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Copropriétés, Bénévoles, non merci !
Vivre en copropriété présente ses avantages et ses inconvénients. La Sénatrice Nyssens l’a souligné dans la Libre Belgique du 09 août 2006. Il est économiquement plus rentable d’acheter une copropriété et d’y vivre. Oui mais ! Est-ce socialement plus intéressant ? Ce que la Sénatrice Nyssens ne nous dit pas, ce sont les risques encourus par ces hommes et ces femmes qui se dévouent pour leur copropriété. Souvent ce sont des personnes ayant atteint l’âge de la retraite et qui trouvent là un terrain d’activité au service des autres. Je vous le déconseille vivement.
Dans la plupart des copropriétés, nous trouvons un conseil de gérance avec un président. Souvent ce sont des personnes bénévoles et dois-je ajouter non rétribuées. Elles consacrent une grande partie de leur temps à relayer les problèmes des uns et des autres vers le syndic, à contrôler la gestion du syndic, etc. Danger ! Si d’aventure quelque chose ne plaît pas à l’un ou l’autre – en métaphore ceux qui ressentent un ulcère à l’estomac – vous devenez leur tête de Turc. Que mes amis turques me pardonnent, je veux dire « bouc-émissaire ». Comme bénévole, vous pouvez être accusé de collusion avec le syndic, de dessous de table (bakchich), d’exercer un pouvoir occulte, voire dictatorial. Lisez la LB du 09/08/2006 qui étale en page 3 toute leur perversité. Quel charivari ! Et cerise sur la gâteau, vous pouvez même être menacé d’être assigné en justice … pour avoir « intimidé » un copropriétaire auquel vous avez dit qu’il n’avait pas le droit de placer une porte blindée à son appartement aux frais de la copropriété. Si vous n’avez pas compris, vous n’êtes qu’un âne frayant avec les ânes (Asinus asina fricat).
Mes amis ! Bénévoles ? Non merci. Après une vie de travail, quoi de plus normal que jouir d’une quiétude bien méritée ? Laissez donc agir ces quelques aigris en quête de profit ! Ils ont, eux, des besoins légitimes à satisfaire afin de remplir leur ego. Et ainsi tout ira bien : les uns aux repos, les autres aux commandes. Voilà la base même de l’ordre social. Vive la démocratie populaire dans la copropriété où tous auront reçu en sus une formation de copropriétaire heureux ! Je termine mon plaidoyer en relisant la « ferme des animaux » de George Orwell. Encore une fois. Vive Napoléon ! Pour ceux et celles qui s’interrogent, lisez la « ferme des animaux ».
Casimir
Président bénévole d’un conseil de gérance depuis 6 mois.
Grand merci pour ces deux versions. Comme quoi le bilinguisme est chose difficile
casimir
En effet, il semble avoir une erreur dans la communication du CNIC.
Notons les points suivants:
- le syndic doit accomplir "tous actes conservatoires et tous actes d'administration provisoire (Art 577-8 §4 4°)". Il a donc le pouvoir de commander des travaux urgents mais il n'a aucune obligation légale de "convoquer immédiatement une assemblée générale". Ce qui n'a d'ailleurs plus de sens puisque les travaux sont au minimum commandés si pas réalisés.
Dans la pratique, il est clair que le syndic a intérêt de communiquer vers les copropriétaires (courrier ou avis). Et dès la première assemblée générale qui suit la réalisation du travail urgent, le syndic doit faire rapport.- Le sujet de l'article est les travaux urgents. Il important d'attirer l'attention sur le fait que les actes conservatoires et d'administration provisoire ne se limitent pas aux travaux. Au niveau de la jurisprudence, nous retrouvons d'autre type d'action qui présentent des coûts pour la copropriété comme par exemple:
* le fait pour le syndic de pratiquer une saisie-arrêt conservatoire
* l'action, en référé, tendant à l'enlèvement de panneaux publicitaires placé sur des parties communes.
* la nomination d'un expert en vue de constater un dommage affectant les parties communes.
* Sous certaines conditions et de manières plus contreversée, l'action en recouvrement de sommes impayées par un copropriétaires.
* l'introduction d'une action visant à obtenir l'accès, qui était refusé par les occupants, à des appartements pour pourvoir réaliser des travaux à des installations communes passant dans les appartements.
* etc....
Merci pour votre mise au point qui me paraît très complète et logique
Casimir
Colet à dit
Régler ce problème autrement que par le juge de paix me paraît utopique parce que ceux à qui le système actuel profite ne seront jamais d'accord qu'on y change quoi que soit.
Votre cas est désespéré je crois.
Luc a dit
Négatif. L'AG est parfaitement en droit d'exiger une autorisation par l'AG avant enlévement, changement ou ajout. Pas pour un remplacement à l'identique.
Em’ fu ! èt bin è v’la yeune ! Dji v’crwè mà vo esti soyant al long.
Quelques mots hors de la capacité intellectuelle de notre Premier.
Soyons pragmatique.
J’ai l’intime conviction que beaucoup de copropriétaires dans un immeuble
vieux de 30 ans auront apporté quelques modifications à leur lot privatif.
L’eau dans le radiateur est chose commune. D’accord.
Le radiateur est privatif. D’accord ?
Imaginons une AG où pratiquement tous les copropriétaires ont soit supprimé un radiateur, soit placé un nouveau dans leur salle de bain (pour chauffer les serviettes rapidement), etc.
Peu de chance de trouver une majorité pour soulever un tel lièvre !
Que faire alors ?
I n’ fau nin ièsse pus catolique qui l’pâpe. Ce que Colet dit en d'autres mots.
Casimir
J’ai lu précédemment : il faudrait remplacer « conseil de gérance » par « Conseil de surveillance ». J’invite l’internaute à lire Michel Foulcault « Surveiller et punir ». Les mots ne sont jamais anodins et ils trahissent toujours l’homme (Mensch).
Revenons à nos moutons.
Quid du chauffage dans ces diatribes ?
J’ai parlé de coût réel et non de coût fantaisiste.
Et les points de vue donnés sur ce problème de chauffage sont éclairants.
Un problème de math se résout et éclaire.
C’est là la difficulté majeure que je rencontre avec mes étudiants.
Ils connaissent les méthodes et sont incapables de dire le pourquoi.
Exemple : Pourquoi chercher la dérivée première d’une fonction ?
Réponse classique : « pour chercher les racines ! »
Si je cote les réponses : 0/10 pour tous.
Et non 10/10 (merci PIM, vu très égocentriquement)
Je reviens au chauffage. Une personne vivant en copropriété et soucieuse d’économiser ses frais de chauffage ne gagnerait pas plus de 5 euros par an en refusant la réduction pour les RDC et penthouse. Et s’opposer à cette réduction pour la catégorie A de mon problème de math, c’est une approche « éthique » qui pêche par rapport à la valeur « équité ».
Rien à voir avec ma copropriété dans laquelle tous sont d’accord sur ce point.
Sauf bien évidemment… un CP qui vit au penthouse. Je l’ai dit : « d’ji comprins rin »
Que dire encore sinon du ramdam. Merci de votre attention.
casimir
Le problème proposé par Casimir est incomplet car il ne demande pas de trouver l'âge du capitaine!
Dans les nouveaux immeubles, la tendance est effectivement à favoriser le chauffage individuel. Ceci évite bien des conflits, chacun se chauffant comme il l'entend avec ses propres appareils.
Dans ce cas, le promoteur évitera de placer des chaudières murales et favorisera le chauffage par covecteurs électriques à accumulation avec compteur bi-horaire (et même tri-horaire, mais ceux-ci vont disparaître chez Electrabel).
C'est plus prore et pratiquement sans entretien et surtout sans danger.
La propreté, le gain de place et la sécurité ont un prix c'est sûr!
Et puis il y a aussi les panneaux solaires....... et les pompes à chaleur.On finira par devoir y arriver, tôt ou tard.
L'âge du capitaine ?
Mais oui il était en Afrique en ce temps là !
Et il avait 33 ans.
Les solutions ? Relisez et vous trouverez l'âge de l'homme qui ne comprends plus rien. Voyez l'actualité récente. Je vais voir un match de foot car je suis méritant (RTL). Et fourt pour le reste.
Vos n’m’avoz nin bin r’waîtî ?
casimir
du
casimir
Le dernier eNEWS (N° 39) du CNIC me surprend. « En cas d’urgence, le syndic, doit faire exécuter les travaux nécessaires à la sauvegarde de l’immeuble. Dans ce cas, il doit informer les copropriétaires des travaux qu’il fait entreprendre et convoquer immédiatement une nouvelle assemblée générale. »
Je ne voudrais être le syndic de ces copropriétés sinistrées par des inondations qui se succèdent à un rythme élevé. Et je râlerais comme copropriétaire appelé plusieurs fois par an pour confirmer l’urgence évidente !
Sans quoi d'accord bien évidemment avec ce N° 39 du CNIC
casimir
Mon fils ayant un chauffage individuel dans une nouvelle copropriété a des frais de chauffage effectivement plus elevé.
Petit calcul à faire après quelques mots
Le site web de PIM nous offre un large éventail de possibilités. En cliquant ci et là, j’ai ainsi découvert les examens de baccalauréat en mathématiques. Grand merci au webmaster tant pour le renouveau du site, les larges possibilités offertes et surtout les aides nombreuses offertes aux copropriétaires et aux propriétaires.
Je vous propose maintenant un petit exercice de mathématique de niveau « humanités inférieures ». N’y voyez aucune anguille sous roche.
Soit une copropriété de 250 appartements se caractérisant par les données suivantes:
Budget annuel global : Bg = 600.000 €
Consommation relevée (par energy control) de chauffage : C = 5.000 quotités
On distinguera deux types d’appartements A et B
Seuls les appartements de type A bénéficient d’une réduction de 15% sur leurs quotités relevées par energy control.
Les frais de chauffage sont répartis au prorata de 25% indistinctement pour chaque appartement (A ou B). Les autres 75% représentent la consommation relevée (C).
Sachant que les frais totaux en chauffage représentent 1/6 du budget annuel global Bg, on demande :
Primo : Calculer ce que chaque copropriétaire devrait payer si aucune réduction n’est accordée à la catégorie A
Secundo : calculer ce que chaque copropriétaire (A et B) devrait payer compte tenu des réductions accordées à la catégorie A.
Tertio : Quel est le supplément qu’un copropriétaire de la catégorie B paie par rapport au prix s’il n’y avait aucune réduction pour la catégorie A ? Votre résultat sera exprimé en %.
Quatro : Vous êtes le copropriétaire CP. Les relevés calorimétriques dans votre appartement (catégorie B) exécutés par energy control s’élèvent à 10 quotités. Si aucune réduction n’est accordée à la catégorie A, quel sera votre gain ?
Ce petit exercice donné aux élèves de 3ème à « échec à l’échec » a rencontré un vif succès.
NB : Les chiffres réels pour notre copropriété sont : Bg = 600.936,41 €, et frais de chauffage = 102.882,01 €. Il faudrait encore tenir compte de la superficie de chaque appartement. Toutes les autres données du problème sont rigoureusement conformes à notre réalité.
casimir
Il est aussi possible de rétablir l'équité en répartissant une certaine proportion des frais de chauffage en quotités ou en surface. C'est à mon sens ce qui doit être privilégié.
Ista m'a un jour expliqué que le pourcentage des frais répartis par quotités peu varier de 10 à 40%. De mémoire, j'avais pris 20%.
Dès lors, si un locataire enlève tous ses radiateurs, il payera encore 20% de la note globale.
Oui, c'est ce qui est d'application dans notre coproprio
casimir
Tout-à-fait d'accord pour le bon sens et le pragmatisme
et la solidarité. Je crois que cela se passe comme cela dans notre copropio
Comme quoi parfois il n'y a parfois qu'une tempête dans un verre d'eau.
Chez nous Energy Control agit de même et essaie d'assurer le maximum d'équité en tenant compte des disparités entre les RDC, les pentouses et les autres appartements, et en tenant compte des radiateurs enlevés.
Cordialement
casimir
Pour en revenir sur le sujet de la répartition des frais de chauffage, je crois qu'il faut, raisonnablement se baser sur la situation existante au départ de la création de la copropriété.
Dans les copropriétés anciennes où il n'y avait pas de répartiteurs de chaleur sur lesradiateurs, on partageait les frais de chauffage par quotités.
Dans ce cas, il n'y avait aucun intérêt pour un proriétaire d'enlever un ou plusieurs radiateurs puisque cela ne changeait rien à ce qu'il devait payer.
L'enlèvement d'un radiateur n'avait de sens que pour récupérer la place qu'il occupait sur un mur.A partir du moment où l'AG a prévu par équité, d'équiper tous les radiateurs des biens privatifs de répartiteurs de chaleur, il est évident que les radaiteurs existants ne devraient pas pouvoir être enlevés.
S'ils le sont malgré tout, des firmes comme ISTA en tiennent compte et attribuent au radiateur absent, une certaine quote part dans la consommation qui équivaut, soit à l'évoparation naturelle d'un répartiteur ou même à la moyenne des consommations des autres radiateurs de l'immeuble occupants la même place.Ceci est logique parce que dans un immeuble à appartements multiples, tous les biens "profitent" du chauffage de leurs voisins.
Si un appartement n'est plus chauffé ou l'est moins qu'un autre, les biens voisins vont devoir se chauffer plus fort et seront donc pénalisés.Il n'y a pas de solution miracle à ce problème, mais la société qui fait le relevé des index doit tenir compte de l'absence de radiateur là où il en était prévu un et compter un forfait de chauffage pour le ou les radiateurs absents.
Cela peut paraître illogique, mais il faut voir le problème dans le sens de la collectivité, un peu comme en matière d'assurance.
Il y des propriétaires chez qui il n'arrête pas d'y avoir des incidents (bris de vitrage, dégâts d'eau etc.) et d'autres chez qui il ne se passe jamais rien et pourtant chacun paye pareil.Etant donné que la chaleur produite par un appareil commun est distribuée à tous et que chacun en use suivant son bon gré, il reste néanmoins une part de solidarité dans l'usage qui est fait de cette chaleur.
Telle est mon opinion, mais elle se discute.
J'écoute.
Et oui, et oui.
D’accord avec tous deux sur ces propos ad hoc. Je ne doute pas un instant comme le dit le webmaster à poursuivre dans ce sens. Il faut lire et relire la loi et y trouver les zones grises.
Et je cherche les zones grises de la loi. Les expliciter permettrait à chacun de mieux cerner les problèmes de la copropriété. Les propos de la LB dont je parlais sont « zo klaar als pompwater » (Je pense en flamand comme le Premier). Qui pourra éclairer TOUS les intervenants sur les zones grises de la loi de façon concrète et pragmatique ? Larges discussions en vue, n’est-ce pas !
Revenons à notre sujet : le chauffage. N’est-ce pas l’objet de ce forum ?
Et de l’avoir perturbé avec une question d’une coproprio accidentée de nos immeubles, je prie le premier intervenant de m’en excuser.
Comme président du CG j’essaie de répondre à des problèmes qui me sont directement posés. Et les réponses de PIM et de grmff sont ad hoc (je me répète).
Avez-vous aperçu le miroir utilisé ?
Casimir
luc a écrit :
Pour PIM,
Ma réponse au sujet traite partiellement d’un cas spécifique. Cela doit en principe être évité sur ce forum. Mais un visiteur occasionnel pourrait tirer des conclusions erronées en se basant sur ce qui a été dit concernant ce sujet. J’ai donc exceptionnellement estimé nécessaire d’y répondre. Je crois aussi que ma réponse essaie de situer la problématique dans le cadre général des zones grises de la loi actuelle.
Cette approche (loin de la cour de récréation reprochée dans un autre fil de discussion) me convient tout à fait et je vous invite à poursuivre dans ce sens (ce dont je ne doute pas).
J'ai suivi ce dialogue. Mais quel ponpon ? Si je vous racontais
les problèmes de chauffage dans notre coproprio, ce serait le super ponpon.
Bref d'accord avec tous.
Re-bref, lisez la LB du 09/08, Elle est éclairante sur les vrais problèmes.
Et je remercie sincèrement PIM et son webmaster de nous avoir tous invités
à découvrir ce grand quotidien belge francophne et ses révélations sans équivoques.
Quoique dirait feu Raymond Devos.
Mais le problème de chauffage est ardu. Que penser des coproprio
qui changent leurs radiateurs, qui , etc.
Comme Président d'un CG , je n'ai pas de solutions sans huissier.
Mais le faire, n'apporte aucune solution pour améliorer une entente cordiale entre tous. Mais que faire donc ? Je m'abstiens.
Et donc d'accord avec grmff
J'espère que ma ricane ne froisse personne.
Casimir
Cher Mac
Il me semble que votre problème a déjà été discuté en long en large et en couleur (haut en couleur, d'ailleurs...)
Ce problème ne trouvera de solution qu'en justice ou en assemblée générale. Vous le savez. Nous le savons. Il est en outre bien trop spécifique, et dans un contaxte bien trop compliqué et envenimé pour que ce forum vous apporte une réponse qui vous satisfasse.
Mon conseil? seule l'action en justice pourra trancher ce différent.
Merci et cordial merci pour le rappel.
Et pendant ces mois de vacances, la température intérieure dans un appartement
reste supérieure à 20°C. Ce constat n'empêche pas certaines personnes âgées
de ressentir une sensation de froid avec l'humidité ambiante.
Il faut, je crois, répondre à leur souci légitime. Ces personnes pourraient également
s'offrir un chauffage d'appoint. Dans notre coproprio, il n'y a pas de "dépourvus".
Mais il faut rester dans le cadre légal, et si donc un article de loi allait dans le sens
de leur demande, je dirais oui (président du CG). Avec vos avis, je répondrais diplomatiquement
à leur demande.
Je remercie perseverant et PIM pour leurs commentaires ad hoc et j'en prends bonne note.
Il y a tout de même l'article 23 de la Constitution belge qui dit :
Article 23
Chacun a le droit de mener une vie conforme à la dignité humaine.
A cette fin, la loi, le décret ou la règle visée à l'article 134 garantissent, en tenant compte des obligations correspondantes, les droits économiques, sociaux et culturels, et déterminent les conditions de leur exercice.
Ces droits comprennent notamment :
1° le droit au travail et au libre choix d'une activité professionnelle dans le cadre d'une politique générale de l'emploi, visant entre autres à assurer un niveau d'emploi aussi stable et élevé que possible, le droit à des conditions de travail et à une rémunération équitables, ainsi que le droit d'information, de consultation et de négociation collective;
2° le droit à la sécurité sociale, à la protection de la santé et à l'aide sociale, médicale et juridique;
3° le droit à un logement décent;
4° le droit à la protection d'un environnement sain;
5° le droit à l'épanouissement culturel et social.Et la Consitution est d'ordre public.
Et avec le 3° droit à un logement décent.... on a déjà vu une jurisprudence dans tous les sens, dont, par exemple, quelqu'un qui l'a invoqué pour justifier la détention d'un chien, nonobstant l'interdiction faite dans le bail et le règlement d'ordre intérieur...
Notre AG a décidé, il y a déjà plusieurs années, de couper le chauffage pendant les mois de juillet et août. Une copropriétaire me signale qu’il y aurait une loi qui impose le maintien du chauffage dans les grands immeubles (250 appartements).
Pourrait-on m’éclairer sur l’existence d’une telle loi qui évidemment serait contraignante pour notre copropriété ?
Casimir
Je vis dans une copropriété de 250 appartements. Cette copropriété date des années 70 et je vois que certains défauts apparaissent aujourd’hui de façon on ne peut plus claire. Parmi ceux-ci les infiltrations d’eau par les terrasses de l’immeuble. Des travaux de rénovation des terrasses ont été entrepris depuis déjà 5 ans. Mais, malgré ces travaux certains problèmes susbsistent. Ceci me porte à croire au manque de sérieux des entreprises concernées par ces travaux. Je voudrais obtenir l’avis d’un expert de ce genre de travaux (rénovation de terrasses, étanchéité, etc.) et avoir une idée, ne fusse qu’approximative, des coûts d’une telle expertise et des délais nécessaires pour établir un rapport répondant aux conditions que j’énumère ci-dessous.
Merci
Mission de l'expert
1) se rendre sur les lieu¬x de la copropriété ;
2) récolter et examiner les dossiers relatifs aux travaux de rénovation des terrasses déjà exécutés ainsi que ceux qui sont programmés ;
3) examiner les dégradations qui apparaissent au plafond de certains ciels de certaines terrasses rénovées ;
4) décrire les imperfections ou malfaçons des travaux déjà exécutés ;
5) établir les non-conformités de ces travaux vis-à-vis des commandes confiées â l'entreprise et de manière générale aux règles de l'art ;
6) déterminer par tous les moyens nécessaires la ou les causes de ces dégâts d'humidité, ce faisant :
-déterminer si, et dans quelle mesure, les travaux déjà exécutés ont provoqué ces dégâts d'humidité,
-déterminer si, et dans quelle mesure, ces dégâts d'humidité sont dus à un défaut de conception ;
7) décrire les travaux à réaliser afin de traiter complètement et durablement les terrasses, ainsi que l’ordre de réalisation des différentes parties des travaux ;
vérifier que les travaux qui doivent être exécutés prochainement répondent à cette description et à cette planificatïon ;
9) examiner la qualité et les compétences des entreprises qui ont exécuté les travaux et auxquelles sont commandés les prochains travaux
10) ordonnex aux parties de lui fournir tous les documents utiles à l'accomplissement de sa mission ;
11) dresser rapport de tout.
Casimir
Trancher entre partie privative et partie commune au sein d’une copropriété (immeubles de 125 appartements) peut relever du parcours du combattant.
Le Cri N°303 d’avril 2006 est limpide : Les terrasses sont parties communes. La jouissance est privative. J’ajouterais point à la ligne.
La Cour de Cassation dans son arrêt du 01/04/2004 (en néerlandais) est également limpide. L’Assemblée Générale d’une copropriété ne peut pas décider de travaux de réparation de terrasses même quand le caractère constructif de ces travaux dépasse le caractère privatif.
Voilà déjà deux avis apparemment contradictoires. (!)
Pour ne pas simplifier la limpidité du débat, notre acte de base distingue nettement, en ce qui concerne les terrasses, ce qui est commun et ce qui est privatif. Les revêtements (à mon sens il s’agit du carrelage) et les garde-corps des terrasses sont privatifs. Le gros œuvre des terrasses à savoir le béton, les fers à bétons, la couche imperméable, la couche isolante en dessous du carrelage, les avaloirs dont on sait qu’ils constituent une « source » sur la terrasse et qu’ils se déversent en passant chez le voisin du dessous, sont (à mon sens encore une fois) parties communes.
Le problème se corse (comme en Corse). L’Assemblée Générale décide à plus de 90% de procéder aux travaux de rénovation des terrasses vu les problèmes persistants d’infiltration d’eau. Ces travaux comprennent entre autres la protection des fers à béton, la pose de nouvelle couche d’isolation et d’imperméabilisation et le remplacement des avaloirs et finalement la pose d’un nouveau carrelage.
Tout copropriétaire a le droit de s’opposer à ces travaux car bien que nécessaires, nul ne le conteste, ils présentent un impact sur les parties privatives dont j’ai la jouissance. Dès lors l’arrêt de la Cour de Cassation prévaut et je peux m’opposer à ces travaux, quitte à recruter moi-même un entrepreneur pour réaliser ces travaux à ma terrasse. Je crois pouvoir user ici de mon droit de copropriétaire. Et dès lors il n’y a plus lieu de distinguer parties communes et parties privatives en ce qui concerne les terrasses. Elles sont privatives. Point à la ligne !
Sans être aussi catégorique, comment résoudre le problème incontournable des travaux aux parties communes (droit de la copropriété) qui nécessitent de porter atteinte au droit privatif - Il faut enlever le revêtement (carrelages) - pour exécuter les travaux aux parties communes ?
Casimir
Luc a dit
Le juge vient de m'accorder ce que j'ai demandé, sauf quelques détails, avec lesquels je sais vivre. Et il m'a d'autre part accordé de fait plus que j'avais demandé.
Luc pourrait-il expliciter "accorder sauf" et ensuite "accorder plus" ?
Le Juge peut-il accorder plus que ce qui est requis ?
Qu'est-ce que le Juge a accordé en plus ?
casimir
Bonsoir,
Pour Zabzabbe
L’assurance d’un immeuble en copropriété ne couvre pas seulement que les parties communes mais aussi les parties privatives hors les meubles etc…
Si la tapisserie d’un mur intérieur d’un appartement, ce qui est bien une partie privative, est affectée par un dégât des eaux, quelle que soit l’origine, l’assurance de la copropriété intervient sous déduction de la franchise contractuelle. Tout autre débat n’est que blabla sans intérêt.
En principe, les actes de bases précisent que chaque copropriétaire doit disposer d’une copie de l’assurance commune. C’est de plus normal, ne fusse que pour en faire état pour le prêt hypothécaire.
En cas de mauvaise volonté du syndic pour donner les références de l’assurance, l’examen des factures (qu’il ne peut refuser) permet de les trouver…A votre place, je fais écrire par mon avocat (parce que cela fait plus peur aux gens cons) une lettre à ce syndiqueque le mettant en demeure de communiquer le sinistre à la compagnie d’assurance sous peine de voir sa propre responsabilité engagée.
Pour Casimir,
Attendre un an, NON.
Je proposerai au syndic de charger un expert d’évaluer le problème et, vu l’urgence, de faire les travaux sans attendre l’AG, sauf si les travaux sont très importants et coûteux. Dans ce cas, je convoquerai une AG ex
Colloque éliséen (voir ma précédente citation qui était légèrement erronée)
E. Renan
Tout est fécond, sauf le bon sens.
L. Brunschvigg
... dont on sait qu'il est le résidu des illusions du genre humain,
le lieu géométrique de ses préjugés
En ce qui concerne le problème que j'ai posé, notre Syndic utilise depuis plus d'un an
les services d'une entreprise spécialisée dans ce genre de travaux (approuvé lors d'une AG précédente).
Et comme membre du Conseil de Gérance, j'essaie d'y voir plus clair en ménageant les susceptibilités.
casimir
Après les pluies abondantes de cette nuit, plusieurs infiltrations d'eau sont apparues dans les sous-sols d'un immeuble, en particulier dans 3 garages. Apparaît clairement que certains sterfputs en surface sont défectueux et laissent infiltrer les eaux. Un copropriétaire concerné demande au syndic de proposer pour la prochaine AG (dans UN an) un expert chargé d'étudier le problème "infiltration terrasse" avant de commencer les travaux.
Vu l'urgence (?) , faut-il suivre cette proposition ou demander au syndic d'exécuter les travaux ?
Casimir
Bonsoir,
Pour en revenir avec la question initiale, il me semble également qu’on ne peut considérer les 2 immeubles que comme une seule copropriété, en vertu de l’acte de base. Que les bâtiments soient totalement séparés, même construits sur plusieurs parcelles cadastrales, ne change rien. L’acte de base fait ici loi.
Cela ne veut toutefois pas dire qu’au niveau de l’IBGE on ne puisse pas considérer comme immeubles séparés.
Dans un immeuble de 40 appartements, à Bxl, avec 3 entrées séparées, mais 1 seul acte de base, une seule copropriété, la Région Bruxelloise (service logement) a considéré pour la prime au ravalement de façade qu’il s ‘agissait bien de 3 immeubles distincts (même que la demande initiale, pour 1 immeuble unique a été rejetée, et que la prime était plus importante dans la formule 3 immeubles)
Sur base de ce que je connais de l’IBGE, je pense qu’ils considèreront les immeubles séparément.Quant à la répartition des frais, il convient d’examiner attentivement l’acte de base et le règlement général de copropriété. Le permis est obligatoire du fait de l’existence de parkings et de garages, qu’il y ait des caves ou d’autres locaux au même niveau n’importe en rien. Si le RGC prévoit une répartition spéciale pour les frais relatifs aux seuls garages, il faudra bien sur l’appliquer. Si rien n’est prévu, répartition entre tous les cp, garages et appartements. Bien sur, les actes de base sont souvent mal écrits et incomplets. Dans ce cas, bonjours les débats aux AG.
Tout à fait d'accord. C'est le point de vue que je défends et non seulement moi mais l'IBGE également.
Et avec ma formation scientifque, d'accord avec Albert Einstein.
J'y ajoute non pas d'Albert Einstein mais de Poincarré (si je ne me trompe pas) : "Le bon sens dont on sait qu'il est le lieu géométrique de nos préjugés".
Merci aussi à grmff
casimir