forum Vous n'êtes pas identifié(e) : Inscription :: Identification | Recherche Forum
En ce qui concerne la transmission des documents entre syndics, mon ACP vient d’être déboutée lors d’une « récupération de créance» par suite d’une faute grave du nouveau syndic d’accepter sans inventaire de son prédécesseur les archives de l’ACP et « sans contre-passation » sa comptabilité !
Je cite :
« …que tout en maintenant sa demande de paiement d’arriérés de copropriété à l’égard de X…, l’ACP Y…admet actuellement en conclusions ne pas être en mesure « de comprendre la comptabilité individualisée de la s.a. XYZ » ;
« …que dans la mesure où la comptabilité dressée par le nouveau syndic,…, continue à se fonder sur l’ancienne comptabilité, mais n’y opère aucune contre-passation, les « preuves » produites restent entachées d’un même défaut ; qu’en d’autres mots, c’est à juste titre que Monsieur X…relève dans son courrier…au conseil actuel de l’association des copropriétaires…que le nouveau syndic « reprend à son compte des réclamations de l’ancien gestionnaire que Monsieur X…conteste depuis 1998 » ;
« que comme telle, la comptabilité dressée par l’ancien syndic…, est insuffisamment convaincante pour servir de base à une condamnation judiciaire…
Il est grand temps que l’on rende les syndics personnellement responsables des conséquences de cette transmission d’archives.
La transmission des archives entre syndics est d’ailleurs une règle déontologique IPI.
...
Cela dit, notre association fut la première à suggérer l'instauration d'une commission d'évaluation de la loi sur la copropriété, suggestion que la sénatrice Clotilde Nyssens vient de reprendre à son compte.Je vais à l'instant créer un nouveau message sur le présent forum, avec le texte de notre article sur ce sujet. Je trouve en effet que le présente sujet devient trop long et fastidieux à consulter!
Permettez-moi, Madame, de rendre à César ce qui lui appartient et de rappeler, si besoin en est encore, que c'est à l'instigation d'un groupe de copropriétaires issus notamment de ce forum et qui ont dernièrement rencontré Madame la sénatrice Nyssens, que celle-ci a fait une interpellation en séance plénière du sénat en vue de demander l'adaptation de la nouvelle loi ...de 1995.
La proposition d'oxyd est irréaliste, mais probablement provoqué par l'attitude encore plus irréaliste de ses collègues copropriétaires. Il ne tient pour commencer pas compte du fait qu'il faudra un maître de stage qui voudra probablement être payé ... .
N'oublions pas que le maître de stage n'est pas responsable des affaires gérées par son stagiaire à titre privé.
Alors, pourquoi faudrait-il en plus le payer ?
Quant à l'illusion qu'il y a une école de syndic, là, je crois que Oxyd n'est pas très au courant de la réalité !! De plus, s'il y a une école il devrait y avoir un diplôme !!!
En fonction de mon expérience, je me suis toujours demandé ce que les syndics faisaient des connaissances qu'ils avaient acquises au cours de leurs formations continues !!!
Quelques questions/remarques en vrac :
Les problème de l’interprétation du mode de répartition des charges sont le plus souvent la conséquence d’un acte de base mal rédigé ou incomplet, et souvent matière à interprétations. Qui doit rédiger un acte de base ? Un notaire, un géomètre, un avocat, un architecte, un agent immobilier ???
Les débats sont ouverts….
En ce qui concerne la rédaction d'un acte de base, l'acte originaire est rédigé à la demande du promoteur et il risque de privilégier ce dernier.
N'oublions pas non plus que le premier syndic est désigné par le promoteur, ce qui risque de poser des problèmes de conflits d'intérêts également.
Ne faudrait-il pas prévoir un acte de base transitoire dans l'attente que le promoteur ait vendu tous ses appartements ?
J'ai connu une ACP où le promoteur, membre du conseil de gérance, détenait encore 40% de l'immeuble. Tous les travaux de parachèvement des appartements étaient mis en charge communes !
A moins que la loi n'interdise à un promoteur d'être membre d'un conseil de gérance...ou même de participer aux votes !
Le débat reste ouvert.
Aux remarques de Grmff je pense qu'il serait également indispensable, pour des questions de sécurité juridique, que le mode de répartition des charges soit bétonné dans la loi et non laissé à l'appréciation des syndics.
A ce propos, je vous invite à lire l'excellente synthèse qu'en a faite notre ami Luc
sur l'autre sujet dans ce même salon de "copropriété" , à savoir "rénovation des ascenseurs",
Il n'est pas normal de lire que selon tel ou tel syndic ces mêmes charges soient réparties différemment.
Dans mon ACP c'était même pire, le syndic modifiait ces répartitions selon ses humeurs !
Nous n'avons plus qu'une chose à espérer, c'est que l'affaire Erdal, ben oui, du nom de [/b]""la Turque au prénom qui te caresse comme un jour de congé (*)" ne provoque pas la démission de la ministre de la justice.
J'en connais qui ne se plaindraient cependant pas de cette démission pour voir enterrer le projet de blocage des loyers !!
(*) selon l'expression de Luc Delfosse dans son billet quotidien du journal "Le Soir"
Zitoun a écrit :
Le lien mentionné n'est peut-être pas le bon car voici un lien que je viens de contrôler et qui fonctionne:http://www.senate.be/www/webdriver?MIval=index_senate&M=1&LANG=fr
Il faut ensuite aller dans "Actualités" et ensuite "Compte rendus récents".
et y choisir quelle date de séance ? Plénière ?
Séance plénière du 23 février 2006.
Zitoun a écrit :Voici la réponse de Monsieur Jamar à la question de la sénatrice Nyssens (voir post précédent)
...Pour la petite histoire: le président de la séance était le sénateur Vandenberghe, rapporteur pour la loi de 1994.
Le lien avec le texte (y compris la traduction) sur le site du Sénat n'est pas encore disponible. Probablement vu les vacances de ski.
Le lien mentionné n'est peut-être pas le bon car voici un lien que je viens de contrôler et qui fonctionne:
http://www.senate.be/www/webdriver?MIva … =1&LANG=fr
Il faut ensuite aller dans "Actualités" et ensuite "Compte rendus récents".
Dans le contexte du dossier des doléances des copropriétaires, il pourrait également être intéressant que tous les acteurs de la problématique "copropriété" fassent le bilan de leurs actions en vue de pallier ces problèmes.
Je pense notamment aux syndics professionnels (Grmff, Francis, Immorp) qui ont manifesté sur le forum de PIM leur souhait de vouloir assainir la profession suite aux dénonciations sur ce forum des carences et abus manifestes de certains syndics. Quelles démarches ont été entreprises, notamment auprès de l'IPI ?
En 1998, dans la presse et par la voix du président national de l'IPI de l'époque, j'ai pu lire que le souhait de l'IPI était précisément d'éliminer les "brebis galeuses " qui sévissaient encore et qui ternissaient l'image de la profession d'agent immobilier et de l'IPI en particulier.
...je rappelle que nous sommes en mars 2006 !!!
Le SNP quant à lui devrait aussi faire le bilan des démarches entreprises depuis 1995 pour répondre aux nombreuses plaintes qu'il a reçues.
J'attends vos réactions à cette suggestion.
Voici la réponse de Monsieur Jamar à la question de la sénatrice Nyssens (voir post précédent)
M. Hervé Jamar, secrétaire d’État à la Modernisation des finances et à la Lutte contre la fraude fiscale, adjoint au ministre des Finances.
– Je lis la réponse de la ministre de la Justice.
Le gouvernement s’est récemment lancé dans un vaste plan socio-économique en faveur du logement, lequel, faut-il le rappeler, est un droit garanti par la Constitution. Tous mes efforts vont dans ce sens. Cela constitue pour moi la première des urgences. Toutefois, la loi de 1994 pose plusieurs questions techniques et d’interprétation. Une évaluation de la loi serait positive.
Eu égard à la technicité des questions posées, il convient de les faire préalablement examiner par des spécialistes, avant de les soumettre à un dialogue avec l’ensemble des parties .
Les conclusions de ce groupe de travail serviront de base à une réforme de la loi qui pourra apporter les réponses adéquates aux questions pratiques qui se posent actuellement. Je vais donc charger mon administration de constituer ce groupe de travail AUSSI VITE QUE POSSIBLE.
Hervé Jamar
*****************
Pour répondre au souhait d'un des initiateurs de la rencontre avec la sénatrice Nyssens et pour ne pas devoir utiliser le lien, voici l'intégralité du texte:
Demande d’explications de Mme Clotilde Nyssens à la vice-première ministre et ministre de la Justice sur «les difficultés relatives à la copropriété» (n° 3-1393)
M. le président. – M. Hervé Jamar, secrétaire d’État à la Modernisation des finances et à la Lutte contre la fraude fiscale, adjoint au ministre des Finances, répondra.
Mme Clotilde Nyssens (CDH). –
Depuis que je m’intéresse à cette matière, je découvre tous les jours qu’elle est bien plus complexe que je ne le pensais et qu’elle est génératrice de conflits.
La loi du 30 juin 1994 a créé un nouveau régime relatif à la copropriété forcée. L’objectif de cette loi était de résoudre les difficultés rencontrées dans la pratique par suite de lacunes législatives.
Aujourd’hui, plus de dix ans après l’entrée en vigueur de cette loi, de très nombreuses questions subsistent.
Quelles sont les règles à respecter pour convoquer l’assemblée générale des copropriétaires ?
Qui doit la convoquer ?
Quels sont les délais à respecter ?
Un ordre du jour doit-il être joint à cette convocation ?
Peut-on délibérer sur un point non inscrit à l’ordre du jour ?
Que doit contenir le procès-verbal de cette assemblée générale et dans quel délai doit-il parvenir aux copropriétaires ?
Dans quel délai une action en justice peut-elle être intentée par un copropriétaire contre une décision irrégulière de l’assemblée générale ?
Quel est le point de départ de ce délai ?
Lorsqu’un copropriétaire intente une action contre l’association des copropriétaires et que sa prétention est déclarée fondée par le juge, doit-il participer aux frais d’avocat de la copropriété en tant que membre de l’association des copropriétaires ?
Qui tient les comptes de la copropriété ?
Suivant quelles règles comptables ?
À quel moment les copropriétaires sont-ils informés ?
Sous quelle forme ?
Quelle est la mission du conseil de gérance ?
De quels pouvoirs dispose-t-il ?
Il est évident que les réponses à ces questions ne peuvent être données facilement. En effet, toutes les copropriétés ne sont pas les mêmes, les petites ne fonctionnent pas comme les moyennes ou les grandes.
En outre, la dimension économique des coûts de la copropriété – je pense aux grands immeubles à rénover – est déterminante.
Les difficultés sont nombreuses en la matière et une concertation s’impose avec tous les acteurs, notamment les associations de propriétaires et de syndics, confrontés quotidiennement à ces questions, au point que le Centre national d’information pour copropriétaires organise, en mars, un colloque sur le sujet. Par conséquent, il serait nécessaire et opportun d’évaluer la loi de 1994.
Pour anticiper sur les propositions de loi à venir en la matière, et je songe à en déposer une, la ministre ne pourrait-elle mettre sur pied une commission d’évaluation de cette loi à l’instar de la commission spéciale chargée d’évaluer les effets de la loi du 20 février 1991 relative aux baux à loyers, commission mise sur pied en juin 1994 par le ministre de la Justice de l’époque ?
Les relations entre les différentes parties me paraissent tellement tendues dans ce secteur et l’équilibre tellement difficile à trouver qu’il me semble indispensable de se consulter, de discuter et de s’informer avant de déposer des propositions de loi.
Clotilde Nyssens, sénatrice
*************
Je ne peux qu'espérer que l'initiative de soumettre aux "politiques" mais aussi à la presse un cahier de doléances des copropriétaires victimes de la gestion autoritaire, arbitraire et abusive de leurs syndics, aboutisse à modifier la loi et à permettre aux "minorités" d'avoir un droit de regard dans la gestion de leur patrimoine.
Cela fait 9 ans que je rame contre un tel courant de dictature dans ma copropriété.
Merci à Pim de nous proposer d'héberger nos doléances, mais comme Luc, je pense qu'un véritable forum de copropriété ne pourra se tenir que s'il est administré par un copropriétaire qui n'a aucun lien avec une profession d'agent immobilier.
La suggestion de laisser un lien entre Pim et ce forum n'est cependant pas à dédaigner.
Question technique à PIM: quelle est la longueur maximum que peut avoir un post car le récit de mon expérience fait 12 pages A4 ?
Le cas extrême évoqué par Lecar mérite le passage des pompiers!
Il y aura un PV avec mise en demeure de respecter les normes dans un délai imposé, et ils reviendront constater la bonne exécution.
Ce sera peut-être l'occasion de trouver d'autres solutions pour sécuriser l'immeuble?
Je ne suis pas certain que les pompiers aient autorité pour de tels contrôles.
J'avais, il y a quelques années et à Bruxelles, demandé le passage des pompiers pour venir constater qu'un copropriétaire bricoleur avait placé des fusibles de 30A chez certains propriétaires, sans respecter le réglement technique, afin de leur permettre d'utiliser un lave-linge et un lave-vaisselle.
Il y avait donc un risque d'incendie dans un immeuble de 102 appartements.
Les pompiers m'ont répondu qu'il s'agissait d'un immeuble privé et qu'en conséquence, ils ne pouvaient effectuer un tel contrôle.
Ils m'ont renvoyé vers le syndic dont la responsabilité était engagée s'il était mis au courant ( ...sans jeu de mots !).
Si, à in moment donné, on découvre une anomalie dans la répartition des dépenses, qu'on en informe correctement l'assemblée et qu'on en obtient la rectification par un vote correct, le problème disparaît.
Je vous rejoins entièrement, ainsi que Luc, lorsqu'il s'agit d'une mauvaise répartition due à une mauvaise interprétation des statuts par le syndic.
Nous ne parlons donc pas dans ce cas de l'usage d'un équipement, tel que les ascenseurs ou les garages.
Bref, tout le monde a raison.
Le tout est de savoir si l'on discute dans ce débat de l'usage de certains équipements ou de la mauvaise interprétation des statuts.
Dans mon ACP et en fonction des circonstances, le syndic changeait le mode de répartition de certaines charges (par quotités ou par lots).
Que va-t-il se passer si un jour (si l'acte de base ne l'interdit pas) un garage soit vendu à quelqu'un qui n'a pas d'appartement dans l'immeuble?
Que celui-ci doive intervenir pour la réparation ou le remplacement de la toiture de l'immeuble est tout à fait normal.
Mais lui demander de payer l'entretien, le contrôle et les consommations électriques de l'ascenseur ne repose sur rien de logique ni de légitime.
Idem pour la porte d'entrée, le hall, l'escalier de l'immeuble, etc..Si j'étais dans le cas, je demanderais immédiatement au juge de rectifier le mode de répartition des charges sur base de l'article
577-9. § 6.
Le Juge pourrait vous rétorquer que vous avez acheté ce garage en connaissance de cause.
Trouvez-vous normal que des statuts qui ont par exemple donné satisfaction durant 30 ans à tous les copropriétaires quant au mode de répartition des charges soit brusquement modifié parce qu'un nouveau venu, ayant normalement acheté le bien en connaissance de cause, ne trouve pas normal de subvenir à certains frais d'entretien.
Cela signifie que les autres propriétaires payeront davantage que ce qu'ils devaient initialement payer !!
Ce sont eux qui pourraient alors saisir la Juge de paix pour modification de la répartition des charges.
Il n’est pas inutile de mentionner que plusieurs copropriétaires, intervenants de ce forum notamment, sont intervenus personnellement auprès de Madame Nyssens dans le cadre de son intervention en séance plénière du sénat ce 23 février.
Ils lui ont notamment présenté une synthèse des problèmes vécus directement par les copropriétaires suite à une enquête menée hors forum auprès de copropriétaires victimes des carences de la loi et de l’insécurité juridique qui s’en suit et dont profitent certains syndics.
Rosalie,
Qui l’eut cru que votre « fichue porte de garage » comme vous dites, allait susciter autant de réactions !
En résumé, je pense que la majorité des intervenants s’accordent à dire qu’il ne faut pas vous laisser faire. Seule la manière de réagir diffère quelque peu.
Tous reconnaissent également que votre syndic agit par vengeance.
Vous avez commis, chère Rosalie, le crime de lèse-majesté de priver votre syndic de la faculté non négligeable de disposer d’un garage ou d’un emplacement pour sa voiture et cela il risque de ne pas vous le pardonner de sitôt !
Je partage fort l’avis de Grmff, hormis sa proposition de recourir à une conciliation devant le Juge au cas où votre syndic refuserait la conciliation devant l’assemblée.
Inutile de perdre une matinée de votre précieux temps, si votre syndic refuse de concilier devant l’AG je pense qu’il ne conciliera pas devant le Juge et s’il est au courant qu’il n’est pas obligé de s’y rendre il ne s’y présentera pas.
Par contre, il est impératif que vous organisiez une AG extraordinaire afin de faire acter l’accord des trois autres propriétaires. Pour l’instant vous n’avez que leur accord de principe et il faut espérer que votre syndic ne les fasse pas changer d’avis par quelques menaces.
Il vous faut d’abord réunir cette majorité d’1/5 des quotités pour solliciter auprès de votre syndic l’organisation de cette AG.
Je vous conseillerais aussi d’ajouter à cet ordre du jour (remplacement d’une porte de garage) deux points qui me semblent capitaux :
1/ définir exactement le type de porte (sectionnel) et le matériau que vous proposez de placer afin qu’il n’y ait aucune contestation par la suite.
2/ la mise à charge du syndic d’une éventuelle procédure judiciaire contre vous au cas où celui-ci déciderait malgré tout, contre l’avis majoritaire de l’AG, de vous embêter.
Signifiez ensuite par recommandé à vote syndic votre intention de procéder au remplacement de ladite porte.
En ce qui concerne la demande de permis d’urbanisme, indispensable selon Luc, mais devant être accompagnée selon lui de la décision de l’AG, si l’urbanisme demande à consulter votre acte de base qui impose que toute décision concernant l’harmonie soit prise à l’unanimité des propriétaires de l’immeuble, vous n’êtes pas en règle et ne le serez jamais !
Cette décision de l’ACP concernant l’harmonie est par ailleurs tout à fait ridicule dans les faits lorsque je vois ce que mon ACP a accepté avec des châssis de 4 types différents.
Alors, vous avez dit harmonie !!
Ce serait d’ailleurs un beau sujet pour un autre débat de savoir si les copropriétaires qui ne disposent pas d’un élément privatif (ex. garage) peuvent participer à ce vote. Le vote risque d’être orienté uniquement en raison des affinités avec les propriétaires de ces éléments privatifs et non en fonction de critères objectifs…d’harmonie.
Bonne chance
Avoir une attitude abusive en réponse à une autre attitude abusive ! : cela me paraît abusif !
Je suis, pour ma part, partisan d'un état de droit : une procédure devant le Juge de Paix existe pour ce genre de situation. Il faut en faire usage. Ou, dans un premier temps, menacer d'en faire usage (un courrier circonstancié d'avocat suffira peut-être dans un premier temps)
Vous parlez d’état de droit.
Je n’ai malheureusement pas l’impression de vivre dans un état de droit dans ma copropriété !!
Comme le dit très justement Luc, confronté lui aussi à une gestion de copropriété pareille à la mienne, il faut des nerfs d’acier pour y vivre et supporter sans cesse les brimades et les abus de pouvoir du syndic et du conseil de gérance.
Si chaque fois qu’une décision abusive est votée il faut introduire un recours en justice pour faire valoir son bon droit « on finira par prendre un abonnement en Justice de paix » pour reprendre l’expression de mon syndic.
De plus, il ne faut pas oublier que lorsque vous êtes demandeur vous êtes dans la position difficile de devoir prouver tout ce que vous avancez et ce n’est pas facile lorsque les documents manquent !
Certains syndics l’ont parfaitement compris puisqu’ils donnent un minimum d’informations, voire même aucune, aux copropriétaires concernant la gestion.
Pour rejoindre le problème de Rosalie et expliquer ma proposition, je citerai mon cas personnel.
Confronté il y a 9 ans à la décision de l’AG de remplacer les châssis privatifs en bois hors terrasses par des châssis en PVC j’ai introduit une action en justice sur base de l’art. 577-9 §2 et j’ai été débouté en première instance sur base de la thèse défendue par le conseil du syndic, à savoir que la décision ne concernait que l’harmonie de l’immeuble
Ce n’est qu’en degré d’appel, 4 ans plus tard, que j’ai obtenu gain de cause, grâce aux pièces que j’ai eu toutes les difficultés du monde à réunir.
Le jugement d’appel a reconnu que la décision visait bien au remplacement des châssis privatifs, ce qui était abusif, et que de plus le point n’était pas à l’ordre du jour puisqu’il ne concernait que la peinture des châssis.
Sur base des pièces transmises le jugement d’appel a reconnu que la décision n’avait jamais concerné l’harmonie de l’immeuble, comme l’ACP (à son insu !) avait tenté de le faire croire. Le jugement a également stigmatisé le rôle prépondérant du conseil de gérance, initiateur et signataire du projet pour compte d’autrui.
Cela m’a coûté près d’un demi million de FB et plus d’un million à l’ACP.
Quel beau gâchis !!
En fait d’harmonie, par ce changement de châssis il y a actuellement 4 types différents de châssis !:
- ceux d’origine, blancs et en bois, avec des montants de +-8cm de large, aux châssis des terrasses de 60 appartements sur 102.
- des PVC blancs devenus gris parce que remplacés il y a 20 ans déjà sans décision d’AG, dans 25 appartements, avec des montants de +-10cm de large.
- les nouveaux PVC blancs, avec des montants de +-11 cm de large, aux châssis hors terrasses de 60 appartements.
- des châssis en PVC blancs avec 3 battants au lieu de deux dans un appartement.
Bref, un beau patchwork.
Avec du recul il est certain que je n’irais plus en justice pour faire valoir mes droits. Je refuserais d’exécuter la décision d’AG abusive et je me laisserais assigner par l’ACP qui devrait alors fournir les preuves qui me manquaient.
Bas les masques...
Je sais que cela n'a rien à voir avec le présent sujet mais j'ignore quelle sera la réaction de tous ceux qui ont quitté copropriete.be pour venir sur Pim.be lorsqu'ils liront que vous avez décidé de jeter le masque en avouant : "Syndic masqué = Grmff".
