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C'est à l'AG de déterminer les obligations et les compétences en adaptant le règlement de copropriété. S'il ne permet pas au CC de faire cette vérification au moins mensuelle il donne un mandat incomplet au CC. Ce qui va contre l'esprit de la loi.
Rendre responsable l'AG parce qu'elle commettrait des erreurs dans la mise en conformité de ses statuts, par des dispositions du règlement de copropriété qui ne répondraient pas à l'esprit de la loi (voir le sujet "Commissaire aux comptes" par exemple) est très sévère, voire injuste !
En effet, vous n'ignorez pas Luc, que la majorité des copropriétaires ignorent la loi ou à tout le moins n'en ont pas votre connaissance pointue.
Les erreurs seront donc légion.
Le SNP vient de mettre la dernière (!!) main à son contrat de syndic, alors que la loi est votée depuis juin.
C'est dire la difficulté que les juristes du SNP ont eues, peut-être pour déjouer les pièges de la loi, et ils reconnaissent eux-mêmes que ce contrat n'est qu'une base qui devra être révisée au fil du temps en fonction des remarques des CP, c'est à dire le vécu de l'après 2010 !!!
Et vous voudriez rendre responsables des quidams dans les mises à jour du règlement de copropriété ??
Ce n'est pas demain que ces mises à jour seront établies !
Le but de la loi serait-il de contraindre les ACP à faire appel à des bureaux spécialisés d'avocats pour ces mises à jour ?
J'en arriverais à le penser.
Le SNP vient de mettre la dernière main à son "contrat de syndic". Ce contrat comporte notamment une liste des tâches qui sont comprises dans la mission générale du syndic, sur base de la loi et d'une compréhension raisonnable de la gestion de l'immeuble. Toutes ces tâches sont comprises dans la rémunération ordinaire du syndic.
En outre, il existe une liste des tâches rémunérées en sus des honoraires normaux.Le contrat est accompagné d'un "cahier de charges" servant de support à la recherche d'un syndic.
Le SNP a conscience du fait que ce modèle de contrat devra faire l'objet d'adaptations au fur et à mesure des expériences des copropriétés et il restera donc très attentif aux remarques qui seront inévitablement formulées.
Syndicat National des Propriétaires et Copropriétaires
Vous vous êtes battus de longues années pour que quelque chose change. On s'est rencontré pendant une étape et puis nos chemins se sont en effet séparés.
Je vous dit que la loi a changé des choses positivement pour soutenir ET les vrais syndics ET les vrais copropriétaires.
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N'oublions pas que cette loi a été fait pour les bons pères de famille et constitue en fait le premier chantier de trois.
Les bons syndics et les bons pères de famille n'avaient pas besoin d'une nouvelle loi puisque tout allait bien dans leurs ACP.
ET grâce à la nouvelle loi qui impose des actes supplémentaires à ces syndics coutera cher à ces bons pères de famille qui ignorent peut-être même aujourd'hui qu'une nouvelle loi a été votée.
Cela, c'est la réalité !
Je ne suis pas pour faire du juridisme pur comme vous et si mon ACP avait fonctionné démocratiquement et en toute transparence, je ne serais jamais venu sur PIM.be pour exposer ce qui ne fonctionnait pas, et nous ne nous serions jamais rencontrés.
Et pour en terminer avec la problématique des commissaires aux comptes, je vous avais signalé à l'époque, que dans une toute nouvelle ACP encore en construction et gérée par Madame D..., (mon ancien syndic), un commissaire aux comptes avait été désigné à l'unanimité.
Cette dame, réviseur d'entreprise retraitée, faisait un travail remarquable de contrôle tant sur la forme que sur le fond (la réalité et l'opportunité des dépenses), en refusant notamment des factures pour des prestations inexistantes.
Grâce aux procurations du promoteur de l'immeuble, la syndic, Madame D..., désigna un second commissaire aux comptes, contrôleur des finances dans la vie professionnelle, mais n'habitant pas l'immeuble.
En AG, ces deux commissaires présentaient leurs rapports respectifs.
Le contrôleur des finances signalait avoir contrôlé toutes les factures, attestait de la régularité de la comptabilité et invitait les CP à approuver les comptes, alors que l'autre commissaire faisait un rapport circonstancié et proposait de rejeter des opérations qu'elle déclarait non conformes à la réalité.
In fine, elle fut virée grâce aux voix du promoteur et celles du conseil de gérance ... à la botte du syndic !!!
Voilà pourquoi, je dis qu'un seul commissaire, à fortiori professionnel et extérieur à l'ACP sera TOUJOURS préféré par les syndics.
Vous ne dites pas, Luc, en quoi la désignation de deux commissaires aux comptes serait préjudiciable aux copropriétaires.
J'ai bien dit: PREJUDICIABLE.
Je ne pense pas que devant un Juge vous obtiendriez satisfaction, tout comme moi, j'ai été débouté d'une demande d'annulation d'AG parce que j'apportais la preuve que tous les CP n'avaient pas été convoqués à cette AG.
Le Juge a estimé que la large majorité des copropriétaires l'avaient été et que cela n'aurait rien changé aux délibérations...ce qui est faux car UNE seule personne peut, grâce à des arguments pertinents, faire basculer une majorité.
On fait du juridisme pur lorsque l'on n'a aucun autre moyen pour se défendre, au même titre que certains avocats sont réputés procéduriers et gagnent des procès...sur la forme, pas sur le fond.
C'est un choix de méthode.
Personnellement je préfère gagner un procès au fond, pas sur un vice de procédure.
Elle ne dit pas que ce commissaire aux comptes doit être unique. Si on en nomme un, la loi est respectée. Et si on en nomme un deuxième, la loi est muette, et donc l'AG est souveraine.
C'est évident, d'autant que l'ESPRIT de la loi sera ainsi respecté, à savoir, un meilleur contrôle, d'autant meilleur si le commissaire aux comptes est un extérieur.
Je vous rappelle que c'est uniquement parce que l'aspect "opportunité" a été vérifié que mon ancien syndic, Madame D..., (jurisprudence D614) , a été radiée.
Et les deux CP qui viennent d'obtenir gain de cause dans mon ACP, auraient été condamnés si seul un vérificateur extérieur avait été nommé parce que les chiffres étaient corrects... les erreurs étaient "au fond", pas dans la "forme".
Et je pense que le Juge se serait contenté de l'avis de cet expert: "les comptes sont exacts ".
Oui, à l'apparence arithmétique exacte.
Un seul et unique commissaire aux comptes doit exister.
Il a été mis fin selon moi de plein droit au mandat des DEUX commissaires aux comptes le 01.09.2010, puisque l'AG en a nommé deux.
Selon moi, partant du principe que la loi est impérative SAUF si les statuts sont plus sévères que la loi, l'AG étant souveraine peut très bien désigner deux commissaires aux comptes, à fortiori si un des deux est extérieur à l'ACP.
Deuxième argument en faveur de la désignation de deux commissaires aux comptes :
si le commissaire aux comptes est un expert-comptable extérieur à l'ACP, sa mission se bornera exclusivement à contrôler l'exactitude des chiffres et la conformité au plan comptable normalisé.
Je m'étonnerais fort qu'il vérifie si les dépenses imputées correspondent à des travaux réellement effectués, ou à des décisons d'AG, ou à des travaux urgents et indispensables, etc...., bref, à l'opportunité des dépenses.
Pour affirmer cela je me réfère à la décision de jurisprudence de l'IPI (D614) relative à mon ancien syndic où l'IPI parle précisément de "factures à l'apparence réelle" .
Il me semble donc parfaitement légitime et dans l'intérêt des CP qu'un contrôleur interne à l'ACP effectue un contrôle sur l'opportunité des dépenses et par conséquent que l'AG désigne 2 commissaires aux comptes.
...C'est à l'AG de déterminer les obligations et les compétences en adaptant le règlement de copropriété. S'il ne permet pas au CC de faire cette vérification au moins mensuelle il donne un mandat incomplet au CC. Ce qui va contre l'esprit de la loi.
C'est vrai que ce n'est pas mis dans la loi, qui donne toute la liberté à l'AG, mais qui en même temps permet que l'AG en soit mis devant ses responsabilités (Réglement de Copropriété incomplet = responsabilité de l'AG).
Quand on donne un mandat qui est inopérable à un CC, on ne peut pas lui reprocher plus tard en cas de problèmes d'avoir rien signalé. Un mandat incomplet = le CC devient en fait irresponsable envers l'AG.
La loi aurait dû prévoir, par défaut, quelques dispositions essentielles pour éviter l'impunité des syndics, des conseils de copropriété, des commissaires aux comptes. dans les ACP républiques bananières.
Dans ces ACP, il est évident que le couple infernal syndic/CDC ne veut pas la transparence de la gestion et il sera difficile voire impossible de modifier le règlement de copropriété en ce sens.
Il appartenait au législateur d'imposer les règles de bon fonctionnement et non laisser ce soin à des copropriétaires ignorant la loi.
Je trouve que c'est un comble pour une loi qui se voulait corriger les lacunes de la loi de 1994 de rendre responsables les ACP qui n'auraient pas pris les dispositions nécessaires pour se mettre en conformité avec l'ESPRIT de la loi.
J'ai rencontré dernièrement les membres du conseil de gérance (pour moi, grâce à la nouvelle loi il n'a jamais aussi bien porté ce nom !), ils ignorent la loi, celle de 1994 comme de 2010.
Croyez-vous Luc, qu'ils appliqueront celle de 2010 ?
Et où voyez-vous des sanctions envers les syndics qui ne respecteront pas la loi ou n'inciteront pas les CP à prendre les dispositions nécessaires ?
Ils n'ont jamais été sanctionnés par celle de 1994, ils ne le seront pas davantage.
Fallait-il dépenser tant d'énergie pour en arriver finalement à déclarer que les vraies mesures seront prises par le règlement de copropriété ??
Ce n'est cependant pas depuis le 1 septembre 2010 que les ACP sont souveraines.
J'ai lu une de vos interventions au moment de l'application de la nouvelle loi.
Vous y préconisiez la manière dont les syndics devraient procéder:
De mémoire, vous aviez prévu plusieurs AG pour ce faire, depuis l'AG d'information en septembre, à celle d'accords de principe en octobre, celle de propositions de modification des statuts en novembre pour arriver in fine à l'AG finale qui allait entériner le tout en décembre.
Nous en sommes loin.
Je crois, Luc, qu'à cette époque vous rêviez encore !
Ainsi, mon syndic n'a pas encore signalé aux CP qu'une nouvelle loi était d'application depuis le 1 septembre et que cela nécessiterait des mises en conformité.
Qui selon vous est responsable ? le syndic ou l'ACP ?
Il ne nous a pas davantage envoyé les comptes ni les convocations avec l'ordre du jour pour l'AG prévue ce 21 décembre, à moins que comme l'année dernière il ne décide unilatéralement de la reporter à plus tard.
Pourquoi ?
Parce que les points que j'ai demandé de mettre à l'ordre du jour (conformes à la loi de 2010) ne lui plaisent pas, notamment une révision de son contrat que personne n'a jamais eu !
Cette ambiguïté sera en principe levé dès la publication de l'AR "Comptabilité".
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Personnellement je conseille, dans ce système classique un minimum de 4/12 ...
Vous dites bien : "en principe" !!!
Je regrette que la loi n'ait pas rappelé ce principe de précaution en le chiffrant comme vous le faites, car depuis 12 ans je déclare en vain en AG que ce fonds est beaucoup trop important et qu'il faut le rembourser pour ne laisser qu'un minimum d'environ 4/12 des charges prévues.
Ce fonds de caisse est actuellement de 8/12 mais il est allé jusqu'à 12/12 des charges de copropriété ce qui a permis les mêmes malversations que celles dénoncées par l'IPI dans sa jurisprudence D614 pour mon ancien syndic....mais seulement reconnu dans une autre ACP.
La loi de 2010 a bien prévue et IMPOSE des cloisons entre les deux comptes.
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2. le commissaire aux compte doit régulièrement (au moins mensuellement) suivre l'évolution des comptes bancaires comparé avec le budget voté, et en cas de problèmes en faire rapport aux CP directement.
Pouvez-vous me donner l'art. de la loi de 2010 qui autorise le commissaire aux comptes à vérifier mensuellement les comptes de l'ACP ?
J'ai beau lire et relire cette loi, je ne trouve pas cette disposition.
D'avance merci.
Il y a une ambiguïté profonde entre :
- l'avance périodique (les notaires parlent ici d'avance trimestrielle)
- l'avance permanente (par exemple lors de la constitution de l'ACP, sorte de fond de caisse).
Vous ne pouvez pas mieux dire et malheureusement la nouvelle loi n'a pas levé cette ambiguité au point que certains syndics estiment qu'il faut rembourser tout le fonds de roulement au vendeur et le récupérer auprès de l'acheteur.
C'est sympa pour l'acheteur qui dans ce cas se voit ainsi obligé de renflouer un fonds de roulement et de caisse à l'ACP puisque les deux fonds sont malheureusement souvent (si pas toujours) confondus !!
Dans mon ACP ce fonds de roulement s'élevait en fin d'exercice à +-80.000 euros pour 100 appartements, soit +-800 euros par copropriétaire.
N'est-ce pas beaucoup trop, d'autant que ce point n'a jamais été voté et que nous avons un fonds de réserve de 120.000 euros après avoir récemment procédé au remplacement de la chaudière, du bardage de la façade, de la mise en conformité des ascenseurs ?
Il est évident que votre syndic ne doit pas trouver d'un bon oeil l'envie du conseil de copropriété de le virer.
A-t-il réellement une autre AG à cette date ?
A votre place, je m'en assurerais auprès de l'autre ACP. Renseignez-vous.
A priori, il semble cependant que votre syndic ne soit pas contre cette AGE mais que son intention est seulement de "faire durer", puisque la loi autorise le demandeur de cette AGE de l'organiser lui-même mais après un certain délai.
Relisez la loi à ce sujet.
Le fond de réserve reste acquis à l'immeuble, sauf si le compromis stipule différemment.
Le fonds de roulement, par contre, est restitué à l'ancien propriétaire, et réclamé au nouveau.
à Grmff,
Pour moi, votre explication n'est pas correcte.
Les clauses du compromis de vente ne concernent que des accords entre deux parties, l'acheteur et le vendeur et non le syndic ou l'ACP comme votre message le laisse supposer.
Si le vendeur veut récupérer son fonds de réserve, il majore le prix de vente de son appartement, et le syndic n' a rien à voir dans cette transaction.
Quant au fonds de roulement, la loi ne dit par la même chose que vous.
Voici ce que stipule l'art. 577-11 :
§ 5 . En cas de transmission de la propriété d’un lot :
1° le copropriétaire sortant est créancier de l’association des copropriétaires pour la partie de sa quote-part dans le fonds de roulement correspondant à la période durant laquelle il n’a pas joui effectivement des parties communes; le décompte est établi par le syndic ;
2° sa quote-part dans le fonds de réserve demeure la propriété de l’association.
Pour éviter tout malentendu, en utilisant le terme "emmerdeur de service", mon intention n'était pas de vous insulter.
Faites une recherche sur Pim.be avec les mots "emmerdeur de service" et vous verrez que c'est un terme purement technique qui fait aussi partie de la définition d'une ACP.
Rassurez-vous Grmff, je ne l'ai jamais ressenti comme une insulte de votre part.
J'aimerais cependant que dans ce cas précis vous répondiez à ma question: "emmerdeur" ou "sauveur" ?
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Désolé. Ni recette miracle, ni martingale magique.C'est l'AG qui doit voter pour vous. Et tant que l'AG/CC vous trouve insupportable, elle/il ne supportera pas votre candidature.
De la difficulté de passer du statut "d'emmerdeur de service" au statut de "sauveur de la copropriété"...
Bonne chance à vous
Ces deux dernières années, trois copropriétaires, présentés comme mauvais payeurs, ne comprenant absolument pas les sommes réclamées par le syndic, m'ont confié leur dossier.
Après analyse sommaire de ces dossiers, le syndic ne fournissant pas les décomptes trimestriels détaillés comme stipulé aux statuts de notre ACP, j'ai pu après maints efforts, mettre en évidence des manipulations du décompte, des versements non repris au crédit du CP et des erreurs comptables.
Grâce à mon aide, ces trois CP, qui ont été mis en difficulté par les erreurs du syndic, ont obtenu gain de cause en justice.
Résultat, dans ces trois dossiers l'ACP a été déboutée et condamnée, au motif que la comptabilité manquait totalement de transparence et que ces erreurs auraient pu être évitées si le syndic avait fourni des décomptes trimestriels détaillés.
Et cependant, le syndic m'avait traité de menteur lorsqu'en AG j'avais dénoncé ces erreurs, et aujourd'hui le Juge me donne raison !
A votre avis, Grmff, aurais-je dû jouer le Ponce Pilate et laisser condamner ces CP qui ne savaient pas se défendre ?
Ces victoires me coutent cependant puisque comme CP je dois participer aux charges et dettes communes.
Alors, "emmerdeur de service" ou "sauveur de la copropriété" ?
Qui est responsable de ces pertes financières pour l'ACP: le syndic par son incapacité à fournir une comptabilité transparente et exempte d'erreurs ou moi qui ai aidé à les dénoncer ?
Je serais vérificateur aux comptes, rien de ceci ne serait possible.
Tout a cependant basculé en 2003 lorsque le torchon a brulé entre le syndic et le conseil de gérance, qui a alors fait une pétition pour révoquer le syndic (Madame D...) en reprenant tous les griefs que je formulais depuis 6 ans.
J'oublie de vous signaler que pour les CP, ce n'est pas Mistral qui est parvenu à virer la syndic, mais le président du conseil de gérance.
Dans sa pétition, le président du conseil de gérance, qui avait accès à la comptabilité de l'ACP, confirmait les malversations et détournements de fonds.
Sur les conseils du nouvel avocat de l'ACP, donc celui du syndic, ces dénonciations n'ont pas été faites à l'IPI, ni au Parquet alors qu'un Juge d'instruction avait été désigné d'office.
Ces mêmes malversations sont reprises aujourd'hui par l'IPI, mais dans une autre ACP, pour justifier la radiation de cet agent.
Pour répondre en vrac à Grmff, Rexou, Luc.
Je n'ai jamais été un CP passif dans mon ACP.
Depuis 1996 je suis candidat pour le conseil de gérance ou la vérification aux comptes. Ma méthode de contrôle, bien connue du syndic, est celle prônée par l'ARC en France.
Mes candidatures ont été systématiquement rejettées (par le syndic suivi par les CP) alors que tout candidat nouveau venu dans l'ACP est élu sur proposition du syndic à 95% sans que personne ne connaisse ces candidats.
Malgré l'absence de mandat et en raison de soupçons graves d'irrégularités dans la gestion, j'ai analysé les comptes en détail et suivi les différents travaux exécutés dans notre immeuble.
Ces investigations m'ont amené à faire régulièrement rapport aux CP par l'envoi de toutes-boîtes.
Je n'ai jamais été suivi par l'AG parce que le conseil de gérance qui détenait un paquet de procurations (en veillant toutefois à ne pas se mettre en défaut par rapport à la loi) s'y est toujours opposé.
Tout a cependant basculé en 2003 lorsque le torchon a brulé entre le syndic et le conseil de gérance, qui a alors fait une pétition pour révoquer le syndic (Madame D...) en reprenant tous les griefs que je formulais depuis 6 ans.
Je vous fais grâce des procédures judiciaires et auprès de l'IPI qui n'ont jamais abouti parce que le Juge part du principe qu'il faut respecter les votes acquis à la large majorité.
Quant à l'IPI, grâce au soutien d'un membre éminent de l'IPI, cet agent n'a jamais été inquiété...jusqu'il y a peu puisque l'IPI l'a radiée sur base des mêmes reproches que je formulais depuis 1997.
Alors, Grmff ou Luc, si vous avez une autre méthode à me proposer pour virer mon syndic et changer le conseil de gérance, faites le moi savoir.
grmff a écrit : Qui avait amené les offres?
le conseil de gérance
Je n'ose pas imaginer que Grmff prend les copropriétaires pour des c..., mais alors il ignore la réalité des copropriétés.
Peut-on imaginer qu'un copropriétaire lambda puisse proposer un nouveau syndic ?
A plusieurs reprises depuis 14 ans que je suis confronté à la toute puissance du couple infernal syndic-conseil de gérance, j'ai tenté de demander offre à des syndics concurrents.
Leur première question est: êtes-vous membre du conseil de gérance ?
Ma réponse: NON.
Leur seconde question: êtes-vous opposé au conseil de gérance en place ? (sous-entendu qui soutient le syndic actuel).
Ma réponse: OUI.
Leur réponse a à chaque fois été : dans ces conditions, nous n'avons aucune chance d'être élu et nous ne vous remettons pas offre.
Un syndic n'acceptera jamais de venir dans une ACP s'il n'a pas la garantie d'avoir le conseil de copropriété (dont les pouvoirs sont à présent reconnus par la nouvelle loi) avec lui.
En conclusion, seul le conseil de gérance (ou de copropriété pour faire plaisir à ceux qui croient encore en la nouvelle loi !) a la faculté de proposer un nouveau syndic.
Le fait de proposer trois offres en AG ne change rien à la situation, puisque le conseil de copropriété a déja choisi SON candidat.
Les pressions exercées sur les copropriétaires par le conseil de gérance pour qu'ils votent comme eux fait le reste.
Tout le reste n'est que du bluff.
Je comprends parfaitement le désarroi de Zlurp, puisque je vis la même situation dans ma république bananière de copropriété et ce n'est pas la nouvelle loi qui y changera quelque chose.
Bref, il faut avant tout avoir la possibilité de changer de conseil de copropriété, et je ne vois RIEN dans la nouvelle loi qui facilitera la chose dans une ACP république bananière.
Comment ça ?
C'est toujours cette Mme D... qui est votre syndic ?
Comme je l'ai écrit dans mon premier message du 7/11 à 17h27, Madame D... a été mon syndic de 1996 à 2004.
Je vous avoue que j'avais fini par l'oublier, si un intervenant de ce forum ne m'avait pas téléphoné en ce début de mois pour m'annoncer sa radiation et me communiquer la jurisprudence IPI n°614 (disponible on line sur le site de l'IPI).
A la lecture de ce jugement et de ses suites, vous conviendrez que je ne peux rester sans réaction.
Concernant la radiation par l'IPI de Madame D...
Voici le contenu:
....Madame D..., cogérante de la société ...., n'est plus autorisée à exercer la profession d'agent immobilier à titre indépendant.
L'IPI se garde bien d'informer ces copropriétaires que Madame D... a été RADIEE.
Je rappelle que la radiation est la sanction la plus lourde pour un agent.
Concernant la radiation par l'IPI de Madame D...
Une connaissance, habitant un immeuble géré par Madame D... et dans lequel elle a ses bureaux m'informe qu'un avis émanant de l'IPI, a été récemment apposé dans le valve de cet immeuble.
Il s'agit d'un courrier de l'IPI en réponse à un courrier de copropriétaires de cette résidence.
Voici le contenu:
"....Madame D..., cogérante de la société ...., n'est plus autorisée à exercer la profession d'agent immobilier à titre indépendant." (fin citation)
Ce qui signifie que l'IPI, bien que l'ayant radiée de son Ordre pour des raisons qu'il reconnait être graves, l'autorise à continuer à exercer la profession.
Où est la protection du consommateur que nous sommes ?
C'est un peu comme si l'Ordre des médecins, après avoir radié un de ses membres pour des raisons graves, autorisait celui-ci à continuer d'exercer la profession, comme salarié, au sein d'un hopital.
Renseignements pris auprès de copropriétaires habitant une autre résidence gérée par Madame D..., il n'y a aucun avis émanant de l'IPI.
Les copropriétaires ne sont pas au courant de la radiation de Madame D..., mais pire, sa plaquette portant son numéro IPI est toujours apposée dans le hall de l'immeuble.
Vite, (re)passons aux Modernes pour le bien de tous.
Ne croyez-vous pas qu'il faudrait surtout repasser au sujet que vous avez lancé, à savoir "CONFLITS d'INTERET" ?
mistral a écrit :membre du bureau national
Sans me prononcer sur le reste de votre propos, ni sa pertinence, ni savoir de qui vous parlez, une petite précision technique:
au lieu de "membre du bureau national ", il convient de lire "membre élu du Conseil National" ce qui n'est pas tout à fait la même chose: le Bureau est une émanation du dit Conseil National (cfr organigramme Ipi) et n'est statutairement composé que du Président, Vice-Président et Trésorier ...(
Merci de rectifier cette erreur de transcription du rapport annuel IPI 2008.
Il n'empêche que Monsieur C... n'était pas n'importe qui au sein de l'IPI: responsable provincial de la commission de stage et membre du conseil national durant de longues années, mais surtout membre très influent au sein de l'IPI.
Ce que j'ai voulu mettre en évidence par la relation de cette affaire est le nombre important de copropriétaires qui ont été lésés tout au long de la carrière de la syndic D... car, protégée à l'IPI, elle ne se sentait nullement inquiétée.
Il risque d'y avoir d'autres victimes à l'avenir car je serais étonné que cette personne change d'un iota sa manière de gérer des ACP.
Ceci est d'autant plus probable qu'elle n'est plus soumise au respect des règles déontologiques des syndics puisqu'elle ne relève plus de l'IPI.
On se retrouve dans une situation analogue à la période infractionnelle (1995 à 1999) où le dossier de plaintes déontologiques transmis à la chambre exécutive francophone était le plus lourd de l'IPI (sic), mais n'étant pas agent IPI, elle ne pouvait être sanctionnée.
Une question reste toujours pendante: pourquoi l'IPI n'a-t-il jamais entendu l'agent agréé (comptable de profession) qui avait couvert sa société de D... mais avait ensuite démissionné de son poste d'administrateur après avoir découvert des malversations comptables dénoncées ensuite à l'IPI ?
Quant au lourd dossier de plaintes dénoncées à la chambre exécutive francophone, il n'a pas été transmis à la chambre exécutive néerlandophone à laquelle Madame D... s'est inscrite comme stagiaire IPI en juin 1999.
C'est l'explication de ce que Luc appelle lui « refaire une virginité » !
Son maître de stage a été Monsieur C... qui a ensuite démissionné de cette fonction (courage fuyons !) lorsque de nouvelles plaintes se sont à nouveau accumulées contre la syndic D...
Voilà pourquoi, en quête de nouveaux maîtres de stage qui ne voulaient pas assumer la responsabilité de cette « oie blanche », ce stage d'une durée de 12 mois s'est étalé sur une période de 10 ans !!!
Quant à l'actuel administrateur-délégué de la société de Madame D..., son dernier maître de stage, il avait aussi dénoncé à l'IPI en 1997 des fausses factures dans le chef de Madame D...
Il est vrai que la Belgique est le pays du surréalisme !
La syndic D..., dont mention ci-avant, a été mon syndic de 1996 à 2004.
Je prends connaissance de la mesure de RADIATION de l'IPI pour des faits graves, dénoncés dans un seul dossier, celui de la résidence B..., et qui sont identiques à ceux dénoncés par d'autres ACP depuis 1996, dont la mienne, dossiers toujours classés sans suite parce que la syndic D... était protégée par C... haut responsable de l'IPI jusqu'il y a peu et actuellement condamné dans l'affaire citée par Luc et Saxo.
En novembre 2009, la syndic D..., a comparu devant le Tribunal correctionnel dans un dossier initié en 1996 par l'IPI pour présomption d'exercice illégal de la profession et par une ACP (qui n'est pas la mienne) au motif notamment de détournement de fonds.
Dans cette affaire, plusieurs ACP ont été déclarées parties lésées.
AUCUNE ACP ne se constituera partie civile, les syndics successeurs de la syndic D... ayant décidé, en dehors de toute information aux copropriétaires et en conséquence de décision d'AG, de tourner la page et ainsi d'assurer l'impunité de leur consœur D... !!
Seuls quelques copropriétaires, dont moi-même, se constitueront parties civiles à titre individuel.
A la lecture du dossier clôturé par le Juge d'instruction en 2005 mais seulement présenté en novembre 2009 (!!) devant la Chambre du Conseil, il apparait qu'il est vide parce qu'il y a eu très peu d'investigations.
Selon les informations du Substitut en charge du dossier, c'est en raison du manque de moyens de la Justice !!
C'est dire l'importance pour les ACP d'exiger une comptabilité probante et complète, mais aussi de s'assurer que les archives récupérées auprès de l'ancien syndic sont exhaustives, sinon, c'est l'impunité garantie pour les syndics malhonnêtes.
Quant à nous, copropriétaires individuels, sans mandat de l'ACP et sans la moindre information communiquée par la syndic D..., nous ne pouvions fournir aucune preuve des irrégularités constatées (travaux fictifs, détournements de fonds, fausses déclarations à l'assurance, etc...) puisque la syndic D... refusait systématiquement que nous puissions contrôler au bureau la comptabilité de notre ACP.
Toutes ces pratiques faisaient partie des méthodes courantes de gestion de cette syndic puisque identiques dans les ACP que nous connaissons.
Seule la résidence B... citée dans la décision de la chambre d'appel de l'IPI a eu la chance, grâce à des vérificateurs aux comptes vigilants et compétents, de dénoncer, preuves à l'appui, leurs affirmations, ce qui a abouti à la radiation.
C'est dire qu'un syndic « peu scrupuleux » a tout intérêt à se faire « assister » de contrôleurs « innocents ».
Lors de son éviction dans mon ACP, la syndic D... a affirmé au président du conseil de gérance « vous n'avez jamais rien compris à la comptabilité ».
C'est dire comment elle a roulé les membres du conseil de gérance dans la farine, mais c'est nous qui avons payé la note !!
Lors de l'audience du Tribunal correctionnel, la Présidente, qui a bien étudié le dossier de ma plainte, pose les bonnes questions au syndic D... concernant la comptabilité, les interventions de son compagnon, plombier habituel de l'immeuble, ainsi que la régularité de sa situation IPI.
La syndic D...ne convainc pas la Présidente au sujet des deux premiers points, et concernant l'IPI, elle assure qu'elle a terminé brillamment son stage (débuté en juin 1999 !!!, soit il y a 10 ans) et qu'elle doit obtenir prochainement sa titularisation qui n'est plus qu'une question administrative.
Sentant qu'il y a "quelque chose" dans ce dossier, la Présidente met l'affaire en continué.
Lors de l'audience du 27 janvier 2010, la syndic D... n'est pas présente au motif d'une hospitalisation et malheureusement entretemps, la Présidente du Tribunal a changé, et nous n'aurons pas de réponse à nos questions, la syndic D... échappant ainsi à l'instruction d'audience qui aurait pu être constructive.
Aujourd'hui, à la lecture de la sanction de RADIATION de l'IPI, je constate que le 26 janvier 2010, soit la veille de l'audience du 27 janvier 2010, la syndic D.... avait été RADIEE par la chambre exécutive concernant la plainte de la résidence B...
Je m'étonne que l'avocat de l'IPI, n'ait pas mentionné cette mesure disciplinaire, ce qui aurait corroboré nos plaintes.
Quant à la plaidoirie de l'IPI, exclusivement axée sur l'exercice illégal de la profession, l'avocat plaida la perte de cotisations pour la période incriminée (de 1995 à 1999) mais surtout le préjudice pour les consommateurs de ne pas avoir un syndic agréé !!!!!!!!!!!!!!!!
L'IPI a obtenu TOUT ce qu'il réclamait comme indemnité et les copropriétaires lésés RIEN parce que les faits venaient d'être prescrits.
Remarques:
Si la syndic D... a effectivement été en exercice illégal de la profession du 1 août 1995 à juin 1999, sa société a toujours été couverte au cours de cette période par un agent agréé, à l'exception de 3 mois au cours desquels la syndic D... n'a plus trouvé de « pigeon » pour la couvrir.
En fait, ce n'est pas l'IPI qui a été lésé au cours de la période 1995-1999, mais l'ONSS puisqu'il suffisait que la syndic D... administrateur-délégué de sa société, devienne l'employée de sa société, en payant sa cotisation ONSS, pour être en ordre vis-à-vis de l'IPI.
Quant à la sécurité pour le consommateur de faire appel à un syndic agréé IPI, je dois constater que les faits reconnus par l'IPI ne concernent que la période où la syndic D... était agréé IPI !!
Où est la sécurité pour le consommateur et qu'elle est la valeur d'une agréation IPI ?
Conséquence de cette radiation, la mesure disciplinaire la plus grave: AUCUNE.
Madame D..., devenue employée de sa société, continue comme par le passé à gérer des ACP, qui ignorent sa radiation puisqu'il n'y a aucune publicité en ce sens, et sa société est toujours couverte par son dernier maître de stage.
Quant à son protecteur, C..., ancien haut responsable de l'IPI (membre du bureau national jusqu'en 2008), connu à l'IPI sous le prénom A..., il est toujours agréé IPI mais sous son autre prénom, W..., en fait le prénom repris dans les actes de constitution de ses sociétés parus au Moniteur.