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Régionaliser : Ce serait une excellent solution......pour les ACP....
Déjà que les régions ont des décrets ou ordonnances spécifiques - le terme diffère selon la région - dans le domaine de l'environnement et de l'eau......
On arrive à une séparation de plus en plus nette dans de nombreux domaines....
Il est plus que temps que les syndics soient vraiment formés - et non déformés comme c'est malheureusement le cas actuellement pour un grand nombre - qu'ils soient de vrais professionnels....dont les fautes commises seraient reconnues et sanctionnées.
Cela commence déjà avec les magistrats...
Et si une diminution très sensible du nombre des syndics correspondait à avoir de " vrais" syndics" qui gèrent valablement les ACP dans l'intérêt commun via une comptabilité des plus transparentes et en informant correctement les copropriétaires de leurs droits sans toujours les culpabiliser avec leurs devoirs ?????
Avoir ENFIN de " vrais" professionnels ayant une solide formation de base - même en droit - .......... est-ce un rêve ???
Bonjour,
La gestion d'une copropriété forcée est basée sur l'article 577 du Code civil dont voici un aperçu du contenu ci-après :
SECTION II. - (DE LA COPROPRIETE FORCEE DES IMMEUBLES OU GROUPES D'IMMEUBLES BATIS.) <Inséré par L 1994-06-30/34, art. 2; En vigueur : 01-08-1995>
Sous-section I. - Dispositions générales.
Art. 577-3. <Inséré par L 1994-06-30/34, art. 2; En vigueur : 01-08-1995> Les principes relatifs à la copropriété forcée énoncés à l'article 577-2, § 9, et les règles de la présente section, sont applicables à tout immeuble ou groupe d'immeubles bâtis dont la propriété est répartie entre plusieurs personnes par lots comprenant chacun une partie privative bâtie et une quote-part dans des éléments immobiliers communs. Ils ne s'y appliquent pas si la nature des biens ne le justifie pas et que tous les copropriétaires s'accordent sur cette dérogation.
Tout immeuble ou groupe d'immeubles bâtis auxquels s'appliquent ces principes doit être régi par un acte de base et un règlement de copropriété.
Dans le silence ou la contradiction des titres, sont réputées communes les parties de bâtiments ou de terrains affectées à l'usage de tous les copropriétaires ou de certains d'entre eux.
Art. 577-4. <Inséré par L 1994-06-30/34, art. 2; ED : 01-08-1995> § 1. L'acte de base et le règlement de copropriété, qui constituent les statuts de l'immeuble ou du groupe d'immeubles bâtis, ainsi que toute modification apportée à ceux-ci, doivent faire l'objet d'un acte authentique.
L'acte de base doit comprendre la description de l'ensemble immobilier, des parties privatives et communes et la fixation de la quote-part des parties communes afférente à chaque partie privative, en tenant compte de la valeur respective de celles-ci.
Le règlement de copropriété doit comprendre :
1° la description des droits et des obligations de chaque copropriétaire quant aux parties privatives et aux parties communes;
2° les critères et le mode de calcul de la répartition des charges;
3° les règles relatives au mode de convocation, au fonctionnement et aux pouvoirs de l'assemblée générale;
4° le mode de nomination d'un syndic, l'étendue de ses pouvoirs et la durée de son mandat.
§ 2. S'il a été décidé d'établir un règlement d'ordre intérieur, il peut être établi par acte sous seing privé.
§ 3. Est réputéé non écrite toute clause des statuts qui limite le droit du copropriétaire de confier la gestion de son lot à la personne de son choix.
Sous-section II. - De la personnalité juridique de l'association des copropriétaires.
Art. 577-5. <Inséré par L 1994-06-30/34, art. 2; ED : 01-08-1995> § 1. L'association des copropriétaires acquiert la personnalité juridique au moment où sont réunies les deux conditions suivantes :
1° la naissance de l'indivision par la cession ou l'attribution d'un lot au moins;
2° la transcription de l'acte de base et du règlement de copropriété à la conservation des hypothèques. Les plans de l'immeuble peuvent y être annexés sous forme de copie certifiée conforme par le notaire.
Elle porte la dénomination : " association des copropriétaires ", suivie des indications relatives à la situation de l'immeuble ou du groupe d'immeubles bâtis.
Elle a son siège dans l'immeuble. S'il s'agit d'un groupe d'immeubles, l'acte de base détermine quel immeuble constitue le siège de l'association.
§ 2. En cas d'omission ou de retard dans la transcription des statuts, l'association des copropriétaires ne pourra se prévaloir de la personnalité juridique à l'égard des tiers lesquels auront néanmoins la factulté d'en faire état contre elle.
§ 3. L'association des copropriétaires ne peut avoir d'autre patrimoine que les meubles nécessaires à l'accomplissement de son objet, qui consiste exclusivement dans la conservation et l'administration de l'immeuble ou du groupe d'immeubles bâtis.
§ 4. Sans préjudice de l'article 577-9, § 5, l'exécution des décisions condamnant l'association des copropriétaires peut être poursuivie sur le patrimoine de chaque copropriétaire proportionnellement à sa quote-part dans les parties communes.
Le syndic doit être appelé à la cause par le requérant.
Art. 577-10. <Inséré par L 1994-06-30/34, art. 2; En vigueur : 01-08-1995> § 1. Les dispositions des statuts peuvent être directement opposées par ceux à qui elles sont opposables et qui sont titulaires d'un droit réel ou personnel sur l'immeuble en copropriété.
§ 2. Le règlement d'ordre intérieur est déposé, dans le mois de sa rédaction, au siège de l'association des copropriétaires, à l'initiative du syndic ou, si celui-ci n'a pas encore été désigné, à l'initiative de son auteur.
Le syndic met à jour, sans délai, le règlement d'ordre intérieur en fonction des modifications décidées par l'assemblée générale.
Le règlement d'ordre intérieur peut être consulté sur place et sans frais par tout intéressé.
§ 3. Les décisions de l'assemblée générale sont consignées dans un registre déposé au siège de l'association des copropriétaires.
Ce registre peut être consulté sur place et sans frais par tout intéressé.
Art. 577-11. <Inséré par L 1994-06-30/34, art. 2; En vigueur : 01-08-1995> § 1. En cas de transmission de la propriété d'un lot, le notaire instrumentant est tenu de requérir, par lettre recommandée, du syndic de l'association des copropriétaires l'état :
1° du coût des dépenses de conservation, d'entretien, de réparation et de réfection décidées par l'assemblée générale avant la date de la transmission, mais dont le paiement ne devient exigible que postérieurement à cette date;
2° des frais liés à l'acquisition de parties communes, décidée par l'assemblée générale avant la date de la transmission mais dont le paiement ne devient exigible que postérieurement à cette date;
3° des dettes certaines dues par l'association des copropriétaires à la suite de litiges nés antérieurement à la date de la transmission, mais dont le paiement ne devient exigible que postérieurement à cette date.
Le notaire en informe les parties.
A défaut de réponse du syndic dans les quinze jours de la demande, le notaire avise les parties de la carence de celui-ci.
Sans préjudice de conventions contraires en ce qui concerne la contribution à la dette, le nouveau copropriétaire supporte le montant de ces dettes ainsi que les charges ordinaires concernant la période postérieure à la date de la transmission.
§ 2. En cas de transmission de la propriété d'un lot :
1° le copropriétaire sortant est créancier de l'association des copropriétaires pour la partie de sa quote-part dans le fonds de roulement correspondant à la période durant laquelle il n'a pas joui effectivement des parties communes; le décompte est établi par le syndic;
2° sa quote-part dans le fonds de réserve demeure la propriété de l'association.
On entend par " fonds de roulement ", la somme des avances faites par les copropriétaires, à titre de provision, pour couvrir les dépensens périodiques telle que les frais de chauffage et d'éclairage des parties communes, les frais de gérance et de conciergerie.
On entand par " fonds de réserve ", la somme des apports de fonds périodiques destinés à faire face à des dépenses non périodiques, telles que celles occasionnées par le renouvellement du système de chauffage, la réparation ou le renouvellement d'un ascenseur ou la pose d'une nouvele chape de toiture."
Une copropriété forcée ou une ACP (association de copropriétaires est dotée de statuts qui lui sont paticuliers ( une ACP n'est pas l'autre, elle peut varier de 3 lots à 400.)
Vous avez certainement reçu lors de l'achat une copie de ces statuts- acte de base et règlement de copropriété - qui vous donnent un aperçu général quant au fonctionnement de votre ACP propre.
Il y a toujours un syndic, c'est une obligation légale...ce syndic peut être bénévole(un copropriétaire sur place) ou IPI ...
Qu'en est-il chez vous ? Le notaire instrumentant vous a sûrement remis un document émanant du syndic concernant le fonds de roulement, le fonds de réserve et les travaux votés mais non encore exécutés qui seront ou non à votre charge. Cela doit vous avoir été communiqué.
Bonjour,
La gestion d'une copropriété forcée est basée sur l'article 577 du Code civil dont le texte ci-après :
SECTION II. - (DE LA COPROPRIETE FORCEE DES IMMEUBLES OU GROUPES D'IMMEUBLES BATIS.) <Inséré par L 1994-06-30/34, art. 2; En vigueur : 01-08-1995>
Sous-section I. - Dispositions générales.
Art. 577-3. <Inséré par L 1994-06-30/34, art. 2; En vigueur : 01-08-1995> Les principes relatifs à la copropriété forcée énoncés à l'article 577-2, § 9, et les règles de la présente section, sont applicables à tout immeuble ou groupe d'immeubles bâtis dont la propriété est répartie entre plusieurs personnes par lots comprenant chacun une partie privative bâtie et une quote-part dans des éléments immobiliers communs. Ils ne s'y appliquent pas si la nature des biens ne le justifie pas et que tous les copropriétaires s'accordent sur cette dérogation.
Tout immeuble ou groupe d'immeubles bâtis auxquels s'appliquent ces principes doit être régi par un acte de base et un règlement de copropriété.
Dans le silence ou la contradiction des titres, sont réputées communes les parties de bâtiments ou de terrains affectées à l'usage de tous les copropriétaires ou de certains d'entre eux.
Art. 577-4. <Inséré par L 1994-06-30/34, art. 2; ED : 01-08-1995> § 1. L'acte de base et le règlement de copropriété, qui constituent les statuts de l'immeuble ou du groupe d'immeubles bâtis, ainsi que toute modification apportée à ceux-ci, doivent faire l'objet d'un acte authentique.
L'acte de base doit comprendre la description de l'ensemble immobilier, des parties privatives et communes et la fixation de la quote-part des parties communes afférente à chaque partie privative, en tenant compte de la valeur respective de celles-ci.
Le règlement de copropriété doit comprendre :
1° la description des droits et des obligations de chaque copropriétaire quant aux parties privatives et aux parties communes;
2° les critères et le mode de calcul de la répartition des charges;
3° les règles relatives au mode de convocation, au fonctionnement et aux pouvoirs de l'assemblée générale;
4° le mode de nomination d'un syndic, l'étendue de ses pouvoirs et la durée de son mandat.
§ 2. S'il a été décidé d'établir un règlement d'ordre intérieur, il peut être établi par acte sous seing privé.
§ 3. Est réputéé non écrite toute clause des statuts qui limite le droit du copropriétaire de confier la gestion de son lot à la personne de son choix.
Sous-section II. - De la personnalité juridique de l'association des copropriétaires.
Art. 577-5. <Inséré par L 1994-06-30/34, art. 2; ED : 01-08-1995> § 1. L'association des copropriétaires acquiert la personnalité juridique au moment où sont réunies les deux conditions suivantes :
1° la naissance de l'indivision par la cession ou l'attribution d'un lot au moins;
2° la transcription de l'acte de base et du règlement de copropriété à la conservation des hypothèques. Les plans de l'immeuble peuvent y être annexés sous forme de copie certifiée conforme par le notaire.
Elle porte la dénomination : " association des copropriétaires ", suivie des indications relatives à la situation de l'immeuble ou du groupe d'immeubles bâtis.
Elle a son siège dans l'immeuble. S'il s'agit d'un groupe d'immeubles, l'acte de base détermine quel immeuble constitue le siège de l'association.
§ 2. En cas d'omission ou de retard dans la transcription des statuts, l'association des copropriétaires ne pourra se prévaloir de la personnalité juridique à l'égard des tiers lesquels auront néanmoins la factulté d'en faire état contre elle.
§ 3. L'association des copropriétaires ne peut avoir d'autre patrimoine que les meubles nécessaires à l'accomplissement de son objet, qui consiste exclusivement dans la conservation et l'administration de l'immeuble ou du groupe d'immeubles bâtis.
§ 4. Sans préjudice de l'article 577-9, § 5, l'exécution des décisions condamnant l'association des copropriétaires peut être poursuivie sur le patrimoine de chaque copropriétaire proportionnellement à sa quote-part dans les parties communes.
Sous-section III. - De l'administration de l'immeuble ou du groupe d'immeubles bâtis.
Art. 577-6. <Inséré par L 1994-06-30/34, art. 2; En vigueur : 01-08-1995> § 1. Chaque copropriétaire d'un lot fait partie de l'assemblée générale et participe à ses délibérations.
En cas de démembrement du droit de propriété portant sur un lot, ou si celui-ci fait l'objet d'une indivision ordinaire, le droit de participation aux délibérations de l'assemblée générale est suspendu jusqu'à ce que les intéressés désignent celui qui exercera ce droit.
§ 2. Sans préjudice de l'article 577-8, § 4, 1°, l'assemblée générale peut être convoquée à l'initiative d'un ou de plusieurs copropriétaires possédant au moins un cinquième des quotes-parts dans les parties communes.
§ 3. Sous réserve de conditions plus strictes fixées par le règlement de copropriété, l'assemblée générale ne délibère valablement que si plus de la moitié des copropriétaires sont présent ou représentés et pour autant qu'ils possèdent au moins la moitié des quotes-parts dans les parties communes.
Si ce quorum n'est pas atteint, une deuxième assemblée générale sera réunie après un délai de quinze jours au moins et pourra délibérer quels que soient le nombre des membres présents ou représentés et les quotes-parts de copropriété dont ils sont titulaires.
§ 4. Chaque copropriétaire dispose d'un nombre de voix correspondant à sa quote-part dans les parties communes.
§ 5. Tout copropriétaire peut se faire représenter par un mandataire, membre de l'assemblée générale ou non.
Nul ne peut prendre part au vote, même comme mandataire, pour un nombre de voix supérieur à la somme des voix dont disposent les autres copropriétaires présents ou représentés.
Le syndic ne peut intervenir comme mandataire d'un copropriétaire à l'assemblée générale, nonobstant le droit pour lui, s'il est copropriétaire, de participer à ce titre aux délibérations de l'assemblée.
§ 6. Les décisions de l'assemblée géneérale sont prises à la majorité absolue des voix des copropriétaires présents ou représentés, sauf si la loi ou les statuts exigent une majorité qualifiée ou l'unanimité.
§ 7. Aucune personne mandatée par l'association des copropriétaires ou employée par elle ne pourra participer personnellement ou par procuration aux délibérations et aux votes relatifs à la mission qui lui a été confiée.
Art. 577-7. <Inséré par L 1994-06-30/34, art. 2; En vigueur : 01-08-1995> § 1. Sous réserve de conditions plus strictes fixées par le règlement de copropriété, l'assemblée générale décide :
1° à la majorité des trois quarts des voix :
a) de toute modification aux statuts pour autant qu'elle ne concerne que la jouissance, l'usage ou l'administration des parties communes;
b) de tous travaux affectant les parties communes, à l'exception de ceux qui peuvent être décidés par le syndic;
c) de la création et de la composition d'un conseil de gérance qui a pour mission d'assister le syndic et de contrôler sa gestion;
2° à la majorité des quatre cinquième des voix :
a) de toute autre modification aux statuts, en ce compris la modification de la répartition des charges de copropriété;
b) de la modification de la destination de l'immeuble ou d'une partie de celui-ci;
c) de la reconstruction de l'immeuble ou de la remise en état de la partie endommagée en cas de destruction partielle;
d) de toute acquisition des biens immobiliers destinés à devenir communs;
e) de tous actes de disposition de biens immobiliers communs.
§ 2. En cas destruction totale ou partielle, les indemnités représentatives de l'immeuble détruit sont affectées par priorités à la reconstruction lorsque celle-ci est décidée.
Sans préjudice des actions exercées contre le propriétaire, l'occupant ou le tiers, responsable du sinistre, les copropriétaires sont tenus, en cas de reconstruction ou de remise en état, de participer aux frais en proportion de leur quote-part dans la copropriété.
§ 3. Il est statué à l'unanimité des voix de tous les copropriétaires sur toute modification de la répartition des quotes-parts de copropriété, ainsi que sur toute décision de l'assemblée générale de reconstruction totale de l'immeuble.
Art. 577-8. <Inséré par L 1994-06-30/34, art. 2; En vigueur : 01-08-1995> § 1. Lorsqu'il n'est pas désigné par le règlement de copropriété, le syndic est nommé par la première assemblée générale ou, à défaut, par décision du juge, à la requête de tout copropriétaire.
S'il a été désigné dans le règlement de copropriété, son mandat expire de plein droit lors de la première assemblée générale.
En aucun cas, le madat du syndic ne peut excéder cinq ans, mais est renouvelable.
Sous réserve d'une décision expresse de l'assemblée générale, il ne peut souscrire aucun engagement pour un terme excédant, la durée de son mandat.
§ 2. Un extrait de l'acte portant désignation ou nomination du syndic est affiché dans les huit jours de celle-ci de manière inaltérable et visible à tout moment à l'entrée de l'immeuble, siège de l'association des copropriétaires.
L'extrait indique, outre la date de désignation ou de la nomination, les nom, prénoms, profession et domicile du syndic, ou, s'il s'agit d'une société, sa forme, sa raison ou dénomination sociale ainsi que son siège social. Il doit être complété par toutes autres indications permettant à tout intéressé de communiquer avec lui sans délai et notamment le lieu où, son siège de l'association des copropriétaires, le règlement d'ordre intérieur et le registre des décisions de l'assemblée générale peuvent être consultés.
L'affichage de l'extrait se fait à la diligence du syndic.
§ 3. Lorsque la signification ne peut être faite conformément à l'article 35 du Code judiciaire, elle se fait conformément à l'article 38 du même Code.
La lettre recommandée visée à l'article 38, § 1er, alinéa 3, doit alors être adressée au domicile du syndic.
§ 4. Quels que soient les pouvoirs qui lui sont conférés par le règlement de copropriété, le syndic est chargé :
1° de convoquer l'assemblée générale aux dates fixées par le règlement de copropriété ou à tout moment lorsqu'une décision doit être prise d'urgence dans l'intérêt de la copropriété;
2° de consigner les décisions de l'assemblée générale dans le registre visé à l'article 577-10, § 3;
3° d'exécuter et de faire exécuter ces décisions;
4° d'accomplir tous actes conservatoires et tous actes d'administration provisoire;
5° d'administrer les fonds de l'association des copropriétaires;
6° de représenter l'association des copropriétaires, tant en justice que dans la gestion des affaires communes;
7° de fournir le relevé des dettes visées à l'article 577-11, § 1er, dans les quinze jours de la demande qui lui en est faite par le notaire;
8° de communiquer à toute personne occupant l'immeuble en vertu d'un droit personnel ou réel mais ne disposant pas du droit de vote à l'assemblée générale, la date des assemblées afin de lui permettre de formuler par écrit ses demandes ou observations relatives aux parties communes qui seront à ce titre communiquées à l'assemblée.
(9° de transmettre à son successeur tous les documents concernant la copropriété ainsi que toute la comptabilité et les actifs dont il avait la gestion.) <L 2005-12-14/35, art. 2, 004; En vigueur : 07-01-2006>
§ 5. Le syndic est seul responsable de sa gestion; il ne peut déléguer ses pouvoirs sans l'accord de l'assemblée générale et seulement pour une durée ou à des fins déterminées.
§ 6. L'assemblée générale peut toujours révoquer le syndic. Elle peut de même, si elle le juge opportun, lui adjoindre un syndic provisoire pour une durée ou à des fins déterminées.
§ 7. En cas d'empêchement ou de carence du syndic, le juge peut désigner un syndic provisoire, pour la durée qu'il détermine, à la requête d'un copropriétaire.
Le syndic doit être appelé à la cause par le requérant.
Sous-section IV. - Des actions en justice. - De la publicité. - De l'opposabilité et de la transmission.
Art. 577-9. <Inséré par L 1994-06-30/34, art. 2; En vigueur : 01-08-1995> § 1. L'association des copropriétaires a qualité pour agir en justice, tant en demandant qu'en défendant.
Tout copropriétaire peut néanmoins exercer seul les actions relatives à son lot, après en avoir informé le syndic qui à son tour en informe les autres copropriétaires.
§ 2. Tout copropriétaire peut demander au juge d'annuler ou de réformer une décision irrégulière, frauduleuse ou abusive de l'assemblée générale.
Cette action doit être intentée dans un délai de trois mois prenant cours au moment où l'intéressé a pris connaissance de la décision. Le copropriétaire régulièrement convoqué est présumé avoir pris connaissance de la décision au moment de son adoption par l'assemblée générale.
§ 3. Tout copropriétaire peut également demander au juge d'ordonner la convocation d'une assemblée générale dans le délai que ce dernier fixe afin de délibérer sur la proposition que ledit copropriétaire détermine, lorsque le syndic néglige ou refuse abusivement de le faire.
§ 4. Lorsque, au sein de l'assemblée générale, la majorité requise ne peut être atteinte, tout copropriétaire peut se faire autoriser par le juge à accomplir seul, aux frais de l'association, des travaux urgents et nécessaires affectant les parties communes.
Il peut, de même, se faire autoriser à exécuter à ses frais des travaux qui lui son utiles, même s'ils affectent les parties communes, lorsque l'assemblée générale s'y oppose sans juste motif.
§ 5. Dès qu'il a intenté l'une des actions visées aux §§ 3 et 4, et pour autant qu'il n'en soit pas débouté, le demandeur est dégagé de toute responsabilité pour tout dommage qui pourrait résulter de l'absence de décision.
§ 6. Tout copropriétaire peut demander au juge de rectifier :
1° la répartition des quotes-parts dans les parties communes, si cette répartition a été calculée inexactement ou si elle est devenue inexacte par suite de modifications apportées à l'immeuble;
2° le mode de répartition des charges si celui-ci cause un préjudice propre, ainsi que le calcul de celles-ci s'il est inexact ou s'il est devenu inexact par suite de modifications apportées à l'immeuble.
§ 7. Lorsqu'une minorité de copropriétaires empêche abusivement l'assemblée générale de prendre une décision à la majorité requise par la loi ou par les statuts, tout copropriétaire lésé peut également s'adresser au juge, afin que celui-ci substitue à l'assemblée générale et prenne à sa place la décision requise.
Art. 577-10. <Inséré par L 1994-06-30/34, art. 2; En vigueur : 01-08-1995> § 1. Les dispositions des statuts peuvent être directement opposées par ceux à qui elles sont opposables et qui sont titulaires d'un droit réel ou personnel sur l'immeuble en copropriété.
§ 2. Le règlement d'ordre intérieur est déposé, dans le mois de sa rédaction, au siège de l'association des copropriétaires, à l'initiative du syndic ou, si celui-ci n'a pas encore été désigné, à l'initiative de son auteur.
Le syndic met à jour, sans délai, le règlement d'ordre intérieur en fonction des modifications décidées par l'assemblée générale.
Le règlement d'ordre intérieur peut être consulté sur place et sans frais par tout intéressé.
§ 3. Les décisions de l'assemblée générale sont consignées dans un registre déposé au siège de l'association des copropriétaires.
Ce registre peut être consulté sur place et sans frais par tout intéressé.
§ 4. Toute disposition du règlement d'ordre intérieur et toute décision de l'assemblée générale peuvent être directement opposées par ceux à qui elles sont opposables.
Elles sont également opposables à toute personne titulaire d'un droit réel ou personnel sur l'immeuble en copropriété et à tout titulaire d'une autorisation d'occupation, aux conditions suivantes :
1° en ce qui concerne les dispositions et décisions adoptées avant la concession du droit réel ou personnel, par la communication qui lui est obligatoirement faite par le concédant au moment de la concession du droit, de l'existence du règlement d'ordre intérieur et du registre visé au § 3 ou, à défaut, par la communication qui lui en est faite à l'initiative du syndic, par lettre recommandée à la poste; le concédant est responsable, vis-à-vis de l'association des copropriétaires et du concessionnaire du droit réel ou personnel, du dommage né du retard ou de l'absence de communication;
2° en ce qui concerne les dispositions et décisions adoptées postérieurement à la consession du droit personnel ou à la naissance du droité réel, par la communication qui lui en est faite, à l'initiative du syndic, par lettre recommandée à la poste.
Cette communication ne doit pas être faite à ceux qui disposent du droit de vote à l'assemblée générale.
Toute personne occupant, l'immeuble bâti en vertu d'un droit personnel ou réel mais ne disposant pas du droit de vote à l'assemblée générale, peut cependant demander au juge d'annuler ou de réformer toute disposition du règlement d'ordre intérieur ou toute décision de l'assemblée génerale adoptée après la naissance du droit, si elle lui cause un préjudice propre.
L'action doit être intentée dans les trois mois de la communication de la décision.
Le juge peut, avant de dire droit et sur demande du requérant, ordonner la suspension de la disposition ou de la décision attaqu%
Bonsoir,
Moi aussi je tiens à payer ce que je dois mais uniquement ce que je dois...
Le contrat de votre syndic doit indiquer le montant de ses " honoraires" mensuels tout compris. Il n'a pas le droit d'ajouter des suppléments si cela n'est pas repris dans son contrat.
Certains contournent cette formule du tout compris en faisant adopter avec les 3/4 des voix ce qu'ils appelent pudiquement des clauses de pénalité.
Vous a-t-on demandé de voter cela ? Trouvez-vous trace d'un tel vote dans les PV?
Bonjour,
Le syndic est-il IPI ou bénévole?
Un contrat a-t-il été signé entre l'ACP et le syndic?
Si oui, les prestations du syndic s'entendent-elles tout compris?
Si oui, il ne peut rien ajouter comme frais annexes et/ou supplémentaires.
Pourquoi les CP avec 20 % n'ont-ils pas demandé au juge de paix de faire convoquer une AGE? C'est leur droit. Pourquoi n'ont-ils pas réagi ? C'est étrange!
Bonjour,
Quelle a été l'attitude des copropriétaires du dernier étage ?
Il est un fait que les tribunaux ont trop souvent l'habitude de considérer le syndic comme l'organe.... alors qu'il est aussi seul responsable de sa gestion......
Les occupants du toit ont-ils cité en justice ? Si oui, qui ont-ils cité ? Il a été jugé par la 16ème chambre de Bruxelles que c'est l'ACP qui est gadienne de la chose alors que la cour d'appel de Liège a jugé que c'étaient tous les lots et non l'ACP..
Dans pareil cas, il faut aussi citer ( se retourner coontre )le syndic en personne et mettre sa responsabilité en cause).
Le syndic en question était-il bénévole ou IPI? Est-il encore syndic actuellement ?
Comme le syndic a refusé d'organiser une AGE, les copropriétaires des 20% devaient le citer deant le juge de paix pour que ce dernier fixe la date d'une AGE et son orde du jour. ..C'est la loi...
Bonjour,
La bonne conservation de l'immeuble tombe sous la responsabilité du syndic qui chez vous est un professionnel.IPI.....il doit cionnaître son métier.
Il sera donc entièrement responsable en cas de faute s'il laisse l'immeuble non achevé.
C'est le syndic qui doit faire régulièrement le tour de la construction pour voir son était et s'enquérir des travaux à faire effectuer en urgence ou à prévoir à court et long temre.
C'est le syndic qui doit contacter IMMEDIATEMENT l'entrepreneur pour qu'il répare toute malfaçon garantie décennale oblige
En cas de négligence de la part du syndic, seul responsable de sa gestion cfr la loi, vous pouvez vous retrourner contre lui en engageant sa responsabilité professionnelle.
Les problèmes avec les entrepreneurs ne sont pas nouveaux.....
La notoriété de certains n'est pas une garantie en soi. Heureusement aussi tous ne tombent pas en faillite
Il y a toujours quelque chose qui est mal fait et que l'on oublie de réparer
En cas de " problèmes", il faut malheureusement citer via un avocat. C'est la seulle chose que l'on comprenne.
Dans le meilleur des cas, l'entrepreneur reconnaîtra ses " oublis" et rectifiera
S'il faut aller en justice vu l'importance des dommages et le peu de volonté de bien réparer, la répétibilité des frais d'avocat et d'expertise joue : c'est le fautif qui doit les payer...
Le syndic IPI ne peut ignorer cela et il doit veiller à l'intérêt commun qui est la bonne conservation de l'immeuble en brandissant la garantie décennale
Bonjour,
Qui est votre syndic?
Cette question de réception provisoire n'a-t-elle jamais été reprise dans un PV ?
Vous avez quand même été convoqué à des AG depuis 2 ans?
Le PV renseigne bien que vous faites partie du conseil de gérance ?
Quant à l'action au pénal même avec constitution de partie civile, le tribinal - juge de paix et même en appel - est toujours libre de prendre ou non l''affaire...même quand les parties sont toutes dotées d'un avocat...
C'est un principe que le pénal tient le civil en l'état mais ce n'a pas force de loi
Quand le tribunal l'estime, il prend l'affaire...pénal ou pas pénal..
Oui et non.
Touq deux relèvent d'un mandat gratuit qui engage la responsabilté civile de celui qui l'accepte en cas de " rapports" contestés par d'autres lots.
Le conseil de gérance surveille et approuve la conduite du syndic dans sa gestion quotidienne.... gare aux déparages ou actes illicites qui pourraient être contestés par d'autres lots devant la justice (même action au pénal), la responsabilité civile des membres du conseil de gérance peut être mise en cause. Le syndic préfère travailler entre amis...
Le vérificateur aux comptes a accès à toute la comptabilité pour vérifier l'exactitude des opérations du même nom. C'est sur son travail de contrôle que l'AG est sensée se baser pour approuver les comptes et décharger le syndic de toute responsabilité.. Là encore la responsabilité civile du vérificateur est engagée au cas d'opérations douteuses qu'il aurait couvertes et découvertes par l'un ou l'autre lot.
PV pas correct ? Vous pouvez devant le juge de paix demander l'annulation d'une décision irrégulière, frauduleuse ou abusive...
Qu'entendez-vous par " pas correct" ?
Le PV d'une AG doit mentionner les décisions valablement prises durant cette AG, ni avant, ni après...
En tant que vérificateur aux comptes, vous devriez avoir accès à tous les documents comptables et notamment aux extraits de compte reprenant le versement des charges par chaque lot...dont les coordonnées personnelles sont reprises sur ces pièces...
Etes-vous nombreux ?
Avez-vous une concierge ?
Avez-vous un chien à promener ?
Les échanges d'idées et de coordonnées sont parfois favoriisés par des rencontres fortuites...
Bonjour,
Etes-vous copropriétaire-résident ou bien votre bien est-il loué ?
Bonjour,
Qui est syndic chez vous? Un bénévole ou un IPI ?
Il doit exister un contrat d'entretien pour ces appareils de levage.
Vu sur le site www.ipi.be :
"l’agent immobilier syndic : l’agent immobilier qui agit dans le cadre de
l’administration et la conservation des parties communes d’immeubles
ou groupes d’immeubles en copropriété forcée ;"
Vu aussi :
"Dans le cadre de l'exercice de la profession, les agents immobiliers se conforment également aux principes de dignité et de probité inhérents à la profession et respectent les dispositions légales et réglementaires qui concernent cet exercice, et notamment :
8° la loi du 25 février 2003 tendant à lutter contre la discrimination et modifiant la loi du 15 février 1993 créant un Centre pour l’égalité des chances et la lutte contre le racisme ; "
Vu aussi Grmff a écrit :" Cerner, circonvenir et exclure un copropriétaire"
Ne s'agit-il pas de discrimination ??????
D'autre part, un syndic- architecte va veiller à la bonne conservation des parties communes.
Un syndic-notaire va également veiller à ce que l'immeuble ne perde pas de sa valeur faute de travaux à réaliser aux parties communes.
Un syndic-avocat va veiller à l'application de l'article 577 du Code civil.
Tous ces professionnels ont une formation comptable obligatoire, ce qui n'est pas le cas pour le syndic IPI...
Quand on lit que Grmff écrit : "L'IPI ne comprend pas le monde des syndics."......
On se demande à tout le moins : à quoi sert l'IPI quant aux syndics ????
Et surtout : le syndic IPI applique-t-il l'article 577 du Cide civil en exécutant les décisions valablement prises en AG ou bien se comporte-t-il comme le " patron" de l'ACP en faisant mordre la poussière et en excluant - sûrement pas par la méthide douce - le copropriétaire qui n'approuve pas ses " choix" à 100%??
Il faudrait en effet que les syndics IPI soient encadrés et sanctionnés quand ils fautent et qu'il ne faille pas éternellement se retrouver devant les tribunaux quand l'intérêt commun passe après l'intérêt de certains.
Vu sur le site www.ipi.be
"CHAPITRE XII
L’agent immobilier et son perfectionnement professionnel
Art. 36
L’agent immobilier consacre l’attention nécessaire à son perfectionnement professionnel.
L’agent immobilier inscrit au tableau des titulaires doit suivre au moins une moyenne de dix heures de formation permanente par année civile, calculée sur une période de deux ans. L’agent immobilier choisira librement son programme de formation pour autant que cette dernière ait un lien avec les activités professionnelles d’un agent immobilier. Le perfectionnement doit également tenir compte, notamment, de l’actualité juridique ou technique.
A la demande de la Chambre, l’agent immobilier devra fournir les preuves nécessaires quant aux sujets et au temps qu’il aura consacrés à sa formation professionnelle.
L’Institut peut lui-même dispenser, sans toutefois pouvoir les imposer, des formations permanentes ; le coût de ces formations est pris en charge par l’Institut. Pour l’application de l’alinéa 2 du présent article, le Conseil fixe le nombre d’heures que représente le suivi de chacune de ces formations.
Les alinéas 2 à 4 du présent article entrent en vigueur le 1er janvier 2007.
Ceci manque pour le moins de précisions.
Dans le cas d'un syndic IPI, quelle a été sa formation? Responsable de sa gestion, , il côtoie des notaires, des assureurs, des reviseurs d’entreprises, différents corps de métier du bâtiment ( plombier , chauffagiste, vitrier, peintre), des travailleurs rémunérés pat l’ACP( concierge, homme de peine…)Quelle est sa formation dans ces différents domaines ? Quel plan comptable applique-t-il ?
Toutes ces questions essentielles pour la bonne gestion d'une ACP ne trouvent pas de réponse quand on consulte le site de l'IPI......
En quoi consiste son " perfectionnement " ?