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A la Chambre, M. Hamal (par ailleurs, vice-président du SNP) a déposé, avec d'autres, une proposition de loi "visant à moderniser et à assurer
une meilleure transparence dans le fonctionnement des copropriétés".
Dans l'exposé préalable, il est indiqué:
"La proposition de loi vise à améliorer les dispositions
du Code civil relatives à la copropriété, en donnant réponse à bon nombre de problèmes se posant dans la vie pratique des copropriétaires.
La proposition de loi prévoit ainsi, notamment:
– la possibilité de créer des entités juridiques distinctes au sein de la copropriété, afin de prendre en charge les problèmes concernant seulement certains copropriétaires;
– la possibilité d’imposer des pénalités particulières, à charge des copropriétaires en défaut de payer leur quote-part;
– de permettre l’élargissement de l’objet de l’association
des copropriétaires, afi n de permettre de l’étendre à
des services en relation directe avec la copropriété (par
exemple pour les senioreries);
– de rendre responsable l’association des copropriétaires
des dommages causés aux copropriétaires et aux
tiers par le vice de construction ou le défaut d’entretien,
et de permettre à cette même association d’agir en
justice dans l’intérêt des parties communes;
– de garantir que la liste des personnes en droit de participer aux assemblées générales soit mise à jour;
– de clarifi er les dispositions relatives aux tenues
des assemblées générales, tout en évitant les confl its
d’intérêts;
– d’imposer des règles minimales relatives à la comptabilité
des copropriétés;
– de redéfi nir le rôle et les missions du conseil de
gérance, afi n d’éviter qu’il soit à la fois contrôleur et
contrôlé;
– des garanties, pour l’acheteur d’une part de la
copropriété, lui permettant de connaître les charges
auxquelles il devrait faire face en cas d’acquisition."
Le document complet (format pdf) est téléchargeable ici.
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@ luc: merci pour l'explication.
Et finalement, cela a été voté ou pas, hier ?
Oui, avec 131 pour, 0 contre, 0 abstentions, 19 absents.
La proposition est ainsi devenu un projet et envoyé au Sénat. Le sénat peut l'évoquer (procédure Art. 78) pendant une période qui sera défini dans les jours qui viennent.
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Le sénat a pris la décision, le 28 septembre 2009, d'évoquer le projet de Loi.
Il a deux mois pour étudier le dossier.Puis retour à la Chambre.
Techniquement +15 sénateurs du Sénat , appartenant au MR, PS et Open VLD ont évoqué le projet de loi le 28.09.2009. Cela devait se faire avant le 12.10.2009.
Le Sénat décidera dans 2 mois, le Sénat accepte les propositions de changement de sa commisison de justice.
En tout cas il y a au moins 14 mots à changer dans la loi (erreurs de traduction, typos, ...) et certaines zones à clarifier.
Des groupes de pression du coté des syndics veulent par la voie d'amendement "techniques" en fait annuler certains changements, entre autre du coté des procurations.
Du coté de certains copropriétaires on se pose entre autres la question des modalités de création des ACP secondaires, les conséquences de ne plus tenir compte du vote "abstention", le mode de contrôle d'un "Conseil de Copropriété" qui a reçu un mandat d'exécution de l'AG, etc ...
et "last but not least" les normes générales à laquelle une comptabilité d'une ACP soit être soumise pour la rendre fiable, contrôlable, ... .
Ceux qui veulent suivre l'évolution, peuvent consulter la fiche du dossier 1409 au site du Sénat ou l'ordre du jour des commisisions au Sénat de la semaine.
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Le débat a été entamé ce mercredi à la commisison de Justice du Sénat. La tendance est que la commisison va amender le projet.
Donc c'est déconseillé de déjà se baser sur la version actuelle de la loi "2010" pour des cas spécifiques.
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Il semble que les Sénateurs ont demandé un avis au Conseil d'Etat sur la question de la personnalité juridique accordée aux "sous-assoctations de copropriétaires".
Le Conseil d'Etat a un mois pour rentrer son avis.
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Voici les premiers amendements déposés au Sénat
Je suppose que je ne dois pas vous donner mon avis sur le n°5
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J'apprécie assez les 1 - 2 et 8
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L'avis du Conseil d'Etat ( Lien vers l'avis )
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Une question relative à la proposition de loi. Je suis avec attention la réforme en Belgique (je travaille en France).
Je m'étonne qu'il n'y ai aucune réaction des professionnels concernant la proposition relative à l'inscription de la date d'AG dans l'acte de base.
Les auteurs de cette mesure ne semble pas très connaître la façon dont sont gérées les copropriétés à savoir des portefeuilles d'immeubles 30/40/50 par gestionnaire. Il est évident que si au sein de son portefeuille plusieurs immeubles ont la même date d'AG, le pauvre gestionnaire aura quelques soucis, à part avoir le don d'ubiquité.....
Il reste toujours la modification de l'acte de base avec toutes les difficultés liées.....
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Cher Virago,
Les professionnels ont réagis sur ce point. Cette proposition en soit est inapplicable.
Nous avons réalisé un proposition alternative, qui implique aucune modification de l'acte de base, qui est que la date de l'assemblée générale statutaire soit décidé lors de l'assemblée générale précédente. Les copropriétaires connaîtrons donc un an à l'avance la date de l'assemblée générale.
Bien à vous
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Merci de votre réponse.
Autre question relative à la mutation au sein d'une ACP. Les dispositions prévues dans la réforme prévoit que les acquéreurs, le notaire de l’acheteur, le vendeur ou tout autre intermédiaire, devra requérir du syndic, dès avant la signature du compromis, un certain nombre d’informations qui permettront aux acheteurs de connaître leurs futures obligations, notamment en matière de travaux.
Se posera de toute façon la question de l'obligation et de la contribution à la dette. Avant la réforme de notre droit par un décret en 2004, nous étions également confrontés à ce soucis; le syndic se trouvant souvent en porte à faux entre le vendeur et l'acquéreur.
Nous utilisons un ce que l'on appelle un état daté cad un questionnaire que la notaire nous envoie et auquel le syndic répond avec un certain nombre de renseignements.
Les frais sont à la charge du vendeur, en lisant la proposition on botte en touche en disant que cela doit être inscrit au règlement de copropriété au final au notaire car ce sont eux-aussi (hélas) qui sont chargé de les copier-coller -euh pardon- de les rédiger
La solution aujourd'hui qui prévaut pour résumer et ne pas être trop juridique. Est redevable de l'appel travaux/exceptionnel la personne qui est copropriétaire le jour de l'exigibilité. (celle-ci étant votée lors de l'AG). Il appartient ensuite au vendeur et à l'acquéreur de prévoir entre eux le mode de répartition ( en amont lors de la signature du compromis). Le syndic lui ne fait que se conformer à la décision d'AG
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Melleurs voeux à tous
C'est de façon un peu candide que je me permets de m'immiscer dans ce forum, , d'échanges de vue entre spécialistes hautement qualifiés.
Le respect des procédures est certes important mais quelques points secondaires ne sont-ils pas négligés ?
J'ai de fait peu d'expérience de la copropriété et certains des avis ou des expériences signalés dans ces forums m'ont pour le moins surpris.
De façon naive peut-être, je continue à croire que le conseil de copropriété peut avoir un rôle important dans les grosses copropriétés où les propriétaires ne rencontrent le syndic qu'une fois l'an.
Le nouveau projet de loi confirme l'utilité de ce conseil mais se montre peu explicite sur les moyens qui lui sont donnés pour se rendre utile
Tout syndic a, tout à fait normalement, pour objectif principal d'améliorier la rentabilité financière de son bureau, , et il aura toujours tendance à réduire ses coûts.
L'IPI ne pourrait-il pas en arriver à "une quotation" des syndics en fonctions des moyens qu'ils mettent en oeuvre pour répondre à leur mission ?
Ce classement pourrait être associé à une fourchette de "barêmes"
Du côté des Sénateurs, je ne puis qu'espérer qu'ils reconnaissent l'importance de ce groupe de bénévoles se voulant complémentaires du syndic dans l'intérêt de tous les copropriétaires
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Bonjour et bonne année,
Vous écrivez que "Tout syndic a, tout à fait normalement, pour objectif principal d'améliorier la rentabilité financière de son bureau, , et il aura toujours tendance à réduire ses coûts."
Vous ne trouvez pas que les Syndics pourraient aussi avoir pour objectif d'améliorer la qualité de ses services au lieu de se reposer sur leurs lauriers ?
Une quotation par l'IPI ? Il n'y a aucun contrôle de la part de l'IPI , dès que l'agent immobilier a payé sa cotisation, tout est en ordre.
Si quotation il devait y avoir, que ce soit par l'IPI ou un autre organisme, il faudra un fameux travail de réflexion sur les critères d'évaluation .
Un nouveau petit syndic qui met toute son énergie pour faire un travail convenable doit avoir autant de chance d'obtenir ses galons qu'un grand groupe qui sera d'ailleurs plus difficilement contrôlable.
Un Conseil de Gérance peut être un plus pour une copropriété à condition qu'il se contente de faire ce pour quoi il est élu et qu'il ne s'imagine pas être le Capitaine du navire.
Melleurs voeux à tous
C'est de façon un peu candide que je me permets de m'immiscer dans ce forum, , d'échanges de vue entre spécialistes hautement qualifiés.
Le respect des procédures est certes important mais quelques points secondaires ne sont-ils pas négligés ?
J'ai de fait peu d'expérience de la copropriété et certains des avis ou des expériences signalés dans ces forums m'ont pour le moins surpris.
De façon naive peut-être, je continue à croire que le conseil de copropriété peut avoir un rôle important dans les grosses copropriétés où les propriétaires ne rencontrent le syndic qu'une fois l'an.
Le nouveau projet de loi confirme l'utilité de ce conseil mais se montre peu explicite sur les moyens qui lui sont donnés pour se rendre utile
Tout syndic a, tout à fait normalement, pour objectif principal d'améliorier la rentabilité financière de son bureau, , et il aura toujours tendance à réduire ses coûts.
L'IPI ne pourrait-il pas en arriver à "une quotation" des syndics en fonctions des moyens qu'ils mettent en oeuvre pour répondre à leur mission ?
Ce classement pourrait être associé à une fourchette de "barêmes"
Du côté des Sénateurs, je ne puis qu'espérer qu'ils reconnaissent l'importance de ce groupe de bénévoles se voulant complémentaires du syndic dans l'intérêt de tous les copropriétaires
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réponse à totocane
Le conseil de copropriété n'est que l'observateur désigné par l'ACP.
Il fait rapport des "lacunes du syndic" lors de l'AG.
Il se charge au besoin de trouver un autre syndic.
Comment ne pas acheter un chat dans un sac ?
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Bonjour et bonne année,
Je serais bref pour ma 1ère réponse de cette année.
réponse à totocane
Le conseil de copropriété n'est que l'observateur désigné par l'ACP.
NON. Contrôler n'est pas la même chose qu'observer.
Il fait rapport des "lacunes du syndic" lors de l'AG.
NON. "Lacunes" est un mot négatif. Il faut être constructif.
Il se charge au besoin de trouver un autre syndic.
NON. C'est le droit de chaque CP de proposer et de comparer lui-même.
Comment ne pas acheter un chat dans un sac ?
Résumé: votre CdC est potentiellement une source de problèmes.
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Réponse à Luc,
C'est de la sémantique: je ne suis pas parlementaire
Mais vous avez raison sur presque tous les points: je n'ai accepté de participer au CdC que pour atteindre le nombre minimum souhaité par l'ACP.
Je ne compte pas y rester si certains propriétaires continuent à voir en moi le responsable de tous les manquements au règlement d'ordre intérieur
Cela nous éloigne du sujet : la nouvelle loi.
Y-a-t-il dans celle-ci des éléments permettant au CdC d'améliorer les performances du syndic en cours d'exercice sans devoir attendre l'AG suivante ?
Là, je suis positif
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Le conseil de gérance n'a PAS pour rôle de subvenir à l'absence de performances du syndic ou a en améliorer les piètres performances.
Jugement dont O. HAMAL, vice-président du Syndicat National des Propriétaires et Copropriétaires (et par ailleurs député) a cité de larges extraits dans Le Cri d'avril 2008 :
"Depuis la loi du 30 juin 1994, entrée en vigueur le 1er juillet 1995, l'organe souverain de la copropriété est l'assemblée générale. C'est elle qui détient l'ensemble des pouvoirs de décision dans la copropriété. C'est elle qui désigne le syndic, organe de gestion institué par la loi.
L'assemblée générale PEUT aussi désigner un conseil de gérance, mais dans le cadre dela loi de 1994 ce conseil de gérance n'a plusd'autre pouvoir que d'assister le syndic et de contrôler sa gestion (article 577-7 par. 1er, 1°, c) du code civil).
L'assemblée générale NE PEUT DELEGUER SES POUVOIRS, en tout cas pas contre la volonté de certains de ses membres. Est abusive une décision de l'assemblée générale qui, contre la volonté expresse de certains de ses membres, délègue ses pouvoirs ou une partie de ceux-ci au syndic ou au conseil de gérance.
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Contrôler le Syndic, c'est à peu près clair mais l' assister ? Demander des devis à la place du Syndic, c'est l'assister ? Recevoir les entrepreneurs qui viennent exécuter des travaux, c'est l'assister ?
Le conseil de gérance n'a PAS pour rôle de subvenir à l'absence de performances du syndic ou a en améliorer les piètres performances.
Jugement dont O. HAMAL, vice-président du Syndicat National des Propriétaires et Copropriétaires (et par ailleurs député) a cité de larges extraits dans Le Cri d'avril 2008 :
"Depuis la loi du 30 juin 1994, entrée en vigueur le 1er juillet 1995, l'organe souverain de la copropriété est l'assemblée générale. C'est elle qui détient l'ensemble des pouvoirs de décision dans la copropriété. C'est elle qui désigne le syndic, organe de gestion institué par la loi.
L'assemblée générale PEUT aussi désigner un conseil de gérance, mais dans le cadre dela loi de 1994 ce conseil de gérance n'a plusd'autre pouvoir que d'assister le syndic et de contrôler sa gestion (article 577-7 par. 1er, 1°, c) du code civil).
L'assemblée générale NE PEUT DELEGUER SES POUVOIRS, en tout cas pas contre la volonté de certains de ses membres. Est abusive une décision de l'assemblée générale qui, contre la volonté expresse de certains de ses membres, délègue ses pouvoirs ou une partie de ceux-ci au syndic ou au conseil de gérance.
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