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Solution: Assigner le syndic en justice de paix. Ca ne coûte rien et, quitte à être en froid avec le syndic, il vaut mieux faire respecter ses droits.
Je ne comprends pas votre solution, vous l'avez essayée et vous avez vu que j'avais raison.
Je répète que je ne suis pas pour l'inertie, mais j'essaye simplement de vous mettre en garde qu'il n'est pas évident de faire valoir ses droits en copropriété, car le plus grand mal ne vient pas du syndic, même s'il est malhonnête, mais de l'inertie des copropriétaires.
Que pouvez-vous faire contre cette inertie, qui est la cause de tous les maux ?
Moralité, si vous estimez que vous êtes lésée, vous pouvez aller en justice, mais pour espérer obtenir des résultats, il faut le faire par citation. La citation en justice de paix, est souvent suivie par un appel de la partie perdante. Cette procédure va vous coûter selon la difficulté du dossier et du prix de l'avocat, entre 6.000 et 12.000 €.
Je ne parle pas dans le vide, ceci est une moyenne de l'expérience de plusieurs copropriétaires que je connais et dont je fais partie.
Je suis en justice depuis l'année 2.000, et j'ai encore 5 citations en cours.
Même, si je finis par obtenir gain de cause, je serai quand même largement perdant financièrement. J'aurais juste la satisfaction morale, mais à quel prix ! Et si je perds ?
Alors là je n'ose pas envisager ce scénario catastrophe. En justice même avec un dossier en béton, vous pouvez perdre. Cela dépend de l'appréciation des juges. Mon amie est allée jusque la cassation, elle a été déboutée, uniquement parce que dès le début de la procédure, elle a été très mal conseillé par ses avocats. Et ce malgré qu'elle en ait consulté trois au départ. Le premier était le fils de sa locataire et c'est lui qui l'a encouragée à ne pas payer des charges réclamées indûment et illégalement.
Aucun des trois ne semblait connaître (ou penser à) la règle de la nullité relative et que même si l'ACP ne respectait pas la loi, qu'elle devait d'abord le contester lors d'une assemblée et ensuite aller dans les trois mois après cette AG, devant un juge pour lui demander de faire appliquer la loi. La règle de la nullité relative qui est d'application en copropriété, vous oblige d'aller en justice, pour faire appliquer la loi. Elle ne l'a pas fait et elle a perdu tous ses droits. Ce qui était illégal, le restait pour faute de procédure.
Ce qui favorise évidemment les syndics mafieux, car peu de copropriétaires sont disposés à affronter la justice.
Ce message n'est pas une incitation à la démission, mais une incitation à la prudence. Comme votre avocat vous le dit, il faut que l'enjeu soit important. Cet enjeu sera d'ordre moral ou financier, peu importe.
Vous avez raison quand vous dites que l'inertie n'est pas une solution. Ceux qui fréquentent ce forum, ont déjà franchi une étape contre l'inertie, mais le plus difficile reste à faire. C'est à dire faire respecter la transparence dans sa copropriété.
Comment assignez-vous le syndic en justice de paix ?
Par conciliation ?
Par requête?
Par citation ?
La conciliation ne donne rien avec des syndics malhonnêtes, ils ne se présentent pas ou ils envoient, l'avocat de l'ACP qui bloque la conciliation.
La requête n'est pas admise en matière de copropriété, sauf de rares exceptions
La citation passe par un huissier et une longue procédure de conclusions et plaidoiries. Cela coûte très cher et il faut au moins un an d'attente pour avoir le jugement. Pour se risquer dans cette aventure, il faut réfléchir 7 fois, savoir exactement ce que l'on veut obtenir de la justice et surtout pouvoir prouver que la plainte est justifiée. Faute d'accès aux documents, c'est souvent impossible. De plus si vous contestez une décision de l'AG qui a été acceptée à la majorité qualifiée, vous partez avec un handicap devant votre juge. L'avocat de l'ACP, va vous faire passer pour l'emmerdeur de service.
Pour la citation, il faut la faire sur un point qui a été mis à l'ordre du jour de l'AG et dans un délai de trois mois. Passé ce cap, c'est inutile vous serez débouté.
Moralité vous pouvez aller en justice, mais avec un dossier en béton et un très bon avocat.
Il faut le savoir.
J'estime que l'exemple de Grmff, ne prouve en rien que l'approbation des comptes, implique automatiquement l'approbation des décomptes individuels. Ce que Grmff fait, s'est régler un litige à l'amiable entre les CP. Qui dit règlement du litige, dit règlement du conflit.
Revenons à l'objet du litige de ce forum :
Un jugement est intervenu, qui avant dire droit acquiesçait à la demande de l’ACP de désigner un expert-réviseur en raison de l’impossibilité pour le nouveau syndic de comprendre les décomptes individualisés du copropriétaire suite à l’absence, dans les archives transmises par l’ancien syndic, des décomptes trimestriels privatifs détaillés .
Dans ce cas, le nouveau syndic fait exécuter une saisie-arrêt conservatoire, sur base unique des montants non payés par un CP, pour une période révolue et dont il est incapable de démontrer que ces charges sont incontestablement dues. Ici le problème est d'autant plus malsain, que malgré le jugement, aucun expert n'a été mandaté pour vérifier les comptes litigieux.
Je suis désolé mais ceci relève sans le moindre doute de l'abus de pouvoir.
Si j'avais eté le CP vendeur, jamais je n'aurais accepté cette saisie-arrêt conservatoire, sans que la demande ne soit passée devant un juge des saisies.
Il est vrai qu'en copropriété, on a pris l'habitude d'avaliser n'importe quoi, sous le couvert de l'approbation par une majorité qui fait tout simplement confiance au syndic. Ce qui ne prouve nullement qu'un CP ne puisse étre lésé.
Le drame de la copropriété, est que les règles sont tellement générales, que si vous voulez défendre vos droits dans une copropriété gérée par une association syndic/conseil de gérance mafieuse, vous allez être obligé d'aller en justice après chaque AG.
Moralité, soit vous partez, soit vous vous aligner sur la majorité qui fait confiance. Ceci est la dure réalité de la vie dans beaucoup de copropriétés.
On se laisse voler, car c'est la solution la moins onéreuse.
Elle est belle la démocratie en copropriété ! La faute à qui ?
AUX MOUTONS.
Je ne suis pas un spécialiste du droit,donc j'avance sur ce terrain avec les réserves d'usage. Que dit l'art. 1445 du code judiciaire ?
Tout créancier peut, en vertu de titres authentiques ou privés, saisir-arrêter par huissier de justice, à titre conservatoire, entre les mains d'un tiers, les sommes et effets que celui-ci doit à son débiteur. En cas d'inaction de son débiteur, le créancier peut par l'application de l'art. 1166 du code civil former la même procédure. L'acte de saisie contient le texte des articles 1451 à 1456 et l'avertissement au tiers saisi qu'il devra se conformer à ces dispositions.
Dispositions qui disent notamment : La saisie-arrêt conservatoire, sans permission du juge, n'est possible que sur base d'un titre authentique ou privé qui constate la créance.
Voir également à cet effet : Saisies
J'en reviens donc au message de pffff, qui confirme ceci.
Les saisies conservatoires ont-elles été autorisées par un juge des saisies ?
Les créances dues sont-elles certaines ?
Existe-t-il un risque que le débiteur organise son insolvabilité ?
Je pense que parfois, les huissiers de justice, abusent de leur position dominante pour exiger des saisies non conformes au code judiciaire. Mais comme en copropriété, pour se défendre valablement, il faut avoir une bonne connaissance de ses droits. Chose qui n'est pas évidente, au vu de la complexité des lois et de leur compréhension.
Pierquiroule dit :
Quelles mesures ont été envisagées dans la proposition de loi pour éviter de tels comportements abusifs ?
Les députés et les sénateurs, n'ont rien prévu, car selon leur vision et celle de beaucoup de syndics, il ne faut surtout pas une loi trop précise, car ce serait trop restreindre le pouvoir d'appréciation du tribunal.
Il ne faut pas légiférer pour résoudre des cas exceptionnels. Je présume qu'un syndic qui réclame des charges qu'il ne peut pas jutifier ou qui sont illégales, n'arrive quasiment jamais.
Au final ce sont toujours les gens honnêtes qui sont lésés.
Pierquiroule et Tintin sont des cas à part et ils n'intéressent personne.
C'est la dur réalité mon cher Pierquiroule.
Les travaux de peinture et de lavage, y compris les châssis, garde-corps, volets ou persiennes, seront effectués par les soins du gérant après décision de lAssemblée Générale, statuant à la majorité simple des voix.
La réponse est dans l'article 38. Le président du CdG, n'a pas respecté cet article. Si l'AG a décidé de ne pas repeindre les portes extérieures des appartements, on ne le fait pas.
Notez que je trouve cet article abusif. Si on l'applique à la lettre, un résidant ne peut pas laver les chassis extérieurs de son appartement lui-même.
Si j'habitais dans votre copropriété, dès la prochaine AG, je demande une correction de cet article. Pour garder l'uniformité de la couleur, il suffit de la définir dans le réglement d'ordre intérieur. Si demain,pour une raison quelconque, j'ai abimé ma porte extérieur et que je souhaite la repeindre, je dois attendre que l'AG autorise cette peinture et ce serait tous les copropriétaires qui paieraient le travail !
Si le président a remis sa porte en peinture, et que l'on décide de tout repeindre, cela fera une porte en moins à repeindre pour la communauté. Tant pis pour lui, s'il n'a pas respecté l'acte de base. J'espère que la couleur est la même que pour les autres portes ?
Mon cher, ou ma chère,Totoche,
Votre question me semble très naïve, j'ai l'impression que vous venez de débarquer dans le monde de la copropriété. La copropriété est parfois un monde merveilleux, dans lequel l'harmonie règne et tous les petits et grands problèmes de la gestion, se résolvent en toute transparence et sans léser personne.
Mais parfois, la copropriété, c'est "DALLAS"². Dans ce cas, tous les coups sont permis, même les plus vicieux.
La technique de votre syndic est archie connue de la majorité des personnes qui fréquentent ce forum. Certains s'en accomodent, d'autres se révoltent.
Si vous avez estimé avoir de bonnes raisons pour mettre en doute la gestion du syndic, vous avez bien fait de le faire, c'est votre droit, pour ne pas dire votre devoir. Moralité, il ne faut pas vous vexer qu'il tente de vous faire passer pour une brebis galeuse au sein de votre copropriété. Ceci fait partie de l'arsenal des syndics malhonnêtes.
Ne perdez pas votre temps à écrire à l'IPI, votre plainte sera classée sans suite. Diffamez un copropriétaire, est un motif trop léger pour poursuivre le syndic.
Un conseil d'ami, redoublez de vigilance et surtout essayer de convaincre d'autres copropriétaires d'agir comme vous. Si vous n'y arrivez pas, il ne vous reste plus qu'à observer sans rien dire, cela coûte beaucoup moins cher que d'aller s'exposer en justice contre la majorité de l'AG.
Je suis d'accord avec pierquiroule, réclamer des charges contestées sans pouvoir donner le détail des montants réclamés, ni leurs justifications est contraire à la loi.
J'en veux pour preuve la loi sur le recouvrement amiable des dettes. Trop souvent, les huissiers ou les sociétés de recouvrement, jouent l'intimidation face à des débiteurs contestaires. Par crainte, ils finissent par payer, même s'ils sont dans leur droit.
J'ai mis cette loi sur mon blog, vous pouvez aller la consulter.
Je voudrais compléter la réponse de pffff.
Je vous conseil également de faire appliquer l'article 577- 8 § 7. Il faut savoir, que l'article 594 du code judiciaire précise :
Le juge de paix, saisi par voie de requête, statue :
21° : sur les demandes relatives à la nomination du syndic ou de son remplaçant, fondées sur l'article 557-8, § 1° ou § 7 du code civil.
Ceci est important, car une requête est généralement plus rapide et moins coûteuse. Vous épargnez déjà les frais d'huissier. Cette règle est une exception, car généralement une contestation en copropriété ne peut s'introduire que par citation.
Tintin
Le CNIC dit :
Cette situation classique de désinformation, est constatée fréquemment au sein d'associations de copropriétaires (ACP) . C'est en fait probablement l'origine principale des problèmes structurels au sein de la copropriété
Venez voir dans ma copropriété, c'est effectivement comme cela que le couple infernal syndic/conseil de gérance, manipule et réduit au silence les copropriétaires.
Après avoir écouté l'émission "Combien ca coûte" de TF1 le dimanche 12 avril, il est clair que cette stratégie de créer des regroupements de syndics n'a pas d'autre but que d'augmenter les revenus des sociétés qui les gèrent. Sociétés multinationales qui ne gérent pas que des syndics.
Je ne comprenais pas la position de nos parlementaires, mais grâce à WGT577, j'ai trouvé l'explication que je recherchais. Il n'y a rien de changé dans ce bas monde, ce sera toujours les intérêts des puissants qui passeront avant l'intérêt du respect de la justice.
C'est mille fois plus grave que le voyage aux US de nos 6 parlementaires Wallons, mais ici aucun média ne va en parler.
POURQUOI ?
Voir : Lexitis
A la fin de ce volumineux document on parle du rachat des syndics Belges.
Tintin
J'entends bien que ce n'est pas parce que cela va mal dans quelques copropriétés, qu'il faut légiférer à tout vent. D'accord, mais dans ce cas, on devait s'épargner une révision de la loi. L'audition des Juges de paix confirme ce que je dis.
Il n'empêche que dans ma copropriété, nous avons eu notre AG le 21 mars.
Voici quelques faits réels (j'insiste sur le mot réel).
Lors du premier vote, le président de l'AG qui est le président du conseil de copropriété, dit : nous vous demandons d'approuver ce point. Qui est contre ? Je prends la parole pour faire observer au président que la procédure de vote n'est pas correcte. Il doit demander qui est pour et qui s'abstient, également. Il me répond que c'est lui le président et qu'il décide du mode de vote. Il recommence ; Qui est contre ? Je n'accepte pas sa méthode et alors le syndic se lève et dit qu'il va faire appel à la Polioe, sous le prétexte que je trouble l'AG et que je veux prendre la place du président. La Police est venue !!!!!!!!!
Lors de l'approbation du bilan, nous démontrons qu'il y a de l'argent qui n'est pas repris dans les comptes de gestion. Le syndic répond que cet argent sert à boucher des trous et qu'il s'agit de la trésorerie ! En réalité une caisse noire gérée par le syndic avec la complicité du conseil de copropriété.
Travaux : je m'inquiète du montant important dépensé en mise en conformité de l'installation électrique depuis 3 ans et d'un nouvel appel de fonds de 12.000 € avec toujours la même explication. Le syndic répond qu'il a fait installer un central téléphonique sous la recommendation d'un membre du conseil de gérance. L'achat et l'installation de ce central, n'a jamais été mis à l'ordre du jour. Le syndic demande l'autorisation de recevoir l'aide d'un copropriétaire, pour étudier les travaux d'isolation. Ce copropriétaire sera rénuméré de 3.000 e et assuré. On vote un appel de fonds pour ce poste de 11.000 €. Détail reçus : isolation des points sensibles du bâtiment.
Un copropriétaire demande de faire mettre à l'ordre du jour le point suivant : Combien avons-nous déjà dépensé en frais de justice suite à l'acharnement de certains copropriétaires. Réponse du syndic : +/- 37.600 €. Le président de la séance fait mettre au vote la proposition suivante :
Le syndic demande d'avoir l'autorisation de l'assemblée d'initier des actions en justice pour tenter de réduire ou à tout le moins de combattre cet acharnement. Il a expliqué au préalable, qu'ils n'avaient aucune idée de l'action qu'ils pouvaient entreprendre.
Suite a des problèmes avec le fils d'une propriétaire, on modifie le réglement de copropriété en y ajoutant un article 32. On y dit que l'habitation de la résidence est exclusivement réservée à des personnes du troisième âge qui doivent y être domiciliées.
Sur examen d'une demande faite au syndic, des personnes plus jeunes peuvent résider dans la copropriété si leur état physique ou neurologique nécessite des services permanents de la résidence.
Un cp fait remarquer qu'il faut tenir compte de la loi sur la discrimination. Le président du conseil de gérance répond, qu'il est bien d'accord, et que pour éviter tout problème, que ce texte sera examiné avec le syndic par après et éventuellement modifié. Le texte présenté a été approuvé à 97,5 %, comme tous les autres points d'ailleurs.
Nous demandons l'application de l'article 577-5 § 3. Le syndic répond qu'il est en conformité totale avec la loi de 1994.
Au nom de la démocratie et de la participation active du conseil de copropriété qui nous a recommandé d'approuver tous les points mis à l'ordre du jour, la minorité doit s'incliner et surtout ne plus aller contester en justice les décisions, faute de quoi, ils finiront leurs jours au fond d'une oubliette. Les travaux d'excavation sont en cours, on demandera l'approbation quand tout sera fini (profondeur +/- 250 mètres).
Je ne vois pas du tout en quoi la révision de la loi va améliorer cette situation. Pis elle va la conforter.
Merci aux auteurs et au "SNP". Le 7 juin je m'en souviendrai.
Alors que je faisais référence à un article paru dans le journal "Le Cri" du SNP, sur les dettes des copropriétaires, le syndic m'a répondu qu'il n'avait rien à cirer de l'avis de mes amis du "SNP".
Je rassure les syndics professionnels, le nôtre ne l'est pas. Donc tout lui est permis, il n'est responsable de rien, le conseil de copropriété n'est responsable de rien, les copropriétaires ne sont responsables de rien, car ils délèguent leurs pourvoirs à des irresponsables.
Qui est responsable en définitive dans cette copropriété ? Peut-être les 2.5 % d'opposants.
A part cela "Tout va très bien Madame la Marquise". "Sauf que les écuries ont brûlé".
Titre de propriété :
Merci pour cette information. Je viens d'avoir une discussion avec un Notaire et pour lui dans une copropriété le syndic est le chef et nous devons nous soumettre à tous ces désiratas, fussent-ils illégaux. Je ne vous en dirai pas plus, car inutile de polluer ce forum avec des histoires exceptionnelles, qui n'arrivent en principe qu'une fois tous les 100 ans.
J'ai fait un mauvais héritage, c'est la faute à pas de chance.
Tintin
On fait comme chez nous, rien. De toute manière les modifications sont imposées aux copropriétaires, qui ont reçus le PV de ces modifications approuvées.
Tintin
Le créationnisme monothéiste moderne désigne aujourd'hui principalement l'opposition à la théorie de l'évolution découlant des travaux de Jean-Baptiste de Lamarck puis de Charles Darwin au XIXe siècle, et adoptée aujourd'hui par la communauté scientifique.
Galilée dut abjurer sa théorie du système solaire, devant l'inquisition.
Darwin et Galilée, ont été confrontés à l'obscurantisme religieux, qui aujourd'hui encore a de nombreux adeptes. Chaque camp est certain d'avoir raison.
En copropriété, c'est un peu le même scénario, il y a les creationnistes, qui pensent que tout est figé et qu'il ne faut rien changer et puis il y a les évolutionnistes, qui pensent que le monde doit s'adapte à son environnement.
Le créationnisme c'est, pas trop de loi, la justice (Dieu) va tout résoudre.
L'évolutionnisme c'est, la loi ne répond pas au besoin des copropriétaires, changeons là.
Espérons que les scientifiques l'emporteront sur les monothéistes
PIM risque encore de s'arracher les cheveux à cause des soucis que lui cause ce forum. Je lui demande pardon et je lui promets de lui élever une statue, quand il sera mort au champ d'honneur. Mais je serai sans doute mort avant lui, j'ai trop se soucis avec ma copropriété.
Tintin
Francis affirme :
Syndic, c’est une fonction, non une profession.
Il y a plus de copropriétés sans problèmes que de copropriétés à problèmes.
Ce n’est pas parce que la majorité est silencieuse qu’elle n’a rien à dire.
Trop de Lois tue la Justice.
Ce n’est pas parce que 50 copropriétés ont des problèmes sérieux, qu’il faut contraindre 50.000 copropriétés à adopter des comptabilités et des réglementations excessives.
Peut-être, mais je pourrais avancer d'autres affirmations, totalement contraires à celles-ci, sans que personne ne sache qui dit la vérité (ou croit la dire) et qui se trompe (ou ment).
Vous accordez une très grande responsabilité aux Juges de paix. Pas trop de loi, si on a un problème la justice va trancher. Lors des auditions, les Juges de paix, n'ont rien dit d'autre. Pour eux, il n'y a pas nécessité à revoir la loi.
Sur ce principe, moi je dis, supprimons les lois, et pour chaque litige allons demander au Juge qui a raison. Le drame est que sur les 250 juges de paix et plus avec les suppléants, pour un même problème vous aurez "X" réponses différentes. Avec une loi bien écrite et précise, les 250 Juges de paix devraient prendre la même décision, pour un même problème.
Audiences plénières et unité d’interprétation du droit. Traduction du discours prononcé par Monsieur Jean du Jardin, procureur général près la Cour de cassation, à l’audience solennelle du 3 septembre 2001. Section 1 - La mission essentielle de la Cour de cassation. Monsieur le procureur général Hayoit de Termicourt a défini la mission essentielle de la Cour de la manière suivante : « Veiller à l’unité de l’interprétation de la loi par l’ensemble des tribunaux du pays et à l’égard de tous les justiciables, quelle que soit la région où se situe le tribunal, la profession des parties ou la nature du litige.
Le jour où ceci sera appliqué, je serai d'accord avec vous, mais notre expérience des tribunaux nous démontre que nous en sommes à des années lumières. La justice s'apparente trop souvent à une loterie.
Exemple : Un Juge a décidé que les quotités qui sont prises en compte pour le calcul des charges, peuvent être différentes de celles reprises dans le réglement de copropriété, si la coutume a été d'utiliser ces quotités.
C'est n'importe quoi. Dans ce cas, vous avez raison, ne faisons plus de loi, on gagnera du temps et de l'argent.
Tintin
Par ailleurs, le SNP voit mal pourquoi la profession de syndic serait la seule à être organisée sur base d’une structure paritaire, alors que maintes autres professions de services sont gérées conformément à la loi organique en la matière, qui ne prévoit pas ce type de modalités
Si je ne suis pas content des services de mon garagiste, j'ai toute liberté d'aller voir ailleurs, je ne dois pas rallier la majorité des clients à ma cause. Si je ne suis pas content de mon syndic, je fais quoi ? Je change d'immeuble ?
Comparons des pommes avec des pommes.
Tintin
Au cours des auditions de la commision de la justice, les syndics ont réclamés que tous les syndics d'immeubles, y compris les avocats, les architectes et les syndics copropriétaires, soient soumis aux mêmes règles.
Ce qui n'est pas le cas actuellement. Et qui ne le sera toujours pas si le contrôle des syndics passe uniquement par un organisme professionnel.
La certification des syndics par les associations de copropriétaires sont un leurre pour les copropriétaires. Ce n'est pas en multipliant les organismes qui certifient les syndics que l'on va apporter un plus.
C'est comme si "Touring Secours" donnait des labels de bons conducteurs à ses membres.
Je n'ai aucun problème, vis à vis de ces certifications, mais à mes yeux, elles n'ont qu'une valeur relative.
Tintin
lire "vous laissent". Je m'étais mal relu, avant d'expédier le message.
Je ne vais pas répondre de manière précise à votre question, car c'est impossible sans connaître tous les détails.
Mais le problème que vous soulevez, confirme que lors de l'achat d'un lot, l'acheteur qui n'a aucune expérience du mode de fonctionnement de la copropriété est souvent trompé. Son ignorance peut lui coûter très cher.
Vous pourriez donc être contraint de payer, votre quote part aux montants réclamés, si ceux-ci n'ont été exigibles qu'après la signature du compromis.
Seules les dettes certaines avant la signature du compromis, restent à charge du vendeur. Voir à cet effet l'article 577-11 § 1° - 3°, du code civil.
Beaucoup de notaires vous laisse signer l'acte notarié d'achat, en écrivant dans cet acte, que l'acheteur est au courant et accepte les statuts de la copropriété, alors qu'il sait très bien que vous n'êtes même pas en possession d'une copie de l'acte de base.
Il y a dans ce domaine une lacune énorme d'informations, que la nouvelle loi ne va certainement solutionner. Il faut vous plaindre à votre député et lui demander de faire corriger la loi à cet effet. Elle est en cours de révision, il y a donc urgence. Trop souvent, on achète un chat dans un sac. Les puristes et ceux que cela arrangent, vous diront, que vous avez eu tort de ne pas savoir. Quand on s'est brûlé les fesses, il faut pouvoir s'asseoir sur ses cloches.
C'est inacceptable. La loi doit nous protéger contre ce type d'imposture.
Si cela tourne mal, le notaire dira que le syndic ne lui a rien dit, donc il sera mis hors cause. Quant à vous retourner contre le syndic, bonne chance. Il reste éventuellement le vendeur !
Vous voilà entré dans un monde dangereux, il est temps de vous informer, de lire la loi et vos statuts et surtout d'être attentif à la défense de vos droits. Consulter un avocat à ce sujet.
C'est le conseil d'un copropriétaire qui a acheté un chat dans un sac en 1994. J'en paie les conséquences encore aujourd'hui.
A propos, faites attention à la loi impérative(577-14), en matière de copropriété. Elle ne vous protège que si vous demandez vous-même, au juge d'appliquer la loi. Et ceci dans les trois mois après l'AG (577-9 § 2). Cet article va conditionner toute votre vie dans la copropriété.
Bon courage et surtout ne devenez pas un copropriétaire silencieux.
Celui qui applique la règle d'or de la copropriété.
Ecouter, regarder, se taire, payer et sourire.
Tintin