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Pour répondre à mes questions, et à celles des membres qui en posent et reçoivent des réponses émaillées d'abréviations, j'entame ci-dessous un relevé destiné à nous permettre de comprendre sans ambiguïté leur signification avant de les utiliser à notre tour.
Liste non exhaustive que je tâcherai de compléter au fur et à mesure. [edit PIM: mises à jour faites sur base des suggestions postées]
"Au nom de la copropriété" doit s'entendre, si on est juridiquement très précis, par "au nom de l'association des copropriétaires" [edit Pim]
AB: acte de base
ACP Association des Copropriétaires
ACP partielle Association des Copropriétaires partielle
ACP principale Association des Copropriétaires principale
AG assemblée générale
AGE assemblée générale extraordinaire
AGO assemblée générale ordinaire
AI agent immobilier
AR arrêté royal
BCE : Banque carrefour des entreprises et personnes morales, où sont notamment publiés les coordonnées des ACP et de leurs syndics
CAC: commissaire aux comptes
C.Civ. code civil (CC = Cour Constitutionnelle)
CdC,CDC conseil de copropriété
CP copropriétaire
ELE état des lieux d'entrée
ELS état des lieux de sortie
IPI institut professionnel immobilier www.ipi.be
JP juge de paix
OJ: ordre du jour
PV : procès verbal
ROI règlement d'ordre intérieur
RC règlement de copropriété
Donc, peut-on dire que Luc et Mr Pim sont sur la même longueur d'onde? Incroyable? Paix et bonheur sur la terre en cette dernière année du calendrier Maya?
Waw... j'en suis tout scramana...
Please
/start
/define [scramana]
/quit
Thanks

En tapant "percer un mur porteur" dans Google ! Comme quoi 
pimpob a écrit : Bonjour.
Vous ne répondez pas hélas à ma question principale "le promoteur a-t-il le droit de modifier l'acte de base sans en avertir tous les copropriétaires concernés" ?
Je constate que PÏM a répondu. Sa réponse est claire et précise (comme toujours).Votre problème est que l'AG de votre phase ne peut prendre AUCUNE décision sans que cette décision est approuvé par l'AG de l'ACP principale.
Sans rentrer dans le détails, j'indique qu'avant le 01.09.2010 cette AG pouvait êter constitué par les syndics des ACP partielles, maintenant plus.
La centaine des CP doit donc y être invités. Vous devez donc participer à DEUX AG. Une le 16/1, et une 1 à 3 mois plus tard, organisée par l'ACP principale, qui prendra les décisions réelles.
Les articles du CC qui vous intéressent dans ce contexte:
Citation :Art. 577-3.
Les principes relatifs à la copropriété forcée énoncés à l'article 577-2, § 9, et les règles de la présente section, sont applicables à tout immeuble ou groupe d'immeubles bâtis dont le droit de propriété est réparti entre plusieurs personnes par lots comprenant chacun une partie privative bâtie et une quote-part dans des éléments immobiliers communs. Ils ne s'y appliquent pas si la nature des biens ne le justifie pas et que tous les copropriétaires s'accordent sur cette dérogation.Tout immeuble ou groupe d'immeubles bâtis auxquels s'appliquent ces principes doit être régi par un acte de base et un règlement de copropriété.
Dans le silence ou la contradiction des titres, sont réputées communes les parties de bâtiments ou de terrains affectées à l'usage de tous les copropriétaires ou de certains d'entre eux.
Si l'indivision principale comprend vingt lots ou plus, l'acte de base peut prévoir la création d'associations partielles par immeuble dans un groupe d'immeubles ou, si un immeuble comporte une séparation physique en éléments clairement distincts, par élément de cet immeuble. Ces associations partielles ne sont compétentes que pour les parties communes particulières désignées dans l'acte de base, étant entendu que l'indivision principale reste exclusivement compétente pour les parties communes générales et les éléments qui relèvent de la gestion commune de la copropriété. Les articles 577-3 et suivants sont applicables à ces associations partielles.
Art. 577-6 §3.
La convocation indique le lieu, le jour et l'heure auxquels aura lieu l'assemblée, ainsi que l'ordre du jour avec le relevé des points qui seront soumis à discussion. Le syndic inscrit à l'ordre du jour les propositions écrites des copropriétaires, du conseil de copropriété ou des associations partielles dépourvues de la personnalité juridique, qu'il a reçues au moins trois semaines avant le premier jour de la période, fixée dans le règlement de copropriété, au cours de laquelle l'assemblée générale ordinaire doit avoir lieu. (…)Art. 577-7 §1 2° g) :
sans préjudice de l'article 577-3, alinéa 4, de la création d'associations partielles dépourvues de la personnalité juridique, celles-ci pouvant uniquement préparer les décisions relatives aux parties communes particulières indiquées dans la décision. Ces propositions de décisions doivent être ratifiées lors de l'assemblée générale suivante.
Merci Monsieur. Je pense qu'avant d'envisager la 2ème A.G. dont vous faites mention ci-dessus, je vais d'abord attendre de savoir, lors de notre A.G. du 16/1, s'il y a eu oui ou non un acte de base modificatif. Si tel est bien le cas, alors je vous reviendrai pour préciser quelques détails.
Je préfère me concentrer sur une A.G. à la fois, j'ai déjà assez de mal comme ça 
@ pimpob : je ne sais pas pourquoi vous parlez systématiquement de "1er AG constitutive"
l'ACP existe depuis l'acte de base notarié et la première vente.
Il y a donc depuis lors "copropriété et indivision forcée" avec toutes les règles et mode de fonctionnement y précisés.
Il arrive parfois que cet acte de base contienne une clause donnant mandat au promoteur - dans un cadre précis - pour modifier l'un ou l'autre point du dit acte de base, mais sans que cela ne puisse porter préjudice aux autres copropriétaires, me semble-t-il.
Relisez le dit acte de base à ce sujet.
Mais, de toute façon, s'il y a modification, elle doit être opposable aux tiers et doit faire l'objet d'un acte de base modificatif, reçu par notaire.
Votre première AG n'est pas une AG constitutive: c'est une première AG "tout court" avec certaines obligations initiales, dont celles de nommer un syndic.
Bonjour Monsieur.
1° je spécifie "première assemblée constitutive" pour attirer l'attention sur le fait que c'est notre première assemblée, et que jusqu'à la date de cette assemblée, c'est le promoteur qui est notre syndic (c'est écrit dans l'acte de base) même si dans les faits il délègue ses pouvoirs à un agent immobilier (qui sera vraisemblablement notre syndic à dater de l'A.G.).
2° J'ai lu, relu, et je relirai encore l'acte de base. Je m'en suis imprégnée, même si j'avoue n'avoir pas compris les implications juridiques de tous les points. C'est bien ce qui m'inquiète.
3° Il n'y a, à ma connaissance, pas eu d'acte modificatif. S'il y en a eu un, personne n'a été mis au courant, ni dans ma phase ni dans les phases voisines.
Donc nous nous retrouvons avec deux cas de figure :
A. il n'y a pas eu d'acte modificatif et la limitation de responsabilité du promoteur en cas de percement des murs porteurs existe toujours.
Corollaire : comment le promoteur peut-il à la fois interdire (dans l'acte de base) des percements et les autoriser (il a autorisé le maître d'ouvrage à percer un mur porteur ?
B. Il y a eu acte modificatif, mais personne n'en a été informé.
Corollaire : le promoteur est en tort et il me semble que c'est grave.
Il est clair que j'en saurai sans doute beaucoup plus après l'A.G. mais en attendant, je dois préparer la réunion, et m'assurer que je ne vais pas m'appuyer sur des choses que je ne comprends pas, ou dire des contre-vérités. Ce n'est l'intérêt de personne.
Merci pour tous les éclaircissements que vous me donnez depuis le début.
Bonjour.
Vous ne répondez pas hélas à ma question principale "le promoteur a-t-il le droit de modifier l'acte de base sans en avertir tous les copropriétaires concernés" ?
Bonjour à tous. Le temps s'éclaircit. Malheureusement mon cerveau est toujours aussi embrumé. J'ai donc une question supplémentaire.
Pour mémoire, notre première A.G. constitutive aura lieu le 16 janvier.
Le promoteur a-t-il le droit de changer l'acte de base sans en informer tous les copropriétaires, au moins ceux concernés par le percement des murs porteurs en vue de joindre 2 appartements ?
L'acte de base est le même pour les 8 phases de l'ensemble, comportant en tout 133 appartements. Notre phase, seule concernée par les travaux, en comporte initialement 18 (17 quand les 2 appartements seront rejoints).
Dans cet acte de base, figure la mention :
Limitation de responsabilité
"Il est tout à fait interdit de faire des percements dans les dalles de sol, DANS LES MURS PORTEURS, dans les colonnes, les poutres ET LES GAINES et ce A QUELQUE ENDROIT QUE CE SOIT. Ni le promoteur, ni l'architecte, ni l'ingénieur, ne pourront être rendus responsables si la stabilité du bâtiment est mise en cause par l'acheteur qui ne tiendrait pas à cet interdiction."
Je comprends ce que je lis, mais je n'arrive pas à comprendre comment le promoteur peut autoriser un copropriétaire à percer un mur porteur alors que c'est en totale contradiction avec son acte de base ?
Se pourrait-il que le promoteur ait fait supprimer (ou modifier) cet article de l'acte de base sans nous en parler ?
J'ajoute que le maître de l'ouvrage DIT (pas d'écrits) que le promoteur l'a assuré être responsable (le promoteur, donc) des travaux entrepris jusqu'à la réception définitive des communs. La réception provisoire des communs n'a pas encore eu lieu, elle va suivre notre A.G. en principe.
Merci.
pimpob a écrit : (...) Chez nous (dernière phase, la plus récente) il y a des compteurs individuels pour le gaz, l'électricité et l'eau, donc aucune répartition à faire, par exemple, pour leur usage dans les appartements. Restent les communs, mais c'est un calcul relativement simple à faire. (...)
Pour les frais de consommation oui, mais quoi quand aux frais d'entretien?Entretien pro-actif (= planifiée) ou réactif (on répare ou bricolage quand cela tombe en panne)?
Par exemple l'évacuation des eaux usées? Récemment la canalisation des eaux usées a explosé dans une ACP de 2007, avec compteurs individuels, suiet à une intervention d'un CP à sa propre initiative.
L'ACP en est et reste responsable. Donc le syndic doit y faire attention.Faites attention, le décompte n'est pas l'essentiel des tâches du syndic.
Personnellement je trouve le tarif trop bon marché, tenant compte du fait qu'il gère 80% d'une ACP principale de + 120 appartements, avec probablement 6 ACP partielles. C'est donc une situation complexe.Qui est syndic de l'ACP principale? Le votre? Ou un autre?
Je ne sais pas ce qu'est une ACP principale et une ACP partielle.
Notre FUTUR syndic sera, s'il est élu, syndic de notre phase, ainsi que de 6 autres phases. Les 2 phases restantes ont pour syndic un copropriétaire de ces phases respectives.
Notre futur syndic est également syndic des "COMMUNS" de l'ensemble des 8 phases.
Oui la situation est complexe.
Je propose qu'on arrête de discuter de ce sujet ici, dans l'intérêt de l'initiateur du sujet, pour ne pas prêter à confusion avec son fil de discussion. Merci beaucoup pour votre aide.
Francis a écrit : C'est un travail supplémentaire pour le syndic et comme tout travail mérite salaire, c'est pour sa poche.
Dans ce cas, il faut que cette prestation soit tarifée dans son contrat.
Afin que le choix du syndic et la conclusion de son contrat écrit reposent sur un choix raisonné des copropriétaires.
Je suppose que la prestation est payée par le vendeur, futur ex-copropriétaire.
À propos, à quand une grille identique pour tous les syndics ? Afin qu'ils puissent être comparés financièrement (e.a.).
Et si ce n'est pas possible (parce que l'IPI ou autre ne le souhaiterait pas), à quand un article spécialisé qui dirait :
que coûte votre syndic ? à quoi devez-vous faire attention ? que sont les "prestations particulières" (par rapport aux missions légales de base obligatoires et irrémédiablement comprises dans le forfait) ? comment sont-elles établies ?
Voilà des questions intéressantes qui mériteraient un fil de discussion particulier (s'il n'existe pas déjà, j'avoue humblement n'avoir pas cherché).
Je réponds seulement à la première question, parce que je suis incapable de répondre aux suivantes.
Notre futur syndic (s'il est bien élu en A.G. prochainement) s'occupe de la gérance de 6 buildings sur 8 (les syndics des 2 autres étant des propriétaires résidents). Ce qui signifie qu'il s'occupe d'une centaine (environ) d'appartements, tous neufs (2 à 6 ans). Chez nous (dernière phase, la plus récente) il y a des compteurs individuels pour le gaz, l'électricité et l'eau, donc aucune répartition à faire, par exemple, pour leur usage dans les appartements. Restent les communs, mais c'est un calcul relativement simple à faire.
Il nous demande 12,50 euros tvac. par mois et par appartement (quelle que soit sa surface). Il y a 17 appartements dans notre phase. (initialement 18 mais 2 ont été joints et n'en forment plus qu'un).
Je n'ai aucune idée si c'est cher, peu cher, ou si c'est la norme.
Attention tout de même. L'urbanisme n'a fait que vous confirmer que ce prescrit le CWATUPE (voir message ci-dessous).
Si votre assemblée générale se limite à prendre acte des travaux entrepris sur des éléments communs de l'immeuble, cela peut valoir autorisation implicite et engager la responsabilité tant civile que pénale de l'ensemble de CP.
Il faut donc lancer un motion de vote sur la question, et je vous conseille de voter contre toute décision de permission des travaux sans autorisation urbanistique.
En tout état de cause, même si la décision de l'AG donnerait autorisation d'exécuter les travaux, cette décision serait manifestement illégale, car elle négligerait une disposition d'ordre public (la matière des autorisations urbanistiques relève de ces dispositions).
Je vous conseille la plus grande prudence.
OK message reçu 5/5. Je le transmets à quelques copropriétaires coopérants.
Je me permets également de vous envoyer un message privé. J'espère que vous ne m'en voudrez pas. Vous m'êtes d'un grand secours en tout cas, et je vous en remercie.
C'est le problème classique de l'autruche ... .
N'oubliez pas, que si vous en faites rien, que vous aussi en paierez les conséquences.
Dans votre contexte le plus efficace (mais lent) est selon moi de déposer une plainte à la police et d'en informer le service de l'urbanisme de votre commune.
Cela prendra du temps, mais c'est efficace (je réfère à mon expérience concrète depuis 2009). Si j'aurais fait tout cela en 2004, alors la problématique dans mon immeuble n'aurait pas dégradé.
Attention, les CP ont maintenant compris, veulent les mesures adéquates, mais constatent avec effroi les frais inutiles causés par leur inaction en 2004 (basé sur une désinformation par l'ex-syndic).
Je parie que le CP en cause est dèsinformé par le promoteur-syndic ... .
Bonjour Monsieur.
1. Je suis tout à fait consciente qu'il faut agir, dans mon intérêt et celui de tous.
2. Nous verrons ce qui se passera à l'A.G. (je rappelle que c'est la 1ère A.G. constitutive, et que par conséquent il n'y a encore ni syndic élu ni CP).
3. Le point des travaux sans permis ayant été mis à l'ordre du jour, nous allons pouvoir en débattre et les réponses du maître d'ouvrage seront consignées dans le rapport.
4. Selon que les réponses seront positives (dans le sens où le maître d'ouvrage admet, et reconnaît qu'il sera le SEUL responsable en cas de dommages collatéraux, et qu'il accepte de payer tous les frais de ces dommages -actuels ou futurs-) nous n'en viendrons sans doute pas au dépôt de la plainte.
5. Par contre, si le maître d'ouvrage est soit absent, soit refuse de reconnaître qu'il est en tort, et par conséquent refuse de se considérer comme responsable des dommages, alors c'est évident qu'il faudra passer par la plainte pour nous préserver.
6. Jusqu'à présent, le maître d'ouvrage s'est toujours retranché derrière le permis de BATIR accordé au promoteur pour ériger le building. A mon sens, c'est une erreur, car selon l'urbanisme, un permis EXPRES doit être demandé pour percer des murs porteurs intérieurs, des gaines, et toucher aux planchers.
En résumé il n'y a pas désinformation, il n'y a tout simplement aucune information, ce qui est tout aussi grave et très embêtant. Je m'interroge quant à ma candidature au sein du CP, parce que finalement si c'est pour être la seule à m'activer, les autres s'en remettant à moi pour les infos mais refusant de mouiller leur maillot quand il s'agit d'agir, je préfère m'abstenir d'être candidate, et continuer mon chemin toute seule en essayant de m'informer du mieux que je peux (notamment ici).
Si les choses venaient à prendre une tournure plus sérieuse au niveau de l'indemnisation des dommages, alors j'irais trouver, seule, un avocat. Mais je la trouverais mauvaise de devoir également assumer seule le coût de la procédure, alors qu'elle concernerait tous les copropriétaires.
Encore une fois, nous verrons bien comment va se dérouler l'A.G. Je vous tiendrai au courant, c'est bien le moins que je puisse faire.
Merci encore et bonne journée.
Gof a écrit : Puisque vous êtes copropriétaire des éléments porteurs de l'immeuble, votre responsabilité pénale peut être engagéE, non pas du fait de la commission de l'acte contraire à l'article 84, mais du fait du maintien d'une situation illégale.
Qu'en est-il lorsque c'est la sécurité incendie qui est en cause (obstruction à l'évacuation) parce que le permis n'a pas été respecté ?
Qui faut-il contraindre à (faire) respecter la loi ?
Par où commencer et sur quels textes de loi s'appuyer (Ville de BXL) ?
Pardon Monsieur excusez-moi mais je ne vois pas le lien direct avec un percement dans des murs porteurs ? Par ailleurs je n'ai pas la réponse à votre question. Je suis en Wallonie, région de Liège.
Je me demande si vous n'auriez pas intérêt à créer un nouveau sujet pour faciliter les réponses à votre question ? Avec un titre spécifique en rapport avec l'énoncé ?
Bonne soirée.
Bonsoir.
Quelques avancées :
1. après consultation du service d'urbanisme de la commune, un permis est bien nécessaire pour tous travaux ou percements concernant, e.g., les murs porteurs, les gaines et les planchers.
2. aucun permis n'a été demandé au jour d'aujourd'hui (les travaux ont débuté à la mi-octobre et sont à l'arrêt depuis fin octobre).
3. dans l'état actuel des choses, le seul moyen de faire constater l'infraction est de faire appel aux services de police, qui viendra sur place établir un constat. J'ignore ce qu'il adviendrait du constat ensuite (poursuites ? amende ?)
3. les copropriétaires que j'ai consultés jusqu'à présent sont soit opposés soit tièdes quand à l'idée de consulter un avocat.
4. nous avons demandé qu'un point soit ajouté à l'ordre du jour de notre première A.G. le 16 janvier, pour a) savoir ce qu'il en est des autorisations légales et b) pour débattre de la responsabilité des dommages.
Au vu des 4 points ci-dessus, je suppose que j'en saurai plus au lendemain de notre A.G.
La grosse difficulté que je rencontre, c'est que les copropriétaires consultés veulent être informés, mais refusent de se mettre en porte à faux vis-à-vis du preneur d'ouvrage.
Autrement dit, tenez-nous au courant, mais surtout qu'on ne soit pas impliqués.
Dans ces conditions j'avoue que malgré ma ténacité et l'envie que j'ai de préserver mon bien, j'envisage de tout laisser tomber et de ne plus m'occuper de rien. En 3 mots, j'en ai marre.
Bonne soirée tout le monde.
Monsieur Gof, je vous remercie pour votre recherche et pour la réponse.
Je vais encore réfléchir au problème et consulter quelques propriétaires en leur envoyant votre texte.
Notre A.G. ayant lieu le 16 janvier, il est de toute manière trop tard pour une intervention "active" avant cette date, mais rien ne nous empêche effectivement de prendre l'avis d'un avocat, pour avoir des arguments étayés par le code civil.
Je ne perds pas de vue l'info donnée par PIM quant à l'inadéquation d'une mesure de rétorsion personnelle, même si elle concerne une quinzaine de copropriétaires. Nous ferons donc les choses légalement s'il y a lieu, ou rien du tout si l'avocat nous le conseille.
Un dernier détail, qui a peut-être son importance, les travaux de percement des murs porteurs ont été effectués par un membre de la famille du propriétaire-maître d'ouvrage, qui est un entrepreneur de ... routes, ponts et chaussées !!
No further comment.
Je m'associe à vos voeux pour les usagers et le fondateur du forum, et je vous joins bien entendu aux destinataires.
Que 2012 efface le souvenir de 2011, qui fut comme l'a si bien dit la Reine d'Angleterre une "annus horribilis" 
En Wallonie, province de Liège.
Citation :J'ai donc la ferme intention (et je l'ai exprimée par écrit au promoteur) de ne payer AUCUNE charge commune (éclairage des communs, électricité relative à l'ascenseur, primes d'assurance pour le bâtiment et l'ascenseur) jusqu'à la fin des travaux de percement prévus, supposés se terminer fin janvier.
Cela ne me paraît pas une bonne idée du tout de mélanger la problématique des travaux non autorisés et le paiement des charges communes.
Vous risquez que l'on considère, juridiquement parlant, en liant votre refus de payer les charges à la date d'achèvement des travaux, de faire considérer que vous avez ainsi déterminé vous-même le montant compensatoire de votre préjudice.
En outre, ce sont 2 problèmes tout à fait indépendants l'un de l'autre.
Il est évident que l'assurance incendie, l'électricité des communs, etc. doivent être payés.
Et "se faire justice soi-même", en décidant unilatéralement de ne pas payer les charges, cela ne va pas du tout.Si les travaux (je n'ai pas relu tout le fil de discussion) sont attaquables, il faut aller en justice de paix à ce seul sujet. Et y demander de fixer votre éventuel préjudice.
Mais surtout pas mélanger les problèmes.
Je m'attendais à une réponse de ce type, en espérant qu'elle n'arriverait pas et / ou qu'elle serait contrebalancée par des exemples de jurisprudence. C'est bien pourquoi j'ai d'abord demandé votre avis.
Autre question suite à votre réponse :
Faut-il aller voir le juge de paix AVANT l'A.G. ou après ? autrement dit, dois-je déposer mes arguments avant l'invitation à payer ou après ? Normalement, d'après l'acte de base, les payements doivent intervenir dans les 15 jours après leur notification aux propriétaires.
Bonjour à tous les Pimonautes et meilleurs voeux à tous pour que 2012 soit meilleure que 2011.
J'ai une question à laquelle je voudrais que ne répondent que ceux qui peuvent me donner une solution qui s'appuie sur un règlement, un code civil, l'usage ou la jurisprudence.
Chacun est libre d'avoir son ou ses avis, mais comme je ne peux poser la question qu'ici, et que la ou les réponses que je recevrai me serviront pour guider ma conduite lors de notre première A.G. constitutive, ce serait bien que je puisse m'appuyer sur quelque chose de rigoureux et de concret.
Avant de poser ma question, et pour éviter la relecture de tout le sujet, j'en résume le contenu.
J'ai acquis un appartement dans un immeuble à appartements multiples dont tous les appartements n'étaient pas encore vendus lors de mon emménagement.
Ultérieurement, le promoteur a vendu 2 appartements côte à côte à un candidat souhaitant réunir les 2 appartements en 1 seul. Pour ce faire, le propriétaire a abattu TOUTES les cloisons intérieures légères, et a percé les murs porteurs en plusieurs endroits, pour y pratiquer des baies permettant la jonction entre les 2 appartements. Il a également percé les gaines techniques et arraché 200 m² de chape.
Outre les nuisances sonores dues à l'utilisation d'outils pneumatiques pour percer les murs porteurs et de marteaux piqueurs pour arracher les chapes, j'ai personnellement à déplorer de nombreuses fissures dans mon appartement, que ce soit aux murs ou aux plafonds. Le maître de l'ouvrage a fait procéder à un état des lieux avant travaux, attesté par un document écrit et signé relatant le fait que mon appartement était à l'état neuf, et exempt de tout dommage. Après la fin des travaux de percement des murs porteurs (prévue pour fin janvier, normalement), il y aura également un état des lieux après travaux. Jusqu'à présent, le maître de l'ouvrage n'a pas contesté les fissures, mais se retranche derrière l'acceptation ou non des réparations par son assurance (sic).
Le promoteur, également syndic puisque la 1ère assemblée générale constitutive n'a pas encore eu lieu, n'a JAMAIS informé ni demandé l'accord d'aucun copropriétaire, résident ou non, des travaux de percement des murs porteurs aux fins de réunion de 2 appartements.
Le maître d'ouvrage n'a jamais sollicité notre autorisation non plus, se contentant de nous informer très brièvement sur la nature exacte des travaux, sans en spécifier réellement l'ampleur.
Ma question est la suivante :
Lors de notre première A.G. constitutive, qui aura lieu mi-janvier, le promoteur va sans doute, comme c'est l'usage, nous inviter à payer les charges communes. Aucun de nous n'a jamais payé de provisions pour ces charges, nous n'avons jamais été invités à le faire.
J'ai donc la ferme intention (et je l'ai exprimée par écrit au promoteur) de ne payer AUCUNE charge commune (éclairage des communs, électricité relative à l'ascenseur, primes d'assurance pour le bâtiment et l'ascenseur) jusqu'à la fin des travaux de percement prévus, supposés se terminer fin janvier.
Je base ma décision de refuser le payement des charges sur 3 points :
1. Un des points de l'acte de base est rédigé comme suit (recopié in extenso) :
"Il est tout à fait interdit de faire des percements dans les dalles de sol, DANS LES MURS PORTEURS, dans les colonnes, les poutres ET LES GAINES et ce A QUELQUE ENDROIT QUE CE SOIT. Ni le promoteur, ni l'architecte, ni l'ingénieur, ne pourront être rendus responsables si la stabilité du bâtiment est mise en cause par l'acheteur qui ne tiendrait pas à cet interdiction."
2. Le promoteur a donc transgressé unilatéralement le règlement de l'acte de base sans nous informer ni demander notre accord.
3. Le promoteur aurait dû a) informer le candidat acheteur de ce point du règlement de l'acte de base. b) informer tous les autres copropriétaires qu'un candidat souhaitait acheter 2 appartements en vue de les rejoindre en un seul, et d'y percer des ouvertures dans des murs porteurs. c) dans le cas d'un refus majoritaire des copropriétaires d'autoriser le percement de murs porteurs, informer le candidat acheteur que l'autorisation ne lui était pas accordée.
Que pensez-vous de mes arguments, sont-ils suffisants pour étayer ma décision de ne pas payer les charges communes pour l'exercice 2011 et pour le mois de janvier 2012 ? En sachant que d'autres copropriétaires comptent bien me suivre, mais comptent aussi sur moi pour "aller au feu" la première ?
Merci pour vos réponses étayées par des articles de lois ou autres.
Et bon réveillon à tous !!
@pimpob
Et, à la 1ère AG, vous allez voter pour nommer un syndic (ça doit être un des points à l'ordre du jour, écrit dans votre convocation).
Si le promoteur se présente en tant que candidat syndic, et qu'il ne vous plait pas, votez contre lui et exprimez- vous en première afin d'essayer d’entrainer d'autres votants dans votre sillage.
Oui. Ca l'est.
Non, le promoteur ne sera pas candidat syndic. Dans les faits, jusqu'à présent, il s'est fait représenter par un agent immobilier (correct, disponible et fiable, que je recommande à mes amis copropriétaires).
Je me suis déjà exprimée par écrit à tous mes amis copropriétaires préventivement (avec copie au syndic ff et au promoteur) contre la candidature supposée du maître d'ouvrage qui a démoli les murs porteurs, lequel a aussi reçu une copie de ma lettre.
Pour lever toute équivoque, j'abondais dans le sens du promoteur pour l'acceptation des deux époux à l'AG.
Concernant les procurations, un conjoint présent me semble automatiquement représenter l'autre conjoint, sans qu'il soit besoin d'aucune procuration. Il me semble aussi (mais je peux faire erreur) que c'est l'usufruitier qui détient le droit de vote et pas le nu-propriétaire.
L'idée de mettre en place un syndic indépendant du promoteur est excellente et à réaliser au plus vite ! Je m'explique mal que des quotités soient mentionnées pour caves et garages et pas pour les appartements...
J'ai retrouvé dans l'acte de base les quotités spécifiques à mon appartement. L'acte de base est constitué de 3 épais dossiers qui sont ardus à lire, il y a beaucoup de redites, et j'avais zappé cette info capitale.
En tant qu'usufruitière, et résidente de l'appartement, il a été tacitement convenu avec mes enfants que je participerais seule aux A.G. et que je voterais seule également. Jusqu'à ce que mes facultés me le permettent bien entendu. Ils vont signer les procurations et je les enverrai au promoteur comme demandé. Inutile de créer d'autres problèmes, nous en avons déjà bien assez 
rexou a écrit :Concernant les procurations, un conjoint présent me semble automatiquement représenter l'autre conjoint, sans qu'il soit besoin d'aucune procuration. Il me semble aussi (mais je peux faire erreur) que c'est l'usufruitier qui détient le droit de vote et pas le nu-propriétaire.
Vous devriez relire aussi ce fil de discussion où vous avez cependant participé...
Le texte de la loi dit, à ce propos:
"Art. 577-6
§ 1er. Chaque propriétaire d’un lot fait partie de l’assemblée générale et participe à ses délibérations.
En cas de DIVISION du droit de propriété portant sur un lot privatif ou lorsque la propriété d’un lot privé est grevée d’un droit d’emphytéose, de superficie, d’usufruit, d’usage ou d’habitation, le DROIT DE PARTICIPATION aux délibérations de l’assemblée générale est SUSPENDU jusqu’à ce que les intéressés désignent la personne qui sera leur mandataire. Lorsque l’un des intéressés et son représentant légal ou conventionnel ne peuvent participer à la désignation de ce mandataire, les autres intéressés désignent valablement ce dernier. Ce dernier est convoqué aux assemblées générales, exerce le droit de participation aux délibérations de celles-ci et reçoit tous les documents provenant de l’association des copropriétaires. Les intéressés communiquent par écrit au syndic l’identité de leur mandataire."Moralité, en résumé: en cas de division du droit de propriété (inclus : usufruit et indivision entre époux), il faut désignation expresse d'un seul mandataire pour toute la bande...
Ne recommençons pas le débat et ne créons pas la confusion dans l'esprit de "pimpob"
Je crois que dans le cas présent, le délégué du promoteur qui envoie les convocations a pris le parti d'y adjoindre une procuration, sans se préoccuper de savoir si elle est nécessaire ou non. Une propriétaire veuve sans enfants a en effet reçu une procuration jointe à la convocation. A noter qu'elle peut être empêchée, et confier sa procuration et son droit de vote à un autre copropriétaire. Le fait que le promoteur exige que les procurations soient renvoyées dans les 4 jours avant l'A.G. représente un exemple de sa dictature. N'épiloguons pas, ce n'est pas important, c'est juste contraignant, mais ce sera la seule et unique fois (et la dernière, je l'espère !).
Merci à tous.
Monsieur Bada,
Si le bonhomme connaissait la loi, nous ne serions pas tous dans les ennuis jusqu'au cou. Ils (le promoteur et son chef de travaux) connaissent la loi unique, celle qui dit que le promoteur est dieu tout-puissant, et que les propriétaires n'ont qu'à subir en silence et obéir à la loi unique.
Pour avoir rué dans les brancards, je sais de quoi je parle.
Et ce n'est pas fini (de ruer).
Une fois l'A.G. passée, je reprendrai l'autre fil dont je suis l'initiatrice.
La seule chose que je puis dire aux candidats investisseurs, c'est d'être très très prudents avant leur achat, et de consulter si possible les personnes déjà propriétaires d'un appartement érigé par le même promoteur.
Et s'ils ne l'ont pas fait, de s'affilier à Pim.be
Merci à tous, vous êtes formidables et très utiles !
Je suis perplexe (pour la procuration).
Je vous recopie ci-dessous le paragraphe figurant sous l'ordre du jour de notre première A.G. constitutive (nous n'avons donc pas encore de syndic, ni d'ACP).
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PROCURATIONS
Veuillez compléter la procuration ci-annexée et nous la renvoyer minimum 4 jours avant la date de l’assemblée :
1. Dans le cas où vous vous trouveriez dans l’impossibilité d’assister à l’assemblée
2. Nous vous rappelons que les propriétaires indivis d’un appartement (= tous ceux repris à l’acte) (même s’il s’agit du mari et de son épouse, des enfants en nue-propriété) doivent déterminer celui des indivisaires qui prendra part au vote en lui accordant une procuration.
Nous restons à votre disposition pour toutes informations et comptons sur votre présence.
Veuillez agréer, Madame, Monsieur, l'expression de nos sentiments distingués.
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Cela ne semble donc pas en adéquation avec ce que vous me dites ??? Notez que ce n'est pas bien grave, dans la mesure où ce sont mes enfants qui sont nu-propriétaires et moi l'usufruitière qui habite l'appartement.
Nous n'avons pas encore de syndic, ou plutôt c'est le promoteur qui est syndic jusqu'à la première A.G., et je suppose que ce n'est pas bien grave si les 2 procurations sont envoyées au promoteur même si dans notre cas ce n'est pas nécessaire. Connaissant l'apôtre, si je ne renvoie pas les procurations dans les 4 jours précédant l'A.G., il est bien capable de me priver de mon droit de vote, et comme hélas c'est moi qui sers de porte-parole pour toutes les réflexions et suggestions concernant les points à l'ordre du jour, ce serait un comble, parce que ça voudrait aussi dire qu'il ne me laissera pas la parole en A.G. si je ne peux pas voter.
J'ai par ailleurs bien noté que si je retrouve la quotité de mon appartement, c'est la somme des 3 quotités que je dois mentionner, merci.