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Merci bg1000 pour votre dernière intervention. Comme les appartements ont tous un PEB A et que l’immeuble est équipé d’une installation photovoltaïque, les propriétaires souhaitant louer leur appartement peuvent demander un loyer plus élevé que pour un appartement à PE moins bon et sans installation photovoltaïque. Je suis d’accord avec vous que cette idée de valorisation ne tient pas la route car, de plus,ces charges ne peuvent être justifiées.
Bonjour,
Je vous remercie pour vos contributions et ces informations très utiles concernant les communautés d'énergie.
Ici, nous n'en sommes pas encore là.
Pour préciser :
- l'installation photovoltaïque fait partie des communs et a une puissance dépassant 10 kW; donc,le principe de la compensation ne s'applique pas, car on n'est plus dans le cadre d'un petit producteur;
- la production de chaleur pour l'ensemble du bâtiment se fait via une grosse pompe à chaleur, assistée en période très froide par une chaudière au gaz centrale;
- la production centralisée de l'eau chaude sanitaire est assurée par la même chaudière au gaz.
Il y a donc une importante consommation électrique au niveau des communs, ce qui explique la présence de l'installation photovoltaïque.
Chaque appartement est équipé d'un calorimètre relevant sa consommation en chauffage et d'un compteur pour l'eau chaude sanitaire.
Les charges comprennent donc la consommation de chaleur ainsi que la consommation d'eau chaude sanitaire.
Certains copropriétaires mettent leurs biens en location;
Pour ma part, je suis propriétaire-occupant.
La présence de pv permet donc de réduire la consommation électriques des communs. Des propriétaire mettant en location tiennent donc le raisonnement suivant :
- sans pv, la consommation électrique des communs serait nettement plus importante. L'installation des pv réduit donc les frais du poste électricité à répartir entre les occupants;
- l'installation photovoltaïque présente un surcoût par rapport à un immeuble sans pv.
Leur idée est donc de répercuter dans les charges des occupants l'énergie électrique produite par les pv, à un prix restant à fixer.
L'objet principal de ma demande est de savoir si cette pratique a déjà été appliquée dans d'autres copropriétés.
Personnellement, je pense que c'est interdit, car la copropriété devient alors un producteur d'électricité qui revend celle-ci aux occupants. Ce n'est plus de l'autoproduction et une licence de producteur doit être obtenue (licence très coûteuse et pas prévue pour de petites productions).
Les seules informations que j'ai peu trouver concernent la location de maisons équipées d'une installation photovoltaïque. Dans ce cas, le propriétaire n'a pas besoin de licence de fourniture uniquement si le loyer demandé ne varie pas en fonction des quantités d'énergie produites. Il peut prévoir un supplément de loyer fixe qui compense le droit "d'user et de jouir" de l'installation photovoltaïque (note CD-20j29-CWaPE-0032).
Est-ce que les raisonnement à appliquer ne serait-il pas que la présence de l'installation pv offre la possibilité de demander un loyer plus important?
J'espère que ces explications vous permettent de mieux comprendre l'objet de ma question.
Merci pour vos avis.
Bonjour,
Dans une copropriété récente, une installation photovoltaique est raccordée au compteur des communs. L'installation appartient à la copropriété, chaque copropriétaire l'ayant financée au prorata de ses quotas
En plus des consommateurs habituels des communs (ascenseurs, éclairage, équipementd de sécurité....), il y a une pompe à chaleur commune pour le chauffage et le rafraichissement des appartements.
Un point de la prochaine AG reprend la valorisation de la production photovoltaîque, c-à-d le paiement comme charge par les occupants de cette l'énergie électrique produite au prix du marché .
Des informations disponibles sur le site du SPW Energie et de la Cwape pour la location de maisons avec une installation photovoltaïque signalent que la production réelle ne peut être demandées, car il faut une licence pour vendre de l'électricité, mais que la possibilité existe de stipuler dans le bail un loyer fixe pour la jouissance de l'installation photovoltaïque, c-à-d un loyer qui ne varie pas en fonction des quantités d'électricité produites (obligation de prévoir une clause à ce sujet dans le bail) .
Je n'ai rien trouvé concernant les copropriétés, mais je suppose que le même principe doit être appliqué.
Pour les locataires, je pense qu'un coût fixe pour les pv pourrait donc être incorporé au loyer plutôt que la valorisation de la production qui varie d'une année à l'autre.
J'aimerais savoir si certains membres du forum ont déjà été confrontés à cette problématique et quelle solution a été adoptée.
Merci d'avance pour vos commentaires et suggestions,
romon
Merci à vous tous pour vos réponses.
romon
Merci GT pour votre dernière réponse.
L'AG aurait donc pu considérer cette remise en peinture comme des travaux conservatoires.
romon
Bonjour GT,
Je me suis peut-être mal exprimé. L'assemblée générale était valable constituée (double majorité).
La question est de savoir si la majorité absolue des copropriétaires présents ou représentés est suffisante ou si il faut une majorité des 2/3 de tous les copropriétaires pour des travaux de remise en peinture des couloirs.....?
romon
Bonjour Marcobrux,
Merci pour votre réponse.
Pour situer le contexte, c'est une petite copropriété gérée par un copropriétaire-syndic. Celui-ci, hésitant entre la majorité absolue et la majorité de 2/3, la règle de la majorité des 2/3 a été appliquée pour éviter toute contestation et les travaux n'ont pas été approuvé, car cette majorité n'était pas atteinte (moins des 2/3 de copropriétaires présents ou représentés).
Lors d'une recherche sur internet, je me suis rendu compte, qu'en France, la remise en peinture à l'identique est considéré comme travail conservatoire (voir par exemple : https://www.baticopro.com/guides/la-pei … leur.html) et, qu'en Belgique, l'article 577-7 § 1er 1° b) précise que la majorité des 2/3 n'est pas d'application pour des travaux conservatoires....
Je n'ai rien trouvé à ce sujet pour la Belgique, d'où la question posée.
romon
Bonjour,
Quelle majorité est requise pour effectuer des travaux rafraichissement de la peinture des communs (hall, couloirs, cage d'escalier) dans un immeuble qui a 15 ans :
- majorité des 2/3?
- majorité absolue des voix des copropriétaires présents ou représentés car considéré comme travaux conservatoires?
Merci pour vos réponses
Merci bada et grmff,
Vos réponses confortent notre point de vue. Nous avons reçu début de cette semaine une nouvelle mouture du projet comportant l'ajout de ces balcons. Nous étions emballés par la première version qui répondait à nos attentes, mais ceci nous a laissé perplexes.
romon
Bonjour à tous,
Nous sommes intéressés par l'achat d'un appartement dans un nouveau projet (appartement 1 dans l'image jointe). Le couloir des communs donnant accès à cet appartement 1 passe devant l'appartement 2 dont le balcon 2 est séparé par ce couloir. Ce balcon 2 est accessible via une porte-fenètre donnant sur ce couloir.
Je n'ai jamais vu ce type de configuration où le balcon est séparé de l'appartement. J'aimerais savoir si ce type de configuration pourrait être problématique au niveau cohabitation, car les occupants de l'appartement 2 devront traverser régulièrement ce couloir commun pour se rendre sur leur balcon. Qu'en pensez-vous?
L'acte de base et le règlement de copropriété ne sont pas encore disponibles.
De plus, un local de cet appartement 2 (bureau ou chambre) a une fenêtre donnant sur ce même couloir commun. J'ai déjà eu l'occasion de voir ce type de configuration. Avez-vous des suggestions à faire concernant cette fenêtre ( utiliser un vitrage translucide.......) que je pourrais répercuter auprès du promoteur?
Merci à vous pour vos réponses.
romon
Merci à GT pour ses réponses
romon
Bonjour,
Notre copropriété envisage de modifier la répartition des charges sans modification des quotités dans l'acte de base. Cette modification doit-elle faire l'objet d'un acte notarié ou peut-elle être simplement actée dans le ROI?
romon
Et si le brave pimonaute nous informait des dispositions reprises dans les règlement de copropriété de son ACP concernant la répartition des honoraires du syndic.
Ce sont celles-ci qui s'appliquent (sans état d'âme) aussi longtemps qu'un copropriétaire n'a pas demandé et obtenu soit une décision à l'AG sur une autre répartition de ces frais ( majorité des 4/5, art. 577-7, § 1, 2°, a) soit un jugement sur un autre mode de répartition des charges (art. 577-9, § 6, C. civil).
Bonjour,
Je remercie tous ceux qui ont apporté des réponses constructives à ma question.
Notre règlement de copropriété ne prévoit aucune exception concernant la répartition des honoraires du syndic.
Je retiens de vos explications que les honoraires sont donc soumis à la même clé de répartition que toutes les autres charges.
Si on souhaite modifier la répartition des honoraires, il faut une décision de l'AG avec une majorité des 4 cinquièmes ou un jugement.
romon
Bonjour,
Les tarifs des syndics sont parfois exprimés en Euros par appartement et mois (par exemple 25€/mois.appartement). On aurait donc pour un immeuble de 16 appartements des honoraires annuels de 16x12x25 = 4800€.
Lors du calcul annuel de la répartition des charges, est-ce que cela signifie que les charges seront identiques par appartement indépendemment des millièmes ou y aura-t-il une ventilation proportionnelle aux millièmes?
Je vous remercie d'avance pour vos réponses.
Merci à ceux qui ont répondu à ma question.
Je vois que le sujet ne fait pas l'unanimité puisque erico et pim considèrent que ce sont des charges locataires alors que dach a une réponse nettement plus nuancée.
Merci également à grmff pour la piste du remplacement par un éclairage led en cas de nécessité de remplacer les batteries.
Bonjour,
J'aimerais savoir qui du locataire ou du bailleur paye les charges d'entretien de l'éclairage de secours des communs dans un immeuble à appartements, notamment :
- contrat d'entretien annuel;
- remplacement tubes d'éclairage;
- remplacement des batteries,
lorsque ce n'est pas explicitement prévu dans le bail.
nb : le syndic place ces charges dans les charges locatives.
Merci pour vos réponses
C'est un pro votre Syndic?
Evidemment, les fonds de réserve doivent toujours être appelés en fonction des quotités!!
C'est une petite copropriété (8 copropritaires) et le syndic est bénévole (copropriétaire). Certains s'étaient étonnés lors de la prise de cette décision , mais il avait déclaré qu'il s'était inspiré d'autres copropriétés.
Lors d'une des premières AG de notre copropriété, il a été décidé sur proposition du syndic et du conseil de gérance de verser des contributions mensuelles au fonds de réserve. Le montant est le même pour tous les copropriétaires alors que la répartition des charges varie suivant les quote-parts dans un rapport de 1,0 à 1,4.
Des travaux d'amélioration vont être effectués cette année en faisant appel, pour la première fois, au fonds de réserve.
J'aimerais savoir :
1) s'il est courant d'avoir des contributions au fonds de réserve indépendantes des quote-parts?
2) comment devra être ventilé cet investissement entre les différents copropriétaires?
romon
il en a fait sa cuisine ...
Shanti
Si cette construction est maintenue, avec l'accord des autres copropriétaires et une régularisation auprès de l'urbanisme, l'AG peut aussi envisager une modification de la répartition des charges communes, avec une augmentation de celles-ci pour l'appartement concerné car la superficie de son appartement a augmenté. Il faut pour cela une majorité des 4/5 des voix.
Bonjour à tous et à toutes
Avant de poser la question, je me permets de vous exposer la situation
Un domaine composé de deux bâtiments( A et B) - même syndic. L'éclairage extérieur part du bâtiment A.
L' A.G. de base du bâtiment A a eu lieu; celle du B a eu lieu après le 31/3/2012. Note: des personnes habitent déjà le bâtiment B avant le 1/11/2011
un Bilan du 1/4/2011 au 31/3/2012. Ce bilan demande aux seuls membres du bâtiment A de payer l'éclairage extérieur
Question : Cela est - il légal?En vous remerciant pour votre éclairage
1) Voir dans l'acte de base si cet éclairage fait partie des parties communes générales (donc communes à tous les immeubles) ou des parties communes particulières de l'immeuble A. Y-a-t-il dans l'immeuble A un compteur spécifique pour l'éclairage des parties communes générales différent du compteur des parties communes particulières de cet immeuble?
2) si commun aux deux immeubles et sans clauses spécifiques dans l'acte de base, les charges communes d'éclairage sont à charge du promoteur avant la réception provisoire de chaque partie privative et à charge du propriétaire après cette réception, aussi bien pour l'immeuble A que pour l'immeuble B
3) Y-a-t-il des AG séparées pour les immeubles A et B? Que prévoit l'acte de base? En principe, s'il n'y a qu'un seul acte de base pour les deux immeubles,le syndic doit convoquer une fois par an une AG ordinaire de tous les copropriétaires de tous les immeubles. Si ,en plus,l'acte de base prévoit des associations partielles (association par immeuble avec personnalité juridique), le syndic doit également convoquer des AG séparées de ces associations partielles.
romon