cette somme.
Ainsi, il ne me reste qu'à rester attentif...
Merci... Quand c'est dit... Ça devient une évidence.
Mais si l'ACP gagnait pendant cette même periode, devrais-je récupérer une partie de cette somme ou sera-t-elle versée au compte du CP entrant ?
Si comme je crois, cette somme me revenait, alors cela implique qu'il faille se tenir informé des jugements même après la vente. Comment fait-on quand on n'est plus dans la copropriété ?
Auriez-vous des infos ?
Papyrus a écrit :Ou le fait que l'approbation des comptes n'ait pas eut lieu en temps et en heure (faillite du précédent syndic, COVID, inertie.. .) est-elle une raison suffisante pour que ces créances soient malgré tout exigibles ? Y a-t-il une prescription ?
Les créances restent exigibles auprès des propriétaires vendeurs. Le soucis, c'est que si la dette n'est pas assez importante, ester en justice va coûter plus que le montant à récupérer.
C'est aussi ce que je me suis dit...
Dans le cas de notre copropriété, les montants individuels vont être négligeables en regard des dépenses à engager... Mais, mis bout à bout... Toutes ces négligences vont coûter aux CP... Surtout que le syndic bénévole ne veut plus se présenter en tant que syndic et attend l'AG avec impatience.
Merci pour votre retour d'expérience.
Je comprends le processus mais trouve extrêmement dommage qu'en raison d'une personne qui "ne fait pas le job", tout le monde est pénalisé en perte financière et actions judiciaire.
Il y a eut beaucoup de ventes depuis 3 ans dans notre copropriété et notre syndic bénévole actuel à l'identique du précédent syndic pro, n'a pas fournis aux notaires les documents pour satisfaire à l'article 577.
Comme les comptes ne sont pas approuvés depuis 2 ans, cela implique que toutes les créances à venir des CP sortis depuis 2 ans, sont perdus pour l'ACP et que ce sont des dettes à partager entre CP en raison de l'inertie des CP et des 2 syndics successifs, si j'ai bien compris les implications.
Ou le fait que l'approbation des comptes n'ait pas eut lieu en temps et en heure (faillite du précédent syndic, COVID, inertie.. .) est-elle une raison suffisante pour que ces créances soient malgré tout exigibles ? Y a-t-il une prescription ?
Merci pour les précisions.
1ère remarque : c'est en effet à ce point que je pensais et donc, le syndic n'a pas fourni d'informations. Cependant, par transparence et honnêteté, j'ai fourni tous les documents que je pouvais à l'acheteur, mais cela reste unilatérale et la neutralité que le syndic représente n'est pas effective puisqu'il n'a rien donné.
Dans une affaire, c'est un CP qui se plaint des montants du chauffage que ses locataires consomment (voir un de mes sujets antérieurs) et depuis plusieurs années, il refuse de payer tout ou partie de ce qu'il doit.
Si le jugement définitif est rendu dans le laps de temps qu'il reste avant la signature de l'acte de vente et que l'ACP perde, alors je devrais m'acquitter d'une somme supplémentaire. Mais comme le CP a déjà été condamné dans cette affaire et qu'il ne se soumet pas aux exigences du jugement, je pense que le CP va encore tenter d'intercéder... Mais bon, on verra.
Dans le second cas, je pense qu'il va y avoir 50-50. C'est aussi un message que j'ai posté sur ce forum.
Un CP (décédé aujourd'hui) a versé par l'intermédiaire d'un tiers, un produit déboucheur à base d'acide dans une canalisation de baignoire bouchée au 3ème étage. Il semble que cela soit en fait le dernier produit qu'il ait versé avant une combinaison de plusieurs autres. Résultat : la canalisation a été rongée ainsi que celles du gaz du 3ème au RDC. Après une intervention en urgence et quasiment 3 semaines de travaux, le CP a informé le syndic qu'il ne possédait pas d'assurance... Les diverses assurances (ACP, CP et celle du tiers) ont toutes refusé de payer. Le CP est décédé. L'ACP a changé de syndic. Le descendant du CP a vendu l'appartement et le nouveau syndic n'a pas fait le nécessaire pour faire valoir les droits de l'ACP. Le syndic est tombé en faillite. Un CP a été élu syndic et l'ACP est allée en justice contre le CP responsable des travaux en urgence selon l'ACP.
Après plusieurs audiences, dossiers et argumentaires, le jugement définitif devrait tomber sous peu. J'ai déjà fourni ma quote-part pour cette affaire. Donc, hormis si l'ACP perdait et était condamnée aux dépens et autres indemnités pendant le temps restant avant la signature de l'acte, je ne devrais pas devoir payer davantage.
Mais si l'ACP gagnait pendant cette même periode, devrais-je récupérer une partie de cette somme ou sera-t-elle versée au compte du CP entrant ?
Si comme je crois, cette somme me revenait, alors cela implique qu'il faille se tenir informé des jugements même après la vente. Comment fait-on quand on n'est plus dans la copropriété ?
Merci pour ces réponses... C'est plus clair... Je sais davantage ce que je suis en droit d'obtenir et ce qui doit être réglé rapidement.
En ce qui concerne les jugements à venir, vous avez des pistes ?
Merci PIM. Je vais mieux chercher.
Je vends un bien dans une copropriété (14 lots) et en même temps, j'achète un bien dans une autre copropriété (5 lots).
Dans le premier cas, le syndic bénévole n'a rien fourni (pour l'instant).
Dans l'autre, le syndic pro a été remercié (pendant l'achat), par les autres CP avec les soins d'un avocat.
Le syndic n'a pas fourni les PV d'AG ni quelques trimestres des comptes de l'année écoulée et précédente.
Quels sont les risques, préjudices et recours pour chaque partie ?
Dans le cas de la vente, le notaire a déjà expliqué que, sans informations du syndic concernant le paiement complet des appels de fonds, il devrait bloquer 2 ans d'appels de fonds comme garantie pour le CP entrant.
De plus, dans la copropriété où je vends, il y a 2 affaires contre 2 CP qui sont en jugement (définitif j'espère). Si l'ACP perd, qui doit éventuellement payer, le CP entrant ou sortant ? Si le syndic n'avertit pas l'acheteur via le notaire, quel recours et qui est responsable ?
Lors d'un achat ou d'une vente d'un bien en copropriété, quels sont les risques encourus par toutes les parties (CP entrant et sortant, syndic, notaire,...) en cas de documents manquants et devant être fournis par le syndic ?
Quelles sont les recours ?
Papyrus a écrit :Nous sommes à l'arrêt depuis presque 1 an et demi.
Vous êtes-vous posé la question de savoir pourquoi le syndic n'a pas organisé une AG en présentiel pendant la période de 5 mois débutant le1/7/2020, pourquoi il n'a pas organisé une AG selon la procédure écrite pendant la période du 1/10/2020 au 9/3/2021.
L'avez-vous interrogé ce sujet?
Avez-vous soumis à la critique les réponses du syndic?
Pour situer l'action et le contexte :
Fin Oct 2019 : faillite du syndic, comptes normalement chez le CAC et AG prévue pour mi Dec 2019
Mi Nov 2019 : j'apprends indirectement la faillite du syndic, 2 CP (dont moi) organisons une AGE avec pour ODJ l'élection d'un nouveau syndic et la recherche d'un syndic pro. L'autre CP est élu syndic.
Nous apprenons par le CAC que les comptes ne sont jamaos arrivés jusqu'à lui pour examen. Nous parvenons avec beaucoup de difficultés à récupérer les comptes et il manque malgré tout, une bonne partie de nos archives. Les documents obtenus sont mélangés avec ceux d'une quinzaine de copropriété. Les comptes sont envoyés chez le CAC.
Jan 2020 : la COVID s'installe et nos recherches de syndic pro sont ralenties voire stoppées.
Mi Oct 2020 : le CAC remet les comptes au syndic (période longue puisqu'entrecoupée de maladies et de confinement : syndic et CAC)
Jusqu'en Jan 2021 : inertie du syndic
Jan 2021 : je propose une AG en visitant les 7 CP présents sur place et contacte le syndic pour savor si cela est possible... J'essaye de trouver des solutions puisque le syndic attend clairement l'AG en présentiel.
Ça, c'était pour l'AG en présentiel
Pour l'AG en procédure écrite, cette solution a été moribonde avant d'avoir vécue.
Dans notre copropriété de 14 CP, nous (2 CP) sommes intéressés, attentifs et actifs dans la gestion de nos biens.
Les autres CP ne s'informent pas, ne posent pas de questions... S'en moquent, payent (pas tous) et le temps passe.
L'AGE qui a élue un des CP comme syndic fin 2019 n'a pu se faire qu'à la seconde tentative. Nous n'avions pas le quorum.
Les dernières AG sur 3 ans ont toujours été épiques puisque le quorum était juste atteint. Environ, 4 ou 5 CP sont conscients d'être en copropriété, les autres s'en moquent.
Alors, la procédure écrite qui, il me semble, réclame la participation de tous les CP est une utopie. Et clairement, le délai pour la'mettre en place quand j'en ai informé le syndic, était trop court.
Oui, notre syndic n'est pas du genre proactif.
Pour votre dernière question, je ne vois pas de quelle critique il s'agit ? Les autres CP ?
Papyrus a écrit :max11 a écrit :Et le CP qui n'y arrive pas : bug informatique, qualité du réseau, pas invité ou mal invité, pas le matériel, ...
Il voulait assister à l'AG mais il n'y est pas parvenu à entrer dans le "salon" de l'AG....
Il peut contester la tenue de l'AG car il n'a pas eu les moyens d'y assister et que ni les statuts, ni l'AG ne prévoit le droit de faire une AG à distance ?Je suppose que le législateur a pensé à toutes ces possibilités lorsqu'il a validé l'AG en distanciel comme étant un ersatz de la présentiel...
Je ne suis pas syndic mais si je devais faire une AG en distanciel, je serai inquiet du déroulement en regard des problèmes techniques (informatiques et téléphoniques), humains et légaux que cela pourraient générer...
Ben non, justement....
A ma connaissance, la loi "vite fait" ne parle pas de toute une série de problématiques qui laisse planer un doute sur la validité d'une AG à distance si un CP venait à la contester...
Voir les interventions précédentes sur le sujet par exemple GT et Yves Van Ermen
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C'est bien dommage...
Ça en est même exaspérant... Notre copropriété n'a pas besoin de ce genre de complications éventuelles...
J'espère juste que l'AG en présentiel sera possible après le1/4.
Nous sommes à l'arrêt depuis presque 1 an et demi.
Notre syndic a prévu de faire l'AG dehors mais sous abri.
Et le CP qui n'y arrive pas : bug informatique, qualité du réseau, pas invité ou mal invité, pas le matériel, ...
Il voulait assister à l'AG mais il n'y est pas parvenu à entrer dans le "salon" de l'AG....
Il peut contester la tenue de l'AG car il n'a pas eu les moyens d'y assister et que ni les statuts, ni l'AG ne prévoit le droit de faire une AG à distance ?
Je suppose que le législateur a pensé à toutes ces possibilités lorsqu'il a validé l'AG en distanciel comme étant un ersatz de la présentiel...
Je ne suis pas syndic mais si je devais faire une AG en distanciel, je serai inquiet du déroulement en regard des problèmes techniques (informatiques et téléphoniques), humains et légaux que cela pourraient générer...
Papyrus, merci de lire mon message à peine plus haut:
Acrobat Reader et votre carte d'identité suffisent et c'est légal à signer électroniquement un document pdf et y ajouter le certificat de votre carte d'identité.
Bien sûr, il faut un lecteur de carte d'identité et avoir installe le logiciel e-ID.
Acorbat Reader est cité comme exemple sur le site fgov. Il n'y a pas d'obligation de passer par un prestataire.
En aucun cas je ne parle d'un dessin de la signature.
Bonsoir,
Vous avez raison et j'avais lu vos messages et celui de Panchito. Laissez-moi juste le temps d'y répondre après vérifications et recherches. J'ai besoin de valider par moi-même les infos avant de répondre.
En plus de travailler et d'avoir une vie de famille, je m'occupe de régler deux déménagements et à l'occasion je cherche des solutions dans la gestion de la copropriété qui a une une inertie de mamouth.
Après vérifications sur PC, j'ai modifié mes messages.
Acrobate reader permet de gérer les signatures qualifiées sur PC...
Mes recherches avaient été réalisées sur smartphone (Androïde), et je ne trouvais pas de version d'Acrobate reader gratuite qui prenait en charge les signatures qualifiées... Mais il semble que cela existe... Personnellement, je n'ai pas encore trouvé...
Vous avez eu raison d'insister bien que j'aurais quand même modifié mes messages après avoir trouvé la solutuon...
Mon intention n'est pas de dénigrer les AG en distanciel ni de propager des rumeurs d'infaisabilité... Tout au contraire, je cherche à trouver des solutions et les partage.
Merci GT pour avoir posé la bonne question...
Dans le droit belge où est définie la "signature électronique" ?
Et merci Xtof.vl et Panchito pour le lien entre l'eID et le logiciel pour obtenir une signature électronique qualifiée.
Voici le lien du SPF pour éclaircir davantage.
Covid-19 - Comment puis-je - en tenant compte des mesures de « distanciation sociale » - signer électroniquement et envoyer un document par recommandé électronique ? | SPF Economie
https://economie.fgov.be/fr/themes/line … onique-et/
Voici le lien de la loi européenne initiatrice en matière de signature électronique.
EUR-Lex - 32014R0910 - FR - EUR-Lex
https://eur-lex.europa.eu/legal-content … 073.01.FRA
Résumé de mes recherches :
La signature électronique est autorisée pour les personnes physiques uniquement. Pour les personnes morales, on parlera de cachet électronique. Le cachet électronique a les mêmes niveaux de sécurité que la signature électronique mais correspond à la fiabilité de la transmission de lien électronique.
Au niveau européen (2014), repris par la loi belge (2014-2016 avec des maj 2018 et 2020), la signature électronique existe en 3 niveaux se sécurité : normale ou ordinaire, avancée et qualifiée.
Les 2 premiers niveaux (normale ou avancée) n'engage pas légalement le signataire (personne physique uniquement) tandis que le niveau qualifié qui requiert une authentification ou certificat assure de l'identité du signataire.
La signature electronique normale ou avancée est une image de la signature, d'un paraphe ou d'une image quelconque pour signer électroniquement.
La signature électronique qualifiée est aussi appelée signature numérique. Elle est liée juridiquement à l'identité du signataire et est la seule signature électronique qui remplace la signature manuscrite devant la loi. Elle doit être assortie d'une authentification (avec l'eiD par exemple. Voir le lien de Panchito).
Conséquences :
Il est possible de faire une AG en distanciel avec tous les aléas techniques et humains que cela comportent via une plateforme, un logiciel ou une application de visioconférence (ZOOM, WEBEX, TEAMS, JITSI MEET, etc...).
Si le texte de loi du 20/12/20 oblige une AG en distanciel à l'identique qu'en présentiel en ce qui concerne les signatures des participants, alors lee problème viendra de l'authentification des participants par leur signature dans la liste de présence et le PV en fin de séance.
Comme Panchito et Xtof.vl l'ont spécifié, le logiciel Acrobate reader permet de faire une signature numérique des documents en cours d'AG.
De plus, le syndic, quant à lui, devra en plus acheter un logiciel ou une application de gestion des signatures électroniques (Adobe sign ou Adobe fill & sign). En effet, le syndic devra conserver ces documents, les certificats des signatures, mais aussi gérer pendant l'AG, les 2 formulaires à signer. Ce logiciel ou cette application est aussi payante mais pour un syndic pro, c'est aussi un investissement.
J'ai trouvé plusieurs logiciel ou application gratuite qui permettent d'effectuer une signature numérique (authentifiée).
Ce qui m'assure avec certitude, de la quasi impossibilité de la réalisation de cette AG en distanciel, c'est la différence des capacités informatiques et téléphoniques des participants au niveau du savoir, de la manipulation et du matériel possédé.
La plateforme de visioconférence, si elle n'est pas simple impliquera aussi beaucoup de bug, de tests et d'assistance à distance pour parvenir au résultat.
Si quelqu'un a des suggestions... Je suis preneur...
Actuellement, le syndic, aux vues des complications techniques, s'est orienté vers une AG en présentiel après le 1/4/21.
Merci beaucoup pour ce lien... Je cherche depuis la fin d'après midi à comprendre quel niveau de signature électronique sera nécessaire pour certifier le document mais aussi si la signature electronique d'un des participants ne va pas détruire la signature du précédent.
Cela necessite aussi que les participants ne soient pas réfractaires à l'informatique.
"Si aucun des deux quorums n'est atteint, une deuxième assemblée générale sera réunie après un délai de quinze jours au moins et pourra délibérer quels que soient le nombre des membres présents ou représentés et les quotes parts de copropriété dont ils sont titulaires."
(source : art.577-6, § 5 , dernier alinéa, C. civil - art. impératif)
Merci pour vos réponses Laurimmo et GT
15 jours de délais entre 2 AG en distanciel si les quorums ne sont pas atteints à la première AG.
A la seconde AG, minimum 15 jours plus tard, les présents choisissent pour les absents
Le vote électronique étant la condition sine qua non, les participants doivent avoir chacun une signature électronique et la possibilité de modifier un document partagé en apposant leur signature électronique.
Je note du côté négatif:
La première difficulté est la personne moins connectée que les autres: souvent une personne âgée, mais pas que, certaines jeunes personnes aussi sont un peu stressées. Nous avons donc dû mettre en place une fiche explicative pour les rassurer. Une seule personne m'a reproché de faire l'AG à distance, il faut donc ré-expliquer aux gens que ce n'est pas notre décision, mais que c'est dans la loi.
La deuxième difficulté, c'est le manque de débat je trouve, mais j'avais déjà remarqué cela sur les cours que je donne à distance en ZOOM donc, c’est lié directement au fait d’être à distance: les gens interviennent assez peu, sont taiseux, posent peu de questions,... Je pensais même que la classe que j'avais en ZOOM était juste une classe de "moules anémiques" mais non, c'est le fait d'être à distance qui casse le débat: la peur de prendre le micro devant un auditoire est plus présente que de prendre directement la parole en présentiel. Dans le même ordre d’idée, les personnes qui s’investissaient déjà peu dans leur ACP et qui viennent juste faire « acte de présence » en AG s’investissent encore moins : pas de connexion sur le portail, on a juste l’image à distance, vote comme un mouton « je fais comme les autres et je m’en fous ». Le souci est que ces personnes risquent grandement de se désintéresser à l’AG même et donc, il subsiste un plus grand risque d'organiser une AG pour un quorum manquant...
Je note du côté positif :
Il y a un bon côté quand même pour les personnes moins connectées : souvent, les personnes plus âgées se font accompagnées d’un petit-fils, d’une petite-fille pour les aider, ces personnes se préparent donc à toutes difficultés. Les copropriétaires investis et qui étaient dans l’investissement moyen se connectent plus sur les portails des ACP pour regarder aux documents de leur ACP. Les gens se « préparent » donc à cette révolution numérique.
Les débats sont moins longs, l’AG est donc écourtée : on va à l’essentiel.
Nous avons posé la question aux copropriétaires à la fin des AG sur ce qu’ils pensent de ce moyen. Le retour est toujours le même : les gens préfèrent le contact humain du présentiel, l’AG à distance manque donc de convivialité sinon, on a des retours positifs surtout pour les catégories de personnes qui sont déjà en télétravail et qui en ont déjà l’habitude et qui trouvent donc pratique de ne plus se déplacer et d’appuyer sur un bouton…
Argent gagné: plus de réservation de salle!
L'accueil est donc mitigé pour les copropriétaires.
Une question me reste après ces expériences :
L’animateur de la réunion est le syndic. Quid de la présidence de l’AG ? Le rôle du président n’en n’est plus vraiment un, son rôle devient de la figuration, du « principe », pareil pour le secrétaire. Ils se contentent donc de vérifier la validité du quorum et des procurations mais le président n’anime plus les débats au vu que le syndic doit encadrer les personnes correctement pour maintenir une AG valide et que tout soit compréhensible.
Je sais que certains syndics tiennent encore les débats en AG, ce n'était pas ma façon de voir les choses et je tenais beaucoup à ce que le président "préside". Je suppose qu'avec un recul de 2 à 3 AG, il pourra reprendre sa place, et si les copropriétaires veulent continuer cette façon de faire évidemment...Du côté du syndic, actuellement, cela fait plus de travail car il faut expliquer ces principes numériques plusieurs fois (personnes stressées avant l'AG qui téléphonent), pourquoi la réunion est enregistrée et s'ils veulent bien, etc. mais après 2 AG à distance, cela en fera moins donc, c'est plutôt un investissement laborieux actuellement mais qui fera gagner du temps plus tard... Donc, j'accueille positivement.
Copropriétaire dans une résidence sur Bruxelles de 14 lots, nous avons eu un syndic pro pendant 23 ans et qui a été remercié fin 2017 pour inertie dans 3 problèmes (dont 2 sont encore en justice) avec des copropriétaires. Il a été remplacé par un autre syndic pro (plus vendeur immobilier pro que syndic pro) pour se mettre en faillite 2 ans après sans prévenir mais sans oublier de facturer même d'avance...
Depuis un des copropriétaires a pris la relève dans l'optique de trouver un sy'dic pro et la COVID est arrivée.
Nos comptes ne sont pas approuvés depuis 2 ans et quelques travauxsont à prévoir...
Le syndic a proposé une AG en distanciel et là commencent les questions...
Tout d'abord, en ce qui concerne l'AG digitale, intuitivement, j'ai le même ressenti que Laurimmo sans l'expérience de l'avoir vécu, ce qui me conforte dans le bon déroulement à venir de cette AG.
Q1. La liste de présence peut-elle être remplacée par "un appel" (comme dans les classes) qui serait validé par le copropriétaire soit par une réponse verbale, soit par une reponse écrite de type "main levée" ou "pouce levé"?
L'AG étant enregistrée, cette liste ne pourrait être source de litige.
Le secrétaire de séance pourrait remplir cette liste, la montrer et la partager pour validation par l'ensemble des copropriétaires et du président de séance. Possible ?
Q2. Les votes pourraient être à l'identique des présences, validés, partagés par l'ensemble et le président. Possible ?
Q3. Le PV aussi pourrait être validé par tous par un accord verbal ou écrit (intervention sur le chat) pendant la réunion dans le cas où les signatures électroniques ne soient possible pour tous. De nouveau, l'AG étant enregistrée, tout litige concernant le PV et sa validation serait écarté. Possible ?
Q4. Les procurations devraient être retournées 1 semaine minimum avant l'AG au syndic pour qu'il en prenne note et adresse les éléments nécessaires au mandataire (logiciel de visioconférence, nom de salle, mot de passe, document nécessaire...). Possible?
Q5. Si le quorum n'est pas atteint, la réunion est finie avant de commencer. Quels sont les délais pour faire la suivante ? Les mêmes délais qu'une en présentiel ?
Q6. Si le syndic démissionne, rend son mandat pendant l'AG, celle-ci s'arrête puisqu'il la gère ?
Voilà mes questions... J'espère que cela n'est pas trop utopique... Voire juste légale comme procédé...
@Panchito
J'ai bien compris qu'il me menait en bateau.
Le changement ASAP bien sûr ... mais avec le COVID et tout seul, je vais bien rigoler ... mais chaque chose en son temps.
Pour l'instant, c'est lui démontrer qu'il arrête de raconter n'importe quoi avec les articles de loi adéquats car je pense qu'il commence à jouer l'homme invisible et injoignable.