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Merci de vos réponses. Fondamentalement, cela clôture le sujet. Il lui faudra passer par un accord avec les nu-propriétaires et il importera donc que cet accord soit complet et signé entre les parties avant la mise en vente. Connaissant de vue la belle-famille, ça promet ! Je lui conseillerai d'impliquer directement son notaire, son avocat et d'emblée d'expliquer à ces barakis d’kermesse que traîner des pieds leur sera préjudiciable surtout à eux. Il y a assez d'arguments...
Le notaire de mon ami n'a pas encore été consulté. Il faut dire que s'il a bien pris en charge ses intérêts, il a grandement manqué de diligence et il a retenu des sommes indûment qui n'ont été libérées que sur l'intervention d'un avocat. J'ai soupçonné un souci de fonds de roulement dans l'étude et j'ai conseillé à mon ami de changer de notaire. Mais sans doute devrait-il déjà consulter, son notaire ou un autre, cela ne l'engagera à rien.
Bonjour,
Un ami encore jeune a perdu sa femme 3 mois après son mariage. Elle était seule propriétaire de leur maison, dont il conserve donc l'usufruit, la belle-famille se partageant la nue-propriété. Toutefois, leur mariage n'ayant jamais été accepté par la belle-famille, la succession s'est très très mal passée (immeuble mis sous scellés, inventaire par huissier, menaces de mort et j'en passe). Après 18 mois, les meubles et comptes ont été répartis (en majorité au profit du veuf).
Reste l'immeuble qu'il souhaite mettre en vente car sa belle-famille, qui n'habite pas loin, lui a bien pourri la vie et fera probablement de même avec tout locataire qui lui conviendrait (ils sont très stupides mais ce n'est pas le sujet). Il habite d'ailleurs à 100 kms pour reconstruire sa vie tranquillement.
1. A-t-il le droit, seul usufruitier, de forcer la vente (et de récupérer ainsi sa part d'usufruit calculée au prorata de son espérance de vie) ?
2. Faut-il faire expertiser l'immeuble pour déterminer un prix de vente "correct" sachant que l'intérêt du veuf est de vendre rapidement (pour se débarrasser de ce boulet), ce qui n'est pas nécessairement le cas des nus-propriétaires ?
3. L'usufruitier peut-il seul prendre l'initiative de passer par une agence immobilière sans demander l'avis des nus-propriétaires ?
4. Le passage par un juge de paix et/ou une vente publique ne serait-il pas une option juridiquement plus sûre ?
Merci d'avance de vos avis éclairés.
J'avoue que la différence entre le caractère permanent et temporaire de la "publicité" m'avait totalement échappé. Subtil !
Bonsoir tout le monde,
Notre acte de base - qui date un peu - dispose que "Il est interdit, sauf autorisation de l'AG, de faire de la publicité sur l'immeuble, aucune inscription ne pourra être placée aux fenêtres et balcons, sur les portes et murs extérieurs, ni dans les escaliers, vestibules et passages. (paragraphe) Il sera permis d'apposer sur la porte particulière des appartements une plaque indiquant les nom et profession de l'occupant. (etc.)"
Je déduis qu'il faut interpréter cet article comme l'expression d'une restriction à la publicité commerciale et professionnelle. Ça ne ferait pas plaisir à tout le monde de voir que sur 2 ou 3 balcons en façade, "Dr Rectem, proctologue" ou "Amours contrariées? M. Lalunette, détective privé" occupent une partie importante de l'espace visuel.
Pourtant, un coproprio a reçu un jour du syndic une injonction à retirer ses affiches politiques en période électorale. Ce sont des inscriptions, c'est un cas limite de publicité - si tant est que nous consommions de la "politique" même s'il est sûr que certains embrassent la profession pour en tirer profit.
Mais qu'en est-il des drapeaux et autres couleurs nationales? Certains peuvent prétexter qu'elles dénaturent l'harmonie de la façade par des couleurs criardes (type, noir-jaune-rouge, pas spécialement esthétique pour moi) et dérangent autant. Mais, selon beaucoup chez nous, la publicité vise avant tout à attirer une clientèle ou à changer des comportements (consuméristes). Il est alors difficile de défendre qu'afficher un drapeau brésilien à son balcon un soir de foot - et 15 jours avant, 15 jours après - solliciterait le voisinage à demander la nationalité brésilienne. Au-delà de ceci, il est évident pour tout le monde qu'oser afficher un drapeau nazi serait contraire à l'ordre public.
Qu'en pensez-vous?
Ce site est une mine inépuisable d'infos utiles et aidantes. Ajoutons-y l'orgasme intellectuel que peut procurer certaines considérations parfois académiques mais diablement utiles. Bref, PIM.BE est correctement équilibré et aidant pour nous tous grâce à ses contributeurs et cela seul, dans les arcanes de la loi, est jouïssif.
Au décès de nos parents, mon frère, ma soeur et moi avons hérité de la maison familiale, que mon frère souhaitait reprendre en rachetant nos parts. Nous avons donné nos estimations, ma soeur à la baisse "pour lui faire plaisir" moi à la hausse "car il connaissait très bien l'état de la maison - il y vivait - et ne devait aucunement changer ses habitudes". Nous avons comparé sur un site Internet connu des biens "similaires" qui partaient assez rapidement (ce qui pouvait être l'indication d'un prix "juste"). Enfin, puisque nous étions déjà tous propriétaires, il s'agissait ici d'une sortie d'indivision pour laquelle les droits d'enregistrement étaient de 1%. Disons que, ma soeur et moi, avons empoché ce que mon frère aurait dû débourser en droits. Je pense que chacun y a ainsi trouvé son compte.
Les juristes me corrigeront si je me trompe mais il y a un vieux principe à respecter: "Nul ne peut se faire justice à soi-même." Autrement dit, la Justice est un privilège d'état qui ne se concède pas. Vous pourriez penser que désactiver une carte est "juste" alors que ce n'est que de la rétorsion.
Par contre, vous pouvez considérer, comme chez nous, une pénalité de retard de plusieurs % (6 à 8% par les temps qui courent, c'est dissuasif sans être excessif) et une procédure de recouvrement: rappel, recommandé, exploit d'huissier... aux frais du mauvais payeur. Chez nous, les intérêts sont comptés en fin d'année entre les provisions de charge appelées et perçues, quand la différence excède 250 euros. Ils sont appliqués sur la totalité de la somme due. Evidemment, il faut qu'ils soient informés clairement sinon ils pourraient contester.
Il ne s'agit aucunement de travaux mais de tâches que le syndic peut effectuer en étant assidu:
- envoyer les minutes du CC pour les réunions périodiques ("ça cause trop de problèmes et de mauvaises interprétations") alors que cela a été voté à l'unanimité pour impliquer les coproprios dans la gestion
- la procédure de recouvrement des impayés (rappel après 3 mois, recommandé à 6 mois, huissier à 1 an)
et j'en passe.
Bonjour,
En relisant les PV d'AG antérieures, je me rends compte que de nombreuses décisions votées n'ont jamais été exécutées ou alors très tardivement. On passe de rappel à rappel et à rappel à l'ordre, sans avancer. Il est difficile de dire que cela cause un préjudice - en particulier quand c'est enfin exécuté - mais cela complique quand même le climat de la copropriété.
Les décisions d'AG ont-elles "force de loi" pour le syndic? Et celui-ci (sous réserve qu'elles ne nuisent pas à l'ordre public, évidemment) est-il obligé de les exécuter? Nous avons même voté en son temps que nos décisions doivent être exécutées (ou début d'exécution) dans les 6 mois mais rien n'y fait.
Bien à vous.
La copropriété a refusé de prendre en charge la franchise, même un "split" comme proposé par grmff et que j'ai proposé en AG. Comme il faut une QV à 80% pour faire passer un tel sujet, c'est très difficile à faire passer.
Beaucoup de réactions crispées et primaires du style "moi je paie bien mon sinistre moi-même" (qui n'avait rien à voir avec le sujet débattu).
Cela étant, je trouverais normal que le syndic informe "correctement" tout le monde, ce qui n'est pas le cas: il "suffit" de lire le contrat etc...
Bon, j'ai eu raison, depuis le début, de m'abonner à ce forum atypique et au-dessus de la mêlée.
Merci à PIM de remettre, avec une détermination admirable, l'église au milieu du village.
Tout ceci revient à ma dernière idée "méta" du moment: la volonté du législateur serait (au conditionnel, hein, soyons prudents) de favoriser les "grosses" structures (les bureaux de plusieurs personnes), pour que l'argent circule (il y a une ponction sur toutes les TVA applicables et sur les bénéfices des personnes morales). Quasi impossible donc, pour une copropriété "aimable et sympathique" de se constituer en autogestion sans prendre le risque de sacrifier un de ses membres (naïfs).
Autant le savoir...
Merci à tous pour vos feedbacks toujours constructifs.
Bonjour,
Je reviens sur le "syndic bénévole". Notre copropriété devra faire face à de très importantes dépenses. Les coproprios s'entendent a priori bien. Pourquoi ne pas regrouper les compétences de chacun (un traducteur, un chauffagiste, un bon bricoleur pour les petits travaux urgents, un assureur, un juriste et deux économistes : un joli paysage complémentaire) d'autant que la plupart occupent leur propre logement et que nos pensionnés sont très au courant de ce qui se passe dans le quartier.
L'idée de la "cogestion" me semble "jouable". Mais, juridiquement, serait-ce possible? Je pensais à la constitution d'une association de fait qui aurait la charge de syndic pour notre seul immeuble, puisque grmff souligne que nous devons avoir "un seul syndic".
Cela permettrait, en économisant sur tous les frais, de reconstituer rapidement un fonds de réserve et d'apprendre avant de rechercher, 2 ou 3 ans plus tard, un nouveau syndic professionnel.
Question subsidiaire: l'assurance familiale d'un coproprio suffit-elle à le protéger de ses possibles erreurs de gestion?
C'est un sujet très délicat et pas neuf. Ce qui est neuf, c'est que la CEDH se prononce et il faut bien lire son avis. La CEDH ne demande pas que tous les posts soient contrôlés. Si j'ai bien compris, je crois qu'elle veut simplement que des mécanismes de "modération" (automatiques ou manuels) existent et soient utilisés proactivement.
A partir du moment où un signalement est possible, où beaucoup souscrivent à des fils qui les intéressent et où les propos excessifs sont, en effet, rares, je pense que PIM rencontre très bien les objections de la CEDH. En cas de souci, une réaction rapide (avec conservation des copies d'écran, logs et traces) devrait suffire à la défense de l'hébergeur.
Il faut quand même raison garder... Un des premiers précédents à ce sujet était le cas altern.org contre Estelle Hallyday, en 1999. Vous trouverez un aperçu de cette affaire ici: altern.org Depuis, en 16 ans, beaucoup d'eau a coulé sous les ponts.
Bonjour,
L'immeuble (ou les immeubles, quand on a de la chance) représente une part importante de l'héritage. Quel que soit le régime matrimonial, il est toujours intéressant de prévoir une "tontine" ou "clause d'accroissement", de préférence au moment de l'achat (pour qu'une telle clause ne puisse être contestée). En gros, c'est "tout revient au conjoint - ou autre membre de la famille et pas que - survivant". Dès lors, au décès, le bien est transféré hors droits de succession.
Un bon notaire peu aménager des clauses particulières selon les cas:
- en cas de mariage mixte, il est bon de prévoir que le survivant doit survivre "au moins 3 mois". En cas d'accident mortel, cela évite que l'immeuble ne soit transféré pour une semaine au conjoint comateux ou stabilisé, puis, dans un second temps, au décès du second, parte dans une famille avec laquelle on serait brouillé.
- en cas de mésentente, il est bon de prévoir une clause qui mette fin à la tontine sur notification par recommandé, par exemple. Et on peut même prévoir un pacte adjoint pour faire valoir des conditions plus personnelles (protection de tiers, clause de retour de fonds si un des deux apporte la totalité des frais d'achat).
C'est un peu tabou mais entre gens raisonnables et prudents, c'est une bonne mesure. D'autant que les droits de succession n'ont jamais été barémisés depuis... 1932 (à l'époque, 100.000 euros c'était une grosse fortune).
Bien à vous.
Bonsoir,
Merci de votre réponse. Dans le cas de notre copropriété, les tuyaux de gaz et d'eau partent des caves où sont placés des compteurs individuels: c'est clairement du privatif au-delà du compteur, mais à mon sens couvert par l'assurance de la copropriété. En cas de sinistre, seule la franchise serait due par le copropriétaire concerné.
Pour le chauffage, c'est à mon avis différent. En effet, au-delà de la colonne verticale qui monte de la chaufferie, les tuyaux serpentent dans mon appartement et passent dans les lots voisins à travers les murs. Je considère donc que ma partie privative démarre au radiateur. Car si un tel tuyau était interrompu, mes voisins seraient privés de chauffage...
Donc, à mon sens, dans ce cas, une fuite de chauffage est bien commune et la franchise doit être acquittée par la copropriété.
Je précise que je ne suis pas personnellement dans le cas d'un tel sinistre
Je vais voir ce que raconte l'AB à ce sujet mais je ne me souviens pas avoir vu quelque chose.
Bonjour,
Notre copropriété a un contrat avec un assureur: incendie, resp. aux tiers, vandalisme/tentative de vol et dégâts des eaux. Naturellement, en cas de sinistre, une franchise doit être payée. L'acte de base spécifie que toutes les charges à la copropriété doivent être réparties aux millièmes.
Il me semble donc logique que, en cas de sinistre, la copropriété assume la franchise au prorata des parts de chacun. Notre syndic, lui, prétend imposer la franchise au copropriétaire concerné "si ce sont des frais privatifs". Par exemple, des tubes de chauffage placés à l'horizontale en chape, alors même que le chauffage est commun (une fuite d'eau ou de gaz serait plus discutable car nous partons alors d'un compteur individuel en cave).
A moins qu'il y ait une jurisprudence claire, je continue à croire que le contrat entre l'assureur et la copropriété d'une part, et l'acte de base d'autre part, devraient être les seuls écrits qui prévalent. La copropriété n'a, à ma connaissance, jamais pris de disposition pour "classifier" les sinistres.
Avez-vous de l'expérience sur ce sujet?
Merci d'avance.
Bonjour,
Oui, il y a un courtier indépendant, que j'ai essayé de contacter sans succès pour vérifier les dires du syndic. J'ai donc pris contact directement avec un (très aimable et très professionnel) juriste de l'assureur lui-même.
Il en résulte ceci:
1. La copropriété peut ne pas déclarer un sinistre et prendre les frais à sa charge. Mais, si à l'occasion d'un nouveau sinistre, le précédent appartenait à la cause, l'assurance pourrait ne pas indemniser et résilier le contrat. Par exemple, un début d'incendie dans une installation électrique obsolète, réparée à nos frais, suivie d'un sinistre majeur...
2. Lors d'un sinistre, il vaut mieux déclarer à la Cie car elle met en oeuvre les frais de recherche de la cause, l'ouverture de gaines, la thermographie etc. En plus, un expert indépendant - pour les sinistres importants - peut déterminer les limites du dommage. La *cause* du sinistre (une conduite corrodée, par exemple) doit être remplacée aux frais de la copropriété. Par contre, les dommages, dûment constatés par photo ou par l'expert avant devis, sont, eux, couverts.
Sur ce point, en se taisant, le syndic fait passer la totalité des dégâts sur la copropriété.
3. Les franchises sont bien calculées par "pilier" et donc les dégâts d'une tentative de vol sont indemnisés avec une franchise inférieure - dans notre cas - à ceux dus à une rupture de canalisation.
Reste à déterminer si cela sera suffisant pour foutre cet abruti de syndic, qui m'a fait une leçon délirante sur "les sinistres sans dégâts".
Merci à toute l'équipe de PIM pour son support. Il faudra songer à publier un bouquin des interventions les plus intéressantes ici, non?
Bonjour-soir,
Notre immeuble a environ 50 ans et les tuyaux commencent à percer un peu partout. Après 2 sinistres moyens il y a 5 ans sur nos 35 lots, notre assureur a revu notre franchise à la hausse (de 200 à 1500 euros pour faire court). Cette franchise devait diminuer si la sinistrabilité de l'immeuble "revenait à un niveau raisonnable en 2 ans".
Or, depuis, nous avons subi trois sinistres qui n'ont pas été déclarés à l'assureur. C'est la copropriété qui les a totalement pris en charge, bien au-delà de la franchise après sa révision. C'est évidemment un double coût (assurance et sinistre) pour tout le monde. Le dernier sinistre a, lui, bien été déclaré mais l'assureur a maintenu sa franchise à 1500 euros.
Il me semble que la copropriété navigue à la marge. D'un côté, le syndic prétend (sans produire d'écrit) que s'il déclare tous les sinistres, l'assureur pourrait refuser toute couverture - donc, dégâts tempête, aux tiers, vol et incendie - de la copropriété (je me souviens d'un vieux cours d'assurance où, précisément, les assureurs jouent sur la franchise pour limiter leurs pertes). L'assureur n'a jamais écrit cela: il a mentionné une surprime pendant une période temporaire. D'autre part, je m'interroge sur ce qu'il adviendrait à la copropriété si, après un gros sinistre, l'assureur apprenait que le syndic lui en a caché trois.
Toujours partisan de l'honnêteté, je comprendrais que la franchise passe à 3000 euros par exemple. Mais je la trouverais très mauvaise que l'assureur refuse un remboursement d'incendie majeur - par exemple - parce qu'il n'a pu évaluer précisément la sinistrabilité de l'immeuble. Qu'en pensez-vous?
En effet, vous serez obligé de participer au paiement, normalement au prorata de vos charges habituelles.
Si la copropriété a un peu d'argent en réserve, vous bénéficierez sans doute de quelques mois avant de devoir payer. Et vous pouvez demander, si le prix des travaux vous semble trop élevé, que plusieurs devis soient effectués.