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Est-il d'usage de demander chaque année à son locataire de bien vouloir fournir la preuve que sa responsabilité locative est toujours couverte?
A-t'il établi sa proposition de résiliation de bail par écrit?
Si oui, je lui répondrai tout aussi officiellement que:
- Le préavis de 3 mois pourra légalement prendre cours à partir du 1er jour du mois suivant la réception de sa lettre de résiliation.
- La garantie locative ne pourra lui être restituée qu’après qu'il se soit acquitté de toutes ses obligations de paiement telles que (liste non exhaustive):
- Les loyers impayés ainsi que ceux encore à échoir jusqu’à la fin du préavis
- Les éventuels compléments de charges jusqu’à la fin du préavis (si en copropriété)
- Les décomptes des consommations de chauffage et d’eau pour l’année qui seront délivrés par le syndic comme chaque année aux alentours du mois de xyz (si en copropriété)
- Les dégâts locatifs
- L'indemnité de rupture qui vous est due contractuellement
Bon courage!
J'ai des locataires qui sont partis il y a deux ans sans donner de préavis.
Il y a toujours une action en justice de Paix afin que la garantie locative (au moins!) puisse être utilisée pour couvrir:
- les arriérés de loyer (2 mois)
- les dégâts locatifs constatés par 2 experts judiciaires (plus d'un mois de loyer)
- l'indemnité de rupture égale à 3 mois (le bail était dans sa première année).
Vu que le couple est à présent en procédure de divorce et que peu de temps après leur départ, la boîte-aux-lettres était inondée par des lettres d'huissiers, il me vient la crainte en lisant vos posts que l'un des 2 ou les 2 soient en règlement collectif de dettes.
Le Juge de Paix qui traite (très lentement) cette affaire doit-il le signaler à mon avocat?
Je le pense aussi. Avec le recul, je suis persuadé que dans mon cas (évoqué ci-dessous), le vrai problème était que le couple ne s'entendait plus et que toutes ces démarches ne visaient qu'à pouvoir partir sans préavis ni indemnités...
L'affaire étant remise (encore une fois) au mois de mars, je ne manquerai pas de vous tenir au courant.
J'ai oublié de vous dire que tout comme vous, j'y ai perdu mon latin dans cette affaire, car je ne vois absolument pas ce que l'on pourrait nous reprocher. D'après mon avocat, le problème est que justement nous avons demandé des devis et signé un bon de commande ce qui prouve que nous suspections un défaut structurel!!!
Et ce alors que l'expertise judiciare confirme l'inverse...
En attendant, la procédure dure déjà depuis 2 ans car leur premier avocat s'est déporté (!) et comme ils sont en procédure de divorce, ils ont maintenant chacun un nouvel avocat qui ont du bien sur reprendre l'affaire à zéro.
Bien sur, nous avions demandé plusieurs devis et j'ai donc toutes ces preuves de même que le bon de commande. Seulement, quand vous avez affaire avec un bon entrepreneur, il est en général surchargé de travail, et attend d'avoir un "petit trou" pour caser de tels petits travaux. Surtout que pour lui il n'y avait aucune urgence puisqu'il était également d'avis que les moisissures ne provenaient que du manque de chauffage. Et donc ces "petits trous" ne correspondaient jamais avec l'agenda des locataires (vacances, examens etc, etc...) 2 mois s'étaient ainsi écoulés sans que rien ne se passe.
Je ne sais pas ce que j'aurais du faire ... mais en tout cas, dès que l'on a reçu leur courrier, nous avons nous-mêmes pris un avocat pour demander la résolution du bail à leurs torts. Le bail a été résolu immédiatement mais le Juge ne s'est toujours pas prononcé sur le reste...
e ne comprends pas " motif d'exception d'inexécution " cela veut dire si je ne le fais pas ?
Oui, c'est exactement cela.
Attention avec ce genre de personnage. Il y a 2 ans nous avons été confrontés à un cas pratiquement similaire en tout point. Peu après que l'entrepreneur leur ait téléphoné pour prendre RV, j'ai reçu un courrier expliquant qu'ils ne paieraient plus aucun loyer pour motif d'exception d'inexécution. Ils annonçaient également être soutenus par un avocat qui demanderait des dommages et intérêts (5000 €) pour recherche d'un nouveau logement et déménagement. Ils sont donc partis, sans donner de préavis ni payer d'indemnité (ils étaient rentrés dans le bien 8 mois plus tôt). Le bail a été rompu judiciairement, l'expertise judiciaire qui a servi d'état des lieux de sortie a été faite par 2 experts désignés par les parties. Ces experts ont confirmé dans leur rapport que les moisissures étaient bel et bien bien dues au manque de chauffage et d'aération.
Nous sommes maintenant 2 ans plus tard, l'affaire ne fait qu'être remise à des dates ultérieures alors qu'ils nous doivent toujours 2 mois de loyer, 3 mois d'indemnité de rupture et d'impressionnants dégâts locatifs...
Comme ils sont actuellement en procédure de divorce, nous suspectons que le vrai motif était déjà d'ordre financier et qu'ils ne voulaient plus payer ni les factures communes ni habiter ensemble...
Entre-temps, le bien est reloué et il n'y a plus la moindre moisissure...
Par quel moyen un bailleur est-il mis au courant que son locataire est en réglement collectif de dettes?
J'avais posé la même question ici
Y a-t'il un ou plusieurs commissaires aux comptes dans votre copropriété?
Un Conseil de Gérance avec un président et des assesseurs?
Ces gens doivent être au courant...
Oui, c'est certain et pourtant au vu de l'incroyable surabondance de biens à louer dans les belles communes, énormément de gens se sont lancés dans ce type de business; à moins qu'il y ait une erreur de raisonnement...
Et dire qu'à Paris, la qualité des biens proposés est très largement inférieure pour des prix très supérieurs et pourtant les candidats locataires font la file dans les escaliers...
Bonjour,
Je vous soumets la question suivante: est-il encore rentable d'acheter en empruntant, un appartement dans les belles communes de BXL afin de le louer?
J'illustre par un exemple: vous achetez à WSP un appartement de 2 chambres (70-80 m²) à 200K€ hors frais. Pour simplifier, vous payez l'ensemble des frais afférents à cet achat (dossier à la banque, frais d'hypothèque, de notaire, droits d'enregistrement etc..) avec vos fonds propres.
Pour financer les 200 K€, vous prenez un prêt à 5% sur 20 ans, soit une mensualité de 1.425€ par mois.
Ce type d'appartement (en parfait état) se loue actuellement +/- 800 €/mois hors charges après un vide locatif de +/- 6 mois du à l'extrême surabondance de biens à louer en excellent état... Bien entendu, comme amateurs, vous n'aurez que des expatriés qui vont y rester entre 1 et 3 ans...
Ensuite, il y a les charges pour les propriétaires, l'IPP et le précompte immobilier. Plus les inévitables "rafraichissements" après chaque changement de locataire...
Qu'en pensez-vous?
Je reconnais que les immeubles de rapport, c'est tout à fait autre chose que les appartements à BXL où après avoir dépensé 200k€ pour un 2 chambres à WSP, il faut des mois pour arriver à le louer étant donné la surabondance de biens sur le marché. Sans compter que pour un loyer de plus 800€, il vous faudra être multilingue (pour les Expats, les Belges préferrent acheter pour une mensualité équivalente) et leur expliquer à chaque fois les joies de l'indexation et des charges de copropriété...
J'ai effectivement acheté un immeuble 135k€, frais de notaire compris. Il est actuellement loué 1300€ (en retirant 20% sur la partie louée à titre commerciale)
S'agit-il d'un immeuble à appartments avec un rez commercial? Sur combien de locataires résidentiels le risque est-il réparti?
Personnellement, je n'ai encore jamais loué à des commerçants. Les banques demandent probablement des business plans en béton avant de prêter de telles sommes surtout quand il ne s'agit pas de sa propre habitation...
Oui, vous avez raison: je suis très, très prudent et réfléchis 7 fois avant d'emprunter pour faire du "buy-to-let". Je trouve cela très courageux et fuis donc comme la peste les agents immobilier qui vous promettent des return locatifs mirobolants dans ce type de business.
Moi, j'atteinds plus qu'un simple livret (mais pas beucoup plus) s'il faut emprunter pour financer ce type d'achat et espère donc faire une plus-value car la bulle immobilière n'a pas, à mon avis, contaminé la Belgique.
Non justement, j'investi énormément dans la brique et utilise la feuille de calcul parue dans Trends / Cash qui tient compte des paramètres suivants pour calculer la rentabilité d'un investissement immobilier s'il faut emprunter:
Données de base à remplir
Valeur d'achat de l'immeuble :
Apport financier personnel :
Taux de l'emprunt :
Durée de l'emprunt (années) :
Loyer estimé (par mois) :
Précompte immobilier :
Revenu cadastral indexé :
Taux d'imposition le plus élevé :
Paramètres supplémentaires (optionnel) :
Frais sur l'achat de l'immeuble :
Taux d'occupation :
Réparations :
Assurances :
Hausse annuelle du bien :
Inflation :
Majoration du revenu cadastral :
Montant à financer :
Mensualité :
Ce calcul ne donne que qlq % de rendement mais je préferre tout de même la brique à Fortis...
Je peux vous envoyer la feuille Excel...pour que nous puissions comparer des pommes avec des pommes.
En plus quand on doit emprunter, il faut souvent rembourser plus du double de la somme empruntée en fin de compte. Votre calcul ne tient donc pas compte de ces charges d'intérêt (+ taxes précompte immobilier et IPP). Vous calculez le rendement seulement sur le minuscule montant investi en cash (20.000€).
Je suis donc très sceptique par rapport au rendement que vous annoncez...
Un tout grand merci pour tous ces détails! Nous comprenons beaucoup mieux.
Mais cet achat ne date donc pas d'hier et je pense que vous devez aussi tenir compte de l'inflation et que vos 135000€ d'alors valent beaucoup plus aujourd'hui. Quelle formule utilisez-vous pour tenir compte de cela?
De quand date votre achat?
Je ne comprends pas le sens de votre réponse. Il m'apparaît pratiquement impossible de louer une maison achetée 135.000 € en demandant un loyer de 1200 €/mois...
A moins qu'il s'agisse d'immobilier commercial??