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Evolution des prix

lucas
Pimonaute
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Evolution des prix

Bonjour,

Pensez-vous que le boom immobilier que l'on connaît en ce moment durera très longtemps ?

Est-ce que quelqu'un aurait par ailleurs un site où je pourrais voir l'évolution des prix du marché immobilier à Bruxelles ?

Merci

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Francis
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Re : Evolution des prix

Euh !  comment on fait pour estimer qu'une estimation est correcte ?

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PIM
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Re : Evolution des prix

Francis a écrit :

Euh !  comment on fait pour estimer qu'une estimation est correcte ?

Au prix finalement obtenu ;-)

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Francis
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Re : Evolution des prix

Donc, il n'y a pas de bulle immobilière et tous les biens immobiliers sont vendus à leur juste prix. 
Finalement ce sujet a vécu et n'a plus de raison d'être ! 

Pour rester sérieux, cher Pim, j'attendais cette réponse qui est aussi la seule possible.  De la, la difficulté de réaliser de bonnes estimations (on devrait parler plus d'évaluation immobilière que d'estimation) et d'être un bon expert immobilier.

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Phoenix
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Re : Evolution des prix

Quand les prix ont fait X2 et parfois X3 en 10 ans il y a quand même de quoi se poser des questions.  Mais bon ce n'est pas uniquement en Belgique.
Surtout qu'en ce moment on entretient une certaine pénurie...

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Phoenix
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Re : Evolution des prix

Phoenix a écrit :

Reste plus qu'a attendre un changement de fiscalité.... comme en Italie..

L'incertitude quand tu nous tiens..... Des que l'on augementera la fiscalité immobiliere, la 'bulle' se percera d'elle même..... Mais il se murmure que DiRupo aurait qques immeubles sur Mons loués en kot.... Idem pour notre ancien Premier lourdement investi en immobilier mais pas sur Mons évidemment

Di Rupo fait peur aux investisseurs immobiliers

(edit Pim: ajout lien)

Les Belges n’aiment pas parler de leur argent, ni de ce qu’ils gagnent. Et encore moins de leur patrimoine. Mais pour le moment, tout le monde a peur. Et tout cela tient en une seule explication: les plans du gouvernement Di Rupo en matière fiscale.

"Je m’attendais à rencontrer une certaine réticence, mais pas à ce que le sujet soit aussi sensible". Luc Machon, président de l’Institut Professionnel des Agents Immobiliers (IPI) n’en revient toujours pas: après 17 coups de fil passés à ses clients, pour leur demander s’ils étaient d’accord de témoigner comme investisseur immobilier pour le numéro spécial immobilier de Mon argent, 14 ont refusé poliment. "Trois m’ont presque insulté. Par les temps qui courent, étaler leur patrimoine dans un magazine?;Je devais être fou!"

Tous ont refusé de parler. Le monsieur âgé qui a fait un achat scindé: "Comment osez-vous me le demander!" Le directeur d’agence qui a encadré quelques-unes de ces transactions: "Dans ce climat? Hors de question!" Même la dame qui a acheté un ou deux appartements avec l’argent de la vente de la maison de ses parents: "Ils ne doivent pas savoir ce que je possède."
Liste noire

La raison? Les mesures fiscales du gouvernement Di Rupo. Par exemple, la loi anti-abus qui considère désormais comme suspectes des pratiques courantes telles qu’un achat scindé suivi d’une donation.

Beaucoup de Belges – pas nécessairement très riches – ont fait un achat scindé au cours des dernières années. Via un don manuel, ils ont donné à leurs enfants les moyens d’acheter la nue-propriété d’un bien dont ils acquéraient l’ usufruit à vie. Cette façon – courante et tout à fait légale – de faire baisser les droits de succession figure désormais sur la liste noire de la loi anti-abus. Elle est devenue suspecte depuis le mois de juillet.


Une autre raison d’inquiétude, c’est la façon dont le fisc considère désormais les sociétés patrimoniales et les constructions avec usufruit ou emphytéotiques. La taxe appelée " impôt sur la fortune " de 4% supplémentaires de précompte à partir de 20.020 euros de revenus mobiliers, la taxation plus lourde des voitures de société, et la taxe gigantesque de 309% sur les avantages de toute nature déclarés erronément : tout cela accroît l’inquiétude et incite les Belges à être encore plus discrets à propos de leur patrimoine." Ces personnes ont peur et espèrent passer au travers des mailles du filet fiscal ", poursuit Machon. 
L’obsession du silence

" Le climat politique actuel crée beaucoup d’incertitudes ", constate, lui aussi, Tim Melis, avocat fiscaliste chez Cazimir. " On insinue ainsi que certaines structures patrimoniales parfaitement autorisées autrefois pourraient être contestées. Les incompréhensions et les doutes qui en résultent pourraient être facilement balayés. Mais le gouvernement, qu’il agisse ou non avec une visée électorale, ne le fait pas. En faisant ce choix, il sape le peu de confiance qui existait encore chez les entrepreneurs et les particuliers. "

Bref, toute la Belgique se tait et la méfiance règne.

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PIM
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Re : Evolution des prix

Communiqué de presse                                                                                                Fédération Royale du Notariat belge
11 octobre 2012                                                                                                     
"BAROMETRE DES NOTAIRES : 3ÈME  TRIMESTRE 2012

UNE ACTIVITÉ IMMOBILIÈRE INTENSE CET ÉTÉ

Le « baromètre des notaires » de la Fédération Royale du Notariat belge sonde, notamment, les activités des citoyens dans le domaine de l’immobilier.
Au cours du 3
ème
trimestre 2012, le nombre de transactions immobilières a augmenté de
4,3% par rapport au même trimestre de l’année passée. L’influence cyclique des grandes vacances a été très limitée cette année.
Au 3ème  trimestre 2012, le prix moyen des maisons en Belgique connait une légère augmentation (1,7%). Une maison d’habitation coûte en moyenne 232.468€. Quant au prix moyen des appartements, il reste stable et passe de 198.782€ à 199.682€ (0,5%).

Une meilleure vision du marché immobilier 

Les chiffres des notaires, présentés dans le Baromètre des notaires, représentent les ventes qui
ont eu lieu au cours du trimestre écoulé. Les notaires collectent les données de façon manière
électronique au moment du compromis, soit 3 à 4 mois avant la signature de l’acte. Grâce à cela, les notaires peuvent présenter la situation la plus récente possible du marché immobilier en Belgique.

Un 3ème trimestre plus fort que de tradition

L’activité immobilière du 3ème trimestre 2012 est contrastée. Le trimestre est traditionnellement plus bas en raison des vacances annuelles or, ce ne fut pas le cas cette fois. Ainsi, par rapport au 3e trimestre 2011, le baromètre des notaires indique une augmentation de 4,3%. Bien au-dessus des niveaux enregistrés pour les mêmes mois en 2011, l’activité du mois de juillet est de 22,6% et celle d’août 2012 de 1,7%. Pour rappel, le mois de juillet 2011 avait été le plus faible de l’année.
Toutefois, l’activité se tasse en septembre avec comme conséquence un indice d’activité de 98,9. Si l’on compare l’indice avec celui du 2e trimestre 2012, on constate une baisse de 3,8%.

Des taux d’intérêt hypothécaire très bas

Les taux d’intérêt hypothécaire connaissent des niveaux plancher avec 3,58% en juillet et 3,59% en
août pour un crédit hypothécaire à taux fixe sur plus de 10 ans (source BNB). Ce taux était de 4,05%
en août 2011.
Ce paramètre continue d’influencer favorablement le marché immobilier belge qui tend à se maintenir, malgré des indicateurs macroéconomiques plus mitigés.

Maisons d’habitation

Au 3e trimestre 2012, le prix moyen des maisons en Belgique reste stable avec une évolution positive de 1,7%. Une maison d’habitation coûte, en moyenne, 232.468€ contre 228.525€ au 2e trimestre 2012.
En Flandre, le prix d’une maison passe de 246.711€ à 251.151€ (+1,8%), en Wallonie, le prix passe de 171.179€ à 176.229€ (+3%) et à Bruxelles, le prix moyen connaît une diminution de 5,3% qui vient compenser l’augmentation de 7,9% du précédent trimestre. Le prix moyen passe de 422.248€ à 399.662€.

Appartements

Au 3e trimestre 2012, le prix moyen des appartements en Belgique continue de se stabiliser et passe de 198.782€ à 199.682€ (+0,5%).
Cette stabilité est présente à travers les trois régions du pays avec un prix moyen en Flandre qui passe de 199.307€ au 2e trimestre 2012 à 201.456€ (+1,1%). En Wallonie, le prix moyen d’un
appartement passe de 155.547€ à 155.920€ (+0,2%) et à Bruxelles, on note une légère diminution de 1,1% avec un prix moyen de 222.398€ contre 224.912€ au trimestre précédent.

Les droits d’enregistrement

Les droits d’enregistrement du 2e trimestre 2012 confirment le maintien de l’activité immobilière enregistré au début de l’année 2012. Les chiffres de ce 2e trimestre sont comparables à ceux du 2e trimestre 2011 avec une diminution de 1,2%. Ce tassement peut être corrélé avec le tassement des
prix constaté par le notariat au 1er trimestre, malgré le maintien de l’activité.

Notons que les chiffres de juillet sont déjà connus et sont également assez stables par rapport à juillet 2011, mais ceux-ci accusent à nouveau un léger recul de 2,1%. "


(fin de citation)

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jc
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Re : Evolution des prix

L'indice Trevi est legerement a la baisse:

http://www.trevi.be/documents/uploads/n … e_2012.pdf

Cela dit, qu'il monte ou descende je pense pas que cet indice soit tres fiable (sujet deja debatu ici meme).

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jc
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Re : Evolution des prix

PIM a écrit :

Au cours du 3ème
trimestre 2012, le nombre de transactions immobilières a augmenté de
4,3% par rapport au même trimestre de l’année passée.

Un facteur favorable est certainement aussi un realisme plus marque du cote des vendeurs... et de certaines agences immobilieres.

Illustration: voir le nombre de prix revises a la baisse sur imm0w3b ces 2 ou 3 derniers mois (tout au moins sur le marche bruxelles sud).

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grmff
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Re : Evolution des prix

Bizarre: des transactions en hausse, mais des PH en large chute libre.

A quand un indice réellement fiable?...

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PIM
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Re : Evolution des prix

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Phoenix
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Re : Evolution des prix

Quoi on ose parler de baisse des prix ?

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phil7578
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Re : Evolution des prix

Article intéressant à propos de nos voisins hollandais

Krach immobilier néerlandais à l’américaine

La Libre

Charlotte Mikolajczak et Patrick Van Campenhout

Signe imparable de cette crise : l’inactivité sur le marché. Depuis 2009,le nombre de transactions a reculé de 30 à 35 %.

Quand on parle de grave crise immobilière en Europe, on pense d’emblée à des pays comme l’Espagne ou l’Irlande. Les Pays-Bas sont très rarement cités, hormis peut-être par les professionnels de la finance et de la brique.

Et pourtant… Ce pays qu’on associe aisément à la Belgique présente un marché résidentiel bien différent. Rien n’est vraiment pareil. Ni le volume de constructions : les développeurs y ont produit beaucoup trop de logements durant les années d’avant krach. Ni les taxes : les frais d’une vente sont faibles (2 à 3 %), incitant les Néerlandais à revendre et racheter plus souvent (tous les 11 ans en moyenne, contre 18 ans en Belgique). Ni, surtout, le type de financement.

Depuis le pic de fin 2008, les prix se sont effondrés de plus de 15 %. Et c’est la banque centrale européenne qui le dit. Sur les 16 trimestres qui séparent ce pic du creux actuel, 14 sont en recul ! Pire ? Cette crise ne fait que commencer : le gros de la régression (-8 %) se situe en effet entre le 3e trimestre 2011 et le 3e trimestre 2012 ! Dans l’esprit des agents immobiliers, qui s’abîment dans l’inactivité, ce recul prend des proportions catastrophiques. Au point qu’ils évoquent, eux, une chute des prix de 20 % pour cette seule année !

Autre signe imparable de cette crise : l’inactivité sur le marché. Une platitude qui a débuté dès 2009, avec un recul de 30 à 35 % du nombre de transactions, selon le réseau d’agences Era. Et ce, alors qu’en Belgique le volume de transactions ne chutait que de 7 %.

En 2011, 118000 habitations seulement ont été vendues aux Pays-Bas. “C’est moins qu’en Belgique”, relève Era dans son rapport annuel 2012. “Malgré une économie relativement forte, le marché s’est presque arrêté dans de nombreuses régions.” “En 2009, il y eut encore 203000 ventes aux Pays-Bas, confirme Mathieu Verwilghen, general manager du réseau Century 21 Benelux.

Mais quelque 110000 seulement en 2011 et 95000 cette année. Les Néerlandais ne cherchent plus à acheter, mais à louer. Plus de 700000 familles sont dans ce cas. C’est 43 % de plus que l’an dernier ! Les loyers sont dès lors à la hausse : de 13 % sur deux ans.” Tout en étant plus faibles qu’en Belgique, flirtant avec les 700 euros par mois en moyenne.

Si les Néerlandais ont déserté le marché acquisitif, ce n’est pas tant parce qu’ils s’inquiètent de leur avenir professionnel et financier que parce que l’investissement immobilier est fiscalement moins attractif que par le passé et, surtout, que les banques ne financent plus la brique.

Un marché immobilier mal encadré

Où l’on mesure, comme le relevait Robert de Mûelenaere, administrateur délégué de la Confédération Construction, l’impact de mesures publiques tantôt d’incitation, tantôt de frein. Et, dans le cas des Pays-Bas, les défauts des systèmes d’encadrement du marché immobilier. “La crise immobilière qui y sévit est précisément liée au système de remboursement des prêts hypothécaires : chez nos voisins, on rembourse des intérêts et rien que des intérêts pendant 20 ans puis on rembourse le capital emprunté… Or, avec le coup de déprime du marché immobilier, il y a là un problème.”

Plus qu’un problème : le chaos, selon Julien Manceaux, économique auprès d’ING. “Les Néerlandais pratiquent ce qu’on appelle le ‘crédit boulet’: remboursement des intérêts pendant la durée du prêt et, en parallèle, placement du capital dans un fonds. En fin de période, celui-ci est censé avoir rapporté suffisamment pour rembourser le capital.

Un système qui fonctionne bien quand les marchés sont solides, mais quand les fonds… se cassent la figure, c’est tout le marché qui en pâtit. Avec une augmentation des ventes forcées à la clé et un recul net du nombre de demandes.” “La valeur des hypothèques est beaucoup plus élevée aujourd’hui que la valeur des biens”, précise Mathieu Verwilghen.

Cette situation est également due en grande partie au changement de régime de déductibilité des intérêts en 2010, qui a écorné le pouvoir d’achat. Changement dont il fut question déjà en 2009. “Dès le moment où le gouvernement a parlé de diminuer l’avantage – et aux Pays-Bas, il est vraiment important, représentant bien plus que les 3 à 4 mois de mensualités dont les Belges bénéficient –, le marché s’est resserré, poursuit Julien Manceaux. Et il annonce pour l’an prochain une nouvelle diminution, jusqu’à 50 % des avantages.”

La contraction des valeurs, qui a pris de l’ampleur cette année, risque donc de s’amplifier encore. “Avec ceci que les Néerlandais avaient pour habitude d’emprunter jusqu’à 125 % de la valeur du bien…, ajoute l’expert.

Quand vous basez votre remboursement sur la performance d’un fonds, vous êtes moins regardants sur le montant emprunté.” “Une situation à l’américaine, conclut Mathieu Verwilghen. Sauf qu’à l’inverse des Américains, les Néerlandais ont mis du temps pour se rendre à l’évidence et accepter que leur marché ne fonctionnait plus. Ce n’est que maintenant que les vendeurs diminuent leurs prétentions.”

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grmff
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Re : Evolution des prix

C'est effectivement intéressant. Cela démontre que les modifications fiscales ont une influence importante sur le marché immobilier.

On a aussi vu que le marché immobilier a une influence considérable sur les marchés en général. Et sur l'ensemble de l'économie. On l'a vu avec le krach immobilier américain.

Tous les marchés ont besoin de stabilité, fiscales notamment. Et la simple annonce d'une modification a un effet dévastateur.

L'article pointe aussi le danger de lier l'immobilier, marché hyper stable, sur de l'hyper long terme, à des marchés plus  volatils. Cela a aussi été le cas aux USA...

Les crédits bullet devraient être interdit. En effet, ils lient de l'immobilier à la bourse. A l'issue du crédit, soit le portefeuille ou le fonds permet de rembourser le prêt, et tout se passe bien.

Soit il ne permet pas de rembourser, et c'est la catastrophe. Mais c'est pour tout le monde pareil, donc avec un effet potentiellement dévastateur pour tous les crédits qui arrivent à maturité en même temps pour une bourse qui est la même pour tous. Et potentiellement un crash immobilier monumental... comme on a eu aux USA.

Ah... ces produits structurés, ces mélanges briques et papiers, ce sont des outils merveilleux pour s'en mettre plein les poches. Quand on les vend... pas quand on les utilise...

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panchito
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Re : Evolution des prix

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Phoenix
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Re : Evolution des prix

La brique n'est pas à l'abri d'une tuile

Charlotte Mikolajczak


Mis en ligne le 18/12/2012

Pour 2014-2016, il faut s’attendre à des pertes sèches : -15 % sur les prix en trois ans.
L’année 2012 ne s’est pas encore terminée que chacun y va déjà de son bilan immobilier. Julien Manceaux, senior economist chez ING Belgium, est un de ceux à avoir fait l’exercice : en se basant sur les transactions du 1er semestre et en extrapolant celles qui ont été signées depuis le mois de juillet et jusqu’au 31 décembre. Qu’en ressort-il en termes de transactions et de prix ?

1. Une activité en berne. Sur les six premiers mois de l’année, l’activité sur le marché a baissé de 4 % par rapport au 1er semestre 2011. Et même de 7,5 % sur les maisons d’habitation ! Un ralentissement "net, sans être dramatique" , estime Julien Manceaux. Même si le nombre de transactions effectuées au cours de ce 1er semestre n’a jamais été aussi faible depuis 2004, "exception faite du 1er semestre 2009" . Ce qui ne veut pas dire que 2012 en sortira indemne. Car voilà, la baisse s’est accentuée au cours du 3e trimestre. "Ce qui laisse penser que l’année 2012 ne devrait totaliser qu’entre 115 000 et 120 000 transactions, soit 8 % de moins qu’en 2011." 2010 fut une année de rattrapage, après les reculs de 2009. 2011 s’est rachetée grâce au sauve-qui-peut des petits investisseurs fuyant les aléas de la Bourse pour se réfugier dans la brique. 2012 a surtout pâti du manque de confiance des consommateurs. "Les investisseurs n’ont pourtant pas déserté le marché immobilier", ajoute l’expert. Pour preuves ? " Un : l’importance des apports d’épargne : près de 40 % de la valeur totale des transactions. Deux : le fait que la baisse de 4 % enregistrée au 1er semestre est due à la baisse de 7,5 % des transactions sur les maisons alors que les appartements, généralement privilégiés par les investisseurs, ont continué de bien se porter (+3,6 % de transactions par rapport au 1er semestre 2011)."

2. Le marché des appartements s’en sort. Le début de l’année n’a pas été folichon pour les valeurs des appartements. Surtout en Région flamande, où la croissance trimestrielle a été négative tant au 1 er qu’au 2 e trimestre. En Région wallonne, le second trimestre a vu un rebond des prix (+0,6 %). A Bruxelles, les hausses trimestrielles sont restées très élevées (+2,0 % au 1 er trimestre, +1,3 % au 2 e ). Le second semestre parviendra toutefois à récupérer les choses. ING s’attend à ce qu’au 31 décembre, l’année sur le marché des appartements se clôture en Wallonie et à Bruxelles par une accélération de la croissance des prix annuelle (de respectivement +3,7 % en 2011 à +4,5 % en 2012 et de +2,8 % à +4 %). En Flandre, la croissance de 2012 devrait être, si pas équivalente à celle de 2011 (+3,0 %), légèrement inférieure. Toujours est-il que "ce marché continue d’avoir la faveur des investisseurs" .

3. Le marché des maisons stagne. Et ce, depuis le 4e trimestre 2011. Mais à nouveau, les trois Régions n’ont pas réagi de la même manière. Au cours du 1er semestre, les prix des maisons ont progressé en Région flamande, ont baissé dans les deux autres Régions, mais plus en Wallonie qu’à Bruxelles. Ce mauvais départ ne sera sans doute pas rattrapé au second semestre. Et l’année, d’après les prédictions d’ING, se clôturera sur une hausse des prix des maisons entre 3,5 % et 4 %. En Wallonie, "même si la tendance se redressait quelque peu, il serait difficile d’atteindre 1,0 % de croissance cette année (contre 2,8 % en 2011)" . "A Bruxelles, à supposer une stabilisation de la tendance actuelle, la croissance du prix des maisons devrait atteindre entre 1,2 % et 2,0 % en 2012", poursuit Julien Manceaux. La baisse des taux d’intérêt au second semestre de cette année aura donc été trop faible "pour compenser la forte baisse de la confiance des ménages pour qui la crise s’est intensifiée au début du 4e trimestre" .

4. Sur le front des villas, rien ne va plus. Cela ne veut pas dire que les quatre façades et autres bungalows n’ont plus la cote, mais que les amateurs de ce genre de produits se tâtent. Le recul du nombre de transactions (-6 %) a fait plier les prix (tantôt en deçà de 0 %, tantôt légèrement au-dessus selon les Régions). "C’est le secteur qui a le moins bien récupéré sa valeur d’avant-crise : le niveau des prix dans ce secteur n’est aujourd’hui supérieur que de 2 % à sa valeur du pic d’avant-crise (3e trimestre 2008) alors que les appartements et les maisons ont vu leur prix augmenter de respectivement 15,5 % et 8,5 %" , commente Julien Manceaux.

5. Perspectives. ING est plus positif que ne le sont d’autres experts. KBC prédit, par exemple, une baisse des prix pour l’ensemble de l’année, alors qu’ING juge que la croissance devrait avoisiner 2 %. "Un taux très en deçà de l’inflation (prévue à 2,8 %)." L’an dernier, la croissance de prix était égale à l’inflation. Pour l’avenir, ING indique que "certains éléments portent à croire que la seconde partie de 2013 pourrait s’avérer meilleure, ce qui permettrait aux prix de croître entre 2 % et 4 % l’an prochain" . Alors que KBC y voit une baisse de 3 %. Par contre, pour ce qui est des perspectives à l’horizon 2014-2016, Julien Manceaux est bien morose. Et de revenir avec un risque de chute des prix de 15 % sur trois ans (voir ci-contre). Le marché immobilier belge, dont la stabilité semblait être à toute épreuve, pourrait, comme l’espagnol, l’irlandais, le néerlandais, s’écraser

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PIM
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Re : Evolution des prix

Sous le titre "Di Rupo enfonce le segment des villas de luxe", cet article de l'Echo met le doigt sur l'incidence de la nouvelle taxation sur les 'avantages en nature' pour les dirigeants de société, lorsque l'immeuble est 'en société"...

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Phoenix
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Re : Evolution des prix

..les villas de luxe......ca veut dire le segment au dessus de 1M€?

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Ben1980
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Re : Evolution des prix

Bonjour à tous,
Petite contribution...

Les années passent, et votre site étant toujours aussi dense et plein d'informations, c'est donc toujours un plaisir de vous lire quand je peux (j'aime bcp le nouveau sujet 'statistiques' !!), ... tout en avancant dans mes petits projets, toujours à Charleroi...

Je viens de participer à trois ventes de maisons aux alentours de 80.000 euros. Trois échecs. C'étaient des petits coups de coeur, mais pas que pour moi apparemment.

Dans les trois cas, les prix réels ont été supérieurs aux prix affichés (notaires et agences), ces prix étant eux-mêmes en hausse de 20% par rapport aux prix réels que je connaissais de 2004 et 2006 et 2008 pour des biens équivalents. 

Après deux offres au bluff , pour d'autres immeubles (qui n'auront bluffé personne!!!) , j'ai fait des offres plus courtes que ce que souhaitaient les agences, et malgré tout il y a eu surenchères à chaque fois dans le délai réduit. J'ai demandé à recevoir les scans des offres, et je les aies reçues à chaque fois. 

Alors que faire ??

la nuit me semble longue ce soir, et j'ai besoin de vous pour deux petits conseils :

- vaut-il malgré tout mieux continuer à entrer en compétition pour des biens qui nous plaisent vraiment, sous peine de devoir y mettre le prix et de voir notre rapport diminuer (qui paye encore dans la région, au fond , pour du beau??) , ou plutôt sacrifier sur la qualité, sachant que de toute façon, la demande est telle sur la région que malgré tout le rapport restera bon.   C'est agaçant quand même.

- ne devrais-je pas regarder plutôt les petits immeubles de rapport (ou maisons de maître divisées en deux ou trois appartements...  Y aurait - il moins de candidats si le prix monte ?  Quelqu'un connaîtrait ce marché à Charleroi?

Tiens, j'ai vu qu'à Louvain La Neuve, cette fois ci, il n'y a presque plus rien à vendre, et c'est 4000 euros du mètre carré !!!

Nous sommes maintenant en 2013, et la mer continue à monter , .....  Bonne Année à tous !!  wink  tongue  lol

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panchito
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Re : Evolution des prix

A Gerpinnes et à Montigny-Le-Tilleul, il y a encore moyen de trouver des locataires qui veulent bien payer pour du beau, en parfait état d'entretien, et de rénovation.

Mais même dans le haut de gamme, il a aussi des problèmes, même avec des diplomates qui gagnent plus de 6000€ net le mois...

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Phoenix
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Re : Evolution des prix

Des maisons a 80 000 euros il y en a pléthore sur la region de charleroi.
En apportant les frais de notaire , le remboursement est de 480 à 600 euros par mois.... pourquoi payer un loyer du meme montant ?
La plupart des gens qui travaillent, même au minimum devraient pouvoir savoir se payer ca.... sauf circonstances de la vie bien sur.

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