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Imaginons une copropriété. Nommons la par un chiffre au hasard, tel que 5204.
Imaginons que lors d'un vote en AG ordinaire, il y ait 35000 quotité qui votent pour, 22000 quotités qui votent contre, et 15000 quotités qui s'abstiennent, bien que présentes
Faut-il considérer la motion comme approuvée, puisque 35000 votes sur 57000 votes exprimés se sont prononcées positivement (plus de 60%)
Faut-il considérer la motion comme refusée, avec seulement 35000 votes sur 72000 voix présentes ou représentées?
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Tous les arguments jusqu'à présent soumis ne me convainquent pas de ce qu'il faille entendre par abstention autre chose que le simple fait de s'abstenir de prendre part au vote. Ne pas voter consiste également à exprimer un point de vue, même s'il peut conduire à ce qu'aucune décision ne soit adoptée. Il ne reste, dans ce cas, que la solution de nouvelles négociations, ce qui ne peux que favoriser le débat démocratique.
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Gof a écrit :Tous les arguments jusqu'à présent soumis ne me convainquent pas de ce qu'il faille entendre par abstention autre chose que le simple fait de s'abstenir de prendre part au vote. Ne pas voter consiste également à exprimer un point de vue, même s'il peut conduire à ce qu'aucune décision ne soit adoptée. Il ne reste, dans ce cas, que la solution de nouvelles négociations, ce qui ne peux que favoriser le débat démocratique.
Mais oui. Et en sus, on revient au sujet.
Le lieu et le moment de la démocratie au sein d'une ACP est l'AG.
Les abstentions ne posent problème qu'en cas de vote avec résultat tangent.
Dans ce dernier cas vous trouverez toujours les uns ou les autres pour s'approprier ces votes abstentionnistes.
La solution conforme à la loi (Art 6 : voir début de débat sur ce forum) est
simple dans un esprit démocratique.
En cas de résultat tangent d'un point à l'OJ (les abstentions faisant basculer
dans un sens ou dans l'autre, vers le OUI ou le NON), le Président de
l'AG peut demander aux abstentionnistes : "Vous considérez-vous comme
absents ou présents pour ce point particulier ?".
Il suffit ensuite d'appliquer la loi. Et la démocratie est respectée.
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Tous les arguments jusqu'à présent soumis ne me convainquent pas de ce qu'il faille entendre par abstention autre chose que le simple fait de s'abstenir de prendre part au vote. Ne pas voter consiste également à exprimer un point de vue, même s'il peut conduire à ce qu'aucune décision ne soit adoptée. Il ne reste, dans ce cas, que la solution de nouvelles négociations, ce qui ne peux que favoriser le débat démocratique.
Ce qui n'est pas clair dans votre analyse est: comptez vous les abstentionnistes comme présent ou absent pour déterminer le quorum pour calculer les 50% ou 75% ou 80%?
Une proposition avec un vote de 30 pour et 20 contre plus 50 abstentions, est accepté (majorité de 60%) si les abstentions ne sont pas compté comme présent, mais pas accepté (30%, donc la majorité de 50% n'est pas atteint) si on les abstentions sont considéré comme présent.
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Mais je n'avais encore rien proposé. Mais puisque vous m'en donnez l'occasion, pourquoi pas une proposition de l'ordre suivant.
Il convient en effet un quorum de présence, en principe 50% + 1 quotité, mais sans que qu'un seul CP puisse représenter à lui seul plus de 50 % de ces présences. A défaut d'obtenir un tel quorum, il faut convoquer une seconde AG moyennant un délai de préavis de minimum 15 jours.
La loi fixe actuellement déjà des quorums de vote. Certains sujets ne nécessitent qu'une majorité simple. Dans ce cas il suffit d'obtenir la moitié des quotités + 1 des votes exprimés, les abstentions n'entrant pas en ligne de compte.
Une décision, qui porte sur un sujet plus sensible pour l'ACP, peut également requérir une majorité absolue. Dans ce cas il faut obtenir au moins la moitié des quotités + 1 des quotités représentées à l'AG. Ici, les abstentions pourraient faire la différence et bloquer la décision, sans pousser à son adoption ni à son rejet. Cela pourrait s'expliquer, par exemple, parce que les CP estiment ne pas disposer de toutes les informations utiles à la prise d'une décision éclairée et conduire à une motion de report de la décision à un moment ultérieur. Autrement dit, le débat n'est pas clos, que du contraire.
La loi pourrait fixer les quorums, selon les sujets. Mais j'ai foi dans l'imagination de la personne humaine et préconiserait l'application de la loi, sauf lorsque les statuts prévoient explicitement un autre règlement de vote. Pour le cas de la modification des statuts, par exemple, une telle dérogation ne pourrait être accordée que si ceux-ci prévoient une majorité renforcée par rapport à celle fixée par la loi.
Loin d'être compliqué, mais efficace à mon sens.
Et puisque le sujet a été évoqué plus bas, les règles comptables qui s'appliquent aux petites asbl sont simples, faciles à mettre en oeuvre et encore plus facilement compréhensibles. Moyennant quelques menues adaptations, elles pourraient s'appliquer mutatis mutandis aux ACP, même aux grands ensembles.
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Mon cher Gof,
Ayant lu votre proposition des quorum, je vois que vous n'avez pas la pratique d'un syndic. En effet vous ignorez les conséquences de votre proposition lors de la 2ème session d'un AG. En plus vous ignorez qu'actuellement une majorité simple n'existe pas.
Vous ne parlez pas de la majorité actuelle de 100% qui est nécessaire pour certaines décisions (changement de quotités, ...).
Je résume votre proposition comme suit:
Citation :Diminuons les majorités nécessaires pour certaines décisions importantes
Quelle est la finalité du changement de la loi à longue terme?
A court terme on le connaît: transparence et modernisation.
A longue terme vous m'avez démontré de fait, mais indirectement, que le bût à longue terme est autre chose.
Je participe à des réunions/conférences dans des jours/semaines à venir et je vais vérifier si ma supposition est réelle.
Ma supposition est:
Les promoteurs veulent d'accaparer du marché de la rénovation des appartements" pour que les bénéfices de la rénovation, en soi nécessaire vu les normes Kyoto, rentre dans leur poche et pas dans la poche des propriétaires actuels.
Confirment déjà ma supposition:
- les interventions des promoteurs, et les métiers qui dépendent d'eux, lors les auditions au parlement en janvier 2009
- les élections IPI 2008
C'est donc 2-0.
Qui sait me prouver que les changements proposés ne vont pas à longue terme dans le sens que j'ai indiqué?
Rappelez vous du sort du building Martini à la place Rogier (Bruxelles). Je crois que les promoteurs veulent "adapter" la loi qu'ils ne sont plus "gêné" pendant plus de 10 ans par un groupe de copropriétaires qui veulent les empêcher à gagner le lotto.
Le changement du mode de vote & la signification de l'abstention y joue un rôle clé.
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J'ai du rater un tram, car je ne vois pas très bien ce que viens faire Kyoto dans ce débat sur les abstentions.
Pour y revenir, aux abstentions, je suis absolument d'accord pour que l'on clarifie le sort à donner à celles-ci même si cela fera touours des mécontents de voir leur position mise en minorité.
A nouveau je rappelle que de nombreuses copropriétés (une majorité mais je ne sais pas le prouver, voir ci-dessous mon exemple) vivent sans ces problèmes et qu'il faut informer les propriétaires des conséquences de leurs votes, ou de leurs abstentions.
Les gens heureux n'ont pas d'histoire et donc on en parle pas. Au Cnic vous rencontrez très certainement une large majorité de propriétaires ayants ou ayant eu des soucis de copropriété. dès lors il peut sembler à ces propriétaires que ces problèmes de copropriétés sont la norme et non l'exception. A titre d'exemple, lors de la journée sans voiture à Bxl, interrogez les cyclistes pour connaitre leur opignion sur cette action et vous aurez une large proportion de réponses positives. evidemement, les gens qui y sont opposés sont chez eux ou à la campagne ou à la mer.
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Je rejoins à 100% les commentaires de Francis:
1. Clarifier le sort des abstentions
2. Ne pas oublier que les ACP fonctionnent généralement bien. Ne pas solutionner les problèmes des ACP à problèmes en exportant ces problèmes ailleurs... dans un loi qui ferait des problèmes à toutes les copropriétés
Je rajouterai qu'il ne faut pas que les minorités aient le pouvoir de bloquer le fonctionnement des copropriétés. Or, les minorités qui ont des problèmes et veulent virer cherchent à obtenir plus de possibilités... docn plus de droit et de pouvoir.
Les minorités qui ont réussi leur "coup" n'ont plus besoin de quoi que ce soit!
Soyons très prudent en changeant les règles de démocratie. La démocratie est certes un très mauvais ssytème, mais c'est le moins pire qu'on ai trouvé à ce jour...
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J'ai du rater un tram, car je ne vois pas très bien ce que viens faire Kyoto dans ce débat sur les abstentions.
Vous n'avez pas raté un tram.
Le tram "abstentions" pourrait servir à aller à une place qui n'est pas annoncé aux passagers, sans possibilité de sortir à l'arrêt suivant.
J'ai aussi deux exemples, mais très concret:
1. celui qui étudie la vie d'une étoile, sais qu'elle n'a qu'une fois pendant une seconde de sa vie comme étoile des problèmes: quand elle explose. Le nombre des étoiles qui explosent chaque seconde n'est pas tellement grande, mais la chance est grande que chaque étoile va exploser.
2. dans ma famille (j'ai une famille assez grande – il y a donc 30% de « risque » qu’on réside dans un appartement et +0,3% qu’on est mandataire d’une ACP) quelqu'un est président dans un immeuble à appartements (+- 40) au centre d'une ville depuis des années. Il y a un syndic bénévole. La méthode de gestion était celui de cogérance (illégale depuis 1994). Nous deux on en parlait parfois il y a une dizaine d'années. Depuis plus. Cette même personne m'en parle vers Nouvel An 2008. Le syndic bénévole, mais appuyé par un coach (syndic professionnel agréé) nommé par lui, avait abusé de sa fonction pour imposer lors de travaux de rénovation l'entrepreneur de sa maison pour réaliser la solution qu'il préférait. Je l'ai conseillé d'abandonner toute action, puisqu’il ne pouvait pas obtenir raison. Il s'était mis lui-même vers 2000 dans une situation "hors la loi" et ne pouvait donc pas demander maintenant la protection de la loi. Cette copropriété était une copropriété paisible depuis les années 60 jusqu'en 2007. Maintenant c'est autre chose.
Et je constate maintenant, en parlant avec lui pour l’aider à sortir de ce marasme, que cette ACP a déjà passé par deux vagues de problèmes depuis 1964. Chaque fois on a bricolé une solution provisoire, sans tenir compte de la loi. Maintenant cet ex-président du conseil de gérance de ma famille m’a dit que j’avais raison en 2001. Il aurait fallu à ce moment, lorsque tout était calme, peaufiner une structure (= adapter le règlement de copropriété) dans un contexte légal, installer un formalisme constructif, certes parfois contraignante, mais un soutien neutre au moment des crises. Mais … tout paraissait calme. Pourquoi changer ???
Je reviens au sujet :
Abolir l’utilité de voter « abstention » parait à première vue innocent et simplifie soi-disant la vie. Il simplifie la vie de qui ?
Une devise classique est : « Follow the money » (Qui en profite ?). Donc qu’elle est le bénéfice que le bénéficiaire en retire ?
Ma conclusion est, que les bénéficiaires sont (classé en ordre croissant du bénéfice):
- Sur court terme : le copropriétaire -> moins de temps à « perdre » dans un AG
- Sur moyen terme : le syndic -> moins de frais pour le même honoraire
- Sur long terme : le promoteur -> décisions plus rapide = décision moins réfléchie = plus de « chance » d’avoir du bricolage = usure rapide qui devient incontrôlable = une rénovation « douce » (= sans que le copropriétaire vide les lieux) devient impossible.
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(...)
1. Clarifier le sort des abstentions
(...)
Soyons très prudent en changeant les règles de démocratie. La démocratie est certes un très mauvais ssytème, mais c'est le moins pire qu'on ai trouvé à ce jour...
J'ai cité deux phrases de votre dernière intervention. Ils sont selon mon humble opinion contradictoire.
Vous mettez le tampon "minorité" sur le groupe qui veut des changements.
Sur quelles chiffres basez vous pour prétendre cela?
Demandez à
- la permance du service des consommateurs à FGov Economie
- à Test-Achats (qui prépare une enquète pour 2010)
- à l'AES-SNP (qui a lancé la proposition de loi en 2008)
- au CNIC-NICM (qui est en train de préparer la sortie des résultats de l'enquête syndic de février 2008, ralenti par le procès de l'IPI contre le CNIC)
- ....
s'ils confirment votre impression ou non.
Le nombre des interventions monte chez tous et .. ils n'en voient pas la fin.
Le nombre des procès de fraude en copropriété en cours promet une série d'articles dans les journaux en 2009/2010. Chaque fois il s'agit d'un agent immobilier agréé (au moment des faits) et de plusieurs ACP, dont il était le syndic d'ACP.
Exemple plus général:
Le nombre de vols avait augmenté énormement il y a quelques années. Après étude on constatait que le nombre réel n'avait pas augmenté, mais seulement le nombre des déclarations, suite à une confiance plus grande de la population dans la police (un résultat de la réforme de la police).
En copropriété on n'a même pas le chiffre du nombre des citations, .... .
Ne changeons donc pas la loi, tant qu'on ne peut pas estimer d'une façon impartiale l'impact du changement, basé sur des chiffers concrets. Certainement si on touche au fonctionnement démocratique de l'ACP.
Donc:
Comptons les CP/quotités présents ou représentés au moment de l'ouverture du vote d'un point à l'AG.
Et comptons le nombre de ceux qui ont voté oui.
Si les oui ont obtenu plus que 50%, 75%, 80%, selon le cas, que le président de l'AG déclare la proposition comme "adopté".
Si les oui n'ont pas la majorité requise, que le président de l'AG déclare la proposition comme "pas adopté".
Et mettons que les noms de ceux qui ont voté explicitement non sur le PV, pour leur donner la possibilité à s'opposer à la décison chez le Juge.
Ne changez ce système de 1994 qu'au moment:
1. qu'on a des chiffres concernant les litiges en ACP
2. qu'on a la CERTITUDE que le CP est bien informé au moment qu'il reçoit l'invitation pour l'AG.
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Le Robert nous dit que l'abstention est le fait de ne pas voter, de ne pas se prononcer.
Wikipédia que "L'abstention en politique est le refus de participer à un vote (lors d'une élection ou d'un referendum par exemple) ou une délibération, bien que l'on en est le droit. Les personnes qui se sont abstenues sont appelées des abstentionnistes. Les personnes qui ont voté blanc ou nul ne sont généralement pas considérées comme abstentionnistes mais le résultat est identique : leur choix n'est pas pris en compte."
Notre proposition propose de répondre simplement à celà.
Quelques commentaires rapide:
- complètement d'accord avec Grmff et Francis. La grande majorité des ACP fonctionnent bien.
-
il sen suit que tout le monde peut s'appeler syndic d'immeubles ou syndic d'ACP.
C'est complètement faux. Seuls peuvent être syndic les agents immobiliers, les professionnels qui sont soumis à la discipline relevant d'une instance professionnelle reconnue (avocat, comptable,...) et les copropriétaires. Les deux dernières catégories ne peuvent pas porter le titre d'"agents immobiliers agréé IPI".
-
La loi fixe actuellement déjà des quorums de vote. Certains sujets ne nécessitent qu'une majorité simple.
Cher Gof, Faisons attention de ne pas confondre quorum et majorité. Et la majorité simple n'existe plus en copropriété ( Art 577-6 §6 "Les décisions de l'assemblée générale sont prises à la majorité absolue des voix des copropriétaires présents ou représentés, sauf si la loi ou les statuts exigent une majorité qualifiée ou l'unanimité.")
- Au niveau de l'IPI, il existe un accord de gouvernance entre les élus ce qui est normal si l'on désire faire fonctionner l'IPI. La CIB vlanderen a fait un communiqué de presse sur le sujet. Certain points doivent encore détaillés. Nous communiquerons alors vers les agents immobiliers.
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Vous mettez le tampon "minorité" sur le groupe qui veut des changements.
Sur quelles chiffres basez vous pour prétendre cela?
Je ne m'intéresse pas à ceux qui veulent des changements. Selon mes chiffres de fonctionnement des copropriétés que je connais, que j'ai géré, que je gère, que mes anciens confrères gèrent, etc, peu de monde veut des changements. La plupart du temps, cela fonctionne bien.
Ceci ne veut pas dire qu'il n'y a pas un besoin de balise supplémentaires et de clarification de la loi. Une loi plus claire et plus complète apportera clarification des règles pour tous.
Ce qui m'inquièterait, ce sont les règles qu'on rajoute pour solutionner des problèmes ponctuels dans des copropriétés particulières et que ces règles enquiquinent tout le monde.
Ceci dit, il est clair que si on base ses statistiques de copropriétés à problème sur les statistiques d'organisme qui s'occupent des copropriétés à problèmes, et qui organisent les problèmes des copropriétés, on aura un nombre en augmentation.
Cela ne veut absolumment pas dire que les copropriétés à problème sont en majorité.
Je rajouterai même que les copropriétés à problèmes ne sont à problèmes que pour la minorité qui y voit un problème. Pour la majorité, silencieuse ou non, leur copropriété ne pose pas de problème... Je vois donc mal comment vous allez faire des statistiques.
Si vous attendez des statistiques, vous n'avancerez jamais. Attendre ces statistiques, c'est comme l'encommissionnement d'un problème: reporter à plus tard.
Et finalement, si vous basez vos statistiques de copropriété à problème sur le fait qu'il y ait au moins une personne pas d'accord, vous avez effectivement une majorité de copropriété. Sans doute même 100%. Pour moi, l'existence de l'emmerdeur de service fait partie de la définition de la copropriété... (Je vous laisse faire la recherche sur le laïus que j'ai fait en son temps sur l'emmerdeur de service )
Vous allez demander une loi sur la manière de faire des statistiques sur les copropriétés à problème pour régler cette divergence de point de vue? Bonnne chance.
Si vous voulez avancer, faites une modification de la loi sur les points sur lesquels tout le monde s'accorde.... et vous aurez fait progresser votre cadre de vie.
Si vous voulez procrastiner pour le plaisir de procrastiner, ce sera SANS MOI
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(...)
Si vous voulez avancer, faites une modification de la loi sur les points sur lesquels tout le monde s'accorde.... et vous aurez fait progresser votre cadre de vie.
(...)
Je me demande en lisant vos interventions si vous ne voulez pas dire:
"lesquels la majorité s'accorde"
au lieu de
"lesquels tout le monde s'accorde".
Pour le reste je renvoie à l'opinion de M. HATRY, exprimé en 1995.
Une loi de copropriété doit avoir un consensus, qui dépasse les frontières entre les opinions de la majorité ET de la minorité, tant politique que les copropriétaires eux-mêmes.
Ce consensus avait été trouvé par le Professeur HANSENNE pour la loi de 1994.
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Citation :Vous mettez le tampon "minorité" sur le groupe qui veut des changements.
Si vous voulez procrastiner pour le plaisir de procrastiner, ce sera SANS MOI
Pas simple car le crocodile tient toujours l'enfant.
Allez ! revenons au sujet : VOTE ET ABSTENTION
La solution est simple, je l'ai montré, mais on procrastine.
Autre point : il s'agit d'informer correctement tous les copropriétaires
avant l'Ag donc avant de voter. OUI certainement
Combien de hauteur exprimée en mètre faut-il pour les informer correctement tous les copropriétaires avant de voter ?
Avec une telle avalanche de papier, vont-ils voter en connaissance de cause ?
Ils vont s'abstenir car ils n'y comprennent rien d'autant plus que toute est rédigé en papou. Mais avertis démocratiquement, ils s'engageront à voter sans s'abstenir.
La loi de 1994 répond largement à tous ces soucis créés par le minoritaire qui a raison envers et contre tous. Et comme je l'ai dit, procrastiner sur les abstentions sert uniquement ceux qui veulent accaparer ces votes abstentionnistes (minoritaires généralement 2 à 3%) pour procrastiner.
Je m'égare :
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Dans le post initial, qui n'est pas un exercice purement théorique, ce ne sont pas quelques pourcents... Et cela fait potentiellement basculer la majorité.
Si on prend la loi au pied de la lettre, la proposition est refusée.
Si on lit les intervenants, la proposition est acceptée.
Comme le vote porte sur des dizaines de milliers d'euros, vous comprendrez que ce n'est pas de la procrastination. (j'adore ce mot....)
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Le Robert nous dit que l'abstention est le fait de ne pas voter, de ne pas se prononcer.
Wikipédia que (...)
J'ai fait le même type de recherches. Le résultat m'a intrigué.
Consultant le petit "Van Dale" et le grand "Van Dale" en néerlandais, je constate que la signification repris dans le "petit" dictionnaire (un volume) est aussi présent dans le "grand" (3 volumes) ensemble avec 3 autres significations. J'ai vérifié cela dans des dictionnaires en anglais et en français: même problème.
En plus cela varie selon l'année d'édition.
Une langue vivante change.
En guise de comparaison j'ai cherché un "petit" Code Civil et un "grand" Code Civil. Je n'ai trouvé que LE Code Civil. Donc l'usage d'un dictionnaire n'est pas approprié dans un contexte légal, mais il est approprié pour prouver un besoin de moderniser.
J'ai alors cherché dans les éditions existants en 1994. En naturellement on constate qu'une des définitions correspond à l'utilisation telle quel dans la loi de 1994.
Donc changer la signification de l'abstention correspond à moderniser la loi sur la copropriété. Ce qui est le bût de la proposition NYSSENS-HAMAL.
Mais alors j'ai cherché le pourquoi de ce changement. Les textes que j'ai déjà consulté vont tous dans le même sens:
La signification de l'abstention a effectivement changé, mais c'est fortement lié à:
- ou bien l'utilisation des techniques de good governance en ce qui concerne l'information des membres de l'assemblée décisionnelle (Conseil d'Administration dans les sociétés et ... Assemblée Générale dans les ACP).
- ou bien le glissement d'un système démocratique vers un système autoritaire, qui tourne autour d'un petit groupe (le pouvoir en place) ou d'une personne.
Mon opinion: Ne changez rien quand à l'utilisation de l'abstention, avant d'avoir imposé, dans un contexte contrôlable, les règles du "good governance" aux organes de l'ACP.
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J'ai fait le même type de recherches.
faites une recherche sur Google avec "définition abstention": il y a 261.000 résultats...
dont: "Attitude d’une personne se retenant à jouir d’un plaisir." : quelle conclusion faut-il en tirer ?
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Imaginons une copropriété. Nommons la par un chiffre au hasard, tel que 5204.
Imaginons que lors d'un vote en AG ordinaire, il y ait 35000 quotité qui votent pour, 22000 quotités qui votent contre, et 15000 quotités qui s'abstiennent, bien que présentes
Faut-il considérer la motion comme approuvée, puisque 35000 votes sur 57000 votes exprimés se sont prononcées positivement (plus de 60%)
Faut-il considérer la motion comme refusée, avec seulement 35000 votes sur 72000 voix présentes ou représentées?
En appliquant la loi actuelle, la proposition n'a obtenu que 35.000 sur 72.000, donc presque 49%.
Il n'est donc pas accepté.
Concrétement cela veut dire que votre proposition n'est pas porté par une majorité des copropriétaires.
Pour que l'atmosphère dans une copropriété reste vivable, il fait impérativement, nonobstant toute motivation juridique, que chaque projet soit porté par au moins la moitié.
C'est au syndic et/ou les gens qui ont déjà voté oui, de revoir la copie, d'aller discuter d'une façon constructive avec les autres.
Une initiative qui peut aider c'est une réunion d'information qui est dirigé par une personne neutre, où le projet est expliqué et où des questions peuvent être posés, tant techniques qu'autres.
Tout doit être fait voir que la formation de clans au sein de l'ACP soit évitée.
Essayez de savoir si le financement des avances joue un rôle, etc ... .
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luc a écrit : J'ai fait le même type de recherches.
faites une recherche sur Google avec "définition abstention": il y a 261.000 résultats...
dont: "Attitude d’une personne se retenant à jouir d’un plaisir." : quelle conclusion faut-il en tirer ?
Que vous essayez d'utiliser le 38ème sophisme: ridiculiser.
PS: Je suis propriétaire des 3 dictionnaires VAN DALE que j'ai cité. Avez vous à la maison les 3 éditions du ROBERT?
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