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Bonjour,
Pensez-vous que le boom immobilier que l'on connaît en ce moment durera très longtemps ?
Est-ce que quelqu'un aurait par ailleurs un site où je pourrais voir l'évolution des prix du marché immobilier à Bruxelles ?
Merci
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- c'est quoi "sa vraie valeur" ? Etablie comment ?
C'est simple : vous évaluez un bien, vous lui retirez 17% et vous avez sa vraie valeur
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PIM a écrit :
- c'est quoi "sa vraie valeur" ? Etablie comment ?C'est simple : vous évaluez un bien, vous lui retirez 17% et vous avez sa vraie valeur
: vous avez effectivement très bien perçu la valeur scientifique de tout cela...
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La valeur d'un immeuble c'est le prix obtenu lors d'une vente normale.
C'est aussi simple que cela et tout le reste est du vent.
Les prix de vente évoluent dans le temps, les valeurs sont liées à une date précise.
Une maison vaut 500.000€ actuellement et n'en valait que 350.000€ il y a 8 ans. Les deux valeurs sont correctes car liées à une date précise.
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cochise a écrit : PIM a écrit :
- c'est quoi "sa vraie valeur" ? Etablie comment ?C'est simple : vous évaluez un bien, vous lui retirez 17% et vous avez sa vraie valeur
: vous avez effectivement très bien perçu la valeur scientifique de tout cela...
Ne pas oublier tout de même le paramètre qui correspond à la valeur réelle, laquelle est intrinsèquement liée à la valeur marchande.
C'est ainsi que l'on obtient l'équation : PV = (((VV - (VV * (17/100)))) / (VR/VM)).
C'est élémentaire n'est-ce pas.
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Une maison vaut 500.000€ actuellement et n'en valait que 350.000€ il y a 8 ans. Les deux valeurs sont correctes car liées à une date précise.
... sans oublier qu'un euro aujourd'hui n'a pas la même valeur qu'un euro il y a 8 ans ...
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Dans La Libre de ce 10 avril 2008:
"Les candidats acquéreurs ne doivent pas trop attendre pour se remettre en lice...
En janvier 2005, le groupe d'agences Trevi imaginait un indice immobilier original basé non sur des prix acquis, mais sur des prix demandés; autrement dit, sur des milliers de petites annonces émanant du groupe, de confrères, de notaires, de particuliers. Certes, cet indice se focalise sur les "rêves" - à tout le moins les attentes - des vendeurs; or, celles-ci ont bien baissé ces derniers mois suite à la médiatisation d'un risque de surchauffe et de la crise américaine du subprime (obligations à risque). Mais, à sa décharge, il a l'avantage de mieux coller à la réalité puisqu'entre la mise en vente d'un bien et l'enregistrement cadastral de l'opération, il peut s'écouler de 10 à 18 mois.
Lancé à 100 début 2005, à une époque où le marché se languissait déjà d'un palier, l'indice Trevi a encore gravi, en l'espace de près de deux ans, un échelon de 10 pc ! Depuis octobre 2006 - il y a donc un an et demi -, il stagne autour de 109. Au 31 avril de cette année, il était à 109,30 contre 109,17 trois mois plus tôt et 109,65 six mois auparavant.
"Le seuil de résistance du marché est atteint", indique Trevi dans son communiqué, qui, contre toute attente pour un agent immobilier, se réjouit de cette "évolution des prix qui ressemble à un zéro pointé, surtout après avoir connu des croissances de plus de 10 pc d'an sur les 5 à 6 dernières années". D'abord parce qu'elle... confirme ses pronostics. Petit coup d'encensoir donc. Ensuite en ce qu'elle permet de rassurer ceux qui s'inquiétaient "d'une éventuelle contagion dépressive provenant du marché américain ou, plus proche encore, du marché espagnol". Enfin - et surtout - "parce que pour éviter un krach ou même une correction sérieuse, il fallait trouver un palier, une zone de résistance comme disent les analystes."
Pour Trevi, "nous y sommes". Et "y être" veut dire que le mouvement vers un raffermissement du niveau de prix est enclenché. Compte tenu de l'évolution de la demande, du maintien de l'inflation à un bon niveau et d'une baisse des taux longs dans les 3 à 4 mois à venir, le groupe s'attend à une reprise à partir de la fin de cette année. Il conseille d'ailleurs aux candidats acquéreurs et investisseurs "de ne pas trop attendre pour entamer leur recherche sur le marché. Celui-ci leur est encore favorable par le choix proposé et la relative souplesse dans la négociation". Une négociation d'autant plus importante que l'inflation se rapproche des 4 pc et que l'espoir de plus-value s'est fortement minimisé. Les investisseurs doivent donc viser un rendement locatif net minimum de 4 pc."
(fin de citation)
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A contrario , j'ai entendu un chef economiste de la banque ING qui lui prédisait une chute du marché immobilier durant les prochaines années suite au fait d'un afflux de ventes des papy-boomer arrivant à la retraite et " innodant " le marché de bien immobilier .
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A contrario , j'ai entendu un chef economiste de la banque ING qui lui prédisait une chute du marché immobilier durant les prochaines années suite au fait d'un afflux de ventes des papy-boomer arrivant à la retraite et " innodant " le marché de bien immobilier .
En supposant que ces papy-boomers quittent un logement trop grand pour un plus petit, ça n'entrainera pas une baisse généralisée.
Le prix des logements de surface moyenne devraient augmenter et le prix des logements de plus grande surface baisser. D''où les ménages avec enfants qui désirent habiter plus grands - ou acquérir un premier logement - pourraient le faire plus facilement et voilà la boucle bouclée.
Je pense qu'il n'y a pas de règle générale, tout est question de conditions locales et d'adéquation à celles-ci.
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A contrario , j'ai entendu un chef economiste de la banque ING qui lui prédisait une chute du marché immobilier durant les prochaines années suite au fait d'un afflux de ventes des papy-boomer arrivant à la retraite et " innodant " le marché de bien immobilier .
Je pense que vous faîte référence à cette étude ICI qui a déjà été citée dans cette file (voir le 13/03).
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Indice Trevi mars 2008:
http://www.trevi.be/fr/groupe_indice_fr.php
- Toujour flat en valeur nominale: le meme depuis sept 2006
- Apres inflation il est en dessous du niveau de juin 2005
- Trevi (agent immo) y voit une resistance et se veut rassurant sur la non-contagion des US/espagne. A voir les revisions de prix recentes de pas mal de vendeurs et la timidite grandissante des banquiers, cela parait quelque peu optimiste.
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Le sens que l'on veut donner aux événements se trouve souvent dans le titre... plutôt que dans l'info elle-même....
Un nouvel exemple dans Le Soir de ce 16 avril.
Sous le titre "Les prix de l'immobilier se tassent", on lit que les stats officielles relèvent une hausse de 10 % (au lieu de 13 %)....
La hausse des prix de l'immobilier a été moins forte en 2007 qu'en 2006, selon les chiffres du SPF Economie - Direction générale Statistique et Information économique
Le prix moyen d’une maison d’habitation ordinaire atteint 163.534 euros (+10 %, contre 13 % en 2006), le prix moyen d’un appartement 167.189 euros (+7 %, contre 11 % en 2006) et celui d’une villa 307.527 (+8 % contre 9 % en 2006).
Les prix des terrains à bâtir continuent eux leur progression de 7 % comme en 2006, atteignant en moyenne 81 euros le mètre carré.
Concernant les maisons d’habitation, sur l’ensemble du pays, les cinq communes les plus chères sont bruxelloises. En Région flamande, la commune de Crainhem arrive en tête alors qu’en Région wallonne, c’est la commune de Lasne.
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Le sens que l'on veut donner aux événements se trouve souvent dans le titre... plutôt que dans l'info elle-même....
Dans le même journal, mais plus tard dans la journée, un nouvel article au départ des mêmes infos, avec le titre : "l'immobilier a doublé en 7 ans":
"Si en 2007 la hausse des prix de l’immobilier a été moins forte qu’en 2006, quand on regarde les chiffres de 2000, on constate que les prix de l’immobilier ont en général plus que doublé. Les hausses de prix ont été les plus importantes en Région bruxelloise, excepté pour les terrains.
Cette hausse concerne notamment les maisons d’habitations ordinaires (+105 %) et les terrains à bâtir (+111 %). En Région bruxelloise, le prix d’une maison d’habitation ordinaire a ainsi augmenté de 171,6 %, selon des chiffres du SPF Economie – Direction générale Statistique et Information économique.
L’an dernier, la hausse des prix de l’immobilier a été moins forte qu’en 2006. Le prix moyen d’une maison d’habitation ordinaire a augmenté de 10 %, contre 13 % en 2006 (par rapport à 2005), le prix moyen d’un appartement de +7 %, contre 11 % en 2006, celui d’une villa de +8 %, contre 9 % en 2006. Les prix des terrains à bâtir ont eux continué leur progression de 7 % comme en 2006.
Par contre, si on examine les chiffres de 2000, on constate que dans plusieurs provinces et segments, les prix de l’immobilier ont plus que doublé, atteignant même une hausse de 171,6 % pour les maisons d’habitations ordinaires en Région bruxelloise sur sept ans.
Au niveau national, le prix de vente moyen d’une maison d’habitation ordinaire a augmenté de 105 % entre 2000 et 2007, passant de 79.661 euros à 163.534 euros. Pour les villas, bungalows et maisons de campagne, l’augmentation des prix a été moins forte, +15 % (266.927 à 307.527).
Pour les appartements, flats et studios les prix ont augmenté de 88 % (88.943 à 167.189 euros). Ce sont les prix des terrains à bâtir qui ont connu la plus forte progression, passant de 38,5 euros/m2 à 81,3 euros/m2, soit une hausse de 11 %.
La Région bruxelloise en plein boom
Si on examine ces hausses de prix par Région, on constate que c’est en Région bruxelloise que les hausses ont été les plus importantes, excepté pour le prix des terrains à bâtir. Le prix des maisons y a augmenté de 171,6 % (contre +102,6 % en Région flamande et +85,6 % en Région wallonne), celui des villas de 105,1 % (contre respectivement +20 % et +11 %) et celui des appartements de 99,4 % (contre +84 % et +89,7 %).
Seul le prix des terrains à bâtir y a connu une augmentation plus faible que dans les autres Régions (+84,8 % contre +141,5 % en Flandre et +109,8 % en Wallonie).
La Région bruxelloise exclue, quand on étudie les chiffres par province et par segment, on constate que pour les maisons les hausses les plus importantes ont été enregistrées en province d’Anvers (+123 %) et dans le Brabant flamand (+104,5 %). Ce sont les provinces du Limbourg (+79 %) et de Namur (+81 %) qui enregistrent les hausses les moins fortes.
Concernant les villas, les hausses les plus importantes ont été enregistrées dans le Brabant wallon (+42 %) et en province d’Anvers (+31 %). Si on constate une baisse des prix en sept ans pour les villas en province de Liège (-5,2 %) et en province de Namur (-0,93 %), on y relève par contre pour 2007 une forte augmentation du nombre de transactions, ce qui pourrait expliquer l’impact sur les prix.
Les prix des appartements ont connu la plus forte hausse dans le Brabant wallon (+109,8 %) et en province du Luxembourg (+107 %). Les provinces de Flandre occidentale et du Hainaut enregistrent les hausses les moins importantes (+79,5 % et +74,8 %).
Les terrains plus chers
C’est dans le segment des terrains à bâtir que les hausses de prix les plus élevées ont été enregistrées par province. Les prix ont ainsi augmenté de 176 % dans le Limbourg, de 151 % dans le Brabant flamand, de 140 % en Flandre occidentale et en province de Liège et de 133 % en province d’Anvers. C’est finalement la province du Brabant wallon qui enregistre la plus faible hausse, avec « seulement » +87,6 %."
(fin de citation)
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Le sens que l'on veut donner aux événements se trouve souvent dans le titre... plutôt que dans l'info elle-même....
Cela dépend surtout de l'interprétation que chacun veut bien faire en fonction de ses attentes, de ses espoirs, de ses envies, de son caractère, de son vécu et surtout de son métier...
Cordialement
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Il serait très intéressant de connaître aussi l'évolution des volumes.
Si je me souviens bien:
- d'apres les notaires le volume 2007 etait en baisse
- immoweb a 96,000 annonces contre environ 65,000 il y a un an et demi. Bien sur il y a beaucoup d'annonces dupliquées, mais cela en soit est un signe.
De toutes facons, au niveau financier global, le credit est quasi gelé. Exemple: la tres suisse UBS a pommé 23 milliard d'euro en 9 mois; la fed donnent aux banques des bons du tresors en echange d'a peu pres n'importe quel papier (y compris prets residentiel) pour eviter l'ecroulement du systeme banquaire. Donc le credit facile en Belgique comme ailleur c'est en veilleuse pour l'instant.
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Une analyse plus detaillee sur 2007: baisse des prix au quatrieme trimestre.
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Dans Le Soir de ce 22/4/08::
"En 2007, 863.350 actes ont été rédigés par les notaires en Belgique, soit une baisse de 4,5 % par rapport à 2006. Les droits d’enregistrement ont par contre augmenté de 7,6 %, les notaires ayant perçu plus de 3,5 milliards d’euros de droits pour le compte de l’Etat, selon les chiffres communiqués mardi par la Fédération Royale du Notariat Belge (FRNB). C’est à Bruxelles qu’on relève la plus forte baisse d’actes avec un recul de 11,3 %. Le président de la FRNB, Pierre Nicaise, explique ce recul par la baisse de l’activité immobilière dans la capitale. Seule la province du Brabant Wallon a connu une stabilisation du nombre de ses actes. Quant aux droits d’enregistrement, la hausse aura été la plus importante en province du Luxembourg (11,3 %) et à Anvers (10,2 %)."
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On s'occupe enfin des choses sérieuses dans ce pays !
Dans La Libre :
"Le gouvernement a annoncé mercredi l'ouverture d'une enquête pour "clarifier le prix correct d'un cornet de frites", les tarifs du plat national ayant connu récemment une hausse jugée suspecte par les autorités. Les frites s'enchérissent plus vite que les pommes de terre, "ça paraît un peu anormal",au yeux du ministère de l'Economie."
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Les frites s'enchérissent plus vite que les pommes de terre, "ça paraît un peu anormal",au yeux du ministère de l'Economie."
Pfff, et ils la chauffent avec quoi l'huile, en soufflant dessus?
Et le livreur de pommes de terre, il vient à pied son sac sur le dos aussi...
Pourtant je ne me souviens pas d'avoir vu un quelconque champ de patates rue de la Loi. Quelques gros trous entourés de grues, éventuellement quelques doryphores à la recherche d'un strapontin, mais vraiment rien de bien consommable.
Il ne pousse que des grues et des buidings dans cette rue alors je ne vois vraiment pas comment ces pommes de terre vont arriver jusque chez momo qui a installé sa baraque entre la rue de la loi et la rue Belliard.
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C'est là que Laurette intervient en instaurant un calibre officiel de la frite (80mm sur 6mm de section carrée) et un nombre de frites par paquet. La dose de mayonnaise est égale au taux de cholesterol du consommateur multiplié par son âge et divisé par le code postal de la ville (en gramme). Si le marchand ne dit pas "s'il vous plait" en tendant le cornet, le consommateur a le droit de partir sans préavis et sans payer.
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