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J'ai contacté mon assurance protection juridique afin de savoir si elle pouvait intervenir dans ce cas lié au droit réel ainsi qu'un avocat spécialisé en droit de la construction pour l'informer de son éventuelle désignation dans l'hypothèse où le propriétaire voisin ne remetrait pas mon terrain en l'état sous huitaine...
Ravi que la situation se soit arrangée. Maintenant, vérifiez que votre locataire ne se soit pas domicilié "en dernière minute" chez vous afin de brouiller les pistes. Dans ce cas, allez à la police afin de le faire radier d'office. C'est très important! Enfin, n'oubliez pas d'avertir les fournisseurs d'eau et d'électricité du départ de votre locataire (avec date du départ et relevé des compteurs). Dans une lettre recommandée, c'est toujours mieux pour se couvrir...
Merci de vos réponses. Ce jour, j'ai envoyé en recommandé aux diverses parties (entrepreneur, architecte,...) une lettre dans laquelle j'exige que mon terrain soit remis en l'état sius huitaine, sans quoi je saisirai la justice compétente.
Je compte donc attendre la semaine prochaine afin de voir s'ils bougent. Dans le cas contraire, je suivrai votre conseil en lançant une procédure un referé.
A partir de quand l'arrêt de la construction n'est-elle plus légalement possible?
Le référé se passe à la Justice de Paix? Dois-je être représenté par un avocat? Procédure payante? Merci de vos lumières...
Je peux vous en dire un peu plus...Ce matin, j'ai téléphoné à l'architecte pendant que mon géomètre a pris contact avec l'entrepreneur. Les deux hommes nous ont expliqué que, dès que les premiers blocs seraient posés, ils remettraient mon terrain en l'état. Cela se fera d'ici un mois grand maximium. Ils me confirment que l'on viendra remblayer. Cette situation vient du fait qu'il a été impossible de terrasser droit. Etant quelqu'un de prudent, j'ai écrit à chacun (+ une en copie au collège communal) une lettre recommandée dans laquelle je résume le contenu de l'entretien téléphonique, leurs promesses. Je leur demande de remettre mon terrain en l'état et de ne plus me causer aucun désagrament d'ici un mois. Voyez-vous autre chose à faire? En quoi consiste un référé? Me le suggérez-vous en l'état actuel des choses? Merci!
J'oubliais: après avoir mesuré ce qu'il reste du passage lattéral, j'ai immédiatement contacté mon géomètre. Il n'a jamais donné suite à mon message. J'ai ensuite appris que l'entrepreneur l'avait récemment mandaté pour effectuer de nouveaux bornages...
Bonjour! Certaines bornes sont toujours là mais elles ont sans doute été déplacées car il n'y a plus ces fameux 4 mètres! N'habitant pas dans le coin, je ne peux m'y rendre que le week-end. Voilà pourquoi j'ai été mis devant le fait accompli. J'ignore si l'entrepreneur a dans l'intention de corriger le tir par la suite. En toute hypothèse, il ne m'a jamais contacté à ce sujet. J'ai l'impression qu'il se croit tout permis (violation d'un acte notarié, camions devant l'entrée de mon garage, barrières mises devant mon passage pour empêcher que j'y accède). Il est clair que je vais devoir lui envoyer un courrier circonstancié. Déjà une mise en demeure? Dois-je faire constater l'empiètement sur mon terrain (2,60 à certains endroit au lieu de 4 m, tout de même!) par un huissier? Ma lettre doit-elle contenir des "phrases-clés" précises? Merci!
Je suis bailleur d'une propriété qui, pour l'instant, est vide. Pour arriver à cette propriété, il y a un passage latéral de 4 mètres à l'issue duquel se trouve le garage utilisé habituelement par mes locataires. A droite de ce passage et de cette propriété, se trouve un très grand terrain dont j'étais le propriétaire et que j'ai vendu l'année dernière à un entrepreneur. Sur le plan cadastral, le terrain et le passage latéral faisaient partie du même "lot". Afin de conserver le passage latéral pour que mes locataires accèdent à la propriété et au garage, j'ai fait faire une bornage par un géomètre. Dans les documents signés et enregistrés chez le notaire, les parties ont convenu (plan à l'appui) que ce passage de 4 mètres restait ma possession et qu'il ne s'agissait aucunement d'une servitude. La semaine dernière, les travaux sur le terrain vendu ont commencé. C'est la CATA!!! L'entrepreneur a terrassé son terrain. Mon passage latéral en a fait les frais! A certains endroits, il ne fait plus que 2,60 mètres. A d'autres 2,80 m ou 3,45 mètres. Un vrai gruyère. De plus, on a placé des barrières devant mon passage latéral. De nombreux camions y stationnent devant. Si quelqu'un habitait pour l'instant dans ma propriété, il serait incapable d'accéder au garage avec sa voiture. Quels sont mes recours? C'est la première fois qu'un tel cas de figure se présente à moi. J'estime être dans mon droit mais si l'affaire passe en justice, ce sera le pot de fer contre le pot de terre. Merci de vos précieux conseils!
Bail d'un an? Quand se termine-t-il? Quels sont les arrierés de loyer? Clause d'arbitrage? Lui avez-vous déjà envoyé un courrier circonstancié faisant état de ses manquements? Avez-vous souscrit une assurance protection juridique ou une assurance revenus locatifs garantis?
La banque n'a rien à voir dans cette histoire! La garantie locative est liberée par la banque soit sur présentation d'un accord écrit entre les parties soit sur base d'une décision de justice. N'oubliez pas non plus que la garantie est liberée sous déduction des dégâts constatés lors de l'état des lieux de sortie...
Ce cas de figure s'est déjà présenté à moi. Mes locataires ne se domiciliaient pas car ils étaient recherchés par des huissiers. Je vous conseille de vous rendre à la police et de demander un RDV avec l'agent de quartier (mieux vaut se déplacer que de téléphoner). La police se rendra chez vos locataires qui seront obligés de se rendre au bureau de police pour se domicilier. S'ils ne s'exécutent pas, l'agent de police les domiciliera d'office. C'est ce qui est arrivé dans mon cas personnel...
Tant que les clés ne vous ont pas été officielement remises, ils sont toujours responsables du bien qu'ils occupent. Ils vous doivent donc une indemnité d'occupation.
Essayer d'arranger les choses à l'amiable? A partir du moment où votre bien est occupé illégalement, c'est impossible!
Quand je signalais que vous auriez pu agir avant, je voulais dire que vous pouviez légitimement craindre que les lieux ne vous soient pas restitués à due date, à partir du moment où aucune trace de déménagement n'était visible et que rien n'était vraiment clair de la part des locataires concernant l'eds. Avant le jour J, vous auriez pu prendre RDV chez le Juge de Paix qui aurait validé la fin de bail de vos locataires avec expulsion si les lieux n'étaient pas restitués à l'échéance. Vous auriez gagné un temps précieux. Maintenant, que les choses soient claires: dans cette affaire, vous êtes complètement dans vos droits et ce sont vos locataires qui, tôt ou tard, devront rendre des comptes à la Justice. Courage!
J'ai bien réfléchi à votre situation. Vous avez déjà perdu beaucoup trop de temps. Vous auriez du prendre les devants avant de vous trouver devant le fait accompli mais bon, j'ai moi aussi commis ces mêmes erreurs. Si j'étais à votre place, je prendrais IMMEDIATEMENT contact avec la Justice de Paix. Expliquez que vos locataires occupent votre bien sans titre ni droit. Dans votre requête, demandez que la partie adverse soit condamnée à vous payer les loyers impayés, l'indemnité d'occupation, les frais et dépens de l'instance, l'indemnité de procédure. A titre d'indemnité pour dégâts locatifs (non encore estimés le jour de l'audience), qu'ils soient condamnés à la somme de 1 euros à titre provisionnel et à vous payer le surplus. Faites désigner un expert pour l'eds. Très important: demandez au Juge une expulsion IMMEDIATE (car normalement le délai légal est de 30 jours). Vérifiez que le Jugement soit EXECUTOIRE. Si des pimonautes voient d'autres éléments à revendiquer...
Pour la libération de la garantie locative, vous devrez impérativement repasser devant la Justice de Paix pour la débloquer, en tout ou en partie, en votre faveur. Je doute en effet qu'un accord soit trouvé à ce sujet entre les parties. Avez-vous en votre possession l'état des lieux d'entrée de ces locataires? Dans la négative, un état des lieux de sortie ne servirait à pas grand chose: vos locataires invoqueront le fait qu'ils vous ont remis le bien dans l'état où ils l'ont reçu. Inutile alors d'engager des frais d'expertise. Au niveau des clés, tant qu'elles ne vous ont pas été restituées, le locataire est toujours responsable du bien. Dès lors, le loyer du mois de juin (ou une indemnité d'occupation) vous est dû. Ce montant sera prelevé sur la garantie locative. Si vos locataires vous remettent les clés avant expertise, ne les acceptez pas. Si vous les recevez dans votre boîte aux lettres, déposez-les chez un huissier et envoyez à ces personnes une lettre sous pli recommandé dans laquelle vous expliquez les avoir accepté es"par contrainte, sous réserve d'éventuels dégâts au bien".
Lorsque vous récupérerez le bien, changez les serrures. A la lecture de votre situation, il est raisonnable de penser que vous échapperez difficilement à une requête chez le Juge de Paix. Initiez-là dès que l'expert aura chiffré les manquements et dégâts dans le chef du preneur. Courage!
Si vous doutez de l'honnêteté de votre locataire, je vous conseille de faire acter votre lettre de congé-renon par le Juge de Paix. Demandez-lui également (c'est très important) de prévoir l'expulsion et une indemnité d'occupation dans l'hypothèse où les lieux seraient occupés sans titre ni droit au-delà de l'échéance. Si votre locataire est présente et qu'elle est d'accord, proposez au Juge de Paix un jugement D'ACCORD pour acter cette série de choses (songez aussi à nommer un expert pour l'état des lieux de sortie). Avantage du jugement D'ACCORD: une fois signé, aucune des parties ne peut faire appel ou s'y opposer. Si l'expert a été désigné par les deux parties dans ce jugement, là aussi vous serez gagnante: en effet, comme vous l'aurez mandaté ensemble devant le Juge, ses conclusions seront irrévocables, quoiqu'en disent votre locataire. Un jugement d'accord est gratuit! Si vous doutez de votre locataire (et j'ai l'impression que vous avez un préssentiment dans ce sens), faites signifier au plus vite le Jugement par un huissier de la région (ça coûte +/- 130 euros) avec commandement de déguerpir dans les 30 jours. Croyez-moi, ça vaut la peine. J'en sais quelque chose...Si vous choisissez cette option, ne traînez pas: les vacances d'été arrivent à grands pas...
Et, s'ils sont coupés, la réouverture des compteurs sera à votre charge. Je peux vous garantir que ça coute bonbon! Selon mes souvenirs, la réouverture du compteur d'électricité coûte 170 euros et celle de l'eau s'élève à 1300 euros. Comme je vous l'indiquais ci-dessous, prenez vite vos dispositions via courriers recommandés.
Je ne saurais trop vous conseiller d'agir très vite. Je vous explique les procédés applicables en Région Wallonne: dans le mois qui suit le départ de vos locataires, vous devez contacter (dans un recommandé, c'est toujours mieux) ELECTRABEL et la SWDE afin de signaler ce départ. Si vous ne le faites pas, ils pourraient vous rendre solidairement responsables des dettes de vos locataires. En ce qui me concerne, je téléphone au service clientèle et ensuite je poste les courriers. Entre deux locataires, je reprends toujours les compteurs à mon nom en tant que "maison vide". Si vous savez que vos locataires n'ont pas payé l'électricité, je vous conseille de changer même de fournisseur, histoire de bien marquer le changement.A propos des compteurs, ont-ils été relevés lors de l'état des lieux de sortie? J'espère que oui! Ces données doivent impérativement être communiquées à ELECTRABEL et à la SWDE. Idéalement, vous devriez aussi leur indiquer la nouvelle adresse de vos locataires. Pour Belgacom, cela ne vous incombe pas.
Pour obtenir la réponse la plus complète, vous pouvez vous adresser au service juridique de la Chambre des Huissiers de Belgique au 02/538.00.92. Bonne chance!
J'y pense à l'instant: votre beau-père peut tout à fait honorer la fin de son contrat de bail. En effet, la procédure chez un notaire, dans le cadre de l'achat d'un bien immobilier (compromis de vente), prend plusieurs mois...Pendant ce délai, le bien ne vous appartient pas encore. Dans mon cas personnel, ça a pris 4 mois tout de même...
Je laisse à votre apréciation ce qui suit mais je tenais à vous faire part de mon avis personnel.
Il y a des locataires formidables. Et puis, il y a les autres, qui ne respectent rien ni personne.
Je trouve cette situation très étrange dans le sens où une maison ne s'achète pas du jour au lendemain comme on achète un kilo de pommes de terre. J'imagine que, il y a trois mois (soit en février!), cette personne recherchait déjà un bien à acheter. Je suppose que la location de l'appartement n'était qu'une transition de courte durée, parfaitement connue du preneur. Dès lors, pourquoi n'avoir pas proposé au propriétaire un bail de 6 mois? En qualité de bailleur, je sais que trouver un nouveau locataire, organiser des visites, vérifier certains renseignements, établir un bail, réaliser un état des lieux d'entrée nécessite beaucoup de temps et d'argent. Perso, je n'aprécierais pas d'être pris en otage (ou pris pour un pigeon!) par cette attitude arbitraire et peu respectueuse. Ne me dites pas que cette personne n'était pas au courant de ses intentions voici 3 mois à peine! C'est vraiment du foutage de g...!
La meilleure solution serait de trouver un accord amiable avec le propriétaire.
A sa place, je demanderais une indemnité de relocation de 3 mois...
La garantie locative sera restituée au preneur à l'issue de l'état des lieux de sortie après que bonne et entière exécution de toutes ses obligations aura été constatée par le bailleur, sous déduction des sommes éventuellement dues.
Dans mon bail, j'indique que: "Dans l'hypothèse d'une demande par le preneur de résiliation anticipée du présent bail ou dans l'hypothèse d'une résiliation du bail aux torts du preneur, ce dernier payera, seul, l'état des lieux de sortie." (Car mon bail précise que les états des lieux sont payés à frais partagés entre les parties).
Il y a aussi ARAG et KORFINA. Mais toutes ces assurances protection juridique nécessitent un stage d'attente de 3 ou 4 mois. Donc, votre assurance pourra intervenir uniquement à partir de ce moment, si la source du litige n'est pas antérieure à la fin de ce stage d'attente.