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ralentissement de l'augmentation, stabilisation à Bxl .. une impression de déjà lu ici
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Lu dans Le Soir de ce matin:
"Et 2006 ? L'indice Trevi s'élevait au 31 décembre 2005, à 106,11. Il confirme une hausse du prix moyen de l'immobilier résidentiel en région bruxelloise. « Nous constatons toutefois, depuis 6 à 8 mois, une stabilisation des prix. …
« Nous confirmons un ralentissement du rythme des ventes », ajoute Jean Corman, administrateur délégué de Victoire Properties. « Les prix ne baissent pas mais ne montent plus, le délai de concrétisation des ventes s'allonge. »
« Il n'y a plus le même stress chez les acquéreurs. Les promoteurs se sont tous précipités dans le moyen et le haut de gamme."
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Lu dans Le Soir de ce matin:
"Malgré un marché immobilier morose. Quatre nouvelles sociétés arrivent dans le parc d'affaires ...
Alors que le marché belge de l'immobilier ne semble guère être porteur pour l'instant, les promoteurs de l'Axisparc Business Center surfent sur la vague du succès. "
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Comme le disait Giannigianni il y a quelques semaines:
"Les seuls qui devraient faire de l'information correcte sont les banques/courtiers quand ils pretent l'argent alors qu'on sait bien qui ne le font pas..."
Voila ce que ces banquiers proposent dans le L'Echo de ce matin:
"«Si les prix devaient continuer à grimper, le Belge pourrait même emprunter sur plusieurs générations comme c’est déjà le cas chez certains de nos voisins européens», prédit Fortis Banque."
Le reve de tout banquier, plusieurs générations de pigeons déja plumés...
Il fait probablement reference a la France ou ces pratiques ont amene le gouverneur de la banque de France a declare que la bulle immobiliere pose un risque majeur pour l'economie et le rapport du sénat a prevoir une baisse pouvant aller jusqu'a 30% dans les trois ans a venir. Merci pour le conseil!
Encore mieux, ils pretendent que le marché n'est pas spéculatif parce que, je cite, "les candidats n'achètent pas pour réaliser une plus-value au bout d'un an". Pourquoi pas 1 mois ou 1 semaine?
Enfin, ils admettent que l'activité a baissé significativement en novembre et decembre et qu'il est probable que les prix vont baisser sur certains types de bien. C'est deja pas mal pour un banquier dont le bonus est lié au nombre de prets vendus.
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Dans La Libre de ce jour :
En 2005, les candidats se sont jetés sur la brique: les crédits habitation ont progressé de 47pc! Sans toutefois, ajoute Fortis, faire apparaître de bulle.
Il y a quelques années encore, Batibouw était le théâtre d'une terrible guerre bancaire des taux. Depuis 2 ou 3 ans, ils sont tellement bas que c'est sur un autre terrain que les banques doivent combattre: celui de l'imagination (lançant des formules plus spécifiques les unes que les autres) ou de l'analyse. L'étude désormais annuelle de Fortis Banque participe de ce phénomène.
Tout comme l'année dernière, les chiffres étonnent par leur ampleur: le nombre de ventes dépasserait les 180000, en hausse de plus de 30pc par rapport à 2004; avec l'impact que l'on imagine sur les prix, toujours en augmentation, et même de manière spectaculaire à Bruxelles dans le segment des maisons d'habitation et à la côte en appartements; les crédits habitation (hors refinancement) ont, eux, progressé de plus de 47pc par rapport à 2004, atteignant en volume près de 20 milliards d'euros!
Sans toutefois, assure le groupe bancaire, faire naître de bulle et donc de risque de chute anormale des prix. Si le marché (demande et prix) est si soutenu, c'est en raison entre autres de la faiblesse des taux (au cours du 1er semestre 2005, ils ont atteint leur niveau le plus bas depuis 60 ans), de l'allongement de la durée des emprunts (en janvier 2006, 18pc des demandes de crédit auprès de Fortis couraient sur 25 ans fixes et 12pc sur 30 ans fixes contre 20pc sur 20 ans fixes) et de divers avantages fiscaux. Trois «aubaines» dont ont principalement profité les plus jeunes, qui empruntent plus tôt (en 2005, 11pc de ceux qui ont emprunté chez Fortis avaient entre 18 et 25 ans pour seulement 1pc en 2000), mais également... de plus en plus (la quotité empruntée de cette tranche d'âge est passée de 81 à 86pc).
Si Fortis se veut rassurant face au marché immobilier, c'est que ses économistes sont rassurés tant sur la hausse des taux (elle sera limitée) que sur l'offre (qui grandit de manière significative). Mais encore parce que les candidats-acquéreurs semblent s'être assagis: en fin d'année (novembre et décembre), l'activité a légèrement ralenti et la demande qui subsiste n'est pas spéculative (les candidats n'achètent pas pour réaliser une plus-value au bout d'un an). Et d'annoncer un ralentissement de l'augmentation, à tout le moins une stabilisation, voire une diminution selon le type de bien (grosse villa) et la localisation (appartements à Bruxelles).
Conclusion? Sur base de différentes simulations (5 et 3pc par an de plus-value immobilière, 3,5 et 8pc par an de rendement du capital investi en Bourse...), le groupe bancaire arrive à dire qu'il est toujours aujourd'hui préférable d'acheter sa propre habitation que de la louer et encore mieux de passer par un crédit plutôt que de financer l'achat par fonds propres. Pour ce qui est de l'investissement à long terme (plus-values à la clé), Fortis donne également son feu vert. Mais il est plus nuancé, voire réticent, quand il s'agit d'investir pour donner en location (les rendements locatifs diminuent) ou d'investir dans la brique-papier (perspectives de return limitées).
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- si il y a baisse meme les maisons unifamiliales seront plus a bon marché au moins que vous estime que les appartement souffrent plus que les maison;
- quel serait l'alternative de ladite couple aujourd'hui? Payer un loyer encore 5 ans? Sur quel calcul vous vous basez pour suggerer cet option?
- pourquoi vous voulez convaincre un couple à reporter leur choix d'investir dans l'immobilier sans savoir leur profil et situation fiscale et familiale?Sur le plan du copier coller je vous invites à respecter la totalité des articles:
l'article d'Immoscan à une final different du votre:
Immoscan
1/ Je pense en effet que les appartements vont souffrir plus que les maisons.
La Libre Belgique : "Le risque d'une surchauffe à court terme de l'offre d'appartements neufs est évident partout en Belgique, selon le bureau de consultance en immobilier Stadim".
2/ Aujourd'hui, si vous n'avez pas de perspective d'investissement a long terme (15 ans+), mieux vaut louer et epargner pendant quelques annees afin de pouvoir investir dans un bien a long terme lorsque le moment sera venu que de speculer sur la hausse/baisse des appartements sur les 4-5 prochaines annees.
Si vous achetez un appartement a 250.000 Euros, payez 33.000 Euros de taxes et frais et devez le revendre dans 5 ans a 220.000 Euros, vous aurez perdu 63.000 Euros. Même si vous payer un loyer de 1.000 Euros par moi pendant cette période, vous avez encore intérêt à louer. Si vous voulez une analyse plus détaillée :
http://www.leblogfinance.com/2006/02/acheter_ou_loue.html#more
3/ Vous prenez un malin plaisir a deformer mes propos. Mon propos n'est pas de pretendre qu'il existe une formule magique qui s'appliquerait a tous les couples/acheteurs. J'ai recemment recommande a des amis d'acheter parce qu'ils etaient pret a faire l'achat d'une maison qu'ils occuperont, je le leur souhaite, pendant 20 ans ou plus.
Par contre, cet ami celibataire qui veut acheter un appartement afin de le revendre dans trois ans lorsqu'il aura trouve l'elu de son coeur, il risque de devoir le revendre a perte pour pouvoir acheter son logement "definitif".
Et que dire de cet autre ami qui veut investir dans des appartements a louer a Ixelles alors que le marche de la location est une veritable catastrophe.
Ces pigeons sont malheureusement plus nombreux qu'on ne le pense et certains se sont un malin plaisir a les plumer...
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Encore un article qui utilise des moyennes sur 12 mois pour cacher la réalité du terrain. Une façon comme une autre d’essayer de rameuter les acheteurs. Allez, revenez vous faire plumer, c’était si drôle…
En ce qui me concerne, j’ai dit à de nombreuses reprises que je ne prévois pas et ne souhaites surtout pas de crash de l’immobilier en Belgique. Par contre, j’invite les investisseurs a une extrême prudence s’ils n’investissement pas a long terme. Je pense aux 25-35 ans qui achètent des appartements en vue de les revendre dans 4-5 ans pour acheter une unifamiliale. Ils sont malheureusement assez nombreux a croire que les arbres montent jusqu’au ciel…
1/ Certains experts pensent comme moi qu’il est probable que la hausse va ralentir, se stabiliser ou même que les prix vont légèrement reculer selon le type de biens.
Lu dans L’Echo ce matin :
« … a expliqué Marc Verboven, directeur 'product management' du groupe bancaire. "Et personne ne prévoit de chute importante des prix de l'immobilier résidentiel, même s'il est vraisemblable que la hausse va ralentir, se stabiliser ou même que les prix vont légèrement reculer selon le type de biens et leur localisation", a-t-il ajouté …
Selon cette dernière, investir dans l'immobilier à l'heure actuelle est une bonne option "dans le cadre d'un investissement à long terme. Et le choix du bien est un élément déterminant". "La réponse est plus nuancée quand il s'agit d'investir pour donner en location ou d'investir dans la brique-papier (SICAV, SICAFI,...)", a-t-elle conclu en pointant notamment du doigt la baisse du rendement locatif et les perspectives de 'return' limitées en ce qui concerne la brique-papier. »
2/ De plus, si l’on regarde l’évolution du marché sur le dernier trimestre, on constate déjà un net ralentissement du marché.
Lu dans La Libre en Janvier 2006 : « Même légère, la montée des taux d'intérêt depuis l'été a stoppé l'activité. Ce que confirment les agences du groupe Trevi qui ont noté, d'avril à octobre, une baisse du nombre de transactions de 6 pc. »
3/ et de la hausse des prix
Lu sur Immoscan en Janvier 2006 : « En janvier 2005, le réseau d'agences Trevi lançait le premier indice général centré sur l'immobilier résidentiel basé sur quelque 8.000 petites annonces couvrant toute la Belgique et tous les segments du marché (villas, maisons, appartements, immeubles de rapport et terrains à bâtir)… En analysant plus attentivement les données, il ressort que le "soft landing" a bien eu lieu sur le marché bruxellois où l'on constate une stabilisation quasi parfaite des prix tandis que les marchés provinciaux sont restés très performants et ont enregistré une hausse substantielle. Et le courtier d'en tirer la conclusion que l'effet de stabilisation va probablement atteindre progressivement toutes les régions dès le milieu de l'année 2006. »
J’ai du mal à comprendre comment quelqu’un qui ne prévois pas de crash mais invite à la prudence peut être traité de catastrophiste. J’imagine que ça doit être la peur d’avoir pris trop de risques ou l'envie d'en plumer d'autres...
Pourquoi ne pas faire une moyenne sur les cinq dernieres annees? De cette facon on pourra dire que les prix sont en forte hausse pendant encore 2-3 ans.
Vous dites: "Je pense aux 25-35 ans qui achètent des appartements en vue de les revendre dans 4-5 ans pour acheter une unifamiliale".
Donc vous etes preoccupé pour eux...mais il faudra dire que:
- si il y a baisse meme les maisons unifamiliales seront plus a bon marché au moins que vous estime que les appartement souffrent plus que les maison;
- quel serait l'alternative de ladite couple aujourd'hui? Payer un loyer encore 5 ans? Sur quel calcul vous vous basez pour suggerer cet option?
- pourquoi vous voulez convaincre un couple à reporter leur choix d'investir dans l'immobilier sans savoir leur profil et situation fiscale et familiale?
Sur le plan du copier coller je vous invites à respecter la totalité des articles:
l'article d'Immoscan à une final different du votre:
Immoscan
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Encore un article qui utilise des moyennes sur 12 mois pour cacher la réalité du terrain. Une façon comme une autre d’essayer de rameuter les acheteurs. Allez, revenez vous faire plumer, c’était si drôle…
En ce qui me concerne, j’ai dit à de nombreuses reprises que je ne prévois pas et ne souhaites surtout pas de crash de l’immobilier en Belgique. Par contre, j’invite les investisseurs a une extrême prudence s’ils n’investissement pas a long terme. Je pense aux 25-35 ans qui achètent des appartements en vue de les revendre dans 4-5 ans pour acheter une unifamiliale. Ils sont malheureusement assez nombreux a croire que les arbres montent jusqu’au ciel…
1/ Certains experts pensent comme moi qu’il est probable que la hausse va ralentir, se stabiliser ou même que les prix vont légèrement reculer selon le type de biens.
Lu dans L’Echo ce matin :
« … a expliqué Marc Verboven, directeur 'product management' du groupe bancaire. "Et personne ne prévoit de chute importante des prix de l'immobilier résidentiel, même s'il est vraisemblable que la hausse va ralentir, se stabiliser ou même que les prix vont légèrement reculer selon le type de biens et leur localisation", a-t-il ajouté …
Selon cette dernière, investir dans l'immobilier à l'heure actuelle est une bonne option "dans le cadre d'un investissement à long terme. Et le choix du bien est un élément déterminant". "La réponse est plus nuancée quand il s'agit d'investir pour donner en location ou d'investir dans la brique-papier (SICAV, SICAFI,...)", a-t-elle conclu en pointant notamment du doigt la baisse du rendement locatif et les perspectives de 'return' limitées en ce qui concerne la brique-papier. »
2/ De plus, si l’on regarde l’évolution du marché sur le dernier trimestre, on constate déjà un net ralentissement du marché.
Lu dans La Libre en Janvier 2006 : « Même légère, la montée des taux d'intérêt depuis l'été a stoppé l'activité. Ce que confirment les agences du groupe Trevi qui ont noté, d'avril à octobre, une baisse du nombre de transactions de 6 pc. »
3/ et de la hausse des prix
Lu sur Immoscan en Janvier 2006 : « En janvier 2005, le réseau d'agences Trevi lançait le premier indice général centré sur l'immobilier résidentiel basé sur quelque 8.000 petites annonces couvrant toute la Belgique et tous les segments du marché (villas, maisons, appartements, immeubles de rapport et terrains à bâtir)… En analysant plus attentivement les données, il ressort que le "soft landing" a bien eu lieu sur le marché bruxellois où l'on constate une stabilisation quasi parfaite des prix tandis que les marchés provinciaux sont restés très performants et ont enregistré une hausse substantielle. Et le courtier d'en tirer la conclusion que l'effet de stabilisation va probablement atteindre progressivement toutes les régions dès le milieu de l'année 2006. »
J’ai du mal à comprendre comment quelqu’un qui ne prévois pas de crash mais invite à la prudence peut être traité de catastrophiste. J’imagine que ça doit être la peur d’avoir pris trop de risques ou l'envie d'en plumer d'autres...
Pourquoi ne pas faire une moyenne sur les cinq dernieres annees? De cette facon on pourra dire que les prix sont en forte hausse pendant encore 2-3 ans.
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Suis tombé par hasard sur le forum organisé par le site portail Immoscan.
On y lit déjà des messages "annonçant la catastrophe" par le même Immoreal et un certain Belgokrach. Celui-ci l'annonce depuis juin 2005 !...
Ah bon !...
voir ici
Bizarre ? Vous avez dit "bizarre" ?...
Arriver à predir une catastrophe donne apparement une certaine excitation, surtout aux economistes, quoique dans ce cas on ne comprend pas à qui on voudrait sauver la vie.
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Suis tombé par hasard sur le forum organisé par le site portail Immoscan.
On y lit déjà des messages "annonçant la catastrophe" par le même Immoreal et un certain Belgokrach. Celui-ci l'annonce depuis juin 2005 !...
Ah bon !...
voir ici
Bizarre ? Vous avez dit "bizarre" ?...
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suite de la citation
10 ans de hausse
BRUXELLES Ce n'est certes pas un scoop, mais, pour la dixième année consécutivement, les prix de l'immobilier sont en hausse. Les données rendues publiques par le Conseil francophone de la Fédération royale du notariat belge, représentée pour la Région de Bruxelles-Capitale par NVN, ne représentent cependant qu'une partie des ventes réalisées sur le territoire bruxellois. Les études sur l'évolution du prix de l'immobilier peuvent donc varier en fonction de leurs auteurs puisque aucune ne prend en compte les mêmes transactions. Cependant, chacune demeure un reflet du marché immobilier, davantage indicateur de tendances que véritable modèle de calcul de la plus-value que peuvent réaliser les propriétaires.
Parmi ces tendances, détaillées dans la DH en PDF, on observe une nouvelle envolée des prix en 2005, sur la quasi-totalité des biens et dans toutes les communes bruxelloises. Sept catégories ont été analysées: les maisons unifamiliales, bourgeoises et de maître, les maisons de commerce et de rapport, les appartements, duplex, lofts et penthouses d'une chambre, le même type de biens deux chambres, le même type de bien trois chambres, les garages et emplacements de parking et, enfin, les terrains à bâtir.
Le marché de l'immobilier ne semble donc pas stagner, comme l'espèrent les candidats à l'achat chaque année. Au contraire, si 2004 pouvait encore être qualifiée de raisonnable et en ligne avec les évolutions des années précédentes, on observe une envolée fulgurante en 2005. Une hausse s'expliquant par la faiblesse des taux et l'allongement de la durée des crédits. La question se pose donc d'année en année: où s'arrêtera la flambée de la brique?
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En couverture de la Dernière Heure de ce 22 février 06: "le marché immobilier continue de flamber"...
voir ici
Je cite :
BRUXELLES Votre petit nid d'amour devient décidément chaque année un peu plus hors de prix: les hausses de l'immobilier ont à nouveau été vertigineuses, selon les données récoltées auprès de plusieurs Maisons des notaires à Bruxelles ou en Région wallonne. À Bruxelles, les hausses vont, par exemple, jusqu'à 35% dans certaines communes. En Flandre, elle a été de 7,6% pour les maisons et de 5,3% pour les appartements, selon la société immobilière ERA.
Il faudra toutefois encore attendre quelques mois avant de connaître l'évolution précise de l'immobilier, Région par Région, commune par commune, lorsque l'INS aura recueilli et analysé toutes les ventes de 2005. Ivan van de Cloot, économiste chez ING Belgique, table d'ores et déjà sur une nouvelle hausse située entre 8 et 10%, soit un bond similaire à 2004. «La hausse ne peut pas continuer à ce rythme-là. Cela devient intolérable.»
Cela n'a toutefois pas empêché les ménages belges de massivement sauter le pas en 2005 pour devenir propriétaires de leur habitation. Les nouveaux emprunts hypothécaires ont, par exemple, représenté un volume de 17,2 milliards d'euros au cours des onze premiers mois de l'année, contre 12,8 milliards pour la période correspondante en 2004, selon les dernières données de la Banque Nationale de Belgique (BNB).
Et cet appétit ne se dément pas. Quelque 17% des investisseurs belges ont ainsi l'intention d'acheter une maison ou un appartement cette année, selon le baromètre des investisseurs d'ING. Sans surprise, ce pourcentage est plus élevé chez les moins de 35 ans (26%).
Cette bonne santé du crédit logement s'explique par la faiblesse des taux: la moyenne des taux des crédits en 2005 a été de 3,72%, toutes formules confondues, contre 4% en 2004, selon la BNB.
La faiblesse des taux a donc permis d'encaisser la hausse du prix de l'immobilier. Mais ces taux peuvent difficilement descendre encore plus bas, ou alors de quelques points, relève Ivan van de Cloot. Et même si les achats «sont de plus en plus difficiles, il n'y a pas de surévaluation de l'immobilier», note encore l'économiste d'ING pour qui «le scénario de crash est improbable».
Cette hausse du coût de l'immobilier et la stagnation des revenus ont d'ailleurs amené plusieurs banques à sortir récemment de leur chapeau des produits qui doivent malgré tout permettre aux plus jeunes d'accéder à la propriété.
AGF et Fortis Banque proposent, par exemple, un crédit à 40 ans, destiné aux jeunes de 25 à 35 ans: l'allongement de la durée de remboursement permet de diminuer les mensualités. Dexia Banque a lancé pour sa part le crédit à remboursement progressif: vous remboursez moins au début du crédit et plus à partir de la moitié de la durée de l'emprunt pour mieux coller à l'évolution de vos revenus. ING propose le crédit bullet ; vos mensualités sont moins élevées tout simplement parce que vous ne remboursez que les intérêts. À l'échéance du crédit, il faudra alors rembourser l'intégralité du capital. Autant de nouvelles formules lancées fort opportunément sur le marché à l'approche du salon Batibouw, qui ouvrira ses portes au grand public le samedi 4 mars prochain.
(suite sur post suivant)
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C'est ce que mon banquier me disait il y a 15 ans. Aujourd'hui, il me déroule le tapis rouge... Mais on est en Belgique, pas en France. Certainement pas à Paris.
Ceci dit, merci pour le lien sur lequel j'ai trouvé ce joli texte, avec lequel je ne suis pas d'accord, mais qui m'a fait bien marré. Alors, je copicolle pour le bonheur de tous les pimseurs.
Content de lire que vous n'avez pas perdu votre sens de l'humour. Merci pour le texte, ca m'a fait bien marré. J'ai eu quelques mauvaises experiences avec certains agens immobiliers (pas tous) mais je dois avouer que les banquiers d'agence ne sont pas toujours mieux. Ils sont souvent plus commerciaux que conseillers.
Mon conseiller financier ne recoit pas de commissions, frais d'entree, de sortie ou de gestion mais un pourcentage de mes profits. De cette facon, nos interets sont convergents...
La Belgique n'est pas la France, encore moins Paris, mais si vous remplacer "les anglais" par "les fonctionnaires européens" on peut trouver quelques similitudes.
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Merci, je n’avais pas vu ça, je vais peut être faire une visite dans la capitale, d’autant plus que si les avis sont aussi partagés que dans ce forum, il risque d’y avoir de l’animation. Et ce sera instructif je pense.
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Pour avoir lu le bouquin de de Kemmeter, on jurerait que Grmff est son frère jumeau, ils pensent tout les deux pareil..
les gens passionnés sont passionnants
hum, allez, hop, je l'ai déjà dit, mais si vous voulez voir l'un des deux, c'est par ici
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Pour avoir lu le bouquin de de Kemmeter, on jurerait que Grmff est son frère jumeau, ils pensent tout les deux pareil..
J'ai le rare privilège de connaître les 2 et je vous certifie qu'il s'agit bien de 2 personnes différentes...
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Pour avoir lu le bouquin de de Kemmeter, on jurerait que Grmff est son frère jumeau, ils pensent tout les deux pareil..
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Partie 3. Allez commencer à la partie 1, deux messages plus bas.
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Mais volontiers, tenez, voici mon bras... Aïe...
- Désolé. Bien, maintenant, j'aimerais savoir ce que vous pensez réellement du marché immobilier.
- Eh bien, je pense sincèrement que le marché est encore plein d'opportunités.
- Sincèrement ?
- Sincèrement. Il y a encore une grande quantité de pigeons à plumer, d'ailleurs vous en êtes l'illustration criante. Je sais bien que ça ne va pas durer, mais tant qu'il se présente des moutons pour se faire tondre, pourquoi ranger la tondeuse ?
- C'est bien ce que je pensais, vous cherchez à me ruiner.
- Allons, pas d'acrimonie, je ne fais que mon métier. Vous savez, les banques sont là pour gagner de l'argent. Et l'argent, ça ne pousse pas sur les arbres, si vous en voulez, il faut le prendre à d'autres. C'est ce qu'on nous apprend à la formation... car j'ai eu une formation hein, je ne me suis pas lancé comme ça dans la banque à ma sortie de la fac de psycho, j'ai eu un mois de stage intensif - ce qu'on nous apprend donc, c'est qu'il y a deux variétés de gogos immobiliers : il y a d'une part ceux qui ne savent pas compter, et d'autre part ceux qui se doutent de quelque chose mais qui sont trop faibles d'esprit pour résister aux pressions de bobonne, des parents ou des collègues. Dans les deux cas, ce sont des cibles faciles, un peu de baratin à la mode et zou...
- Mais êtes conseiller financier, vous êtes là pour me conseiller.
- Oui, je sais, c'est ce qu'il y a marqué sur ma porte, mais je préfère me définir comme "commercial en produits financiers",
c'est une expression plus conforme à ce que je fais réellement pour gagner ma vie.
- Commercial ?
- Eh bien oui, je touche une commission pour chaque crédit fourgué. Non mais vous croyez quoi ? Tenez, regardez, le barème est là, par exemple si je vous fourgue un variable à trente ans, voilà mon pourcentage. A première vue c'est pas terrible, mais multipliez par le montant du prêt...
- Vous gagnez bien votre vie.
- Oui, ces derniers temps ça allait bien. Bon, c'est vrai que les volumes se tassent un peu, toutes les bonnes choses ont une fin, mais vu ce que je me suis goinfré ces trois dernières années... Et puis, il y a encore pas mal de gens qui ne savent pas que le krach a commencé.
- Le QUOI a QUOI ?
- Vous ne lisez pas la presse ? Les taux montent, les prix des beaux quartiers s'effondrent, on n'a jamais autant construit d'habitations depuis la guerre alors que la population stagne, et je ne vous parle pas des robiens qui vont déferler sur le marché dans six mois. Il faut vous faire un dessin ? Tenez, c'est écrit dans la Tribune, là, là, là...
- Urgkx ! Mais alors, c'est plus le temps vendre que d'acheter.
- Oui, ben ça, c'est pas la peine d'avoir fait Normale Sup et l'ENA pour le comprendre. C'est une des quatre règles fondamentales pour s'enrichir qu'on nous a apprises à la formation : pour prospérer dans un commerce, il faut acheter bas et vendre haut. C'est un peu bêta dit comme ça, mais mine de rien, pas mal de gens parviennent à l'oublier. Ah ben si vous faites l'inverse, vous paumez, c'est sûr.
- Et pour mon information, c'était quoi les trois autres règles ?
- Ne faire des affaires qu'avec des gens qui ont le couteau sous la gorge, ne jamais croire ce que disent les gens qui n'ont pas le même intérêt que vous, ne jamais s'endetter.
- Et ça marche ?
- En ce qui me concerne, on peut croire que oui. Je vais vous raconter une histoire : il y avait un petit vieux qui avait économisé toute sa vie pour acheter un appartement cossu à Paris. Prévoyant sa succession, il a tenté de vendre, mais on était en 91, et comme il demandait avec obstination le même prix qu'en haut de bulle, personne ne lui a acheté. Ils sont têtus les vieux vous savez. Finalement, il est mort dans son bien, ses héritiers ont dû vendre pour payer la succession, et comme ça urgeait, ils ont vendu en 95, à votre serviteur et à un prix cassé, car ils étaient pressés par le fisc. A l'époque, j'avais pris un crédit sur dix ans, vous vous rendez compte ? Hein que ça fait rêver ?
- Et vous n'êtes pas inquiet ?
- Non, puisque j'ai vendu il y a six mois. Aujourd'hui je suis locataire. D'ailleurs je vais redéménager, j'ai trouvé à me loger dans plus grand pour moins cher, les loyers baissent pas mal.
- Donc, les rendements locatifs baissent aussi !
- Mais non voyons, les rendements locatifs ne peuvent qu'augmenter. C'est à cause des anglais. Vous savez quels sont les prix à Londres ?
- Houlà, le penthotal s'est évaporé. Bon, eh bien merci pour cet entretien instructif.
- Mais je vous en prie. Alors, on se revoit pour la signature ?
- Ben... Je crois que je vais attendre six ou douze mois. Mais merci quand même !
- Vous avez tort, des taux comme ça, on n'en reverra pas de sitôt... Monsieur, monsieur ! Les anglais ont débarqué ! Euh...
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Partie 2. Allez voir ci-dessous pour la partie 1. Sans tricher.
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- Allons, allons, ce n'est pas si simple que ça. Et puis les taux ne peuvent pas monter, je vous l'ai déjà dit.
- Si vous êtes si sûr que les taux ne vont pas monter, pourquoi votre banque me propose-t-elle un taux variable au lieu d'un taux fixe ? C'est pas votre intérêt !
- Nous le faisons par philantropie, nous voulons le bien de nos clients.
- Admettons.
- Et puis de toute façon, vous êtes gagnant car si les taux montent...
- Vous aviez dit qu'ils ne monteraient pas !
- C'est une hypothèse, c'est comme si je disais "si demain le soleil ne se lève pas". Si jamais les taux montent, vous savez pour quelle raison ce serait ? Hein ? Hein ? Mais oui, ce serait pour juguler l'INFLATION ! Et si jamais l'inflation réapparaissait, ce serait tout bon pour vous, car alors votre taux d'intérêt deviendrait pet de lapin à côté de l'inflation !
- A supposer que mon revenu suive.
- Mais les revenus suivront, vous savez, les salaires sont quasiment indexés sur l'inflation. Quasiment.
- Ben, moi, j'ai pas eu d'augmentation depuis trois ans. Il paraît qu'un polonais fait mon travail pour quatre fois moins cher, à partir de là, c'est difficile de négocier avec son patron.
- Bien sûr, il y a toujours des cas particuliers. Mais on s'éloigne du sujet. Donc, l'inflation arrive sur son cheval blanc...
- Eh, je réflechis encore à une chose... Si les taux montent, plus personne ne pourra emprunter des sommes délirantes pour se loger. Donc mon appartement, je ne pourrais pas le revendre au même prix, loin de là !
- Ah ah ah ! Naïf que vous êtes ! Mais ne savez-vous donc pas que quand les taux montent, les prix font du sur-place ? L'immobilier, ça ne peut pas baisser.
- Mais quand les taux baissent, les prix montent.
- Exact.
- Et si les taux montent, les prix ne baissent pas.
- Exact.
- Il y a un truc que je ne pige pas...
- Je vous le garantis, monsieur, bien sûr que vous allez revendre votre superbe demeure avec une jolie plus-value, probablement à un anglais. Vous avez entendu parler des anglais ?
- Les gens qui vivent en Angleterre ?
- Non, les gens qui vivent en France. Dans vingt ans, toute la population britannique aura émigré en France, à part quelques hooligans buveurs de bière. D'où la hausse ! La FNAIM est formelle, et c'est confirmé par TF1 !
- Ah bon ? Si vous le dites... Vous allez croire que j'abuse...
- Mais non, je vous en prie, dites, dites...
- Est-ce que je pourrais vous faire une piqûre de penthotal ?
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C'est ce que mon banquier me disait il y a 15 ans. Aujourd'hui, il me déroule le tapis rouge... Mais on est en Belgique, pas en France. Certainement pas à Paris.
Ceci dit, merci pour le lien sur lequel j'ai trouvé ce joli texte, avec lequel je ne suis pas d'accord, mais qui m'a fait bien marré. Alors, je copicolle pour le bonheur de tous les pimseurs.
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Bonjour monsieur le banquier.
- Bonjour monsieur le client, et bienvenue dans votre agence du "Crédit Immobilier Pour Tous". Qu'est-ce qu'il lui faudrait?
- Une demi-baguette et deux croissants au beurre. Non, je rigole, je voudrais un crédit immobilier, en effet, j'ai entendu dire que les taux n'ont jamais été aussi bas et que c'est le moment idéal.
- Mais vous avez tout à fait raison! Parlez-moi donc un peu de votre projet.
- Eh bien, comme j'en ai marre de jeter mon argent par la fenêtre en loyers, je souhaite acheter un appartement à Paris, dans un quartier calme avec des espaces verts et des écoles. J'ai repéré ce bien qui paraît intéressant, à 5000 € du m². C'est un peu cher, mais c'est ce qu'il faut pour ne pas être entouré de squatts et d'ateliers clandestins. La qualité n'a pas de prix.
- Exactement. Et vous gagnez combien par mois?
- Je gagne gnagna euros par mois.
- Alors attendez... je lance le logiciel... donc vous me dites gnagna euros... Ah, mais dites donc, vous avez de la chance, vous êtes un peu limite, mais je puis vous proposer un crédit qui ne couvre que 32,97% de votre revenu mensuel, soit moins que la limite légale. C'est pas merveilleux?
- Ah, quel soulagement, j'avais peur d'être trop court.
- Mais non, ça rentre. Vous bénéficierez d'un taux unique de 3,25% TEG sur trente ans.
- TRENTE ANS ?
- C'est vrai que dit comme ça, ça paraît un peu long, mais vous savez ce qu'on dit, plus on vieillit, plus les années passent vite! En fait, ça ne vous paraîtra que vingt ou vingt-cinq ans, puisque quand vous aurez fini de payer, vous serez vieux.
- Ah, bien sûr, vu sous cet angle. Et c'est un taux fixe bien sûr.
- Vous plaisantez voyons! A ce prix là, c'est bien sûr un taux variable, je pensais que c'était bien clair entre nous.
- Aïe aïe, mais si les taux montent ?
- Les taux ne monteront pas. C'est Trichet qui l'a dit.
- Oui, ben Trichet, dans trente ans, il sera mort.
- Mais non voyons, les taux ne peuvent pas monter, c'est impossible. D'ailleurs, même si ça montait, le taux est capé. Vous voyez, vous ne risquez rien!
- Capé ? C'est à dire ?
- C'est à dire que le taux de votre emprunt ne peut pas gagner plus de 2%, vous voyez, ça ne risque rien.
- 2% ? Ah oui, c'est vrai que ça ne risque rien. C'est quoi 2% de plus à payer par mois ?
- ...
- N'est-ce pas, c'est pas grand chose, 2% de plus ?
- Oh non, c'est pas énorme. Et maintenant parlons un peu de l'assurance, car vous n'êtes pas sans savoir que nous offrons aussi...
- Eh mais... minute papillon, c'est pas du tout ça ! Je viens de calculer, si le taux monte de 2%, en fait le montant des intérêts dûs chaque mois va augmenter de... 60% !
- Mais non voyons, mais non. La partie "intérêts" n'est qu'une partie des traites, l'autre partie c'est de la capitalisation! De l'argent que vous mettez de côté au lieu de payer un loyer, ça vaut le coup.
- Mais en début de prêt, la partie intérêts représente quelle fraction de la traite totale ?
- Eh bien c'est difficile à calculer...
- Je vois votre feuille excel dans vos raybanes. Grosso-modo, ça fait dans les deux tiers non ?
- Ben... Environ.
- Donc si jamais les taux montent, mes mensualités vont augmenter de 40% ! Comment je vais faire pour nourrir mes gosses ?
Hors ligne
Bonjour,
Pensez-vous que le boom immobilier que l'on connaît en ce moment durera très longtemps ?
Est-ce que quelqu'un aurait par ailleurs un site où je pourrais voir l'évolution des prix du marché immobilier à Bruxelles ?
Merci
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