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Bonjour,
Pensez-vous que le boom immobilier que l'on connaît en ce moment durera très longtemps ?
Est-ce que quelqu'un aurait par ailleurs un site où je pourrais voir l'évolution des prix du marché immobilier à Bruxelles ?
Merci
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La baisse des ventes est un signe du ralentissment du marché? Et cela fait une hausse ou une baisse?
....
Faut voir le stock qui est derrière. Si les ventes s'arrêtent alors que les offres sont très nombreuses, il est clair que le marché va s'effondrer. Ceux qui veulent vendre à tout prix... vont brader.A l'inverse, si le nombre d'offre est très bas, si les vendeurs se font rares, il est clair que le marché risque de s'envoler. Ceux qui veulent acheter à tout prix... vont payer n'importe quoi.
Tiens, c'est pas le principe de l'offre et de la demande?
Vous avez pointé que le marché immobilier en Belgique est multiple
Les chiffres que l'on peut calculer d'après les données officielles en sont probablement le reflet : le nombre baisse, les prix moyens augmentent (pour des surfaces qui baissent légèrement) et il doit y avoir du stock puisque les permis de bâtir augmentent. Ca ne suit pas tout à fait le schéma classique de la loi de l'offre et de la demande mais si les situations locales sont très différentes cela peut s'expliquer.
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Et à voir le succès de ce fil de discussion, je persiste à croire que c'est un vrai café du commerce...
"Tout à fait d'accord" comme dirait Thierry Lhermite dont c'était le seul texte dans je ne sais plus quel film...
Tiens, un point d'estime pour celui qui retrouve le nom de ce film. (et hop, 421, j'ai gagné)
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Le prix de l'immobilier belge est toujours en hausse
http://www.7sur7.be/hlns/cache/fr/det/a … ossierArt7
extrait :
En 2005, une maison d'habitation s'est vendu en moyenne à 133.767 euros en Belgique. En Flandre, les acheteurs ont déboursé un prix moyen de 140.417 euros pour une maison alors qu'en Wallonie ce prix s'élève à 100.323 euros. La région de Bruxelles-Capitale affiche toujours le prix moyen le plus élevé avec 275.500 euros pour une maison d'habitation ordinaire.
La commune belge la plus chère en 2005 est Woluwe-Saint-Pierre avec un prix de vente moyen atteignant 395.588 euros. La commune la moins chère est celle de Hensies dans la province du Hainaut. Une maison d'habitation y coûte 58.103 euros. Le prix des appartements poursuit sa croissance depuis 1975 pour atteindre 145.948 euros en moyenne.
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Rien de bien nouveau dans cet article qui ne parle que de 2005.
On est quand même fin 2006 !
à ce rythme, il faudra encore attendre 2 ans avant d'avoir un peu d'info pertinente sur la conjoncture actuelle avec le SPF, un peu comme le temps que je dois attendre avant de récupérer le trop perçu fiscal....
Vive le service public !
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Une analyse intéressante...
Sous le titre: USA: le drôle de crise de l'immobilier
sur le site Challenge en temps réel on peut lire ceci :
L’excès d’offre immobilière fait perdre 1,5 point au PIB, c’est un choc conjoncturel. Mais la baisse des prix n’est que de 1 % sur un an. Pas de quoi menacer les fondamentaux de l’économie.
Les Etats-Unis sont confrontés à une crise de l’immobilier. Mais on ne se trouve pas en face du cycle habituel, où l’inflation conduit à relever les taux d’intérêt, ce qui déprime la demande et touche l’immobilier. Cette fois, il y a un excès d’offre : trop de maisons ont été construites, au point que le stock d’invendues atteint 4 millions. Pour résorber cet excédent, il faudrait construire pendant quatre années 500 000 maisons de moins par an. D’ailleurs, les mises en chantier ont chuté de 30 % en douze mois. Cette crise représente la perte de 1,5 point de PIB des Etats-Unis, ce qui fait revenir sa progression annuelle d’un peu moins de 3,5 % en 2006 à 2 % en 2007. Il s’agit d’un choc conjoncturel qui entraîne la perte des 50 000 jobs qui manquent aux chiffres mensuels de créations d’emplois. Mais la baisse des prix de l’immobilier n’est que de 1 % sur un an.
Etant donné la structure du marché, axé sur l’hypothèque, il faudra une baisse de 20 à 30 % pour entamer les plus-values des propriétaires emprunteurs, les capacités financières des ménages et la consommation.
Pas de risque de krach du système financier non plus, l’essentiel des crédits ayant été sortis des bilans des banques pour être confiés à des agences ad hoc : les fameux Freddie Mac et Fanny Mae, qui se refinancent en obligations. La crise reste circonscrite et sectorielle.
Les fondamentaux de l’économie sont encore solides avec l’accélération des salaires nominaux, qui ont augmenté de 8 % par an au premier trimestre, un pouvoir d’achat qui progresse de 4 à 5 %, et une hausse de la consommation qui se maintient à un rythme vigoureux de 3 % l’an.
Comme les Américains continuent d’acheter des biens importés, il n’y a pas de risque de propagation à l’extérieur. La crise aurait même des conséquences positives, en raison de la baisse des taux d’intérêt presque annoncée par la Réserve fédérale.
A l’arrivée, la crise est une bonne nouvelle pour les marchés financiers – sauf pour les actions des sociétés cotées présentes sur le marché de la construction outre-Atlantique.
A noter que la France affronte le même genre de crise immobilière, avec des invendus dans le neuf à un niveau historiquement élevé et des mises en chantier en baisse. Mais les raisons du malaise sont différentes. L’inefficience du marché est liée à l’afflux de biens « défiscalisés » bâtis dans des zones géographiques où la demande n’existe pas. Les établissements financiers continuent par ailleurs d’ouvrir les vannes du crédit en acceptant des apports personnels de plus en plus bas et des durées de plus en plus longues.
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Une analyse intéressante...
Sous le titre: USA: le drôle de crise de l'immobilier
sur le site Challenge en temps réel on peut lire ceci :
L’excès d’offre immobilière fait perdre 1,5 point au PIB, c’est un choc conjoncturel. Mais la baisse des prix n’est que de 1 % sur un an. Pas de quoi menacer les fondamentaux de l’économie.
Les Etats-Unis sont confrontés à une crise de l’immobilier. Mais on ne se trouve pas en face du cycle habituel, où l’inflation conduit à relever les taux d’intérêt, ce qui déprime la demande et touche l’immobilier. Cette fois, il y a un excès d’offre : trop de maisons ont été construites, au point que le stock d’invendues atteint 4 millions. Pour résorber cet excédent, il faudrait construire pendant quatre années 500 000 maisons de moins par an. D’ailleurs, les mises en chantier ont chuté de 30 % en douze mois. Cette crise représente la perte de 1,5 point de PIB des Etats-Unis, ce qui fait revenir sa progression annuelle d’un peu moins de 3,5 % en 2006 à 2 % en 2007. Il s’agit d’un choc conjoncturel qui entraîne la perte des 50 000 jobs qui manquent aux chiffres mensuels de créations d’emplois. Mais la baisse des prix de l’immobilier n’est que de 1 % sur un an.
Etant donné la structure du marché, axé sur l’hypothèque, il faudra une baisse de 20 à 30 % pour entamer les plus-values des propriétaires emprunteurs, les capacités financières des ménages et la consommation.
Pas de risque de krach du système financier non plus, l’essentiel des crédits ayant été sortis des bilans des banques pour être confiés à des agences ad hoc : les fameux Freddie Mac et Fanny Mae, qui se refinancent en obligations. La crise reste circonscrite et sectorielle.
Les fondamentaux de l’économie sont encore solides avec l’accélération des salaires nominaux, qui ont augmenté de 8 % par an au premier trimestre, un pouvoir d’achat qui progresse de 4 à 5 %, et une hausse de la consommation qui se maintient à un rythme vigoureux de 3 % l’an.
Comme les Américains continuent d’acheter des biens importés, il n’y a pas de risque de propagation à l’extérieur. La crise aurait même des conséquences positives, en raison de la baisse des taux d’intérêt presque annoncée par la Réserve fédérale.
A l’arrivée, la crise est une bonne nouvelle pour les marchés financiers – sauf pour les actions des sociétés cotées présentes sur le marché de la construction outre-Atlantique.
A noter que la France affronte le même genre de crise immobilière, avec des invendus dans le neuf à un niveau historiquement élevé et des mises en chantier en baisse. Mais les raisons du malaise sont différentes. L’inefficience du marché est liée à l’afflux de biens « défiscalisés » bâtis dans des zones géographiques où la demande n’existe pas. Les établissements financiers continuent par ailleurs d’ouvrir les vannes du crédit en acceptant des apports personnels de plus en plus bas et des durées de plus en plus longues.
Si mes souvenirs sont exacts, il est généralement admis qu'il faut une croissance de 2,5 % du PIB pour maintenir la création d'emploi tous secteurs confondus donc avec une prévision (2007) de croissance du PIB de 2 % seulement, même si en 2006 les fondamentaux sont encore solides : prudence.
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Cette fois, il y a un excès d’offre : trop de maisons ont été construites, au point que le stock d’invendues atteint 4 millions .... Mais la baisse des prix de l’immobilier n’est que de 1 % sur un an.
J'ai lu une étude sur le cycle immobilier du début des années 90 (en région parisienne), et il apparait clairement que les ventes se sont effondrées en premier, mais que les prix n'ont réellement commencé à baisser qu'un an après.
les prix sur l'immobilier ont une certaine inertie, le temps que les propriétaires, devant le fait qu'ils n'arrivent décidement pas à vendre, consentent à (ou soient obligés de) baisser leurs prix après plus de 6/8 mois d'attente.
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Vu sur lesechos.fr, à propos de Bruxelles:
Les prix ont plus que doublé en cinq ans mais même s'ils commencent à rattraper leur retard par rapport à d'autres capitales européennes, ils demeurent loin derrière Londres ou Paris
(moi? rien, j'm'amuse....)
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Vu sur lesechos.fr, à propos de Bruxelles:
Citation :Les prix ont plus que doublé en cinq ans mais même s'ils commencent à rattraper leur retard par rapport à d'autres capitales européennes, ils demeurent loin derrière Londres ou Paris
Mais pour une information neutre, il faut aussi citer les sources dont trevi qui parle de flat market et de baisse de leut indice pour fin 2006.
Pour eux l'atterissage en douceur (hausse des prix modérée) n'est + à l'ordre du jour et ils parlent d'une stabilisation dans un marché avec une offre importante.
Alors soft landing, Flat market => Fall Market ?
Par ailleurs groumpf, il est bien gentil de linker les echos.fr mais le journaliste Parsien connait-il le marché belge, les mentalités, les habitudes ?
Ou pense-t-il qu'une chambre de bonne de 15M2 doit se louer 700 € dans un immeuble 1930 ?
Mais je reste etonné du peu d'intérêts des remarques de Trevi
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Grmff a écrit : Vu sur lesechos.fr, à propos de Bruxelles:
Citation :Les prix ont plus que doublé en cinq ans mais même s'ils commencent à rattraper leur retard par rapport à d'autres capitales européennes, ils demeurent loin derrière Londres ou ParisPar ailleurs groumpf, il est bien gentil de linker les echos.fr mais le journaliste Parsien connait-il le marché belge, les mentalités, les habitudes ?
Ne pas transformer Grmfff en Schtroumpf svp
Pour ce qui est de sa citation et de la référence à l'article des Echos: évidemment que cette journaliste se réfère à d'excellentes sources.
On voit que vous n'avez pas lu l'article concerné . Lisez-le: vous comprendrez la private joke concernée...
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Mais pour une information neutre, il faut aussi citer les sources dont trevi qui parle de flat market et de baisse de leut indice pour fin 2006.
Pour eux l'atterissage en douceur (hausse des prix modérée) n'est + à l'ordre du jour et ils parlent d'une stabilisation dans un marché avec une offre importante.
Alors soft landing, Flat market => Fall Market ?
Mais je reste etonné du peu d'intérêts des remarques de Trevi
La "rigueur scientifique" de ce fil de discussion me laisse pantois...
Voici le lien vers l'indice Trevi (et hop ! encore un coup de pub pour un de mes confrères)
On y remarquera que pour 2006, l'indice trimestriel donne :
mars 2006 : 107,1
juin 2006: 108,78
septembre : 109,65
Cela me paraît donc être une poursuite (modérée) de la hausse, non ? Et pas une chute des prix...
Et pour ce qui est des commentaires de Trevi (soft landing, flat market et carpet land), (voir ici)
il s'agit d'une projection hypothétique pour décembre 06, où Trevi s'attend à un indice de 109 (ce qui est 0,65 de moins que septembre , mais tout de même plus que 107,1 de mars et que les 106,11 de décembre 2005).
Je suppose qu'on me dira : oui, oui: mais le krach ce sera pour 2007....
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Attention: "L'indice TREVI est basé sur le prix de mise en vente d'un échantillon"... Ce n'est pas parce que le prix de mise en vente est en hausse que le prix de vente effectif n'est pas lui en baisse. Les vendeurs ont tendance à surévaluer leurs biens et les délais de vente sont de plus en plus longs...
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Et pour ce qui est des commentaires de Trevi (soft landing, flat market et carpet land),
Je croyais qu'on ne pouvait pas citer de marque? Carpet Land est en faillite ou quoi?
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j'adoooore ce fil... J'y ris beaucoup, et il parait qu'il faut rire au moins 6 minutes par jour pour garder une bonne santé.
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j'adoooore ce fil... J'y ris beaucoup, et il parait qu'il faut rire au moins 6 minutes par jour pour garder une bonne santé.
C'est rire 6 min ou bien manger 5 fruits?
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Attention: "L'indice TREVI est basé sur le prix de mise en vente d'un échantillon"... Ce n'est pas parce que le prix de mise en vente est en hausse que le prix de vente effectif n'est pas lui en baisse. Les vendeurs ont tendance à surévaluer leurs biens et les délais de vente sont de plus en plus longs...
vous avez raison, je ne comprends pas non plus pourquoi on donne autant de légitimité à cet indice. C'est justement le contraire de la "rigueur scientique" ! on colle des prix sur des choses, on essaye de les vendre à ce prix, et puis vu qu'on y arrive pas, on baisse le prix, etc etc ... super, la science ! ...
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oli a écrit : Attention: "L'indice TREVI est basé sur le prix de mise en vente d'un échantillon"... Ce n'est pas parce que le prix de mise en vente est en hausse que le prix de vente effectif n'est pas lui en baisse. Les vendeurs ont tendance à surévaluer leurs biens et les délais de vente sont de plus en plus longs...
vous avez raison, je ne comprends pas non plus pourquoi on donne autant de légitimité à cet indice. C'est justement le contraire de la "rigueur scientique" ! on colle des prix sur des choses, on essaye de les vendre à ce prix, et puis vu qu'on y arrive pas, on baisse le prix, etc etc ... super, la science ! ...
Bah, si les propriétaires ont tendance à surévaluer leur bien de 20% pour vendre 10% au dessus... on peut toujours faire une évaluation.
Par contre, je m'interroge quand je vois dans mon échantillon (Bxl 300k-600k) des annonces de soit-disant 'nouveaux biens' où seul le tarif est vraiment nouveau (comme par hasard, -20% par rapport à l'annonce d'il y a 6 mois...).
Ces biens auraient-ils été évalué 40% au-dessus de leur prix ?
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Dans la presse de ce matin, en se référant à des chiffres officiels :
Immobilier : « Les prix grimpent toujours, mais un peu moins vite » (Le Soir), « Les prix de l'Immobilier continuent à grimper » (L'Echo). Dans son rapport provisoire portant sur les neuf premiers mois de l'année, la Direction générale Statistique et Information économique du SPF Economie fait état d'une hausse moyenne du prix des maisons d'habitation de 11,3%. 12 communes bruxelloises restent parmi les 20 communes du pays où les maisons sont les plus chères.
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Le communiqué du ministère
Lien
C'est là qu'on voit la différence entre la Wallonie et la Flandre
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Lien intéressant sur le marché français et morceau choisi:
Cependant, nous n’en sommes qu’à la première phase de ce cycle baissier, celle où les délais s’allongent et le volume de transactions s’amenuise en attendant que les vendeurs prennent conscience que les prix proposés deviennent hors marché. C’est pour cette raison que certains observateurs se fiant à l’évolution du prix des petites annonces immobilières, sont persuadés que la tendance demeure haussière malgré un fléchissement évident.
C'est exactement ce qui se passe chez nous (cfr l'immo du Soir d'il y a 2 ou 3 semaines...)
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