forum Vous n'êtes pas identifié(e) : Inscription :: Identification | Recherche Forum
Imaginons une copropriété. Nommons la par un chiffre au hasard, tel que 5204.
Imaginons que lors d'un vote en AG ordinaire, il y ait 35000 quotité qui votent pour, 22000 quotités qui votent contre, et 15000 quotités qui s'abstiennent, bien que présentes
Faut-il considérer la motion comme approuvée, puisque 35000 votes sur 57000 votes exprimés se sont prononcées positivement (plus de 60%)
Faut-il considérer la motion comme refusée, avec seulement 35000 votes sur 72000 voix présentes ou représentées?
Hors ligne
Imaginons une copropriété. Nommons la par un chiffre au hasard, tel que 5204.
Imaginons que lors d'un vote en AG ordinaire, il y ait 35000 quotité qui votent pour, 22000 quotités qui votent contre, et 15000 quotités qui s'abstiennent, bien que présentes
Faut-il considérer la motion comme approuvée, puisque 35000 votes sur 57000 votes exprimés se sont prononcées positivement (plus de 60%)
Faut-il considérer la motion comme refusée, avec seulement 35000 votes sur 72000 voix présentes ou représentées?
Je rappele que ceci n'est pas un exercice, mais l'interprétation d'un vote réel, dans lequel des dizaines de milliers d'euros sont en jeu, ainsi que le mandat d'un syndic.
Néanmoins, si je comprends bien:
Grmff : Motion rejetée (mais biaisé dans sa lecture car ayant voté contre...)
Luc : Motion rejetée
Gof : Motion acceptée en se basant sur la doctrine
Gof : Motion acceptée en se basant sur la définition du mot "abstention"
Gof : Motion rejetée en détournant l'esprit de la loi mais en respectant sa lettre
Pim : Quid des votes blancs? Mais courageux!
Absa : Motion rejetée, car la loi parle de la majorité absolue des voix des copropriétaires présents ou représentés
Coranixx: la solution est simple: il faut clarifier le débat si on sent que le débat n'est pas clair. Et si on dit qu'on s'abstient, c'est qu'on est pas là donc motion acceptée
Francis: D'accord pour clarifier le sort des abstentions
pffff: S'abstient
Baxter: Motion acceptée en se basant sur le site internet d'un confrère.
On compte les votes?
Hors ligne
Le premier jugement qui a éliminé les abstentions pour déterminer le quorum, n'existe en fait pas.
Si on lit bien ce jugement on voit que le Juge de Paix (de Molenbeek si mes souvenirs sont encore intactes), a rejeté la demande d'annulation de la nomination d'un syndic provisoire (dans un complexe de +300 appartements) au lieu du syndic professionnel (qui était le plaignant ensemble avec l'IPI), suite au fait que ce syndic n'avait pas attaqué l'AG suivante ou la mandat de syndic bénévole avait été confirmé.
Donc je crois qu'il faut à nouveau réunir l'AG, si on veut que la résolution soit adopté.
Elle n'est actuellement pas rejeté, mais pas accepté.
Elle serait rejeté, mais c'est mon opinion personnel, si elle n'avait pas obtenu une majorité simple (= elle a eu plus de voix que les non ou les abstentions séparément).
Hors ligne
Mon cher Gof,
Ayant lu votre proposition des quorum, je vois que vous n'avez pas la pratique d'un syndic.
Je vous l'avais en effet signalé il y a quelque temps, mais tout en m'empressant de préciser que j'ai tenu plus d'une copropriété sur les fonts baptismaux. Ceci dit, j'espère que vous ne dites pas cela pour faire application de ce 38e sophisme qui vous est tellement cher au coeur ...
Mon cher Gof,
vous ignorez qu'actuellement une majorité simple n'existe pas.
Je ne l'ignore pas, j'ai répondu trop vite, sans vérifier mes sources. Cela m'arrive de temps à autres. Merci d'avoir attiré mon attention sur mon errement.
Mon cher Gof,
Vous ne parlez pas de la majorité actuelle de 100% qui est nécessaire pour certaines décisions (changement de quotités, ...).
Je résume votre proposition comme suit:
Citation :Diminuons les majorités nécessaires pour certaines décisions importantesQuelle est la finalité du changement de la loi à longue terme?
A court terme on le connaît: transparence et modernisation.
A longue terme vous m'avez démontré de fait, mais indirectement, que le bût à longue terme est autre chose.
Relisez ce que j'ai écrit, qui n'était jamais qu'une proposition pour alimenter la réflexion (qui, par essence, suppose nécessite plusieurs interlocuteurs) sur la valeur d'une abstention. Si les symptômes persistent néanmoins, je vous conseille de changer de , mais ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit.
Hors ligne
2. dans ma famille (j'ai une famille assez grande – il y a donc 30% de « risque » qu’on réside dans un appartement et +0,3% qu’on est mandataire d’une ACP) quelqu'un est président dans un immeuble à appartements (+- 40) au centre d'une ville depuis des années. Il y a un syndic bénévole. La méthode de gestion était celui de cogérance (illégale depuis 1994). Nous deux on en parlait parfois il y a une dizaine d'années. Depuis plus. Cette même personne m'en parle vers Nouvel An 2008. Le syndic bénévole, mais appuyé par un coach (syndic professionnel agréé) nommé par lui, avait abusé de sa fonction pour imposer lors de travaux de rénovation l'entrepreneur de sa maison pour réaliser la solution qu'il préférait. Je l'ai conseillé d'abandonner toute action, puisqu’il ne pouvait pas obtenir raison. Il s'était mis lui-même vers 2000 dans une situation "hors la loi" et ne pouvait donc pas demander maintenant la protection de la loi. Cette copropriété était une copropriété paisible depuis les années 60 jusqu'en 2007. Maintenant c'est autre chose.
Et je constate maintenant, en parlant avec lui pour l’aider à sortir de ce marasme, que cette ACP a déjà passé par deux vagues de problèmes depuis 1964. Chaque fois on a bricolé une solution provisoire, sans tenir compte de la loi. Maintenant cet ex-président du conseil de gérance de ma famille m’a dit que j’avais raison en 2001. Il aurait fallu à ce moment, lorsque tout était calme, peaufiner une structure (= adapter le règlement de copropriété) dans un contexte légal, installer un formalisme constructif, certes parfois contraignante, mais un soutien neutre au moment des crises. Mais … tout paraissait calme. Pourquoi changer ???
Dans cet exemple, le problème ne réside donc pas directement dans la loi actuelle, mais bien dans le refus systématique de sa mise en oeuvre par des CP.
En d'autres termes, quand quelqu'un grille systématiquement un feu rouge, ce n'est pas le code de la route qui est mal fait.
Hors ligne
Je reviens au sujet :
Ne nous épanchons pas, en effet.
Abolir l’utilité de voter « abstention » parait à première vue innocent et simplifie soi-disant la vie. Il simplifie la vie de qui ?
D'abord, vous reprenez mes arguments, mais les tournez à votre avantage, au moyen d'une construction linguistique intéressante. Cela porte un nom, que j'ai sur le bout de la langue ... Aidez-moi !
Ensuite, qui affirme que le calcul des abstentions "simplifie la vie" ? Pas moi en tous les cas. J'ai simplement indiqué que cela pouvait favoriser le débat démocratique jusqu'à trouver le plus large consensus possible au sein de la communauté qu'est immanquablement une ACP.
Je n'ai par contre jamais prétendu que la démocratie était gratuite.
Hors ligne
Grmff en son post initial a écrit :Imaginons une copropriété. Nommons la par un chiffre au hasard, tel que 5204.
Imaginons que lors d'un vote en AG ordinaire, il y ait 35000 quotité qui votent pour, 22000 quotités qui votent contre, et 15000 quotités qui s'abstiennent, bien que présentes
Faut-il considérer la motion comme approuvée, puisque 35000 votes sur 57000 votes exprimés se sont prononcées positivement (plus de 60%)
Faut-il considérer la motion comme refusée, avec seulement 35000 votes sur 72000 voix présentes ou représentées?
Je rappele que ceci n'est pas un exercice, mais l'interprétation d'un vote réel, dans lequel des dizaines de milliers d'euros sont en jeu, ainsi que le mandat d'un syndic.Néanmoins, si je comprends bien:
Absa : Motion rejetée, car la loi parle de la majorité absolue des voix des copropriétaires présents ou représentés
Coranixx: la solution est simple: il faut clarifier le débat si on sent que le débat n'est pas clair. Et si on dit qu'on s'abstient, c'est qu'on est pas là donc motion acceptéeOn compte les votes?
Pas tout à fait ce que j'ai écrit :
"En cas de résultat tangent d'un point à l'OJ (les abstentions faisant basculer
dans un sens ou dans l'autre, vers le OUI ou le NON), le Président de
l'AG peut demander aux abstentionnistes : "Vous considérez-vous comme
absents ou présents pour ce point particulier ?".
Je prends un exemple tout similaire à grmff
Supposons une copropriété avec 250 copropriétaires convoqués à une AG
où un des points à l'OJ exige 75%.
Les 250 copropriétaires se répartissent en :
80 présents
20 représentés
150 physiquement absents
J'ai pris ces chiffres pour obtenir 100 présents ou représentés.
Le vote de ce point exigeant 75% obtient :
70 OUI
20 NON
10 ABSTENTIONS
Solution conforme à la loi : 70/100 = point non approuvé
Solution pour ceux qui veulent faire balancer dans un autre sens :
70/90 = point accepté.
Je suggère donc que le Président de l'AG demande aux abstentionnistes comment il convient de considérer leur abstention ou en d'autres mots si le rejet de ce point de l'OJ correspond à leur volonté ou non et donc de confirmer si leur abstention correspond à une volonté d'être absent du débat oui ou non.
Ne négligeons pas que si le résultat final est pour le OUI, ce résultat sera contestable par un copropriétaire qui peut justifier que le résultat OUI n'est obtenu que par une minorité de 70 OUI sur 250 copropriétaires. En effet les physiquement absents n'ont pas participé car ils n'étaient pas informés des enjeux. D'où la nécessité d'une information complète avant l'AG !
Et comme pour la cas de grmff, les enjeux peuvent de chiffrer par des chiffres colossaux pour une association des copropriétaires et pour chaque copropriétaire.
Hors ligne
Les 250 copropriétaires se répartissent en :80 présents
20 représentés
150 physiquement absents
Dans votre exemple, l'AG n'a pas lieu car le double quorum n'est pas atteint.
Ceci dit, la règle doit être identique dans toutes les copropriétés et connue à l'avance.
Dans votre exemple, quid du copropriétaire qui se fait représenté et qui donne comme consigne de vote l'abstention, si les abstentioniste présent peuvent décider de ce que l'on va faire de son vote?
Hors ligne
Coranixx a écrit :Les 250 copropriétaires se répartissent en :80 présents
20 représentés
150 physiquement absentsDans votre exemple, l'AG n'a pas lieu car le double quorum n'est pas atteint.
Ceci dit, la règle doit être identique dans toutes les copropriétés et connue à l'avance.
Dans votre exemple, quid du copropriétaire qui se fait représenté et qui donne comme consigne de vote l'abstention, si les abstentioniste présent peuvent décider de ce que l'on va faire de son vote?
Bien vu. Admettons que le double quorum soit atteint ou qu'il s'agisse de la 2ème AG.
Ce que vous dites pour les procurations données (20 représentés) est entièrement correct théoriquement. En pratique, de nombreuses procurations sont données dans le style "blanco", je veux dire : le copropio dit "faites pour le mieux, j'ai confiance en vous"
un peu comme en politique !
Hors ligne
Une langue vivante change.
En guise de comparaison j'ai cherché un "petit" Code Civil et un "grand" Code Civil. Je n'ai trouvé que LE Code Civil. Donc l'usage d'un dictionnaire n'est pas approprié dans un contexte légal, mais il est approprié pour prouver un besoin de moderniser.
Cher Luc,
Ayant lu votre comparaison entre le droit et un langue, je vois que vous n'avez pas la pratique d'un juriste.
Le droit, tout comme un langue, est une matière vivante. Il y a donc bien différents Codes civils, au gré des modifications législatives.
Hors ligne
Je croyais avoir raté le tram (avec Kyoto) mais en fait je constate que nous sommes sur des rails parallèles, donc qui ne se rejoignent jamais. Certains, je crois, ne réfléchissent pas aux arguments des autres et sont tellement sur de leur propre vision de la loi.
Hors ligne
Je croyais avoir raté le tram (avec Kyoto) mais en fait je constate que nous sommes sur des rails parallèles, donc qui ne se rejoignent jamais. Certains, je crois, ne réfléchissent pas aux arguments des autres et sont tellement sur de leur propre vision de la loi.
Vous avez parfaitement compris le sens de ma démonstration par l'absurde.
Hors ligne
Bonjour,
Je me permets une petite intrusion pour émettre mon avis, il vaut ce qu’il vaut.
Je reprends l’exemple de Grmff, 72000 quotités présentent ou représentées.
Je présume que l’on a vérifié la liste des présences ainsi que les procurations. (Notamment ce que l’on néglige fréquemment, ce sont les procurations spécifiques des personnes représentant les successions).
Vérifier également du cumul des procurations détenues par une seule et même personne (car il faut rappeler que nul ne peut prendre part au vote, même comme mandataire, pour un nombre de voix supérieur à la somme des voix dont disposent les autres copropriétaires présents ou représentés). Ce qui au vu des résultats ne semble pas être le cas.
Le code civil article 577-6 § 6 pose comme principe que les décisions de l’ AG sont prises à la majorité absolue des voix des copropriétaires présents ou représentés, sauf si la loi ou les statuts exigent une majorité qualifiée.
La notion, le point, la proposition sur laquelle l’assemblée est appelée a se prononcer est acceptée que si elle a l’adhésion de copropriétaires disposant ensemble de plus de la moitié des voix ou représentés ( 50% des voix plus une ), majorité absolue.
Sauf si les statuts en disposent autrement, ce qui ne semble pas le cas, les majorités sont calculées sur base de l’ensemble des voix dont les détendeurs sont présents ou représentés, même si une partie d’entre eux s’abstient de voter ou émet un vote nul.
Tenir compte des personnes qui auraient signalés avoir quitté l’assemblée au moment du vote, un copropriétaire qui quitte sans se « signaler » doit être assimilé à un abstentionniste, sauf s’il est constaté, et acté spécifiquement, qu’il a quitté la salle.
Dans le cas présenté par Grmff :
Quotités présentes et ou représentées : 72 000
Votes oui / pour :35 000
Votes non / contre : 22 000
Abstention : 15 000
Résultats oui/pour (35000 / 72000) = 48.61 %
La proposition, le point, la notion sur laquelle l’assemblée s’est prononcée n’a pas récolté la majorité absolue des propriétaires présents et ou représentés, celle-ci est donc rejetée.
En conséquence, dans ce cas, les absentions ont joués comme des votes négatifs puisque la majorité absolue n’a pas été atteinte, le nombre de votes positifs étant inférieur à la moitié de la totalité des voix présentes ou représentées.
J’attire également votre attention que seul un propriétaire qui a voté « contre » peut agir en contestation de la décision devant le juge de paix. De même pour le propriétaire qui n’ a pas participé à l’ AG.
L’idéal et l’intérêt de la copropriété serait de forcer les abstentionnistes à s’exprimer dans un sens ou dans l’autre…
Le projet de modification de la loi actuellement soumis à la chambre ( projet déposé par les députés Nyssens, Hamal et consorts) aborde le sujet du règlement du sort des abstentions, celle-ci vendraient renforcer la majorité des votes exprimés, en étant comptées comme votes positifs, en cas d’égalité parmi les votes exprimés.
Ceci qui n’est pas encore d’actualité et dans le cas présent, il n’y a pas égalité entre les voix exprimées. Donc de toute façon pas d’application dans notre cas.
Voilà, ceci est mon avis.
Raspoutine.
Hors ligne
dont les détendeurs sont présents
des détenteurs détendus ?
ok, je sors !
Hors ligne
Milles excuses, merci pour la remarque, il s’agit bien de détenteurs trop détendus.
Dans l’exemple cité, dans la rédaction de son PV avec communication des résultats, le syndic considère cette proposition - ce point - cette notion sur laquelle l’assemblée s’est prononcée conne approuvée, alors qu’elle n’a pas récolté la majorité requise.
Le résultat a été porté à la connaissance des propriétaires lors de la réception du PV soit deux mois après le vote en assemblée générale, ce laisse très peu de temps pour un recours.
Le recours, la citation doit être faite contre le Syndic, qui a rédigé le PV et qui interprète les votes d’une façon erronée, et qui ne veut rien entendre,ni corriger, contre la Copropriété ou les deux ?
Merci pour vos avis sur le sujet.
Raspoutine
Hors ligne
Corianixx,
L'AG a eu lieu. Elle s'est déroulée. On compte maintenant les votes. Il est trop tard pour dire ce qu'il aurait fallu faire il y a 2 ans avant que le problème se pose.
Approuvé ou rejeté? Tout le reste ne nous aide pas.
Hors ligne
Imaginons une copropriété. Nommons la par un chiffre au hasard, tel que 5204.
Imaginons que lors d'un vote en AG ordinaire, il y ait 35000 quotité qui votent pour, 22000 quotités qui votent contre, et 15000 quotités qui s'abstiennent, bien que présentes
Faut-il considérer la motion comme approuvée, puisque 35000 votes sur 57000 votes exprimés se sont prononcées positivement (plus de 60%)
Faut-il considérer la motion comme refusée, avec seulement 35000 votes sur 72000 voix présentes ou représentées?
Je rappele que ceci n'est pas un exercice, mais l'interprétation d'un vote réel, dans lequel des dizaines de milliers d'euros sont en jeu, ainsi que le mandat d'un syndic.
Néanmoins, si je comprends bien:
Grmff : Motion rejetée (mais biaisé dans sa lecture car ayant voté contre...)
Luc : Motion rejetée
Gof : Motion acceptée en se basant sur la doctrine
Gof : Motion acceptée en se basant sur la définition du mot "abstention"
Gof : Motion rejetée en détournant l'esprit de la loi mais en respectant sa lettre
Pim : Quid des votes blancs? Mais courageux!
Absa : Motion rejetée, car la loi parle de la majorité absolue des voix des copropriétaires présents ou représentés
Coranixx: la solution est simple: il faut clarifier le débat si on sent que le débat n'est pas clair. Et si on dit qu'on s'abstient, c'est qu'on est pas là donc motion acceptée, sauf que ce n'est pas ce qu'il a voulu dire mais ce serait trop long pour en débattre ici.
Francis: D'accord pour clarifier le sort des abstentions
pffff: S'abstient
Baxter: Motion acceptée en se basant sur le site internet d'un confrère.
Raspoutine : Motion rejetée (mais biaisé dans sa lecture car ayant voté contre...)
On compte les votes?
Hors ligne
S'il y a deux solutions qui tiennent plus ou moins la route, le plus simple, tout en réglant réellement la question, n'est-il pas d'en choisir une -expressément exprimée - en laissant la possibilité de la stipulation contraire dans le règlement de copropriété ?
Hors ligne
J'évolue dans mon choix et la rédaction de ce message à croisé celui de Grmff.
J'estime la motion vallablement votée.
Après avoir reparcouru ce salon, je penche pour la position reprise au lien communiqué par Pffff
http://www.copropriete.be/archives/juridique/051021abstention.htm
Et il me semble que le SNP soutien une thèse assez proche.
Les abstentions ne sont à prendre ni comme des votes négatifs ni positifs. Le calcul de majorité se faisant sans tenir compte de ces abstentions, même si le total des votes positifs et négatifs est inférieur au quorum nécessaire.
Cela me semble la solution du bon sens.
Ce qui n’exclut pas que cette problématique des abstentions devrait être précisée dans une loi de manière à éviter les discussions sans fin.
Hors ligne
Merci pour cette prise de position
Hors ligne
Imaginons une copropriété. Nommons la par un chiffre au hasard, tel que 5204.
Imaginons que lors d'un vote en AG ordinaire, il y ait 35000 quotité qui votent pour, 22000 quotités qui votent contre, et 15000 quotités qui s'abstiennent, bien que présentes
Faut-il considérer la motion comme approuvée, puisque 35000 votes sur 57000 votes exprimés se sont prononcées positivement (plus de 60%)
Faut-il considérer la motion comme refusée, avec seulement 35000 votes sur 72000 voix présentes ou représentées?
Je rappele que ceci n'est pas un exercice, mais l'interprétation d'un vote réel, dans lequel des dizaines de milliers d'euros sont en jeu, ainsi que le mandat d'un syndic.
Néanmoins, si je comprends bien:
Grmff : Motion rejetée (mais biaisé dans sa lecture car ayant voté contre...)
Luc : Motion rejetée
Gof : Motion acceptée en se basant sur la doctrine
Gof : Motion acceptée en se basant sur la définition du mot "abstention"
Gof : Motion rejetée en détournant l'esprit de la loi mais en respectant sa lettre
Pim : Quid des votes blancs? Mais courageux!
Absa : Motion rejetée, car la loi parle de la majorité absolue des voix des copropriétaires présents ou représentés
Coranixx: la solution est simple: il faut clarifier le débat si on sent que le débat n'est pas clair. Et si on dit qu'on s'abstient, c'est qu'on est pas là donc motion acceptée, sauf que ce n'est pas ce qu'il a voulu dire mais ce serait trop long pour en débattre ici.
Francis: Motion acceptée
pffff: Motion rejetée
Baxter: Motion acceptée en se basant sur le site internet d'un confrère.
Raspoutine : Motion rejetée (mais biaisé dans sa lecture car ayant voté contre...)
On compte les votes?
Hors ligne