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La loi ne protège que les vrais locataires, càd, ceux qui après avoir cherché et visité des biens pendant des mois, se décident après mûre réflexion et choisissent leur résidence principale pour afin d'y résider pour un minimum de 9 ans.
La loi ne protège pas ceux qui ont les moyens de sauter de bien en bien au gré de leur caprice, nonobstant leurs obligations contractuelles.
@Panchito:
Selon votre raisonnement, le jeune de 20 ans salarié et célibataire devrait directement se louer une maison 4 chambres, au cas où il rencontrerait sa bien aimée et qu'ils auraient des enfants;
en effet en 9 ans il peut s'en passer des choses.
Ne pas agir de la sorte relèverait d'un caprice (d'après vous).
La solution serait de se louer un petit appartement et d'attendre 9 ans, la fin du bail, avant de faire des enfants, afin de satisfaire VOTRE caprice.
Les chiffres ne mentent pas:
Selon les statistiques, la durée moyenne de possession d'un bien est de 7 ans, et ce pour l'achat.
Malheureusement; je n'ai pas les stats pour la durée moyenne de location d'un bien, mais celle-ci doit être bien inférieure à 7 années.
Mains informez-vous mon cher!
Informez-vous également, et surtout, sortez de chez vous, car elle est bien loin l'époque où le jeune travailleur quittait le domicile parental pour acheter directement sa maison familiale, qu'il gardait jusqu'à la fin de ses jours.
Regardez les propriétaires: pensez-vous qu'ils changent de bien tous les 3 ans??
C'est aussi pour une de ces raisons que les gens choisissent de louer.
Et il y aurait encore bien plus de logements disponibles si l'on encourageait les bailleurs en leur donnant des droits plus élaborés, en accélérant les procédures.
entièrement d'accord, avec une procédure d'expulsion plus rapide, les propriétaires seraient plus enclin à louer à des personnes moins solvables mais pas pour autant mauvais payeurs
En réalité, les gens n'accordent pas assez d'importance au contrat. Quand ils visitent un bien, ce qui les intéresse surtout c'est les transports, la superficie, le quartier, et à présent les connexion adsl et gsm de plus en plus
et aussi le plus important, "le double vitrage", alors qu'on a vécu des siècles et des siècles sans
Et puis dites-moi, combien de bailleurs proposent d'emblée un contrat de 3 ans, qu'ils ne pourront pas rompre en cas de problème ?
beaucoup plus que vous ne le pensez
Est-ce que vous avez entendu parler d'une technologie qui s'appelle Internet ?
Savez-vous qu'il y a des sites spécialisés et des forums. Je recommande aux pauvres locataires la lecture du forum PIM, qui se trouve facilement grâce à Google, je ne sais pas si vous connaissez.
10 ans d'investissement et toujours pas gagné un centime ?
La loi ne protège que les vrais locataires, càd, ceux qui après avoir cherché et visité des biens pendant des mois, se décident après mûre réflexion et choisissent leur résidence principale pour afin d'y résider pour un minimum de 9 ans.
La loi ne protège pas ceux qui ont les moyens de sauter de bien en bien au gré de leur caprice, nonobstant leurs obligations contractuelles.
la loi ne protège que les vrais locataires ??? depuis quand ???
un caprice de ne pas vouloir habiter le même logement pendant 9 ans, j'hallucine !!!
réveillez-vous là, on est au XXI ème siècle !
D'autre part nous n'arrêtons pas de mettre les locataires en garde vis à vis du bail de 3 ans qui est le plus défavorable qu'un locataire puisse signer!
Citation :
Le contrat on s'en fout. Sauf quand on veut le résilierBien sur, c'est le cas de 99.99% des locataires.
Il y a de tout dans les locataires, même s'il y a beaucoup de spécialistes mauvais payeurs qui connaissent très bien les lois,
il y a aussi beaucoup de preneurs (notamment les jeunes salariés), pas trop au courant des modalités des contrats et de leur impossibilité de rupture, faisant confiance à la juste loi, sans se douter que leur bail de 3 ans est un contrat empoisonné.
Et beaucoup de preneurs n'ont simplement pas bcp le choix, en effet il n'est pas toujours facile de trouver le logement qui convient, avec un propriétaire qui donne son accord, alors, oui, beaucoup sont prêts à signer n'importe quoi pour se loger
nous n'arrêtons pas de mettre les locataires en garde
quand vous dites "nous", c'est qui ?
car moi je n'ai jamais vu ni entendu quelqu'un mettre en garde pour les contrats de 3 ans,
je n'étais moi non plus pas au courant de cette impossibilité de résiliation, avant que des connaissances en fassent les frais !
Et juste une chose, si vous décidez de rompre un bail pour occupation personnelle, et que vous n'occupez pas le bien pendant 2 ans, vous serez condamné à 18 mois d'indemnité. Et pas un juge ni un locataire ne vous plaindra et ne consentira à réduire cette indemnité.
tout à fait d'accord avec vous
Or quand c'est dans le sens contraire, c'est 3 mois d'indemnité et tout le monde trouve ça honteux, sauf ceux qui connaissent la difficulté de cette activité
rompre un bail de 3 ans ça peu aller jusqu'à 36 mois d'indemnités, locataire comme propriétaire,
et contrairement à ce que dis rico:
une indemnité LEGALE et donc non exagérée...
ce n'est pas parce que c'est légal que ce n'est pas exagéré
sorry Wayne, mais vous dites être aussi bailleur et vous écrivez :" pourquoi demander une indemnité supplémentaire"
là je ne vous comprends plus, en tant que bailleur !!!
quand la personne nous annonce qu'elle part, on ne sait pas comment ça va se passer, et si il y aura vide locatif ou non ?
donc normal de bétonner le bail, avec une indemnité LEGALE et donc non exagérée...
un autre exemple : un loc quitte, un autre s'annonce, et même signe et 3 jours après se désiste...et puis il faut trois mois pour trouver un loc solvable !!! ( et j'ai eu ce cas ) et le loc qui part, qui a laissé des dégats ( qui pour lui n'en étaient pas bien sûr ) donc remise en état et vide locatif pendant la remise en état !!!
donc on ne sait jamais si on va relouer le bien de suite...donc logique de demander une indemnité....point !
j accepte de supprimer l indemnité si nouveau locataire trouvé, si pas de vide locatif, si pas de dégâts, etc... alors j'envisage de faire sauter l'indemnité, il ne s'agit pas de se faire pigeonner non plus, juste trouver un arrangement,
@rico, je ne parlerai pas de bail commercial, domaine que je ne connais malheureusement pas
Alors qu'est-ce que vous voulez nous bailleur qu'on réponde à vos arguments de locataires, comme quoi la vie est dure et qu'on a des problèmes etc...
Vous croyez que je n'en ai pas moi des problèmes en tant que bailleur, avec mes 1.300 euros de pension ? Et il faudrait que je me mette à la place de locataires qui gagnent plus que moi, et leur faire des cadeaux ?
je me dis que l'opinion qu'ont les propriétaires envers les locataires n'est pas forcément meilleure que celle des locataires envers les propriétaires, heureusement aussi qu'ils sont là les locataires, pour augmenter vos revenus de pension.
Mais comment voulez-vous que nous bailleurs nous vérifions le bien fondé de ces arguments ? Quand on a le malheur d'en demander trop on nous accuse de violer la vie privée. Faudrait savoir
Je me fiche royalement des raisons pour lesquelles un de mes locataires voudrais partir, je ne l'obligerai pas à rester dans les lieux s'il n'en n'a plus l'envie.
En conclusion, chacun sa façon d'agir,
personnellement, tant que je n'y perds pas d'argent ni -trop- de temps, cela ne me pose pas de problème qu'un locataire quitte prématurément les lieux, même si la loi prévoit des indemnités,
et ce peu importe si le locataire soit plein aux as ou non, qu'il déménage à Bora Bora ou dans la rue d'en face, après tout, pour moi cela ne change pas grand chose à mes affaires.
Mais bon, la loi est la loi, c'est ce qu'on dira au locataire,
et on est bien content quand elle est de notre côté, que l'on en récolte des revenus supplémentaires (indemnités),
inversement, lorsque la loi prévoit que si le locataire ne paye plus son loyer, celui-ci puisse continuer à profiter de son logement pendant près de 6 mois (le temps d'une expulsion), là on se dit que la loi n'est peut-être pas si bien foutue que cela,
et là c'est le locataire qui réponds "la loi est la loi Monsieur le proprio"
Selon vous on devrait pouvoir résilier un contrat sans aucune indemnité
je n'ai pas dis cela mais bien ceci:
une indemnité est méritée, en fonction des désagréments engendrés, tant que cela ne soit pas disproportionné
Vous croyez que je n'en ai pas moi des problèmes en tant que bailleur
je connais aussi des problèmes, mes derniers locataires m'ont fait un trou d'environ 10.000 euros, en loyers impayés et consommation excessive !
Loin de moi l'idée de faire le grand défenseur des locataires, juste qu' il y a des bons et des mauvais, et je trouve que ce n'est pas aux bons de payer pour les mauvais; idem pour les propriétaires.
Quand on signe un bail, c'est comme pour danser le tango: il faut être 2.
Donc le locataire demande la jouissance d'un bien qui ne lui appartient pour un certain temps et le propriétaire lui consent un bail pour cette période.
Donc en principe, si le locataire résilie le bail en cours de route, c'est qu'il a changé d'idée et ne souhaite plus remplir ses obligations contractuelles.
Il est normal qu'il dédommage le bailleur! La loi ne protège pas les locataires qui sont suffisamment riches que pour sauter de bien en bien au gré de leurs caprices.
Si le locataire résilie le bail, ce n'est pas qu'un caprice de riche, c'est que peut-être il change de lieu de travail, attends un enfant, ou encore pour de multiples raisons tout à fait légitimes.
exemple classique:
un jeune salarié en début de carrière signe un bail de 3 ans pour un studio qui lui plait; ayant un seul revenu il ne peu se permettre de louer un plus grand appartement.
Un an après il se met en couple, besoin de plus d'espace, ils envisagent donc de déménager.
Malheureusement, il a signer un bail de 3 ans courte durée, qu'il ne peu pas résilier, il fait comment ?
ils restent encore 2 années (c'est long !) dans leur cagibi ou ils payent des mois de salaire (ou des années car il reste encore 2 ans de contrat) afin de pouvoir quitter les lieux ?
Vous me direz qu'il a signé le contrat, donc il a accepté,
effectivement, il n'avait dormir dehors ou se faire héberger par une âme charitable, car malheureusement tous les baux sont à peu près pareils.
un autre exemple:
un locataire est à 6 mois de l'échéance de son bail de 3 ans, qu'il a toujours respecté scrupuleusement;
il envisage de déménager et trouve la maison de ses rêves, malheureusement le bail de son nouveau logement commencerait 2 mois avant la fin de son bail actuel,
il devra donc choisir entre payer 2 mois de double loyer ou passer à côté de la bonne occasion, car son propriétaire actuel refuse qu'il rompe son contrat 2 mois plus tôt, même si cela n'a aucune conséquence pour lui-même vu qu'il devra de toutes façons relouer.
si vous ètes bailleur vous savez quand même les désagréments, frais et pertes de temps que causent au bailleur une résiliation anticipée....donc je ne vois pas pourquoi vous mettiez en cause le fait de demander une indemnité !!!
soyons réalistes, à moins de louer le double du prix du marché:
-poser une annonce: 1h de temps
-organiser des visites: une dizaine d'heures grand max.
-signer un bail, etat des lieux, garantie, etc... 2-3h
incomparable au travail requis pour un salarié moyen afin de rembourser 3 ou 6 mois de loyer en indemnités.
D'accord avec vous rico, vu comme cela, une indemnité est méritée, en fonction des désagréments engendrés, tant que cela ne soit pas disproportionné.
@ panchito: je suis bailleur et locataire en même temps, donc des 2 côtés de la barrière, et je ne prends pas parti pour l'un ou pour l'autre, j'essaye juste de trouver un juste milieu.
Remettre en location, organiser des visites, etc... prends effectivement du temps, mais dans certains cas, pour les locataires, il peut s'agir d' un montant egal à 1, voir plusieurs mois de salaires à débourser pour ces indemnités.
Donc mauvais locataires: pas de cadeaux, mais bons locataires: je trouve qu'un arrangement est préférable.
Les locataires demandent TOUJOURS des cadeaux, qu'ils aient ou pas, rempli leurs obligations en temps et heure, mais eux n'en proposent JAMAIS....en plus de 15 ans de locations, jamais un loc ne m'a proposé un cadeau....mais TOUS , bons ou mauvais locs, m'en ont demandé !!!
D'un côté, cela me semble logique, ce serait comme si un employé donnerait en cadeau 1/3 de sa paye à son patron...
Je pense qu'il faut essayer d'être juste, et que dans le cas de locataires réglos (ce qui est rare), il faut pouvoir accorder un arrangement à l'amiable si le départ du locataire n'a pas causé de vide locatifs, qu'il n'a pas causé de dégâts et qu'il a pris les frais d'annonce à sa charge.
Pourquoi exiger des indemnités supplémentaires, si son départ n'a causé aucun frais ?
Ce que je ferais dans ce cas:
Respect du préavis de 3 mois, sauf si entretemps vous trouvez un nouveau locataire qui vous convient et qui désire lui aussi rentrer en octobre, de sorte que vous n'ayez pas de vide locatif.
Si pas de contrat = bail oral = bail 9 ans
sujet très intéressant, merci grmff !
lors de mon premier passage en justice de paix, j'ai fais appel à un avocat, spécialisé en immobilier, et cela ne m'a pas vraiment été bénéfique:
-toujours occupé avec d'autres dossiers plus importants
-n'écris pas tout sur la requête(qu'il a rédigé en va-vite), du coup le juge refuse toute demande qui n'est pas écrite,
-ne réponds jamais au téléphone et ne rappelle pas (toutes les journées de la semaine "en réunion"),
-bcp de frais (en plus des loyers impayés, dégats et frais huissier),
-prends des décisions à la place de son client (ex: lance des procédures de saisie sans se renseigner -auprès de son client- sur la solvabilité ou le contenu mobilier de la partie adverse,...)
-s'il travaille mal ou lentement, le client est bloqué vu que le jugement arrive dans les mains de l'avocat
-etc...
bref tant de choses qui poussent à se défendre soi-même en justice afin de garder un maximum le contrôle de la situation (et de son argent),
je pense qu' une bonne solution pour débuter est de rédiger sa requête auprès du SNP,et de se présenter soi-même à l'audience.
toutefois, si j'avais plus de moyens, je pense que je ferais tout via avocat, à condition d'en trouver un bon qui fait correctement son travail sans que l'on ne doive courir après:
plus intimidant pour le locataire qui voit que l'on ne blague pas, et meilleure défense pour soi-même.
après vérification, il s'agit bien d'une ouverture de crédit
seulement, la banque n'accepte de prêter le capital déjà remboursé uniquement à des fins de travaux, ce qui ne m'arrange pas étant donné que je m'occupe des travaux moi-même.
est-ce correct ? y a t il peut-être une autre solution pour pouvoir réemprunter le capital remboursé sans passer par la case travaux ?
les portes ont déjà été rabotees ou non ?
Si pas, vous pouvez refuser le rabotage et exiger que le vynil s'arrête avant l'espace d'ouverture de la porte, le résultat est satisfaisant.
A votre place j'accepterai volontiers une pose libre car pendant tout ce temps votre carrelage, lui ne s'usera pas.
J'imagine que j'ai dû contracter un crédit classique -sur 30 ans- et que je n' ai probablement pas la possibilité de réemprunter sur cette hypothèque. Je vais tout de même vérifier auprès de ma banque.
Merci
Bonjour à tous,
Admettons que j'ai contracté un ch (à 100%) de 150k il y a quelques années.
10k on "déjà" été remboursés en capital,
Est il possible de réemprunter ces 10k, et donc de rallonger la durée (ou les mensualités) de mon credit ?
Étant donné que le bien a également pris de la valeur est il possible de réemprunter plus que 10k ( 20 ou 30k par exemple) ?
Si oui, cela engendrerait-il des frais supplémentaires en acte de crédit, frais de dossier ou frais de notaire ?
merci
Je me souviendrai toujours de ma première expérience en tant que locataire, ainsi que de l'expert-géomètre immobilier qui a effectué l'ele,
Il était notamment mentionné que les lieux et placards avaient été entièrement nettoyés, alors que des armoires de la cuisine étaient pleines d'excrements d'animaux, ainsi qu'une erreur importante dans le relevé du compteur d'eau (+-2000 eur. de surplus pour une consommation fictive).
Sans parler du reste, pourritures, etc...
Quand on pense qu'il s'agit de professionnels (assermentés ?) dont leurs rapports sont censés être incontestables...
Expert membre d'un bureau reconnu du Brabant Wallon, dont l'une des associées à rejoint la famille royale peu de temps après.
A moins que certains n'aient pas la même notion du terme "nettoyé"...