forum Vous n'êtes pas identifié(e) : Inscription :: Identification | Recherche Forum
il me semble que vous parlez toujours de 2 vérificateurs de comptes. Pourquoi ?
Les vérificateurs (ou commissaires) aux comptes vont toujours par deux, comme les gendarmes à l'époque ou la police fédérale n'existait pas encore.
Pourquoi? Parce qu'il est plus délicat de corrompre deux personnes en même temps qu'une seule. Et puis il y plus dans deux têtes que dans une, surtout en matière de copropriété.
Si une chose peut échapper à l'un, elle n'échappera peut-être pas à l'autre.
Et puis cela va plus vite aussi.
Et puis, le PV des vérificateurs aura plus de poids s'il est signé par 2 personnes plutôt que par une seule, parce que cela suppose une plus grande rigueur dans le travail de vérification; un vérificateur couvrant en quelque sorte le travail de l'autre et vice versa.
Voilà quelques raisons qui plaident pour 2 vérificateurs plutôt qu'un seul.
Messieurs,
Un locataire s'est fait volé (a été volé) son sac à main avec ses clefs et ses papiers dont sa CI.Je présume qu'il y a eu déclaration à la police ?
Il a remplacé le barillet de la serrure de sa porte entrée de l'apparte-ment -seul-par un barillet -bon marché-sans aucune sécurité.Tous les barillets étaient des barillets de sécurité dont seul le syndic possède le certicat permettant de faire refaire des clefs.
Il faut savoir que les clefs sont propres aux commoditités de chaque appartement mais ces clefs permettent d'ouvrir tous les communs dont la porte d'entée donnant accès à la cage d'escaliers et ascenseur.
1- Cette disparition de clef, dont a été informé le syndic, doit-elle être déclarée au propriétaire ?
2- Si un jour il y a une effraction dans un autre appartement mais sans effraction des communs, peut-il être mis présumé responsable, de négligeance, et quels en sont les conséquences ?
3- A la fin du bail est-il obligé de remettre l'appartement dans l'état qu'il l'a recu au départ notamment pour les barillets ?
Salutations.
Bonsoir,
Le problème de la disparition des clés avec les papiers identité permet au voleur de connaître le domicile de la victime et avec les clés il peut avoir accès sans effraction à toutes les parties communes, ce qui met à sa portée les portes d'appartements.
On peut comprendre que l'insécurité est grande.
Si le locataire est assuré contre le vol, peut-être que celle-ci peut intervenir dans le remplacement de tous les barillets et de toutes les clés, mais j'en doute.
Son assurance familiale (RC) ne devrait pas non plus couvrir ces frais, mais il faut quand même inviter ce locataire à déclarer le sinistre en présentant un devis fourni par exemple par le syndic.
J'ai connu le même cas dans mon immeuble et aucune assurance de la locataire n'a voulu intervenir.
Pour la victime d'un vol genre arrachage de sac, il s'agit d'un cas de force majeure qui dégage sa responsabilité. C'est du moins ce que j'ai cru comprendre des explications qui m'ont été données.
Le problème a été résolu ainsi:
1) dans un premier temps et pour parer au plus pressé, remplacement du barillet de la porte d'entrée par un barillet courant avec remise de nouvelles clés à chaque occupants.
2) remplacement de ce barillet par une serrure de sécurité motorisée commandée par badges pouvant être désactivé si le badge disparaît
ou n'est pas remis au propriétaire à la fin du bail.
Il faut bien entendu que la porte d'entrée soit déjà suffisamment solide pour que ce système y soit installé.
S'il s'agit par exemple d'une porte en verre trempé, il faudra la remplacer.
Pas fermer le forum, mais la discussion concernée.
C'est Camus, je crois qui disais que "Mal nommer les choses ajoute au malheur du monde".
Le mot "forum" utilisé était bien entendu inapproprié.
Excuses pour la faute et merci de m'avoir corrigé.
Quant à la FBC, la « Fédération belge des copropriétaires », quel est son poids réel ?
à Zitoun pour son analyse! Franchement, c'est bien vu et bien dit. Assis sur mon nuage, j'applaudis des deux mains.
En 2005, sous le même pseudo, j'intervenais sur le forum de la FBC et j'ai eu l'outrecuidance de lui suggérer de s'allier à tous les autres organes concernés pour faire évoluer l'adaptation de la loi de 1994, parce que, disais-je, quel que soit son poids, il sera insuffisant.
Cette réflexion m'a valu d'être banni du site, comme Luc l'avait été un peu avant.
Carte rouge, comme celle que brandit PIM si on va trop loin dans ses critiques, mais au moins ici la menace est de fermer le forum, pas de priver un quidam d'exprimer son opinion.
Sur ce forum j'émettais aussi l'avis que le nombre d'affiliés à la FBC était probablement le secret le mieux gardé de Belgique. A mon avis juste de quoi organiser un petit tournoi de belote.
Donc, en résumé, il n'y a qu'en s'unissant que toutes les parties concernées pourront faire bouger les politiques par lesquels il faut nécessairement passer pour faire avancer l'adaptation de la loi..., associations ou syndicats de propriétaires ou copropriétaires, IPI, ABSA, CNIC, notaires, magistrats, locataires, etc... tous peuvent apporter leur eau au moulin.
La devise de la Belgique "L'Union fait la force" ne trouve pas de meilleur terrain pour s'appliquer.
à Luc et à Colet,
Et pourtant Luc sait de quoi je parle puisqu’il vit, lui aussi, un calvaire.
Quant à vous, Colet, je n’ai jamais lu que vous aviez connu des problèmes dans votre copropriété.
Vivriez-vous dans la copropriété « Utopia » ou « Paradisio » ?
Je dois bien avouer que depuis que je navigue sur ces forums, je suis stupéfait par les problèmes graves qui existent dans certaines copropriétés.
Dans la mienne, s'il y a bien eu quelques petits accrochages mineurs avec certaines dames qui vivaient mal leur ménopause, je constate en effet qu'en comparaison avec la vôtre, je dois vivre au paradis.
Bonsoir!
Au sujet de la certification des syndics par le SNP, je serai plutôt de l'avis de Zitoun pour dire que que c'est supercherie.
Que n'importe quel syndic, même celui qui est décrié par sa (ou ses)
copropriété(s) puisse, en payant, obtenir une espèce de diplôme dont il pourra se prévaloir auprès des innocents qui prendront cette certification payante pour paroles d'évangile est une tromperie qu'il faut non pas seulement dénoncer, mais qu'il faudrait interdire.
Le SNP donne, contre paiement, une espèce de garantie de qualité non prouvée à des syndics et toute honte bue, déclare qu'il appartient aux copropriétaires à prouver que cette certification n'est pas méritée auquel cas, elle pourrait être retirée.
Je croyais avoir rêvé; mais non c'est pire, je cauchemarde!
Je ne sois pas membre de ce syndicat (j'ai horreur des syndicats) et je ne doute pas qu'il rend de nombreux services à ses membres.
Mais par contre, dans cette histoire de certification des syndics, il rend un très mauvais service à beaucoup d'entre eux.
Je n'ai pas d'expression assez forte pour exprimer combien je suis scandalisé par cette tromperie.... et je pèse mes mots.
Moimoi,
Généralement, l'acte de base, le règlement général de copropriété (RGP) et le règlement d'ordre intérieur font partie du même document.
Parfois, le dernier fait défaut ou se trouve dans un document annexe, mais je n'ai encore jamais vu un acte de base sans RGP.
Si vous avez lu votre acte de base, n'y avez-vous vraiment pas trouvé le RGP?
Ce règlement dit comment doivent être convoquées les AG, parle éventuellement du conseil de gérance et peut-être du président de l'assemblée.
Le président de l'assemblée ne doit pas être confondu avec le président du conseil de gérance, les deux fonctions étant distinctes.
Il est important de savoir ce que dit votre RGP à ce sujet, sinon on parle dans le vide.
Les RGP de plus de 30 ans disaient souvent que, en début de séance, l'assemblée désigne un président de l'assemblée et deux assesseurs
(plus éventuellement un secrétaire) qui deviendront par la suite, le conseil de gérance. Ceci me semble ne plus devoir convenir.
Comment être sûre qu'on vous dit la vérité?
Pourquoi ne pas vous proposer au poste de secrétaire de la séance ? Si l'assemblée vous désigne à cette fonction, vous devrez rédiger le PV d'assemblée et il vous faudra prendre des notes et noter le résultat des différents votes. (autant de quotités ont voté pour, autant d'abstention, et autant, avec les noms, ont voté contre).
Pour rédiger le PV, vous devrez vous faire remettre la liste des présents signées par ceux qui sont là et sur laquelle figurent aussi ceux qui se sont fait représenter avec le nom du mandataire.
Il est recommandé de faire signer cette liste par le président d'assemblée.
Il vous faudra vérifier si plus de 50% des quotités sont bien en séance avec plus 50% des propriétaires. S'il y a 12 propriétaires il en faut au moins 7 présents ou représentés.
Si les 2 conditions ne sont pas remplies, il faut lever la séance et le noter au PV. Le syndic devra en reconvoquer une nouvelle au moins 15 jours plus tard, avec le même ordre du jour.
S'il y a une réélection pour le conseil de gérance, présentez vous et si vous n'êtes pas élue, ne vous découragez pas.
Comme propriétaire, vous avez le droit de consulter chez le syndic, tous les documents de la gérance, comme par exemple le registre des assemblées.
Avec les PV, vous devriez trouver la liste des présences des assemblées passées et pouvoir vérifier si elles étaient valablement constituées.
La loi vous protège; encore faut-il savoir comment faire valoir ses droits à l'information.
Ne pouvez-vous vraiment pas trouver un appui chez un autre propriétaire occupant l'immeuble?
Je ne puis que vous souhaiter bonne chance et bon courage.
aux précédents AG, je peux vous assurer que le président n'a jamais pris la parole (je ne sais meme pas qui est président). c'est toujours le syndic meme qui prend la parole, et il ne parle jamais des présents, représentés, etc...
si je vous comprends bien, ce devrait être le président qui devrait prendre la parole.
et il devrait mettre les gens au courant du nombre de présents, et du nombre de représentés. quand vous parlez de nombre, çà veut dire qu'il doit parler en personnes présentes ou représentées ou (et.ou ????) en quotités présentes ou représentées.une bête question pour vous sans doute, pour moi non, puisqu'ignare en la matière (c'est la raison de ma présence ici que veut dire : la liste nominative des procurations refusées...
Moimoi,
J'ai moi aussi une bête question à vous poser:
Avez-vous au moins lu votre acte de base et règlement de copropriété, la loi de 1994 sur la copropriété forcée et vous êtes vous au moins renseignée quant à l'achat éventuel d'un bouquin sur les problèmes relatifs à la copropriété en général?
Après la lecture de ces documents, vous aurez déjà la réponse à pas mal de questions.
Et les questions que vous posez sur ce forum, il faut les poser à votre syndic dès que votre assemblée commencera: combien de quotités, sont présentes ou représentées, et combien de propriétaires sont présents. Il faut plus de 50% des deux pour que l'assemblée soit valable.
C'est le président qui devrait vous donner ces indications, mais s'il est muet, ce sera le syndic, même si ce n'est pas son rôle.
Une liste nominative est une liste de noms. Si des procurations sont incomplètes (pas de noms du mandant ou du mandataire, pas de signature....) et qu'elles sont refusées, il faut
désigner celui qui la présente et de qui elle est émane.
C'est simple, mais il faut l'avoir au moins fait une fois pour comprendre.
Plongez-vous dans les textes et vous verrez que vous n'êtes pas si ignare que vous le dites.
Déjà de venir poser des questions sur ce forum est un signe d'intelligence.

On croit rêver quand on lit de pareilles choses!
Serait-il possible qu'en Belgique, près de 11 ans après l'entrée en vigueur de la loi sur la copropriété forcée, il se trouve encore des immeubles avec 4 propriétaires différents dont l'un d'eux affirme sans rire qu'il n'y a pas de copropriété?
Je suis peut-être énervé ces moments-ci, mais ce genre de choses me met hors de moi.
Je suppose quand même que Lili et ses voisins ont bien un acte de propriété dans lequel ils feraient bien de se plonger rapido pour voir si on y parle d'annexes dans le genre acte de base et règlement de copropriété.
Allô! docteur, je souffre.



Luc a écrit :Une personne peut avoir les procurations de toutes les copropriétaires, sauf un. Mais les voix d'un membre de l'AG doivent être limité au total des autres membres.
L’art. 577-6 §5 stipule que nul ne peut prendre part au vote, même comme mandataire, pour un nombre de voix supérieur à la somme des voix dont disposent les autres copropriétaires présents ou représentés.
La loi ne précise cependant pas de quelles procurations le mandataire devra se défaire !
Lors de mon assemblée statutaire de la semaine dernière, j’étais en possession de trois procurations dûment remplies avec les intentions de votes de mes mandants pour chacun des points de l’ordre du jour.
Notre copropriété compte 12 propriétaires. Nous étions 7 présents et représentés, le quorum de présence pouvait donc être atteint, mais je disposais personnellement de 4 voix, soit 1 de trop.
J’ai été invité par le syndic (bénévole) à retirer une de mes procurations, ce qui nous amena sous le quorum requis pour valider l’assemblée qui sera reportée.
Ma question est la suivante : si en retirant une procuration le quorum été encore atteint, laquelle aurais-je dû retirer ?
Je me trouvais devant un problème de conscience vis-à-vis de mes mandants qui avaient exprimé chacun des intentions de vote différentes au sujet de points importants ?cordialement
Votre syndic (bénévole) est un demeuré qui n'a rien compris à la manière d'appliquer la loi.
1) D'abord on ne détermine pas la validité d'un quorum en comptant les personnes (une personne n'est pas égale à une voix).
Ce qui compte c'est le nombres de QUOTIES présentes ou représentées à l'assemblée.
Tous les mandats comptent pour déterminer le quorum.
Ce n'est que pour les votes qu'il faut appliquer l'art. 577-6 § 5 que vous citez, dans le cas où il y aurait dans l'assemblée un mandataire majoritaire; c'est à dire quelqu'un qui détiendrait à lui seul, plus la moitié des quotités en séance.
2) Votre assemblée était valable si elle réunissait les quotités requises par votre acte de base puisque plus de la moitié des propriétaires étaient présents ou représentés.(2è condition prévue par la loi).
Dans ce cas, elle ne devait pas être reportée au prétexte abusif que vous représentiez à vous seul les 4/7e (donc plus de la moitié) des personnes présentes.
3) Si la valeur de vos quotités, ajoutées à celles de vos 3 mandats, dépassait le total des quotités possédées par les autres propriétaires
en séance, les votes pouvaient quand même se dérouler normalement, mais au décompte des voix, vos quotités auraient été réduites à celles possédées par les autres.
4) Le mandataire ne doit se défaire d'aucune procuration, ce serait un comble!
C'est seulement au moment du vote que ses quotités sont réduites à la valeur des quotités qui sont en face de lui.
Demandez à votre syndic bénévole de se documenter sérieusement
sur la manière d'appliquer la loi. Il existe plusieurs bouquins qui peuvent l'aider efficacement
A la limite offrez en lui un! C'est dans l'intérêt de votre copropriété. Sinon conseillez lui de venir faire un tour sur ce site pour y faire son
écolage......
Je crois qu'il en a bien besoin.
Attention, Colet, je ne dis pas qu'il ne faut rien faire. Je suis le premier demandeur, et ma liste de doléance est relativement longue...
Néanmoins, je pense qu'il faut faire attention à ce qu'on ne tombe pas dans une lourdeur telle qu'elle rende la gestion des petites copropriétés ingérables.
Selon les syndics français que je connais, notre système est léger et enviable, et le système français est lourd et est la meilleure protection des syndic pro...
Comparez les tarifs français et les tarifs belges, et vous comprendrez ce que je veux dire...
Cà, pour être léger, il est léger...et par rapport à la lourdeur du système français il ne fait certes pas le poids.....
Vous dites vous même que votre liste de doléances est longue....
Je crois que, si la loi belge doit être adaptée pour régler tous les points peu clairs qui existent actuellement, elle ne sera pas loin d'atteindre le poids de la loi française.
Mon propos ne visait pas à adopter la loi française, mais de s'y référer quand la nôtre ne donne pas de solution.
Je me souviens qu'il y a des années, les normes belges étaient très incomplètes et parfois inexistantes dans certains domaines.
Les fabriquants se conformaient alors aux normes en vigueur en Allemagne ou en France pour vendre en Belgique un produit fiable, même s'il n'était conforme qu'à une norme étrangère.
C'était mieux que rien du tout.
Et puis il n'y a pas que la France qui a avoir pondu une loi sur la copropriété.
Comment vivent en copropriété les Italiens, les Allemands, les Hollandais ou les Espagnols?
Il y a peut-être de bonnes choses à pêcher chez eux aussi?
Je me permet de pointer un défaut majeur du système français: sa lourdeur.
Nous avons déjà une loi! C'est déjà plus que rien. Mais elle est fort incomplète et laisse beaucoup trop de questions sans réponse, qu'on pourrait trouver dans la loi française.
Il a fallu 11 ans à nos politiques pour apporter le 1er amendement à la loi qui concerne la transmission des documents de la copropriété qui ne résout d'ailleurs pas grand chose.
De plus, ce ne serait pas la première fois que, en l'absence de références belges, nos juges vont piocher dans la loi française l'argumentation qui leur fait défaut chez nous.
Bonsoir.
Les informations données par Saxo sur certains aspects de la loi française qui a 30 ans d'avance sur la nôtre sont particulièrement intéressantes.
Si je lis bien, cette loi n'a pas arrêté d'être complétée et l'a encore été il y a peu de temps.
Je ne dis pas que ce qui est bon pour nos amis français l'est nécessairement aussi pour les p'tits belges mais, ne peut-on imaginer, qu'après quelques petites adaptations, le texte de la loi française soit adopté par une copropriété et être appliqué par le syndic sur les aspects laissés dans l'ombre par notre propre loi?
Ce n'est peut-être pas LA solution universelle, mais c'est peut-être une idée à creuser au coup par coup, en attendant que la loi belge règle les problèmes existants; ce qui ne sera pas fait avant longtemps, compte tenu de la complexité des problèmes à résoudre.
merci pour toutes vos réponses mais je lis dans le code civil que pour élire 1 CG il faut 3/4 des voix et ailleurs je vois 50% des voix, je ne m'y retrouve plus.
je souhaite que mon compagnon m'accompagne à l'AG, il n'est pas propriétaire mais est très dévoué dans l'immeuble, bien sûr, ne pouvant plaire à tout le monde, je ne voudrais pas qu'on lui fasse la remarque,comment procéder?merci.
Marie
Personne ne vous fera grief d'avoir mis le doigt sur une subtilité de la loi qu'il n'est pas permis à tout le monde de repérer.
L'article 577-7 § 1er c) du code civil auquel vous faites allusion dit que:
" Sous réserve de conditions plus strictes fixées par le règlement de copropriété, l'assemblée décide:
a) ......
b).......
c) de la création et de la constitution d'un conseil de gérance qui a pour mission d'assister le syndic et de contrôler sa gestion"
Création: Il s'agit pour l'assemblée de dire si elle veut fonctionner avec un conseil de gérance. Ce vote devait, si je ne m'abuse, être demandé dès l'entrée en vigueur de la loi en 1995.
Constitution: Ici il s'agit de dire comment ce conseil de gérance (si le vote pour sa création est positif) sera composé, par exemple
1 président, 1 secrétaire, 2 ou plusieurs assesseurs, etc...
Quand à la nomination des personnes qui siégeront au sein du conseil de gérance, elle ne requiert que la majorité simple.
Ce n'est que la majorité qui est simple Marie. Tout le reste est bien compliqué n'est-il pas?
Si votre acte de base est muet à ce sujet, votre compagnon peut assister à l'assemblée avec vous.
Si on vous pose une question sur sa présence vous répondrez qu'il est votre conseiller et que tout propriétaire peut se faire accompagner par un tel conseiller lors d'une AG.
Il peut intervenir dans les débats (j'ajouterai: modérément s'il n'est que "toléré") mais il ne pourra pas voter.
Courage !
Je crois qu'il n'y pas de listes de candidats, mais bien des candidatures individuelles.
Vous avez raison. J'aurais dû écrire "les membres du conseil de gérance sont élus individuellement à la majorité simple"
Dans mon esprit, il n'avait jamais été question de faire voter pour un groupe de candidats, mais de faire acte de candidatures.
En tous cas, pour le poste de président, comme il n'y en a qu'un à pourvoir; il s'agit bien d'une élection individuelle.
Mais on n'est jamais clair assez.
Le message de Luc est arrivé pendant que rédigeait le mien.
Je suis désolé pour la redondance de certaines réponses.

Marie,
D'abord il faut lire "la bible" de l'immeuble, c'est à dire votre règlement de copropriété.
Vous y trouverez certainement déjà quelques réponses à toutes vos questions.
- pour le propriétaire qui ne lave jamais ses vitres et à des rideaux sales, voyez ce que dit le règlement (copropriété et ordre intérieur). Vous y trouverez peut-être un article vous permettant de lui faire remarquer qu'il ne satisfait pas à ses obligations.
- L'élection d'un président d'assemblée se fait généralement par consensus et à mains levées. Encore faut-il qu'il y ait un ou des candidats. Voyez dans votre règlement ce qui est prévu à ce sujet.
- L'ordre du jour prévoit-il la nominations des membres du CG? Si oui, et si vous souhaitez en faire partie (avec 2 autres candidat(e)s), il serait d'adresser une lettre au syndic en faisant état de votre (vos) candidature(s). Demandez dans la lettre que le vote sur la désignation de ces personnes soit fait par bulletins secrets puisqu'il y aura probablement plus de candidats que de postes à pourvoir (1 président + 2 assesseurs sont généralement prévus, mais à vérifier dans votre bible).
Le CG est élu à la majorité simple (voir règlement), c'est à dire la moitié des quotités en séance (présents et représentés) plus 1 voix.
- Le PV de l'assemblée est généralement rédigé par le syndic, sauf si en début de séance, la proposition de désigner un secrétaire est acceptée (majorité simple, vote à mains levées, mais il faut comptabiliser les quotités possédées par chaque main)
- C'est abusivement que les membres du conseil de gérance siègent au bureau de l'assemblée. En principe, (mais voir dans votre règlement) le bureau de l'assemblée n'est composé que du président nommé en tout début de séance, des assesseurs (s'ils sont prévus par le règlement et ont été nommés), du secrétaire éventuel et du syndic.
Le bureau d'assemblée n'est pas le conseil de gérance, sauf si cela est prévu ainsi dans le règlement.
Si un nouveau bureau d'assemblée est élu en début de séance, c'est lui qui doit siéger au bureau.
Si l'ancien président n'est pas réélu il ne peut pas présider la réunion, cela va de soi.
En principe, votre syndic devrait connaître cette matière et faire en sorte que cela se passe bien.
Évidemment s'il y a collusion syndic/CG, c'est une autre histoire.
Donc, lisez bien la loi et votre règlement et n'hésitez pas à poser les questions à votre syndic en cours de séance.
Bonne chance! 
Je présume que la copropriété est situé dans la région bruxelloise. Dans ce cas il se peut qu'un permis d'urbanisme est nécessaire.
L'immeuble est en région wallonne, mais les prescriptions légales devront quand même être respectées par l'intéressé.
Merci pour tout.
(?)
Oui mais les résultats ne semblent pas probants.
N'y aurait-il vraiment aucun syndic digne de ce nom dans votre voisinage immédiat??
Ne seriez-vous pas un peu trop exigeante (?) (?)
Y en a t'il parmi vous qui aurait l'adresse d'un BON gérant d'immeubles????? Grrrr.... Que c'est difficile à trouver!
Avez-vous essayé le bouche à oreille?