forum Vous n'êtes pas identifié(e) : Inscription :: Identification | Recherche Forum
Bonjour,
Pensez-vous que le boom immobilier que l'on connaît en ce moment durera très longtemps ?
Est-ce que quelqu'un aurait par ailleurs un site où je pourrais voir l'évolution des prix du marché immobilier à Bruxelles ?
Merci
Hors ligne
Tous vos liens n'ont absolument rien à voir avec la Belgique.
C'est clair que dans le monde il y a des bidonvilles. Et alors?
Le fil de cette discussion concerne l'évolution des prix immobiliers en Belgique. Vous pouvez montrer un bidonville en Belgique??
Hors ligne
Citation :tous ce qui peut se faire a distance ,sans présence humaine est perdu pour l'europe dans un proche avenir
Effectivement pour toutes les tâches répétitives qui peuvent être faites par des petites mains sous-qualifiées.
Juste pour info, des boites comme IBM, Honeywell, Accenture, E&Y, Infosys etc sous traitent un grosse partie de leur boulot en Inde, et pas du travail sous qualifié. Les petites mains en Inde font du boulot à valeur ajoutée qui est facturé aux clients en Belgique au prix d'ici. Il suffit de faire une recherche dans GOOGLE sur Bangalore....
Pour les voitures de société, dont bcq bénéficient, même avec un salaire brut de 3000 euros (on est loin des cadres bancaire à 10 000 brut par mois)
le système disparaitra un jour ou l'autre pour etre remplacé, je l'espère par un système basé sur la pension
Et non les voitures de société ce n'est pas la majorité des travailleurs !
Reste plus qu'a attendre les prochaines statistiques, histoire de rire un peu.
Hors ligne
vous dite "les moyens techniques de travailler" c'est les nouvelles techno ? si oui direction l'inde ou la chine a -300 euro ! tous ce qui peut se faire a distance ,sans présence humaine est perdu pour l'europe dans un proche avenir .
Vous etes en retard d'une douzaine d'annee (un informaticien valable en Chine ou en Inde coute plutot autour de 2000 euro par mois). Voir article dans l'economist de la semaine derniere. Ou ce rapport.
Donc le teletravail n'est pas mort. De plus teletravail n'est pas toujours a temps plein: ca peut etre certains jours de la semaine, ou en decalage avec les heures de pointe, etc.
Cela dit la banlieu champignon sans une infrastructure qui suit finira par suffoquer. Voir le fiasco du RER vers waterloo.
Hors ligne
Donc le teletravail n'est pas mort. De plus teletravail n'est pas toujours a temps plein: ca peut etre certains jours de la semaine, ou en decalage avec les heures de pointe, etc.
Je connais des gens qui ne mettent jamais les pieds au bureau (ou très peu, par exemple pour prendre les cheques repas ou rentrer les expenses.)
Les collègues sont disséminés partout en Europe, le boss est pas en Belgique (US ou ailleurs en Europe) et l'employeur fournit le package habituel.
(voiture, abo blackberry, etc)
Ce qui n'empeche que les horaires ne sont pas des horaires de fonctonnaires non plus
Hors ligne
Je connais aussi des tas d'exemples comme ceux que vous citez.
Evidemment ce ne sont pas des jobs nine to five...
Mais dans la vie il faut choisir.
Et pour décrocher de tels packages salariaux ...il faut bosser dur, ça c'est certain!
Hors ligne
"Après quatre ans de gestation, Eurostat a fini par sortir un index des prix de l’immobilier résidentiel en Europe. Jusqu’ici, la comparaison des chiffres entre plusieurs pays était quasiment impossible.
Les prix de l’immobilier n’ont pas toujours été considérés comme importants pour mesurer la santé économique d’un pays. Les choses ont changé depuis la crise bancaire de 2008, issue de celle des subprimes américains. Les ministres européens ont souhaité qu’un indice soit établi pour comparer les niveaux de marché entre les 27 États membres. Il vient de sortir et s’appelle le HPI (house price index).
«Nous n’apprendrons rien sur le marché belge, qui devrait afficher une hausse de 2 % sur 2012, mais cet indice sera précieux pour comparer les marchés, explique Julien Manceaux, senior economist chez ING. Les indices nationaux existants n’étaient guère comparables : un pays n’utilisait que le prix des maisons, un autre mélangeait logements nouveaux et anciens.» Parfois, il s’agissait d’évaluations d’agents immobiliers, pas de données sur les transactions.
Le nouvel indice compare les prix de transactions des lo-gements des particuliers, quels qu’ils soient (nouveaux, anciens, maisons, appartements), hors frais (taxes, notaire). Il est calculé dans chaque pays par les instituts nationaux selon une méthodologie discutée avec Eurostat. Les chiffres les plus récents portent sur le troisième trimestre 2012 : pour l’ensemble de l’Union européenne, les prix ont reculé de 1,9 % (-2,5 % pour la zone euro) par rapport au même trimestre en 2011 ; la Belgique, elle, a enregistré une hausse de 1,8 %.
Ce travail d’harmonisation, visiblement aussi laborieux que nécessaire, n’est pas encore parfait. Certains pays comme l’Allemagne n’ont pas encore fourni de données trimestrielles. "
En ligne
"Après quatre ans de gestation, Eurostat a fini par sortir un index des prix de l’immobilier résidentiel en Europe.
En allant a la source, les gens obsedes (comme moi) par les changements apres inflation pourront trouver les variations annuelles apres inflation (eurostat)
Hors ligne
Bonjour,
11/02/2013
Les notaires dressent le bilan 2012 et donnent un conseil :
[color=#FF0000]"achetez le plus tôt possible!"[/couleur]
Les notaires bruxellois ont dressé le bilan 2012. Il se caractérise par une légère augmentation de l’activité et une hausse des prix, partout en Belgique. Mais si celle-ci est plutôt minime en Flandre et en Wallonie, elle est très marquée à Bruxelles, surtout pour les maisons. Analyse.
Comme chaque année à pareille époque, les notaires bruxellois ont dressé un état des lieux complet de l’activité immobilière enregistrée au cours de l’année 2012. Difficile d’en exposer ici tous les aspects passés en revue par Maîtres Bleeckx (Saint-Gilles) et Langhendries (Uccle).
Le premier élément à retenir concerne l’activité : elle a augmenté de 1,1 pour cent pour la Belgique. La Flandre et la Wallonie ont progressé de 0,8 % et c’est Bruxelles qui enregistre la plus forte progression (+3,8 %). Au total, ce sont pas moins de 478 millions d’euros que l’Etat a perçus en droits d’enregistrement, soit quelque 5 millions de plus qu’en 2011. Il paraît que Guy Vanhengel, le ministre bruxellois chargé notamment des Finances et du Budget, s’est fait des ampoules à force de se frotter les mains…
Deuxième point important : les prix ont continué à monter, le tout, sur fond d’une hausse de l’inflation modérée (+2,6 %, contre 3,5 en 2011). A Bruxelles, le prix moyen d’une maison (hors villas) est passé de 365.000 à 404.000 euros. Trente-neuf mille euros de différence, ce n’est pas rien. Cela représente un bond de 10,7 %, alors que la hausse nationale est de 5,8 % (une maison moyenne coûte 245.000 euros en Flandre et 171.000 euros en Wallonie).
Concernant les appartements, leur prix moyen a également augmenté dans les communes bruxelloises, mais moins que pour les maisons. Le prix moyen est de 219.000 euros, contre 210.000 il y a un an. Un appartement coûte en moyenne 203.000 euros en Flandre et 152.000 euros en Wallonie.
Où donc Bruxelles s’arrêtera-t-elle ? « D’ici quelques années, il ne nous restera plus qu’à prendre le Thalys pour aller s’installer à Paris !, ironisa Maître Bleeckx. Plus sérieusement, la capitale se scindera davantage en un marché de locataires, qui va encore grandir, et un marché de propriétaires qui sera de plus en plus étroit. Et de moins en moins de personnes auront accès au logement. »
Reste que si l’on compare Bruxelles à Paris ou Londres, elle s’en sort encore plutôt bien. « Un jeune couple peut encore acheter une maison à Bruxelles. Mais qui s’en achète encore une à Paris ? », intervint à ce sujet Maître Langhendries.
Dans leurs conclusions, les deux notaires insistèrent sur le fait que la hausse des transactions s’explique par une certaine stabilisation des prix, des taux d’intérêt qui restent historiquement bas et par un intérêt toujours aussi marqué des investisseurs pour le secteur immobilier. « Mais comme l’offre à Bruxelles reste limitée, les prix devraient continuer à grimper », releva Maître Bleeckx.
Et de conclure par un conseil qui, à défaut d’être original, reste d’actualité : acheter est mieux que louer et il vaut mieux le faire le plus tôt possible. « Il faut acheter petit, en fonction de ses revenus, et puis revendre lorsque ceux-ci augmentent, argumenta Maître Langhendries. Depuis neuf ans que les notaires publient leurs chiffres, le prix d’un bien n’a cessé d’augmenter. Plus tôt on entre dans la danse, plus tôt on profitera de la hausse des prix. »
Le mot de la fin revint à Maître Bleeckx : « Les personnes âgées pensionnées propriétaires de leur logement sont beaucoup plus à l’abri que celles qui sont restées locataires toute leur vie. »
Message reçu cinq sur cinq. On se lance dans la bagarre. Première tâche à entreprendre : une reconnaissance des lieux pour trouver le bien de vos rêves. A vos vélos !
Hors ligne
Une année 2012 disparate pour le marché immobilier bruxellois
L’année 2012 s’est caractérisée par un morcellement du marché immobilier résidentiel en Région bruxelloise, a indiqué vendredi la commission du marché immobilier de l’Union des Géomètres-Experts de Bruxelles. L’évolution du marché dépend du type de bien mais également du mode de mise en vente.
La valeur des biens exposés en vente publique a ainsi diminué, tandis que le prix des appartements et des maisons unifamiliales vendues en gré à gré a augmenté.
L’Union des Géomètres-Experts de Bruxelles a utilisé une méthode d’évaluation qualitative pour évaluer le marché immobilier bruxellois, en prenant notamment en compte la superficie du terrain, la qualité de la situation et l’état d’entretien de l’immeuble. «Il faut comparer ce qui est comparable car les prix peuvent varier de trottoir à trottoir», justifie Alain Bellay, président de la commission.
L’analyse du marché immobilier résidentiel bruxellois n’offre cependant pas de tendances claires pour l’année 2012. «Après la stabilisation de 2010 et la hausse de 2011, 2012 part dans tous les sens, laissant place à une période de disparité», confirme Alain Bellay. Car l’évolution dépend du type de bien (appartements, maisons unifamiliales ou immeubles de rapport) mais également du mode de mise en vente (gré à gré ou vente publique).
La vente de maisons unifamiliales en gré à gré a par exemple augmenté de 15% en 2012, tandis qu’elle a enregistré une baisse de 5% pour les immeubles de rapport. La Commission a également observé une tendance à la baisse pour tous les types de biens exposés en vente publique, alors que la valeur des appartements et des maisons unifamiliales vendues en gré à gré a augmenté.
Le contexte économique a une influence sur le comportement du marché, ajoute encore la commission, qui pointe notamment le niveau «historiquement bas» du taux du crédit hypothécaire, la faible croissance économique ou encore la hausse du chômage. «Le marché immobilier reste intéressant mais les gens sont effrayés», résume Alain Bellay.
(fin de citation)
En ligne
En toute logique baisse de l'activité, baisse des prix.
Mais bon l'immobilier (Bruxellois surtout, et un peu moins belge) défie toute logique
Surtout si on raréfie l'offre artificiellement....
Hors ligne
Bear Trap.?
Tout va bien madame la marquise , ne vous inquiétez pas :0)
Plus serieusement on parle bien de 2012, la meme journliste parlait d'un coup de frein de l'activité en 2013....
2012_encore_une_annee_de_gagnee_pour_l_immobilier
Malgré la crise économique, malgré les inquiétudes des ménages sur l’avenir, malgré la pression sur leurs revenus, et malgré les grands pessimistes qui s’attendent depuis des années à une correction des prix, le marché immobilier belge continue de très bien résister, selon les chiffres publiés par le SPF Economie.
À l’exception des villas, tous les segments de marché ont progressé en 2012, en termes de prix. Par rapport à 2011, les appartements ont même accéléré leur hausse, avec une croissance moyenne de 3,3% en douze mois.
L’évolution est remarquable à Bruxelles (+ 5%) et en Wallonie (+ 4,9%), tandis qu’elle est plus modérée en Flandre (+ 2,9%). En prenant en compte une inflation de 2,8%, cela signifie que les appartements ont conservé leur valeur réelle. En moyenne, un appartement coûtait 202.015 euros en 2012.
Les volumes de transactions concernant les appartements ont également progressé l’année dernière, enregistrant une hausse de 1,5%. Le marché a surtout été très dynamique en Wallonie (+ 8,8%), où un appartement s’est échangé en moyenne contre 161.671 euros (voir graphique ci-contre).
Signe que les candidats acquéreurs, surtout les jeunes, se tournent davantage vers les appartements, qui sont, sauf en Wallonie, en moyenne moins chers que des maisons. Mais ce n’est pas tout. Ce type de biens profite également de l’intérêt des investisseurs, qui continuent à soutenir le marché, surtout à Bruxelles.
des statistiques concernant le marché immobilier en 2012.
Bien que les appartements aient connu une année plutôt faste, les prix des maisons d’habitation ne sont pas complètement à la traîne, même si elles ont nettement ralenti la cadence par rapport à 2011. Elles ont gagné 2,7% l’année dernière, contre 3,7% l’année précédente. En moyenne, il fallait débourser 193.563 euros pour acquérir une maison en Belgique en 2012. Mais à Bruxelles, il fallait pouvoir sortir 160.000 euros supplémentaires, même si les prix n’ont progressé que de 1,4% sur l’année.
Plus marquant, le nombre de transactions concernant les maisons et les villas ont chuté de 6,5% l’année dernière, et de 9% rien qu’à Bruxelles, où le prix des villas a plongé de plus de 12%. Ce chiffre est cependant à utiliser avec prudence, car le nombre de transactions est tellement faible (10 par mois en moyenne) qu’il est difficile d’en tirer des statistiques fiables.  Sur l’ensemble de la Belgique, le prix des villas a légèrement reculé, de 0,3%. 
Merci les taux bas !
Mais finalement, comment expliquer la bonne résistance du marché malgré un contexte économique incertain? "Les taux d’intérêt très bas constituent un facteur crucial pour quand même s’endetter. D’autant plus que le revenu disponible des ménages n’a, au fond, pas encore sérieusement souffert de la crise financière et économique, tenant bien entendu compte du fait que les personnes touchées par une restructuration ou par le chômage sont plus vulnérables. Les mesures du gouvernement fédéral n’ont pas encore eu d’impact très contraignant au cours de 2012", explique Frank Lierman. 
Il est vrai que profiter des taux bas était bien sûr très tentant en 2012… Encore fallait-il que la banque accepte d’accorder des crédits. Et c’est là que les choses ont changé, depuis plusieurs mois maintenant. Le robinet des crédits s’est sensiblement rouillé, n’acceptant de s’ouvrir que lorsque l’acheteur se présente avec un apport de départ conséquent, en moyenne 30% du prix du bien. Cette "radicalisation" des banques aurait pu impacter négativement le marché immobilier, si ce n’est que la particularité de notre pays est que ses habitants ne manquent pas de ressources… Si la banque se montre réticente, ils vont puiser dans leur épargne ou dans celle de leur famille, notamment dans le cas de jeunes qui accèdent pour la première fois à la propriété. Un mécanisme qui constitue un important élément de stabilité pour le marché immobilier belge, assurent certains observateurs. 
Hors ligne
Légère hausse du prix de l'immobilier "ordinaire"
Le prix moyen des maisons d'habitation ordinaires et des appartements a légèrement augmenté en 2012 en Belgique alors que le prix moyen des habitations plus cossues, les villas, s'est stabilisé, selon les chiffres publiés vendredi par la DG Statistique et Information économique du SPF Economie.
Dans le détail, le prix des maisons d'habitation ordinaires a progressé de 2,7% par rapport à l'année précédente, le prix des appartements bondissant de 3,3%. Le prix des villas, lui, est resté stable, avec un repli de 0,3% alors que la hausse avait encore atteint 3,5% en 2011. Enfin, le prix des terrains à bâtir a augmenté de 2,4%.
Du simple au double
Par ailleurs, au sud du pays, le Hainaut reste la province la moins chère, avec un prix moyen de 125.003 euros pour une habitation ordinaire. A l'autre bout du classement, le Brabant wallon affiche un prix moyen, pour le même type de bien, de 247.493 euros. Lasne y décroche le titre de commune la plus onéreuse, avec un prix moyen de 478.265 euros alors que Quaregnon est la commune wallonne la moins chère (93.944 euros pour une maison d'habitation).
À Bruxelles, Anderlecht affiche le prix moyen le plus bas (244.677 euros pour une habitation ordinaire), loin derrière Ixelles - en tête du classement - où les prix atteignent 528.129 euros. Enfin, en Flandre, Renaix décroche le titre de commune la plus abordable (126.095 euros pour une maison d'habitation ordinaire) alors que Crainhem s'avère la commune la plus chère, avec une moyenne de 371.348 euros."
(fin de citation)
En ligne
Indice Trevi (indice des prix demandes) est stable ce trimestre. Indice a prendre avec des pincettes pour faire court (voir posts anterieurs sur ce forum).
http://www.trevi.be/documents/uploads/n … ars_13.pdf
Il parle aussi de la segmentation appart vs maison/villa, qui a mon avis est plus un probleme de gamme de prix que de type de bien, vu le coup de vis hypothecaire (quand les banques demandent 30% au lieu de 10% voir -10% ca plafonne les prix, quels que soient les taux d'interet).
Hors ligne
Une fois de plus, le marché immobilier belge affiche une éclatante santé. Le prix des appartements en particulier a grimpé de 5% en 2012, selon le SPF Economie. Tout l’inverse de ce qui se passait dans les années 1980, lorsque le marché chutait. C’était l’époque de l’inflation et des taux d’intérêt à deux chiffres.
Le marché immobilier belge est l’un des rares en Europe a n’avoir pas cédé. Il n’a même pas plié, à en juger par les nouvelles statistiques livrées par le SPF Economie pour l’année 2012: les prix globaux grimpent toujours et, en ce qui concernent les appartements à Bruxelles et en Wallonie, ils sont même en hausse de 5%, signe d’une demande soutenue, une fois de plus.
Le grand krach prédit par certains théoriciens n’a donc toujours pas lieu. On peut avancer plusieurs explications à cela.
(suite dans le lien susmentionné)
En ligne
Le ciel s'obscurcit au dessus de l'immobilier
Le marché de l’immobilier est à un moment charnière. Le prix des biens se stabilise, les taux augmentent et les avantages fiscaux sont peu à peu réduits. Des conditions qui pourraient provoquer un effondrement des prix.
Avec une augmentation de 3%, les prix de l'immobilier sont toujours dans une phase ascendante. C’est ce qui ressort des derniers chiffres de la Direction générale Statistique et Information économique (DGSIE).
Pour Julien Manceaux, spécialiste immobilier de service étude d’ING, « la tendance du marché immobilier reste néanmoins dans la courbe attendue. Nous sommes depuis 2007 face à une augmentation des prix qui suit celle de l’inflation. C’est encore le cas aujourd’hui.»
Un moment charnière
ING a déterminé qu’un remboursement de prêt hypothécaire tournait en moyenne autour 800 euros. Pourtant, le prix de l’immobilier lui ne cesse de croître. « Deux facteurs expliquent cela » , nous dit Manceaux. « Les taux qui baissent et l’augmentation d’un apport personnel. Comme les taux peuvent difficilement baisser davantage, le marché en cette année 2013 se trouve devant un moment charnière. La limite de ce qui est payable est atteinte »
Selon John Romain d'Immotheker, le marché immobilier ne sent les effets de la crise que maintenant .« Avec un chômage grandissant et un sentiment d’insécurité face à l’avenir, les candidats acquéreurs se trouvent dans une situation précaire. Les prix vont presque certainement baisser dans les années à venir. »
Des taux plus élevés
Les notaires sentent déjà les premiers soubresauts du marché. Lors du premier trimestre, le prix des maisons est resté stable, mais celui des appartements a baissé. Selon ING le marché immobilier ne va réellement se trouver dans les problèmes qu’à partir de 2015. « Lorsque les marchés financiers seront stabilisés, la Banque centrale européenne va faire augmenter les taux » dit Manceaux. « Il existe aussi une raison structurelle à cette hausse. À partir de 2014 les Accords de Bâle III vont rentrer en application, ce qui va pousser les banques à augmenter leur fonds propre. Ce qui va du même coup obliger les banques à augmenter leur tarif hypothécaire. Une augmentation de ces derniers a un impact énorme sur le budget des acheteurs puisqu’une augmentation de 1% des taux ( jusqu’à 4.7%) va faire augmenter le remboursement mensuel de 794 euros à 865 euros (+9%).
Avantages fiscaux
Manceaux a encore d’autres mauvaises nouvelles. Au-delà de l’effet des Accords de Bâle III, les possibilités de remboursement des Belges vont encore être affectées par le fait que les mesures de soutien du gouvernement fédéral seront régionalisées. Or, pour l’économiste, les régions n’ont pas les moyens d’offrir les mêmes avantages fiscaux. « La combinaison du choc financier et fiscal peut avoir trois conséquences. La première c’est que le prix des biens peut baisser de 15 % . La seconde : si les propriétaires ou les promoteurs ne veulent plus vendre à cause de la baisse des prix, le nombre de transactions va baisser. Tertio : les acheteurs peuvent réagir en mettant plus de cash sur la table, ce qui veut dire que beaucoup d'acheteurs potentiels ne pourront plus suivre. Le ciel s’obscurcit au-dessus du marché immobilier. »
Hans Brockmans / Trad ML
Hors ligne
Tout ça sent la boule de cristal ! ! !
Et même une baisse de 15% ne ferait que ramener les valeurs de 4 ans. Pas vraiment l'éclatement de la bulle !
Notez que personnellement et même professionnellement une baisse de 15% à tout pour me plaire.
Hors ligne
La seconde : si les propriétaires ou les promoteurs ne veulent plus vendre à cause de la baisse des prix, le nombre de transactions va baisser. Tertio : les acheteurs peuvent réagir en mettant plus de cash sur la table, ce qui veut dire que beaucoup d'acheteurs potentiels ne pourront plus suivre. Le ciel s’obscurcit au-dessus du marché immobilier.
Que voilà de bonnes nouvelles pour les bailleurs...
Hors ligne
Des années que l'on prétend que les prix vont baisser, et ils n'ont fait qu'augmenter, moins rapidement qu'autrefois, certes, mais ils augmentent, au minimum au rythme de l'inflation.
Hors ligne
certains prix montent, pas tous et pas partout et aprèr des moyennes de prix qui ont triplé, à la hausse, faut quand meme se poser des questions
Répéter que les prix montent sans arrêt; c juste du brain washing , faut savoir prendre un peu de recul
les 2 derniers suppléments du trends immo indiquent visiblement des prix à la baisse un peu partout .... (et qqes hausses aussi, ciblées)
Hors ligne