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des rideaux aux fenêtres,
des stores pare-soleil
Des rideaux beige clair, pourquoi pas.
Mais des stores pare-soleil (= tentes solaires ?) beige clair, ça mérite un approfondissement !
Mettez vite ça à l'ordre du jour !
L'isolation n'est légalement obligatoire que pour les bâtiments où on réalise des travaux qui nécessitent un permis d'urbanisme. Sauf erreur, le remplacement d'un toit à l'identique ne nécessite pas de permis d'urbanisme. Il n'en demeure pas moins que refaire la toiture sans l'isoler n'est sans soute pas la meilleure option, mais l'ag a parfaitement le droit de prendre de mauvaises décisions pour autant qu'elles soient régulières.
Avez-vous lu (et connaissez-vous) l'Arrêté du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale déterminant des exigences en matière de performance énergétique ?
Merci pour vos précisions.
Quoi que puisse rétorquer notre brillantissime médium, je pense que le plus simple est de faire respecter la législation bruxelloise sur l'obligation d'isoler.
Un lien a été donné ici quant aux exigences légales à respecter.
Si difficultés, appelez l'IBGE ou le Centre Urbain.
NB. Le Conseil de Copropriété n'est pas habilité à dire comment faire. C'est le contrôleur de l'exécution, par le syndic, des décisions de l'AG.
Il faut que tout le monde se mette ça une fois pour toutes dans la tête.
Le changement de nom, depuis la loi du 2 juin 2010, devait provoquer un changement des mentalités.
On dirait que ce n'est pas encore passé !
Rexou, vous avez des talents de médium !
À distance, vous savez tout:
- que le toit est en derbigum
- qu'il est impossible d'y effectuer un travail en-dessous
- qu'il y a entrave à l'accès du toit.
Moi, j'attends qu'on me dise quels travaux ont été faits parce que je ne me les représente pas.
En tout cas, jusqu'à preuve du contraire, tout immeuble est doté d'un toit et tout toit profite à tout l'immeuble (mais sans doute êtes-vous d'une autre avis).
Et actuellement, en tout cas si vous êtes à Bruxelles, n'imaginez pas un seul instant faire des travaux de toiture sans isoler !
Peut-être êtes-vous hermétique aux problèmes au surcoût, pour tous, de la surchauffe des immeubles due aux déperditions.
Nous sommes au XXIe siècle.
Plus au XXe où on construisait en masse des passoires énergétiques sans souci.
Le toit doit être refait. Mon appartement se situe dans le toit. J'ai, à mes frais, isoler le toit.
Petite question:
Sur une toiture existante, comment avez-vous réussi à isoler le toit ?
Est-ce une toiture à versants en tuiles ?
Est-ce une toiture plate en Derbigum ?
Dans la 1ère hypothèse: avez-vous fait enlever les tuiles pour intercaler de l'isolant ?
Dans la 2e: comment avez-vous procédé, concrètement ?
Quid si un des membres de ce Cdc n'est pas d'accord avec les autres membres sur le contenu de ce rapport ? Que doit-il faire ? Ecrire un contre-rapport ?
Je complète mon message précédent:
Demander que le rapport semestriel circonstancié sur le contrôle de l'exécution, par le syndic, des décisions prises par l'AG soit complété par une courte annexe
Cette courte annexe indiquerait:
- rappel de la loi
- prise d'avis professionnels sur la mission du CdC
- nécessité d'avertir les copropriétaires qui ont donné mandat de contrôle
- motifs exacts d'avis dissident sur les modalités du contrôle (le syndic a demandé la participation du conseil de copropriété, qui a ainsi un problème de contrôleur associé au contrôlé - ou autre difficulté)
C'est donc le Cdc qui doit écrire le rapport semestriel aux autres copropriétaires :
1. est-ce le président(e) de ce conseil ou est-ce que ce sont tous les membres de ce conseil ensemble ?
2. Qui doit transmettre ce rapport et comment aux autres copropriétaires ?
3. Quid si un des membres de ce Cdc n'est pas d'accord avec les autres membres sur le contenu de ce rapport ? Que doit-il faire ? Ecrire un contre-rapport ?
4. Quid si ce rapport est défavorable pour le syndic, p. ex. la mise en concurrence pour les offres de service n'est pas respecté ?
1 et 3. Un seul rapport semestriel mais ce n'est pas la Pravda: les copropriétaires doivent connaître les avis divergents. Le rapport doit donc les contenir, selon moi.
Si difficulté à faire admettre ça, prévoir une phrase qui l'indique afin qu'en assemblée générale les copropriétaires puissent entendre le point de vue dissident.
Peut-être quelque chose comme : M./Mme X, qui s'est dûment renseigné sur la portée de la loi du 2 juin 2010, fera part à l'AG de son avis sur les travaux.
2. Le CdC transmet le rapport aux copropriétaires en demandant les adresses au syndic et en se faisant rembourser les frais d'envoi par le syndic, sur présentation des récépissés postaux.
4. Précisément, il me semble que les copropriétaires doivent en être informés car c'est de leur argent qu'il s'agit.
1. les autres membres n'ont pas bien compris le rôle du CdC
réponse Dach:
Il doit surtout ne pas intervenir dans les actions non conformes. Les autres membres agissent dans ce cas individuellement et non comme CdC.
OK
2. certains autres membres... prennent des décisions avec le syndic (parce que celui-ci le leur demande):
Réponse Dach :
Notre syndic tente également de faire avaliser ses actions par le CdC. Je lui réponds gentiment qu'il est seul responsable de sa gestion. Toutefois j'apprécie qu'il nous tienne informé de sa gestion.
OK
3. le président du Cdc demande au syndic de l'aider (à établir) le rapport semestriel du Cdc qui doit être envoyé à tous les copropriétaires
Réponse Dach:
Pour moi, le syndic a pour rôle d'assurer le secrétariat du rapport semestriel (Éventuelle dactylographie, copies et envois). Il doit donc envoyer copie aux CP's du rapport que vous avez avalisé sinon c'est un faux et ce rapport est sans valeur. Si c'est le cas, faite ajouter à l'ordre du jour de la prochaine AG les points contestés pour rectification et demandez au syndic le remboursement des frais de secrétariat de ce faux rapport.
La question reste de savoir si le rapport doit être réalisé par consensus (unanimité) ou simplement approuvé à la majorité simple ?
Personnellement, je suis pour le consensus.
Si votre CdC choisi de l'approuvé à la majorité simple et que vous le contesté, usez de votre droit de CP d'ajouter des points à l'ordre du jour de l'AG.
pas OK.
En effet, jamais le contrôlé ne doit participer, d'une manière ou l'autre, à la mission du contrôleur.
Lorsque le policier (contrôleur) vous dresse une amende pour infraction de roulage, ce n'est pas vous (contrôlé) qui envoyez la contravention.
Lorsque votre chef (contrôleur) fait un rapport sur vous, ce n'est pas vous (contrôlé) qui transmettez le rapport à vos supérieurs.
Vous pouvez chaque fois contester parce que vous êtes informé, mais ce n'est pas à vous de participer à la transmission des données.
Le seul rôle du Conseil de copropriété est de surveiller et contrôler la gestion du syndic et de faire un rapport semestriel aux autres copropriétaires.
Quelques questions à ce sujet :
- Que doit faire un membre de ce conseil quand il constate que les autres membres n'ont pas bien compris ce rôle ?
- Que doit faire un membre quand il constate que certains autres membres du conseil ne remplissent pas leur rôle comme il se doit, p.ex. : qu'ils prennent des décisions avec le syndic (parce que celui-ci le leur demande) ?
- Que doit faire un membre quand il constate que le président du Cdc demande au syndic de l'aider (à établir) le rapport semestriel du Cdc qui doit être envoyé à tous les copropriétaires ?
combien de membres compte le CdC et de quel bord sont-ils ?
un rapport dissident et explicatif est-il envisageable ?
Je n'édulcore pas, j'interprète un texte après lecture.
ça se soigne ?
Et je suppose que rien n'interdit d'agrémenter ce rapport motivé d'un shéma illustratif... qui n'a par ailleurs aucune valeur de "plan" officiel.
Et donc, une erreur ou un manquement que comporte(rait) ce "plan" est sans aucune conséquence.
C'est fou comme vous édulcorez la loi par vos petites suppositions et agréments divers !
Laissez faire les professionnels.
Mais voilà, dans l'immobilier, le pire c'est d'acheter ou de louer un bien dans une ancienne maison unifamilliale, divisée à la va-vite et de manièrre improvisée par des gens parfois pas très rigoureux...mais avides de gains plantureux.
Evidemment les prix de ce type de biens sont bien inférieurs à ceux disponibles dans des copropriétés "officielles" et construites à cet usage depuis le départ.
On n'en a jamais que pour son argent....
oui, et ça ne va vraiment pas s'arranger.
En effet, les agents immobiliers ont réussi à se hisser au même rang que les notaires, les géomètres-experts et même les architectes !
Voyez la loi du 2 juin 2010 sur la copropriété (577-4, § 1, 2e alinéa du code civil):
L'acte de base comprend (...) la fixation de la quote-part des parties communes afférente à chaque partie privative, détermination pour laquelle il est tenu compte de la valeur respective de celle-ci, qui est fixée en fonction de la superficie au sol nette, de l'affectation et de la situation de la partie privative, sur la base d'un rapport motivé d'un notaire, d'un géomètre-expert, d'un architecte ou d'un agent immobilier.
En cas de quorum insuffisant, le Syndic doit reconvoquer une AGE avec le même ordre du jour peu de temps après.
Grand nombre de syndics facturent dès lors des frais également "extraordinaires" (car non inclus dans leurs prestations normales) pour:
- reconvoquer une AGE
- louer la salle une 2ème fois
- être à nouveau privé de leur soiréeReste que la pratique décrite ci-dessous est parfaitement illégale
Attention:
une pratique de syndic illégale reste illégale.
des juges ont déjà sanctionné de telles pratiques illégales.
autrement dit: les frais de justice (avocat, etc.) qui accompagnent ces pratiques illégales sont bien, mais bien supérieurs aux frais d'une nouvelle convocation !
dans une Association de Copropriétaires, le syndic mettait carrément les 2 dates d'AG : celle où le quorum n'allait pas être atteint, celle qui suivait.
Ce n'est pas aux copropriétaires d'avoir des soucis de syndic.
En revanche, dans cette situation de désintérêt des copropriétaires pour la gestion de leur (coûteux) patrimoine, il faut sensibiliser les copropriétaires qui baissent les bras à participer à l'AG.
Puisque c'est de leur argent et de leur (coûteux) patrimoine qu'il s'agit.
Le problème (selon moi) du désintérêt de certains copropriétaires vient de ce qu'ils ne comprennent pas que les charges de l'ACP, ce sont leurs charges.
Le message de Saxo est on ne peut plus claire, même s'il peut déplaire à certains.
Mon avis est que idéalement, les copropriétaires devraient cesser de déléguer leur pouvoir au syndic et/ou au conseil de copropriété.Notre groupe a fait un gros lobbiyng auprès des parlementaires pour les convaincre de rendre la loi sur la copropriété d'ordre publique et pour supprimer le conseil de gérance. On a refusé nos deux demandes, car rendre la loi d'ordre publique allait rendre les copropriétés ingérables. Ce qui implique que le législateur est conscient que la loi est tellement peu respectée par les syndics, que les copropriétés allaient être en permanence dans l'insécurité juridique.
Pour le conseil de gérance, on a changé son nom en copropriété et modifié son rôle au sein de la copropriété. Pourquoi a-t-on estimé qu'il fallait garder cette représentation des copropriétaires ?
Mon avis que vous ne devez pas forcément partager, est qu'on aurait pu l'appeler comme en France le syndicat des copropriétaires. Un syndicat défend l'intérêt de ses membres auprès de la direction et donc du pouvoir.
Dans une copropriété le pouvoir c'est l'assemblée générale des copropriétaires. Le paradoxe est donc d'avoir un syndicat qui défend les copropriétaires contre les copropriétaires. ABSURDE NON ?
Comme on a donné le nom de conseil de copropriété, en réalité, le pouvoir qui est controlé est celui du syndic (art. 577-8 § 4). Son rôle devrait rester dans ce cadre unique, vérifier si le syndic fait correctement son travail et dénoncer les manquements éventuels aux copropriétaires via un rapport semestriel. Ce qui permettra aux copropriétaires de jouer leur rôle, c'est a dire de décider des sanctions à prendre ou pas contre le syndic.
On assiste parfois, au contrôleur qui surveille le contrôleur. Il n'est pas exceptionnel que le véritable pouvoir soit aux mains du conseil de copropriété.
Aussi longtemps que les copropriétaires délégueront leurs pouvoirs pour ne pas s'impliquer eux-mêmes dans la gestion de leurs biens communs, le forum de PIM aura toujours un bel avenir devant lui.
Les emmerdeurs seront toujours des empêcheurs de tourner en rond.
Pour TEMPURA, qui se demandait s'il existe des cas concrets de révocation du syndic, je signale que la citation que j'ai faite, à savoir :
La responsabilité du syndic à l'égard de son mandant est, par nature, contractuelle (...) Le mandataire répond non seulement du dol mais encore des fautes qu'il commet dans sa gestion. (...)
Les juridictions font régulièrement application de ces principes
provient d'un article de doctrine qui regorge de cas de faute lourde du syndic.
Cet article (pour ceux qui y ont accès) de 10 pages en petits caractères a été publié le 11 juin 2011 - il est donc tout récent et suit la nouvelle loi sur la copropriété de juin 2010 - dans Le JOURNAL DES TRIBUNAUX.
Il s'intitule : COPROPRIETE ET RESPONSABILITE CIVILE.
Voilà pourquoi j'attirais l'attention de TEMPURA (mais aussi celle de tous les lecteurs du forum) sur l'impérieuse nécessité de faire attention à la responsabilité.
Si vous donnez les clefs de votre appartement à quelqu'un et que vous constatez la disparition d'objets, n'allez pas vous plaindre à votre compagnie d'assurance car elle vous rétorquera qu'il n'y a pas eu d'effraction et que vous êtes, en quelque sorte, complice.
C'est la même chose en copropriété. Si vous imaginez qu'en vous en remettant au conseil de copropriété pour faire ce que VOUS avez à faire, en disant moi pas vouloir savoir, moi donner pouvoir au conseil de copropriété, n'allez pas vous plaindre ensuite du syndic.
Vous serez qualifié de victime complice.
Que vous soyez stupide, que vous n'ayez pas compris la loi (parce que vous en faites une autre lecture - sic) n'intéresse personne.
Surtout pas la Justice.
Nul n'est censé ignorer la loi.
OK, car si on révoque le syndic, il faut obligatoirement le remplacer.
Très bien.
Outre ces subtilités sémantiques, il faut savoir (et je cite un avocat) que :
La responsabilité du syndic à l'égard de son mandant est, par nature, contractuelle (...) Le mandataire répond non seulement du dol mais encore des fautes qu'il commet dans sa gestion. (...)
Les juridiction font régulièrement application de ces principes.
En résumé:
Parce que l'ACP (sans doute pour de stupides raisons de pseudo-économies) a confié au CC le soin de récolter des devis, elle a commis une grosse faute.
Elle doit la redresser toutes affaires cessantes (par une AGEX) pour pouvoir mettre en cause la responsabililté du syndic qui a commis de lourdes fautes en tant que mandataire.
Sans quoi le syndic aura beau jeu d'invoquer cette illégalité.
Lors de cette AGEX, il faut proposer des successeurs au syndic.
Donc récolter des offres.
Si l'AGEX persiste dans l'illégalité (en continuant à croire qu'elle peut s'en remettre à des gens du CC), elle pourra dire bye-bye à toute possibilité d'évolution positive.
-
Mais beaucoup d'intervenants ont mis en évidence l'importance de l'ex-conseil de gérance pour assumer diverses choses qui ne sont pas de la responsabilité du syndic d'où la possibilité de délégation au CdC dans un cadre bien défini et temporaire pour ne pas se substituer à l'AG.
Vous mettez le doigt sur une sorte de démission des copropriétaires qui préfèrent s'en remettre à d'autres. Un peu comme s'ils disaient à ces autres:
voici la clef de mon coffre-fort, je préfère vous la donner à vous plutôt qu'au syndic.
Alors qu'en fait, la question n'est absolument pas de donner la clef de son coffre-fort à qui que ce soit.
Au contraire, il s'agit de gérer soi-même le contenu de son coffre-fort. Surtout que ce coffre-fort, c'est d'abord un patrimoine important, ne fût-ce que le prix de l'appartement.
Qui aurait l'idée de dire à son voisin: allez à la banque pour moi et faites les investissements qui vous chantent.
Personne.
Et les parlementaires ont voulu définitivement mettre fin à ce monopole du savoir et des contacts qu'auraient certains membres de conseils de gérance.
Je laisse parler le père de la nouvelle loi, Olivier Hamal:
[i]Il nous faut bien évoquer également l'évident trop grand désintérêt - voire l'apathie - de nombre de copropriétaires dans la gestion au quotidien de leur immeuble. (...) les décisions prises par cette AG engagement pourtant leur patrimoine, leur pouvoir d'achat et le futur de leur bien.
Les objectifs sont triples: moderniser le fonctionnement des copropriétés, accroître la transparence dans leur gestion, booster la participation et obtenir une attitude plus proactive des propriétaires[i]
quelles sont les missions que le législateur, dans son art 577-8/1, a souhaité éventuellement déléguer au CdC après accord de l'AG.
Pouvez-vous nous donner des exemples ?
On serait plus avancé si le parlement lui-même avait donné des exemples.
Mais il ne l'a pas fait. Et dans la dynamique du fonctionnement politique du Parlement, on peut supputer (supputer seulement) qu'il a voulu donner l'illusion à certains de leur donner du pouvoir tout en retirant toute portée à ce pseudo-pouvoir.
En quelque sorte, il reprenait de la main droite ce qu'il avait soi-disant donné de la main gauche.
Certains croient que cette pseudo-délégation siffle le retour à la vieille co-gérance. Il n'en est absolument rien. Bien au contraire.
Voilà pourquoi il faut lire les débats parlementaires, qui sont sur Internet, et ne pas tirer des plans sur la comète.
Il faut regarder les choses factuellement. Et pas faire des projections.
Voici la justification donnée à cet amendement sur le site de la chambre , qui dans la dynamique parlementaire ne visait apparemment rien.
Pour éviter les conflits dans l’interprétation des rôles du
conseil de copropriété, la tâche de «conseiller» est retirée
de la description de ses tâches.
La possibilité pour l’assemblée générale de déléguer certaines
missions au conseil de copropriété est maintenue mais
encadrée: d’une part, les missions déléguées au conseil de
copropriété ne pourront pas entrer en conflit avec les missions
légales du syndic ou de l’assemblée générale. Elles devront
être précisément détaillées lors de leur soumission au vote
de l’assemblée générale qui devra les adopter à une majorité
qualifiée des trois quart des voix .Enfin, ces missions porteront
sur des périodes déterminées qui ne pourront excéder un an.
Et plus loin, pour éviter que ces "flics" de la copropriété ne s'offusquent de leur nom, on l'a changé :
Dans la proposition de loi, il était suggéré de renommer le
conseil de gérance afin de lever les ambiguïtés liées à ces
termes: le rôle de cet organe n’est pas de gérer la copropriété
mais de veiller à ce que le syndic assume correctement ses
missions. Celles-ci sont décrites à l’article 577-8 § 4.
La nouvelle appellation de «conseil de surveillance» retenue
dans la proposition de loi n’a cependant pas rencontré
l’unanimité lors des auditions. Certains intervenants appréhendaient
la référence trop explicite à l’autorité que dénote
le terme de surveillance.
Dans un but d’équilibre, il est proposé d’opter pour un
titre plus neutre et en même temps signifiant. Si la mission
principale de l’actuel conseil de gérance est bien le contrôle
de la gestion du syndic, la raison de son existence est la représentation
des copropriétaires dans les immeubles d’une
certaine importance. Les termes de « conseil de copropriété»
expriment cette qualité de représentation.
Ces amendements et leur jusitification ont été soumis le 7 mai 2009.
Ils émanent de Mme Nyssens et consorts.
1. Il faut lire la loi dans son ensemble (et pas par le petit bout de la lorgnette).
Le CC doit contrôler l'exécution - par le syndic - des décisions de l'AG.
Comment pourrait-il contrôler quoi que ce soit si l'AG est court-circuitée et qu'il participe - lui-même - à l'exécution de décisions.
On ne peut pas être en même temps le contrôleur et le contrôlé.
Comment, dans son rapport semestriel circonstancié de sa mission aux copropriétaires le CC va-t-il s'y prendre pour expliquer qu'il s'est lui-même contrôlé ?
ça n'a pas de sens.
2. Dans la nouvelle loi, le CC s'est vu dépourvu de toute mission d' assistance au syndic.
Comment, dans son rapport semestriel circonstancié de sa mission aux copropriétaires le CC va-t-il s'y prendre pour expliquer qu'il n'assiste pas le syndic mais qu'il collabore avec lui.
ça n'a pas de sens.
3. Si on se réfère aux débats parlementaires (encore faut-il les lire), on voit que le principe qui a guidé les parlementaires est que le syndic doit jouer son rôle pour lequel il est rémunéré.
Comme dirait quelqu'un de célèbre sur ce forum: vous n'êtes pas content de votre syndic ?
Changez-en !
Ce n'est pas en utilisant des formules boîteuses qu'on arrive à quoi que ce soit.
Au contraire, on complique la situation qui sera exploitée au maximum ensuite (entrepreneur, par exemple).
Ce cas a été vécu, mais dans un jugement en néerlandais.
Je n'ai simplement pas la même lecture que la vôtre des textes que vous citez.
Dommage que l'autre jugement soit en néerlandais.
Vous comprendriez que VOTRE manière d'interpréter la loi vous conduit tout droit à la catastrophe (financière, notamment).
Faites-vous expliquer par un avocat le principe de la responsabilité.
A moins que vous considériez que VOTRE lecture de la responsabilité s'impose.
Débrouillez-vous donc avec VOTRE devis polonais et VOTRE syndic, puisque VOUS savez tout mieux que tout le monde.
Je ne crois pas que sur ce forum un quelconque intervenant se fasse mener par le bout du nez de façon aussi caricaturale que VOTRE assemblée générale dont VOUS êtes sans doute le meneur.
Allez-y au casse-pipe.
La situation que vous décrivez est point par point celle que le juge a refusée.
Vous êtes très péremptoire.
Heureusement que vous n'êtes pas magistrat.