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@tempura - Si je comprends votre point de vue, je n'y adhère pas.
En effet, la Commission de la Vie Privée - que je connais professionnellement par ailleurs - prend, comme souvent en ces circonstances, une position qui me semble trop académique et trop rigide, donc déconnectée du terrain. Libre à vous de lui donner le crédit qu'elle attend. S'il est bien pour tous qu'elle prévienne les excès, il me semble malsain qu'elle interprète les dispositions légales dans un sens qui gèle la communication sociale. Je pense qu'il y a bien assez de lois - en particulier le CC 1382 sur la faute - qui date un peu mais qui reste visionnaire, pour laisser à un juge la libre appréciation d'une faute, d'un dommage et du lien entre les deux.
Et pour clore ce sujet, je me demande quel juge oserait mettre un proprio en prison pour avoir communiqué les décomptes de charges à un locataire à la langue trop bien pendue ! La Justice n'arrive déjà pas à mettre en prison des fraudeurs qui se remplissent les poches à coups de millions...
S'il est facile de comprendre que l'information relative au défaut de paiement d'un cp est pertinente pour les autres cp, on n'aperçoit pas en quoi elle le serait pour les locataires.
Elle peut être pertinente pour les locataires aussi. Ainsi, si à cause des mauvais payeurs, les fournitures en mazout ou en gaz ne sont plus possibles, c'est le locataire qui aura froid. Pas le proprio. Si l'ascenseur est en panne et que la caisse ne permet pas le remplacement des pièces nécessaires, c'est le locataire qui montera à pied. Pas le proprio. Je connais un immeuble pas loin de chez moi où, faute que tous aient bien payé leurs charges, tout le monde s'est retrouvé sans chauffage au coeur de l'hiver: la caisse du syndic était vide.
Notre syndic remet l'état des comptes de la totalité de l'immeuble. Il n'y a pas de comptabilité qui soit propre par copropriétaire, ni ventalition des charges entre proprio et locataire. Il est donc beaucoup plus facile pour un proprio de transmettre une copie du document complet au locataire que de recopier les seuls postes qui l'intéresseraient. Il a sans doute autre chose à faire que recopier 200 cellules d'une feuille Excel.
A mon sens, le proprio me semble agir avant tout par facilité et par transparence, dans le cadre de sa relation contractuelle avec son locataire. En outre, celui-ci peut, par exemple, comparer ses frais de chauffage avec ceux de ses voisins, pour des logements comparables de l'immeuble.
Si après, le locataire entretient des ragots ou se sert de ces documents pour envenimer une relation de voisinage, c'est une toute autre affaire.
Prétendre que le proprio agit dans l'intention de nuire me semble donc vraiment excessif. Et, en effet, les mauvais payeurs doivent aussi assumer les conséquences de leurs actes quand leur attitude peut nuire à tout un immeuble. De toute façon, leur identité est connue de tous les coproprios en AG où le recouvrement est ouvertement débattu.
Dans un conflit semblable, ma locataire était allemande. Le jugement a été rendu à Bruges. Avant de notifier le jugement, il a fallu passer par un traducteur juré (alors qu'elle avait son propre avocat pour la représenter), et un bureau d'huissiers à Berlin (toutes les requêtes internationales passent par des fonctionnaires de Berlin - les huissiers là-bas sont fonctionnaires). Coût: 1500+ euros. Pour nous rendre compte qu'elle avait entre-temps déménagé...
grmff a écrit : Pour changer de syndic, il ne faut pas passer pas la case "cogestion" qui n'est pas légale.
Vous pouvez vous faire élire comme syndic pour une durée de 1 mois ou deux. Mais il faut un syndic. Obligatoirement. Sinon, l'ancien syndic reste syndic. Avec tous les pouvoirs (de nuisance...) du syndic
En effet, qu'il soit cp, rémunéré ou bénévole, grand ou petit, mâle ou femelle, peu importe, mais il faut un syndic.
Notre contrat prévoit un préavis de 3 mois. Cela peut être suffisant pour recruter un nouveau syndic, même si cela est court. Perso, avec ma culture "américaine", je ne suis pas "pour" les préavis prestés, je trouve cela malsain. Si je me propose comme syndic à titre temporaire, je peux me faire assister? Pex, le Conseil de Gérance peut-t-il collégialement faire fonction? Et dans cette transition, ma responsabilité civile est-elle engagée (avec éventuelle couverture par mon assurance familiale qui en gros couvre le 1382 CC)?
Bon... Nos premières priorités sont de foutre notre syndic à la porte, trouver un avocat, former un groupe de travail au sein de l'immeuble pour se cogérer 2 ou 3 mois et recruter un nouveau syndic sur base d'un cahier de charge élaboré en commun. Et si notre syndic actuel s'accroche, cela ne sera pas trop son intérêt car nous le ferons savoir dans le quartier.
Bonjour,
Je viens de lire l'intervention de Luc. Le gouvernement se rend-t-il compte des connaissances juridiques exigées des copropriétaires? D'un point de vue légal et organisationnel, gérer une copropriété de 60 appartements occupés en majeure partie par des petits vieux, deux ou trois excités qui n'y connaissent rien mais veulent se mêler de tout, et deux ou trois plus malins qui ont autre chose à faire qu'éduquer leurs voisins, c'est aussi lourd qu'une PME au jour le jour. Du pain béni pour les syndic incompétents et paresseux !
Mon objectif étant de foutre le syndic actuel à la porte - et je crois y parvenir - nous aurons ses trois mois de préavis pour en trouver un autre. Je viens de me rendre compte que le contrat initial signé avant mon entrée dans l'immeuble n'aurait été signé par personne, même pas par lui. Je dois me renseigner si les témoignages des membres du Conseil de Gérance qui l'ont autrefois négocié pourraient être reçus, histoire de renverser la charge de la preuve.
Le syndic est tenu de gérer "en bon père de famille". Il commet à mon sens une faute déontologique en n'envoyant jamais de rappel aux mauvais payeurs.
Dans notre immeuble, nous avons voté en AG que le syndic doit envoyer un rappel après 3 mois et un huissier (coût 250+ euros) après 6 mois aux frais du payeur. L'AG a également voté que tout retard dans le paiement mensuel des charges donne droit à 12% d'indemnité (les 12% sont calculés en fin d'exercice sur les provisions non payées). Ces amendes - qui sont toujours appliquées - alimentent le fonds de réserve. Après un an d'impayés (en réalité 2 ou 3 ans) le dossier part en justice de paix, lequel juge est en général d'accord pour nous octroyer nos réclamations. Reste alors le recouvrement qui peut aller jusqu'en vente publique. Ce n'est qu'alors que vous récupérerez vos créances.
A noter que, si le locataire n'a pas établi son domicile principal dans les lieux, seul le contrat de bail s'applique strictement. Aucune partie de bénéfie des dispositions légales qui s'appliquent aux baux (préavis, indemnités légales de préavis etc.).
Par contre, le locataire est bien tenu de payer ses loyers et vous pouvez le faire condamner à exécuter le contrat jusqu'au bout (s'il a signé pour 5 ans à courir par exemple) avec tout le matériel possible que permet le Code Civil (le contrat doit être exécuté de bonne foi, nul ne peut se faire justice à soi-même etc.).
Dans un cas semblable au vôtre pour une villégiature à la mer avec un contrat à courir d'encore un an, j'avais proposé une transaction de 18.000 euros. La locataire n'a rien voulu entendre, elle a été condamnée à 28.000, elle a fait appel et a encore perdu. Sur mon ordre (elle avait bien fait ch***), mon avocat a réclamé 35.000 que nous avons gagnés (plus le huissier, tous les intérêts de retard cumulé et les frais de procédure). Autrement dit, elle aurait vraiment mieux fait d'accepter la transaction.
Vos propos sont souvent (sinon toujours) pertinents ici. Toutefois, je m'insurge contre le premier "Comme dit souvent sur ce forum, on n'a que le syndic que l'on mérite."
En effet, ce n'est pas si simple. Un syndic est un professionnel accrédité. Cela signifie qu'il est *a priori* digne de confiance et professionnel. Il nous faut au moins des compétences égales en droit civil, en technique du bâtiment et en comptabilité pour pouvoir remarquer ses manquements *de façon constructive*. J'ai deux Maîtrises, ce n'est pas le cas de tout le monde et mes domaines d'expertise sont différents. Quand je rentre le soir, après des dossiers et des clients fatiguants, j'ai pas envie de me farcir les 2500 euros par an que le syndic détourne de la compta. Même si je suis un des seuls à pouvoir le prouver (et j'en ai maintenant la preuve - je jubile depuis 2 jours). Les autres restents dans leurs sentiments et leurs insatisfactions.
Le législateur présume et attend trop du belge moyen. Il devrait plutôt engager des sanctions pénales lourdes pour ce genre d'asticot "pas vu pas pris" - ils agissent sur l'ignorance et la confiance des gens, comme de vrais escrocs: c'est pareil.
Ce n'est pas mon objectif, sinon ce serait fait depuis longtemps. Nous sommes en pleine rénovation et nous devrions quitter l'appartement pour une maison dès qu'il aura été vendu (l'an prochain sans doute). Toutefois, après ce que j'ai découvert, je songe à informer par lettre tous les autres coproprios et à foutre une branlée à cet incapable. Quitte à devoir reprendre la gestion après (des belges type qui ne veulent surtout pas d'ennui mais qui râlent à la première occasion - je suis le seul qui fasse un peu bouger les choses).
Et vous n'avez pas pu rallier le moindre copropriétaire à votre cause?
Les autres en sont parfaitement satisfaits?
Non, mais les insatisfaits sont - comme souvent - des pisse-vinaigre émotionnels qu'on ne voit précisément pas aux AG. L'un - j'en suis convaincu - s'est amusé à... dégrader l'ascenseur et quand je l'ai confronté aux dégâts il m'a demandé sur un ton très supérieur pourquoi on ne remplaçait pas définitivement cette installation par du neuf? Je l'ai pris pour un aveu.
Les autres ferment leur gueule. Et cela arrange très bien le syndic. Quant à moi, je réunis les preuves de son incurie mais il faut du temps et des pièces factuelles pour que cela ne passe pas pour de la médisance de ma part. Il rend service aux gens, mais se sucre dans leur dos. La dernière fois que j'ai confronté le syndic, il m'a insulté et m'a soutenu que je voulais prendre sa place. Ce qui risque d'être bientôt le cas...
Merci de cette réponse. Je suis informé des conséquences civiles de l'approbation des comptes. Au-delà de cela, il y a le droit... pénal. Profiter de sa situation d'expert agréé pour surfacturer contre le contrat que lui - et non tous les coproprios - connaît, cela relève de l'abus de confiance. Enfin, il y a l'aspect commercial de la situation. S'il s'abrite derrière l'approbation des comptes pour ne rien rembourser des indûs, il avoue alors qu'il a puisé dans la caisse et qu'il se lave les mains de nous avoir pigeonnés légalement. Je doute que les habitants des autres copropriétés qu'il gère apprécieront cette histoire quand ils l'entendront. J'ai déjà pris contact avec un avocat pour savoir sur quel terrain je pourrais au mieux lui nuire.
Bonjour,
En 2004, à mon arrivée dans l'immeuble, la copropriété changeait de syndic et signait un contrat avec un nouveau syndic. Les premières années se sont correctement passées et j'appartiens au conseil de gérance depuis quelque temps. Au fil du temps, j'ai constaté des manquements répétes du syndic dans sa gestion - je m'en suis ouvert ici par ailleurs. Au dernier Conseil, je pointais encore ses manquements, il m'a insulté soutenant que je ne suis jamais content de rien etc.
Hier donc, je reçois via via une copie de son contrat que je n'avais jamais vue (seul le premier conseil de gérance l'avait) et les bras m'en tombent. Le contrat stipule en effet clairement:
- la gestion des communs adminstrative, opérationnelle, financière et technique en "bon père de famille" d'un immeuble dont l'âge et l'état lui est connu, et que les honoraires sont établis "all-in" en fonction de ce fait. Suit une liste de tâches qui peuvent être facturées séparément: c'est précis et détaillé (dde de notaires, représentation en justice pour des recouvrement, suivi de travaux impliquant un architecte ou un bureau car touchant à la structure du bâtiment).
Or, depuis 3 ans, ce gugusse certifié IPI nous facture systématiquement toutes les prestations "hors gestion normale", majorant ses honoraires de 30% environ. Son taux horaire étant de 60 euros par heure, si je les rapporte aux 7500 du forfait annuel, cela donne 3.5 semaines de prestations temps plein que je ne retrouve évidemment pas.
J'expliquerai calmement la situation en AG pour avoir le bonhomme dehors. J'estime qu'il devrait nous rembourser les trop perçus d'au moins les deux dernières années et qu'un refus de sa part serait signe de sa mauvaise foi. Il pourra refuser de revenir sur les comptes précédents, puisqu'ils ont été approuvés en AG précédentes. Mais, selon son attitude, ne devons-nous pas considérer que soit son attitude de professionnel était dolosive et viciée (il est le professionnel, moi pas) et qu'au pénal un refus de remboursement serait l'aveu d'avoir commis un abus de confiance?
Je dois préciser que, hors la comptabilité qui est transparente et dans laquelle nous trouvons ses factures infondées, tout le reste de ses actions est peu collaboratif ou transparent.
Merci d'avance.
A priori, la clause me semble abusive. N'oubliez pas qu'en louant le bien, il y aura une "usure normale" à laquelle le locataire ne peut être tenu. Et finalement, si j'étais locataire, face à une telle clause, je partirais en courant.
Je crois qu'outre cette clause soit abusive, et donc pas défendable devant un tribunal, vous risquez de compliquer la recherche d'un (bon) locataire... Et les mauvais signeront, et s'en f***
Un testament est toujours écrit. Soit il est entièrement manuscrit, daté et signé de la main du défunt, soit il est déposé chez un notaire. Dans le premier cas, outre qu'il doit être conforme (pas tapé à la machine, bien daté, bien signé), il peut être perdu - ce qui vous est arrivé. Oral, cela n'a aucune valeur légale: au mieux certains survivants s'obligent moralement à "respecter la mémoire du défunt". Vu ce que vous dites, cela ne semble pas être l'intention de votre père, qui n'a pas renoncé à l'héritage à votre profit.
Si votre grand-père avait rédigé un testament, il aurait de toute façon été obligé de laisser 50% de ses biens à votre père. Soit la maison, soit sa contre-valeur. Il aurait pu laisser sa maison à vous tous (50%-25%-25%) mais vous auriez sans doute été en indivision et votre père aurait pu forcer la vente (en indivision, tout copropriétaire peut sortir d'indivision quand cela lui convient). Il y a moyen de s'arranger avec un bon notaire ou avocat pour rendre les choses plus difficiles mais ce n'est pas le cas ici.
Bref, votre père a hérité de la maison et il a le droit d'en faire ce qu'il veut. Il a également le droit de faire raisonnablement ce qu'il veut du produit de la vente (jouer au Loto, faire des voyages coûteux ou donner à des organismes charitables). Par contre, il ne pourrait pas le gaspiller en prodigalités (c'est-à-dire donner des billets de 100 à n'importe qui dans la rue). Dans votre situation, évitez donc de vous disputer violemment avec lui si vous espérez récupérer, ou faites-le si les carottes sont cuites et que vous ne voulez plus vous empoisonner la vie avec lui.
Si vous tenez à la maison, vous pouvez demander une expertise et convenir d'un prix amiable. Vous gagnerez les frais de publicité. En outre, si vous aviez été indivis (voir plus haut), vous auriez pu racheter la part de votre père à droits réduits (1% dans ce cas) alors qu'en rachetant le bâtiment, vous devrez compter 12% je crois plus les frais de notaire.
En résumé, il semblerait à la lecture de vos réponses et des quelques discutions que j'ai pues avoir sur le sujet que ni l'un ni l'autre n'avons de recours légaux pour faire cesser les excès de motivation de part et d'autre de ce foutu mur.
A voir... Si vous considérez que votre sommier "grince normalement" et que vos bruits ne sont pas excessifs, vous pourriez vous plaindre que les bruits au mur nuisent à votre jouïssance paisible des lieux, et qu'en prenant l'immeuble en location vous n'avez pas fait voeu de chasteté. En outre, les martèlements de votre proprio, parfaitement au courant de la mauvaise isolation phonique et qui ne vous a pas informé, sont une intrusion dans votre intimité.
Vous pourriez tenter d'exposer la situation avec dignité en conciliation de Justice de Paix, mais exposez-vous à des sarcasmes et des sourires en coin. Si le juge est compréhensif, à travers ce que vous dites, vous auriez une bonne chance de mettre les rieurs dans votre poche.
Sujet délicat, qui tombe vite dans les commentaires scabreux sans rien apporter au débat (voir ci-dessous).
Dans mon immeuble, il m'arrive d'entendre les coups réguliers de mon voisin d'en-dessous. Cela arrive de temps en temps. Je monte le son de la TV et c'est vite oublié. Ces désagréments font partie de la vie et de la vie en immeuble. Sa femme est peu bruyante.
Cela étant, j'imagine que, quand c'est notre tour, nos bruits sont audibles également à tout qui prête attention. Comme votre voisin se plaint de vos bruits sans que vous ne vous plaignez des siens, peut-être votre voisin est-il moins vigoureux que vous et que cela exacerberait sa jalousie?
En tant que proprio, il est informé de l'état des cloisons et ne peut clairement pas interférer avec votre vie intime si ces cloisons sont mal isolantes. A condition que vous n'ayez pas d'habitudes exagérément bruyantes...
Merci pour la réponse.
Et, en effet, l'acte de base prévoit la saisie du loyer. Dans un cas d'il y a 5 ans, le syndic ne l'avait pas non plus fait, malgré divers rappels du CG. Il est bon technicien du bâtiment, seules les interventions techniques l'intéressent. Et la comptabilité est en ordre en fin d'année. Mais il ne prend JAMAIS AUCUNE action opérationnelle récurrente (mise en ordre des boîtes/sonnettes, suivi des décisions de l'AG précédente) en cours d'année. Et cela, c'est vraiment pompant...
Je m'en suis déjà ouvert ici. Nous sommes repartis dans le même truc. Son moto "Si vous croyez que c'est mieux ailleurs..." (comme si on parlait des autres, et que leurs manquements justifiaient les siens).
J'ai commencé un "cahier de charges" (description de l'immeuble, tâches récurrentes, tâches urgentes, gouvernance) afin de prospecter le marché. Je pense proposer ce cahier de charges en prochaine AG. Si qqun en a déjà un, cela m'aiderait. A moins que ce soit à contre-courant des pratiques du secteur?
Bonjour,
Notre copropriété a de nombreux défauts de paiement de charge. La copropriété avait voté en AG que le syndic envoie un recommandé après 3 mois et un huissier après 6 mois. Le syndic s'acharne à n'envoyer ni recommandé ni huissier "parce que cela ne sert à rien et coûte bien trop cher". Il préfère aller en justice... après 2 ou 3 ans d'impayés. Bref, il ne fait pas son boulot.
1. Combien ça coûte, une sommation à payer par huissier?
2. Pensez-vous que l'attitude du syndic soit déontologiquement correcte, dans la mesure où il devrait davantage nous aider à recouvrer 10 à 15% de notre budget qui passe en impayés?
Merci d'avance.