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J'ai un peu l'impression que la lecture de la loi est actuellement assez semblable à celle faite il y a quelques mois par KONVIVIO
Et le site https://www.info-coronavirus.be/fr/faq/ est assez explicite:
"L’assemblée générale des copropriétaires est considérée comme une activité professionnelle, pour laquelle il n’y a pas de limite fixe au nombre maximum de participants. Toutefois, il est nécessaire de respecter strictement les règles de distanciation et d’hygiène, comme précisé dans le guide sectoriel de la fédération professionnelle. Le nombre de participants peut également être restreint par le biais de procurations, si nécessaire. Enfin, il peut être confirmé qu’une interprétation évolutive de l’article 577-6 du Code civil permet aux copropriétaires de participer à l’assemblée générale à distance (par exemple par vidéoconférence)"
Il va bien entendu de soi qu'afin d'éviter toute discussion, une clarification du texte législatif est souhaitable. Mais n'attendons pas d'être au pied du mur pour prendre les devants. La solution existe, elle a été intégralement développée en Belgique et est disponible tant en FR qu'en NL et est déjà utilisée par de nombreux syndics et notamment au nord du pays.
www.general-meeting.be
info@general-meeting.be
Bonjour,
Le cas n'est pas simple et il y autant d'avis... qu'il ya d'immeubles ;-)
Pour avancer, pouvez nous nous communiquer la description de l'appartement concerné telle que donnée par l'acte de base?
Merci déjà et belle journée!
Et voilà, l'arrêté vient de tomber.
De façon étonnante, il ne répond que très mal à l'avis du Conseil d'Etat qui lui s'étonne de la différence de traitement entre copropriétés et sociétés.
Il précise à cet égard que le report obligatoire des assemblées générales de copropriétaires crée une différence de traitement avec le régime prévu au chapitre 2 du projet pour d'autres entités, qui, pour leur part, peuvent décider de mesures organisationnelles leur permettant de tenir les réunions de leurs organes sociaux. Une telle différence de traitement doit être justifiée au regard (i) des règles constitutionnelles d'égalité et de non-discrimination et (ii) du droit au respect des biens garanti par l'article 1er du Premier Protocole additionnel à la Convention européenne des droits de l'homme, pareille justification, si cette différence est maintenue, gagnant à figurer dans le rapport au Roi.
A cet égard, il est douteux que l'explication figurant dans le commentaire de l'article 2 dans le rapport au Roi, fondée sur « la courbe d'âge des copropriétaires [...] variée mais généralement assez élevée, ce qui signifie que les consignes de sécurité ne permettent pas qu'ils participent encore à ces assemblées générales », puisse être considérée comme pertinente et suffisante dès lors que, pour ces situations, certains des procédés envisagés dans le chapitre 2 pourraient être mis en oeuvre moyennant les précautions nécessaires.
Oh.
Le Rapport au Roi lui précise bien ques les assemblées générales par visioconférences sont légales. L'organisation de l'assemblée via une conférence téléphonique ou vidéo peut faire partie de cette procédure écrite. L'unanimité, requise par la loi, est maintenue dans ce cas. . Le Cabinet du Ministre GEENS exige donc l'unanimité des copropriétaires en l'assimilant à une procédure écrite.
Cela ouvre donc la voie à des abus de minorité dans la mesure où un seul propriétaire, par son absence, est en mesure de bloquer complètement le processus décisionnel de la copropriété.
Ceci est d'autant plus étonnant que lors de la dernière réforme de la loi sur la copropriété, le Ministre GEENS avait justifié l'abaissement de certaines majorités afin d'éviter que certains puissent abuser de leur minorité.
Ce n'est manifestement pas l'optique retenue cette fois-ci.
Mais la situation évoluera encore certainement à l'avenir. Un jour, quand cette crise sanitaire sera derrière nous, j'imagine assez mal qu'un juge de Paix invalide une décision qui aurait été prise par une assemblée générale physique qui aurait réuni les quorums et à laquelle participerait un copropriétaire par visioconférence.
Et je ne doute pas non plus que d'ici quelques jours fleuriront quelques articles d'éminents juristes inspirés par le sujet.
Je me réjouis déjà de les lire.
Pour ma part, étant syndic et enseignante CEFIM dans la lutte contre les discriminations, mais étant la femme de Thierry WATY (logiciel SYNDICASSIST), je suis assez tranchée aussi!
Si mon compagnon a déjà aussi développé la possibilité de faire des AG en vidéoconférence, je lui ai dit d'attendre l'AR, car je trouve aussi qu'il y a un problème au niveau de l'égalité des chances... Comme syndic, j'ai BEAUCOUP de copropriétaires qui sont âgés: ils n'ont pas d'email, ils n'ont même pas de smartphone voir de GSM d'ancienne génération: QUID de ces copropriétaires? On fait des AG juste pour ceux qui ont les moyens technologiques de le faire? C'est NON!
Un client de mon mari est actuellement en train de discuter à ce sujet avec mon mari, il me disait "la solution serait de faire d'une part une vidéoconférence d'un côté puis une AG traditionnelle de l'autre". Et le confinement? Rassemblement pour faire de la vidéoconférence? Réponse du client "pas pour le moment, mais ce serait le futur?". Pour ma part, c'est attendons la réponse de l'AR tout simplement. Mais je ne me vois pas défavoriser mes copropriétaires les plus âgés qui n'ont pas accès à cette technologie.
La crise, ne durera pas éternellement, du moins je l'espère, car sinon, ce n'est pas seulement la fin de la copropriété, c'est la fin de l'humanité!
Vous avez parfaitement raison. Il est important de tenir compte des personnes qui ne sont pas digitalisées (que celles-ci soient âgées ou non du reste). Et je partage également votre opinion selon laquelle il ne faut pas se précipiter.
Notre plateforme n'avait pas anticipé le confinement.
Nous avions voulu mettre au point un moyen qui permet, comme cela est autorisé en France, les copropriétaires qui ne peuvent ou qui ne veulent pas se déplacer d'assister néanmoins à leur assemblée générale. C'était cela le but. Ni plus ni moins.
La crise a donné un éclairage différent à cette solution.
Et je partage avec vous également votre point, attendons le texte de l'AR.
Bonne journée et toutes mes amitiés à thierry.
Frédéric de Bueger
Konvivio a écrit :Bonjour à tous,
Le projet d'arrêté royal n'est à ce stade encore qu'un projet.
Initialement, le texte de l'arrêté prévoyait de permettre la tenue d'assemblées générales en ligne.
Certains ont oeuvré pour les empêcher. Allez savoir pourquoi.
La motivation en serait que la courbe d'âge des copropriétaires serait particulièrement élevée (ah bon, les jeunes propriétaires apprécieront) et que les syndics ne seraient pas techniquement préparés....(ah bon)Je crois d'ailleurs que dans sa version actuelle le texte ne prévoit tout simplement pas d'assemblées générales "Toutes les assemblées générales... sont reportées". Simple.
Je crois d'ailleurs que le texte va être amélioré notamment pour permettre des assemblées générales par visioconférence. Il faut donc être extrêmement prudent sur toute communication sur un projet d'arrêté qui n'a pas encore reçu d'avis du conseil d'Etat.
Je crois enfin que ces assemblées générales par visioconférence nécessiteront l'unanimité. ce qui revient à dire qu'elles n'auront pas lieu puisque un seul copropriétaire pourra, par son absence, bloquer l'ensemble du processus.
Je félicite par cette occasion celles et ceux qui sont aujourd'hui très fiers d'avoir empêché ces visioconférences.
Il s'agissait d'une chance énorme de faire évoluer nos copropriétés vers plus de digitil et donc plus de participation. C'est d'ailleurs la raison qui a poussé le législateur français à permettre explicitement les visioconférences lors d'assemblées générales de copropriétaires.
Occasion ratée donc. Bravo!De tout les documents concernant le projet d'AR que j'ai eu en main, il n'a jamais été question d'assemblée générale en vidéoconférence. Si vous avez un texte qui l'évoque, je suis preneur. En tout les cas, je n'ai pas du me prononcer sur le sujet.
Pour rappel les AG en vidéoconférence sont illégales actuellement. Une solution possible est d'organiser une réunion informelle par vidéoconférence et ensuite une AG écrite qui requiert elle l'unanimité.
Le secteur a déjà réfléchi sur le sujet mais de nombreux points doivent être étudié:
- Contrôle de l'identité des votants.
- Pouvoir garantir le débat.
- Réalisation, contrôle et protection contre le piratage des votes.
- Gérer la fracture informatique => AG mixte une partie en vidéoconférence et l'autre en réunion.
- Quid des recours en cas de panne en cours des AG?Cela va-t-il se mettre en place dans le futur? Le débat est clairement ouvert et je m'en réjouis.
Mais le débat sur un point si important ne peut se faire dans l'urgence. Venir modifier une législation sans une réflexion profonde est pour moi une erreur.
Bonjour,
Je ne me souviens pas vous avoir mis en cause et si vous vous êtes sentis agressé, sachez bien que telles n'étaient pas mes intentions.
Je n'ai pour ma part pas connaissance de décision de jurisprudence qui interdise les AG en visioconférence. Je ne suis pas le législateur. Je ne me prononcerai donc pas sur le caractère légal ou non. Mais je prends bonne note de votre avis à ce sujet qui ne m'étonne guère.
Ceci étant dit, je signale à votre attention que ce sont les sociétés qui, en organisant des assemblées à distance avant que la loi ne le permette explicitement, ont amené le législateur à encadrer le sujet.
Ce qui n'est pas interdit est jusqu'à présent permis.
Quant aux points qui doivent être étudiés, soyons de bon compte, ces points sont également valables pour les assemblées générales classiques.
- Contrôle de l'identité des votants -> l'identité des copropriétaires est-elle vérifiée au début de l'assemblée générale? Les titres de propriétés sont ils actuellement vérifiés? Je ne pense pas
- Pouvoir garantir le débat -> la sérénité des débats est-elle toujours garantie lors de toutes les assemblées générales de copropriétaires?
- Réalisation, contrôle et protection contre le piratage des votes -> N'a t on jamais vu des cas de manipulations de votes dans une assemblée générale classique?
- Gérer la fracture informatique => AG mixte une partie en vidéoconférence et l'autre en réunion.-> C'est un excellent point. Et nous'y sommes fort sensibles. C'est la raison pour laquelle notre solution avait été imaginée pour permettre au syndic de tenir son assemblée de façon classique tout en permettant aux copropriétaires qui ne pouvaient s'y rendre et qui ne souhaitaient pas faire le déplacement puisse y assister et voter en ligne. Nous n'avions jamais imaginé la situation dans laquelle nous sommes actuellement où le confinement nous interdirait de nous réunir.
- Quid des recours en cas de panne en cours des AG? J'ai personnellement connu des AG qui ont dû être interrompues pour des raisons techniques.
Soyons de bon compte, testons la solution avant de la flinguer.
Frédéric de Bueger
Merci beaucoup.
Précisons que cette séquence a été tournée à un moment où il n'était pas encore question d'arrêté royal à ce sujet.
Je suis en contact avec TV Com pour attirer l'attention des visiteurs de son site que s'il y a une semaine encore, un arrêté royal allait encadrer les règles dans lesquelles ces assemblées doivent se tenir, aujourd'hui, l'arrêté royal empêchera vraisemblablement toute innovation en ce sens.
Ceux qui auront regardé la séquence sur TV Com auront compris que la solution pour laquelle nous avons mobilisé toutes nos équipes pour la mettre à disposition des copropriétés SANS FRAIS SUPPLÉMENTAIRES (Et gratuitement pour les syndics bénévoles) pendant toute la durée de la crise n'est pas une simple visioconférence. Il s'agit d'une véritable assemblée où les présences sont prises, le registre est signé digitalement, les points sont présentés par visioconférence, les copropriétaires ont l'occasion de prendre la parole et de demander des explications, le vote des copropriétaire est demandé en ligne, les procès verbaux sont signés en séance et mis, toujours en séance, à disposition des copropriétaires qui peuvent donc en sauver une copie.
Nous sommes bien entendu déçus de cette évolution mais nous demeurons convaincus qu'un jour le monde de la copropriété finira par entrer dans le 21ème siècle ;-)
Bonne journée à tous!
Bonjour à tous,
Le projet d'arrêté royal n'est à ce stade encore qu'un projet.
Initialement, le texte de l'arrêté prévoyait de permettre la tenue d'assemblées générales en ligne.
Certains ont oeuvré pour les empêcher. Allez savoir pourquoi.
La motivation en serait que la courbe d'âge des copropriétaires serait particulièrement élevée (ah bon, les jeunes propriétaires apprécieront) et que les syndics ne seraient pas techniquement préparés....(ah bon)
Je crois d'ailleurs que dans sa version actuelle le texte ne prévoit tout simplement pas d'assemblées générales "Toutes les assemblées générales... sont reportées". Simple.
Je crois d'ailleurs que le texte va être amélioré notamment pour permettre des assemblées générales par visioconférence. Il faut donc être extrêmement prudent sur toute communication sur un projet d'arrêté qui n'a pas encore reçu d'avis du conseil d'Etat.
Je crois enfin que ces assemblées générales par visioconférence nécessiteront l'unanimité. ce qui revient à dire qu'elles n'auront pas lieu puisque un seul copropriétaire pourra, par son absence, bloquer l'ensemble du processus.
Je félicite par cette occasion celles et ceux qui sont aujourd'hui très fiers d'avoir empêché ces visioconférences.
Il s'agissait d'une chance énorme de faire évoluer nos copropriétés vers plus de digitil et donc plus de participation. C'est d'ailleurs la raison qui a poussé le législateur français à permettre explicitement les visioconférences lors d'assemblées générales de copropriétaires.
Occasion ratée donc. Bravo!
Konvivio a écrit :- La tenue simple d’une comptabilité en partie double, intégralement conforme aux exigences de l’arrêté royal du 12 juillet 2012 (provisions mensuelles ou trimestrielles, décomptes trimestriels ou annuels, encodage des factures avec possibilité de facturer les frais privatifs, … );
Je me pose la question comment un décompte trimestériel pourrait être compatible avec l'AR du 12.07.2012 qui ne partle d'une année comptable. Je connais un moyen, avez vous suivi cette voie ?
Bonjour Luc,
Pour autant que je sache, la loi parle d'un budget annuel mais n'impose pas que les comptes soient annuels. C'est la logique, le bon sens même mais pas une obligation. On peut le regretter, mais il ya tellement de choses qu'on peut regretter dans la loi...
C'est la raison pour laquelle, chez KONVIVIO, nous avons pris le parti de laisser les proporiétaires gérer leur immeuble comme bon leur semble. Nous leur indiquons que selon nous la comptabilité annuelle est plus en conformité avec l'esprit de la loi. Mais qui sommes nous pour leur imposer de penser comme nous? ;-)
Belle journée
Fred de KONVIVIO
Juste une question. Compte tenu de la taille de votre copropriété, n'avez vous jamais pensé à gérer vous même votre copropriété?
Bonjour,
En principe votre syndic doit concentrer son travail sur la gestion des parties communes. Pas des parties privatives (sauf décision expresse de l'assemblée générale).
La première question que vous devez vous poser est de savoir si le nettoyage a été effectué dans les parties communes ou privatives.
Mais quoi qu'il en soit, retenons que les comptes de votre copropriété ne sont approuvés que par l'assemblée générale. Tant que celle-ci n'a pas satatué sur la pris en charge ou non de cette facture, rien de sert de se rendre chez le juge de Paix.
Belle journée!
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