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Bim a écrit :Bonjour Sloy,
Effectivement, une copropriété, aussi petite soit-elle, est obligée légalement de désigner un syndic par vote de l'assemblée générale des copropriétaires.
Il arrive assez fréquemment que les co-propriétaires de petites coproriétés choississent volontairement de ne pas nommer de syndic. Ceci se passe lorsque les co-propriétaires s'entendent bien et cela leur offre une économie de frais non-négligeable.
Si ce fonctionnement ne vous convient pas lorsque vous serez co-propriétaire, vous pourrez toujours exercer votre droit et demander à ce que l'assemblée désigne par vote un syndic. A défaut, la justice de paix pourra intervenir.
Aie aie aie... Dans un premier temps vous partagez l'idée que tout va bien et que pour cette raison les choses en restent là et dans un second temps, vous suggérez déjà que le nouvel acheteur perturbe ce qui tourne bien avec des prétentions en AG, suivies d'une action en justice.
C'est affligeant ! Quand on est nouveau dans une copro, on s'intègre. Surtout si tout fonctionne bien. On ne fout pas le bordel pour le plaisir.
Je ne conseille rien, je mentionne juste les options possibles
Côté conseil, je vous rejoins pleinement. Si la copropriété fonctionne bien sans syndic et que la gestion ne pose pas de conflits problématiques, autant conserver la situtation initiale
Bonjour Sloy,
Effectivement, une copropriété, aussi petite soit-elle, est obligée légalement de désigner un syndic par vote de l'assemblée générale des copropriétaires.
Il arrive assez fréquemment que les co-propriétaires de petites coproriétés choississent volontairement de ne pas nommer de syndic. Ceci se passe lorsque les co-propriétaires s'entendent bien et cela leur offre une économie de frais non-négligeable.
Si ce fonctionnement ne vous convient pas lorsque vous serez co-propriétaire, vous pourrez toujours exercer votre droit et demander à ce que l'assemblée désigne par vote un syndic. A défaut, la justice de paix pourra intervenir.
Bonjour,
Je viens également de tomber sur le même article sur le site du SNPC et m'interroge aussi concernant cette obligation.
Je possède un petit immeuble de 3 petits logements type studios. Un seul compteur d'électricité, un seul tableau électrique et 3 compteurs de passage (un par logement), utilisés pour répartir précisement les frais de consommation électricité.
Pour le gaz, les logements ont déjà chacun leur compteur.
Installer des compteurs séparés pour l'électricité me semble extrêmement compliqué :
- Le compteur actuel se trouve dans une armoire à l'entrée, dont la place est réduite : c'est là que se trouve aussi les compteurs de gaz, le compteur d'eau et les 3 compteur de passages électriques et le tableau électrique. Physiquement il manque de place pour poser 3 compteurs avec boîter 60D25 + 3 coffrets électriques supplémentaires.
- Agrandir l'amoire n'est pas possible car elle empièterait dans un corridor qui deviendrait alors trop étroit et plus conforme au code wallon du logement
- Le compteur électrique actuel + décompteurs + tableau se trouvent au-desssus des compteurs de gaz, ce qui n'est plus permis dans les prescriptions techniques actuels d'ORES
- Si ORES acceptait tout de même que les compteurs soient posés au-dessus des compteurs de gaz, il faudrait créer des tableaux électriques séparés par logement qu'il faudrait alors délocaliser de l'armoire en les plaçant dans les logements ==> gros travaux avec saignées, etc pour tirer des cables... Il faudrait laisser un petit tableau pour les 2 réseaux communs (éclairaige + prises techniques)
- Il faudrait arriver à faire tous ces changements, les faire réceptionner par un organisme agréé pour pouvoir les raccorder aux nouveaux compteurs, le tout sans que les locataires se retrouvent sans électricité de façon prolongée...
Tout cela me paraît être un magnifique casse-tête.
La brochure mentionne toutefois certaines exceptions, notament les logements touristiques et les chambres d'étudiants. Elle précise aussi qu'en cas d'impossibilité technique la séparation des compteurs n'est pas obligatoire.
Je compte tabler sur ces 2 éléments : mes petits logements sont souvent loués à des étudiants et la complexité technique rend la pose impossible sans faire de gros travaux ni pertuber fortement les occupants.
Bonjour,
1/L'offre d'achat étant contre signé, est-ce que cela vaut-il bien vente?
Oui, la vente est parfaite dès acceptation de l'offre = contrat de vente formé. Il est donc important que tous les éléments importants du contrat de vente figurent dans l'offre car il sera difficile d'y revenir par la suite
2/Est-ce que ce type de situation est courant?
Les délais pour obtenir les informations urbanistiques peuvent être longs
3/Est-ce que les renseignements d'urbanisme sont obligatoires pour pouvoir signer le compromis de vente ? N'est-il pas possible de reporter dans le compromis de vente la condition de conformité de l'ensemble des documents d'urbanisme pour la signature de l'acte?
Oui on peut signer un compromis sans disposer de tous les renseignements urbanistiques. On peut y ajouter une clause suspensive pour se protéger en cas de mauvaise surprise. Est-ce que la conformité urbanistique est un élément figurant dans votre offre d'achat ?
4/Lors de la signature du compromis, est-ce que la remise du certificat électrique est-il obligatoire ? Ou cela peut être communiqué à la signature de l'acte ?
Non, c'est pour l'acte authentique
5/De ce que je comprends, je pourrais faire une mise en demeure, mais comment cela se passe-t-il?
Le plus simple est de contacter les notaires pour leur rappeler le délai et discuter de la possibilité de signer le compromis sans disposer des renseignements urbanistiques
6/Est-ce que je pourrais prétendre au 10% de prévue ? Si oui, cela serait-il bien une retenue sur le montant total de la vente ?
Les 10% sont dus en cas d'annulation de la vente par la partie défaillante
7/Le fait d'avancer dans cette démarche, le vendeur pourrait-il stopper la vente?
Il vous doit 10% s'il arrête la vente ou vous pouvez tenter une procédure en justice pour forcer la vente mais cela prend du temps.
8/Est-il possible d'envisager de faire un compromis provisoire le temps que la partie vente réalise leur demande de renseignements ?
Voir point 3
En vous remerciant d'avance pour vos réponses.
Bonjour Pierre,
Un accord de principe ne sert quasi à rien, vu qu'il ne s'agit pas d'un engagement définitif de la banque à prêter. En fait, nous en avons eu, vu que les messages étaient "vous aurez un crédit car votre solvabilité est ok, mais le montant prêté dépendra de la valeur d'expertise des garanties, en l'occurence le bien convoité". Niveau quotité, la norme est de 90% de la valeur d'expertise des garanties proposées, avec possibilité de 100% si le volume de crédit de l'organisme le permet. Le financement à 125% n'est pas possible car je suis déjà propriétaire. Disons que 100% est le best case et 90% le worst case. Nous n'avons pas d'autres garanties à proposer que le bien acheté pour pouvoir monter en quotité. Je pourrais proposer une hypothèque supplémentaire sur mes biens de rapport mais je ne veux pas car je suis le seul propriétaire de ces biens et ici nous voulons acheter à deux. De plus, je voudrais conserver la liberté de pouvoir les vendre sans risque d'être bloqué par la banque qui pourrait s'y opposer pour insuffisance de garanties sur les crédits restant.
En principe, l'expert n'est pas au courant du prix offert et fait son expertise "à l'aveugle". Mais on peut toujours tenter, ça pourrait aider
Finalement, nous allons avancer prudemment, on remettant des offres sans clause suspensive jusqu'à un certain montant où nous ne nous attendons pas à avoir une différence trop importante avec la valeur d'expertise, que nous pourrons compenser sans problème. Au delà, nous nous couvrirons avec la clause, même si cela rendra notre offre nettement moins aguichante...
Bim a écrit :Monter à plus de 100% de quotité n'est pas possible car nous n'avons pas d'autres garanties à proposer en supplément de l'immeuble acheté (mes biens de rapport sont déjà complètement hypothéqués).
Ne pourriez-vous pas considérer deux emprunts:
- un en mettant en hypothèque le bien à acquérir
- un auprès de la banque où vous avez un emprunt en cours à concurrence du montant déjà remboursé.Pour le deuxième emprunt, pas besoin de nouvelle hypothèque; donc pas de frais.
J'ai déjà utilisé ce montage pour acheter un deuxième bien de rapport il y a quelques temps. Actuellement le montant déjà remboursé et "ré-empruntable" qu'il me reste sur mes premiers emprunts est trop faible (< 10 000).
J'ai évoqué avec les banques la possibilité de financer la différence éventuelle par un prêt personnel mais ils ne pas chauds pas du tout. D'après eux, une demande de prêt personnel faite trop "proche" d'une demande de crédit hypothécaire ne passera pas, même si la solvabilité des emprunteurs le premet. D'après eux, ça ne passera pas non plus entre banques différentes. Apparement, ce serait des règles "implicites" de la BNB, toujours dans l'optique de freiner la montée des prix.
Par contre, faire un prêt privé entre particuliers (non répertorié à la BNB) en faisant passer les fonds empruntés comme fonds propres serait une solution possible. Encore faut-il avoir cette possibilité
Merci pour vos premières réponses.
Je crois donc que la meilleure piste reste d'interroger plusieurs banques et employés.
Si leur conclusion converge, cela pourra vous rassurer sur votre capacité d'emprunt, et vous permettre d'offrir sans cette clause, afin de présenter votre profil le plus intéressant.
Dans notre cas, et suite aux consultations que nous avons eu avec plusieurs banques, notre solvabilité est correcte et ne posera aucun souci pour l'octroi d'un crédit, et ce d'autant plus que nous visons un achat qui est largement dans nos moyens de remboursement (nous ne comptons pas utiliser l'entièreté de notre capacité d'endettement) : notre "reste à vivre" sera confortable et notre taux d'endettement < 33%.
Le point à risque est vraiment centré sur la valeur déterminée par l'expert, sur laquelle nous n'avons aucune prise et qu'il est difficile d'estimer. Si l'écart entre cette valeur et le prix de vente est trop important, nous risquons de manquer de fonds propres pour compenser cette différence non-empruntable. Les banques consultées nous ont toutes dit que les valeurs d'expertise étaient en-dessous des prix offerts dans 99% des cas et que parfois, la différence peut être énorme (jusqu'à 25%) pour les biens très convoités où les prix s'emballent.
Je comprends bien la prudence. Cependant, je ne peux que constater que l'absence de cette clause est devenu un point majeur dans les négociations d'achat/vente d'immobilier.
Particulièrement lorsque la vente est gérée par une agence, cela les conforte à défendre votre offre, afin de se garantir une fin de mission correcte. Pour d'autres, ils ne veulent pas risque de déconvenue (fréquente !) quelques jours avant la passation des actes, alors même qu'ils ont déjà des engagement financiers ailleurs, grâce à la vente de leur bien
Oui, nous sommes très surpris du nombre d'offrants qui n'utilisent pas la clause suspensive, d'autant plus vu la complexité actuelle d'obtenir du financement hypothécaire et l'incertitude quant au montant prêté accordé. Même si une offre sans clause est plus aguichante pour un vendeur, le risque que l'acheteur se rétracte par défaut de financement reste bien présent....
Comment je m'en sortirais face à une telle situation? Sans doute que je demanderais une préanalyse, et un avis positif de la part de la banque sur un montant maximum et montage (80, 90, 100, 125% de PH) en fonction de ma situation, le tout étant soumis à révision du taux selon les conditions du marché, et soumis a expertise du bien qui devra être au moins celle du prix de vente.
D'une certaine façon, nous avons eu cette analyse lors des nos consultations bancaires. Nous avons fait plusieurs scénarios basés sur notre solvabilité et envisagé une quotité prêtée de 80/90/100 % de la valeur donnée par l'expert et nous avons même simulé plusieurs écarts avec le prix de vente pour se rendre compte du gap à compenser. Monter à plus de 100% de quotité n'est pas possible car nous n'avons pas d'autres garanties à proposer en supplément de l'immeuble acheté (mes biens de rapport sont déjà complètement hypothéqués)
Je n'ai quasi jamais eu recours à cette clause. Je ne peux donc pas vous partager mon expérience.
Jusqu'à présent, j'ai toujours fait mes achats avec clause suspensive, mais c'était des biens de rapport. Soit j'étais le seul acheteur sur le coup et donc le rapport de force me permettait de mettre mes conditions, soit j'étais en concurrence avec d'autres acheteurs qui se couvraient aussi avec une clause suspensive. Mais bon, les biens de rapport sont une catégorie à part, où les acheteurs n'ont pas le même objectif que pour l'achat d'une habitation propre.
Le point le plus important dans l'instruction de votre dossier de crédit est, apparemment, l'expertise.
Voyez avec votre banque quels experts sont agréés par elle et faites vous accompagner par ledit expert qui agira, à vos frais, pour votre compte, dans le cadre d'une mission préalable.
Exactement, le seul point bloquant potentiel du dossier est la valeur d'expertise. Nous avons demandé aux banques s'il était possible que l'expert puisse faire son job avant de remettre offre. Cela semble compliqué. Tout d'abord car depuis janvier 2022, l'expertise est obligatoire sur l'entièreté des dossiers de prêt hypothécaire, ce qui limite fortement la disponibilité des experts qui sont hyper sollicités pour des dossiers où ancienement l'expertise n'était pas demandée. Il est difficile de faire coïncider leurs disponibilités avec les créneaux de visites possible (surtout si celles-ci se font le week-end) et les délais pour obtenir un RDV peuvent prendre plusieurs semaines.De plus, les biens se vendent très rapidement (parfois en 1 jour de visite), ce qui donne un timing extrêmement serré pour faire passer l'expert et obtenir son rapport.
Bonjour,
Avec ma compagne, nous tentons d’acquérir notre résidence principale. En tant que personnes prudentes, nous avons toujours remis des offres d’achat avec clause suspensive d’octroi de crédit hypothécaire (stipulant un financement par crédit à concurrence de 90% du prix offert au taux du marché, le reste étant financé par fonds propres. Stipulant aussi la possibilité de présenter 3 preuves de refus de crédit si nécessaire).
Cependant, tous les biens sur lesquels nous avons remis offre nous sont passés sous le nez car nous étions concurrencés par une autre offre sans clause suspensive. Dans les cas de biens vendus par des notaires, ceux-ci nous ont toujours dit d’emblée que les offres avec clause ne seraient pas considérées, ni présentées aux vendeurs. Pour un de ces biens, nous avons quand-même tenté plusieurs offres avec clause et effectivement, elles n’ont pas été considérées.
En tant que personnes prudentes, nous avons bien évidemment consulté plusieurs banques au préalable pour discuter des possibilités de financement. Il ressort de ces consultations que nos revenus sont corrects et que les biens que nous visons sont largement dans notre capacité d’endettement. D’après nos interlocuteurs, un crédit nous sera accordé sans problème. Cependant, la parole de l’employé de banque n’est évidemment pas une offre de financement ferme émise par la banque, ceci est uniquement à titre informatif. Le montant que la banque acceptera de financer dépendra de la valeur déterminée suite à l’expertise. La banque se basera sur cette valeur pour fixer la quotité prêtée (100% dans le meilleur de cas, 90% dans les autres cas). Le problème est donc que cette valeur d’expertise nous est complètement inconnue au moment de remettre une offre, car il faut être engagé avec un vendeur (= offre acceptée ou compromis signé) pour que la banque ouvre le dossier et demande le passage de l’expert…
Nous sommes donc face à un problème plutôt (très) embêtant :
- En remettant une offre avec clause, nous sommes protégés dans le cas où nous n’obtenons pas le financement demandé à la banque (90% du prix offert), mais nous n’arrivons pas à acheter quoi que ce soit…
- En remettant une offre sans clause, nous augmentons nos chances d’acheter quelque chose mais si la banque nous accorde un crédit inférieur à notre demande, nous risquons d’être dans une situation où ne nous pourrons pas honorer notre engagement si nos fonds propres ne permettent pas de compenser l’écart entre le prix offert et la valeur d’expertise.
Dans le cas où une des parties n’honore pas son engagement, soit la vente peut être forcée par voie judiciaire ou soit une résolution peut être envisagée, moyennent une indemnité d’usage de 10% du prix offert.
Avez-vous des pistes pour se protéger juridiquement autrement que par une clause suspensive, en cas d’annulation de la vente suite à refus de crédit par la banque ? Par exemple : formuler une offre sans clause suspensive et en y préciser que l’indemnité résolutoire en cas d’annulation sera de 1% du prix de vente. Ces 1% seront versés comme acompte à la signature du compromis, à la place des 10% habituels, histoire de ne pas avoir 10% pris en otage.
Qu’en pensez-vous ?
Bonjour,
Personnellement je pense pas que couper une petite pièce de 24 m2 en 2 va changer grand chose pour la vente.Vous n'augmentez pas les m2 habitables.... Par contre vous risquez de diminuer la perception des volumes. Je garderai une seule pièce pour avoir un espace ouvert paraissant plus volumineux.
Une séparation chambre/pièce de vie vaudrait peut-être le coup si la pièce était plus grande, par exemple 35 m2 réparti en 23 m2 de pièce de vie et en 12 m2 de chambre.
En fait, c'est pour me mettre à l'abri d'un éventuel problème de désaccord avec mon locataire, si toutefois celui ci changerai son comportement .... Je ne doute pas de sa stabilité (on ne sait jamais) mais lui ayant proposé il serait d'accord de refaire un bail (donc un nouveau) avec les même conditions. Est ce que c'est possible ? si oui comment procéder pratiquement.
Merci pour votre réponse.
Bonjour,
Ce n'est pas possible. Comme l'a dit Pim, les règles sont strictes en RW :
En RW, le bail de courte durée ne peut être prorogé que deux fois, moyennant un écrit, et aux mêmes conditions, sans préjudice de l'indexation du loyer au moment du renouvellement, et sans que la durée totale de location ne puisse excéder trois ans.
De ma modeste expérience de bailleur, les problèmes avec les locataires me sont toujours arrivés durant la première année de bail, jamais au-delà. Voilà pourquoi je démarre toujours avec un bail d'un an. A l'approche de l'échéance, j'évalue la situation : soit je remets un préavis, soit je proroge d'un ou deux ans. Au terme de la prorogation, si toujours pas de problème, je laisse le bail devenir un bail de 9 ans.
Bonjour,
Il y a moyen de réaliser une remise anticipée des clés avant l'acte de vente, via une "convention de remise des clés" : https://www.notaire.be/nouveautes/detai … r-a-2-fois
Il faut évidemment que le vendeur accepte cette condition. Personnellement, si j'étais vendeur, je ne ferais jamais une remise anticipée des clés... Trop de risque à la clé
C'est avant de penser à chercher un bien à acheter qu'on détermine son budget sur base de sa capacité d'emprunt.
On fait le tour des banques pour voir jusqu'où on peut aller.
On s'informe et on découvre que dès qu'on veut un prêt dépassant 80%, ce sera difficile idem pour la règle de la mensualité qui ne peut pas dépasser le 1/3 des revenus nets.Quand on a fait le tour des banques et qu'on connait les fourchettes de son budget, on peut commencer à chercher...
Bien entendu cela ne vous dispense pas d'introduire une clause suspensive dans votre offre, on ne sait jamais si malgré toutes vos précautions, 3 banques vous refusaient un prêt....
Quel est le rapport avec la question de Bendar ? Il s'interroge par rapport à la validité de la preuve de refus de prêt qu'il a reçu d'une banque, il ne demande pas d'être réprimandé sur base de spéculations concernant sa démarche d'achat...
Bonjour,
Pour moi le mail (= courier électronique) que vous avez reçu est une preuve suffisante que la banque ne désire pas financer votre projet. Le conseiller représente la banque et son mail indique la position officielle de l'établissement.
Bonjour,
Je rejoins l'avis de max11. Pour pouvoir choisir au mieux la structure juridique la plus adaptée à votre cas, il faut y réfléchir en considérant votre projet sous tous les détails (financiers, opérationnels, fiscaux, juridiques, stratégiques, ...) et en discutant avec un fiscaliste, avec un business plan à l'appui.
Ce genre de décision est impossible à prendre sur base d'un projet trop imprécis et trop général.
Bim a écrit :Personnellement, dans une situation pareille, je vends et je place le capital dans un portefeuille d'actions constitués de 25-30 lignes de "Dividend aristocrats". Résultat : une rente générée sans souci de gestion locative. Avec ce genre de valeurs, on peut aller chercher une rente régulière, pérenne et nette de 2,5 - 3 % sans devoir vendre pour toucher des plus-values (très variables selon le marché). Si on choisit des actions à dividendes croissants (croissances > inflation), le rendement sur cash investi progressera tout seul d'années en années. Et cerise sur le gâteau, les actions pourront prendre de la valeur en plus du paiement de leur dividende.
Boulot de gestion restreint : suivre les paiements et faire quelques arbitrages occasionnels pour optimiser. Le reste se fait tout seulOuais. Bof. J'ai actuellement plutôt plus que cela en cash flow. Cela double si on intègre les remboursements de prêt hypothécaire. Et l'inflation se calcule sur un montant plus important que le capital, puisque j'ai encore des crédits.
Bref, je suis à mon avis avec un rendement d'au moins 10% hors inflation. Pourquoi tout vendre et se contenter de 2.5-3%?.
Pourquoi ? Je dirais plutôt pour quoi ? pour le prix de la tranquilité d'une gestion simple, très peu chronophage et surtout sans coup de fil !
Les 2.5 - 3% dont je parle ne concerne que le rendement généré par les dividendes, soit une partie du rendement total qui sert à assurer la rente. A cela il faut ajouter la partie du rendement généré par les plus-values qui font grossir le capital. On arrive vite à un rendement total net annuel moyen de 10% par an. Mais la partie du rendement généré par les plus-values sera fluctuante et volatile, chose que sera beaucoup beaucoup moins la partie générée par les dividendes qui est beaucoup plus stable et prévisible.
On peut aussi aller chercher des rendements dividendaires plus élevés, mais qui s'accompagnent de risques plus élevés (risque de diminution ou coupure du dividende + risque de chute de cours car dégradation des fondamentaux, ...).
En restant sur du 2-3 %, on peut investir sur des valeurs à dividendes croissants dont la croissance annuelle > inflation. La rente générée grossit toute seule sans devoir acheter de nouvelle part et à un taux de croissance supérieur à l'indice utilisé pour l'indexation des loyers. Si vous "démarrez" à du 2-3 % net, vous pourrez atteindre 6-7 % (sur montant investi intial) d'ici une dizaine d'année, avec un capital qui aura quasi doublé.
Bref, c'est un peu comme la technique de Panchito qui achète des biens neufs chers, sous régime TVA, faciles à gérer, sans effet levier de crédit... mais en plus rentable et moins risqué !
Bonjour,
Personnellement, dans une situation pareille, je vends et je place le capital dans un portefeuille d'actions constitués de 25-30 lignes de "Dividend aristocrats". Résultat : une rente générée sans souci de gestion locative. Avec ce genre de valeurs, on peut aller chercher une rente régulière, pérenne et nette de 2,5 - 3 % sans devoir vendre pour toucher des plus-values (très variables selon le marché). Si on choisit des actions à dividendes croissants (croissances > inflation), le rendement sur cash investi progressera tout seul d'années en années. Et cerise sur le gâteau, les actions pourront prendre de la valeur en plus du paiement de leur dividende.
Boulot de gestion restreint : suivre les paiements et faire quelques arbitrages occasionnels pour optimiser. Le reste se fait tout seul
D'accord, évidemment. Mais attention à ne pas compliquer les calcul et rendre les rendements irréalistes pour le banquier de base...
Parce que vous pouvez encore rajouter l'indexation des loyers, ainsi que l'augmentation progressive de la part de capital dans votre calcul.
Mais cela tourne vite au calcul actuariel à se taper la tête au mur, qui pousse toujours à réfléchir plus loin et à ne rien faire d'utile tant qu'on peaufine son tableau Excel...
Exactement. Je me suis toujours contenté de parler du rendement locatif avec le banquier, avec un business plan simple.
Mes décisions d'achat ne sont basées que sur ça. Le reste, je considère ça comme du bonus
On peut aussi dire que l'augmentation patrimoniale est le cash flow additionné au remboursement de capital.
La plus value résultant de l'indexation n'est pas en soi un enrichissement. En euros constant, par définition, le patrimoine reste identique. Par contre, si on compare avec un investissement financier, il faut en tenir compte. Parce que les investissements financiers sont soumis à la dépréciation de la monnaie.
Si vous épargnez pour avoir un capital de 200.000€ à votre pension dans 20 ans, cela n'a rien à voir avec un achat d'un immeuble de 200.000€ que vous payez en 20 ans. Dans 20 ans, vos 200.000€ seront 200.000€ de dans 20 ans, soit 100.000€ d'aujourd'hui. Alors que votre bâtiment gardera sa valeur et vaudra 400.000€ (de dans 20 ans, soit 200.000€ d'aujourd'hui, si vous me suivez)
La plus-value du bien liée à l'indexation peut être un enrichissement si il y a un effet de levier utilisé via un crédit.
Exemple (théorique) : j'achète un immeuble qui vaut aujourd'hui 100 000 € (pour faire simple, pas de frais de notaire) --> 20 000 € de fonds propres investis, 80 000 € empruntés.
La plus-value s'appliquera sur 100 000 €. Si on compte une P-V de 2% par an de l'ordre de l'inflation, cela fera environ 110 000 € dans 5 ans, soit une plus-value de 10000 € --> plus-value annuelle moyenne de 2000 €.
Si vous rapportez cette plus-value anuelle moyenne sur les fonds propres investis de 20 000 €, cela fait un rendement annuel moyen de 10% !
Soit 8% de plus de que l'inflation !
L'immeuble en lui même ne prend pas de valeur car elle suit l'inflation mais votre patrimoine lui progresse de 8% hors inflation grâce à l'emprunt !
Sans compter le rendement locatif dont nous avons parlé avant...
Sans compter le fait qu'un bien immobilier peut voir sa valeur augmenter plus que l'inflation (ex : certains quatiers/villes où les prix ont grimpés fortement sur 10-20 ans) --> avec un emprunt, ce bénéfice supplémentaire sera multiplié par l'effet levier lui-aussi !
Bim a écrit :Le cash flow est "la pointe de l'iceberg". L'essentiel du bénéfice se passe en sous-marin : remboursement du capital emprunté + prise de valeur du bien.
Ne pas confondre cash flow et bénéfice. Le bénéfice est votre enrichissement réel, le cash flow uniquement le flux de cash résultant de l'exploitation du bien. Un cash flow négatif/nul/faiblement positif peut cacher un joli bénéfice et un rendement appréciable !Si vous n'avez pas investi de fonds propres, votre rendement est infini --> --> effet de levier infini --> situation a priori idéale !
Merci de votre réponse.
Quand vous parlez bénéfice est-ce en cas de vente?
C'est le bénéfice total généré par votre investissement. La partie qui n'est pas matérialisée par du cash flow est en fait aussi une augmentation de votre patrimoine net (avoirs - dettes) mais qui ne se matérialise pas par de la liquidité. Si vous voulez visualiser cela, faites régulièrement un bilan de patrimoine en listant d'un côté vos actifs (la valeur de ce que vous possédez) et de l'autre votre passif (le solde de vos dettes). L'actif net = actif - passif = le patrimoine que vous possédez "réellement". Vous verrez ainsi que, chaque mois, il se passe ceci comme mouvements sur le bilan :
- Vous encaissez des loyers --> votre actif augmente, le passif ne bouge pas --> votre actif net augmente
- Vous payez des charges à des tiers (assurance, intérêts d'emprunt, gestion locative, entretien du bien, taxes, PI, etc...) --> Votre actif diminue un peu, le passif ne bouge pas --> votre actif net diminue un peu
- Vous remboursez une partie de vos dettes via le remboursement mensuel du crédit (hors intérêts) --> Votre actif diminue --> Votre passif diminue du même montant --> Votre actif net ne change pas
Bref, l'augmentation de votre actif net = loyer encaissés - toutes les charges payées exceptées le remboursement du capital de l'emprunt.
Ceci constitue votre bénéfice pour l'exploitation locative du bien, à laquelle vous pouvez ajouter la prise du valeur du bien au fil du temps (augmentation de l'actif et donc de l'actif net).
Si vous faites régulièrement cet exercice, vous verrez l'impressionante progression de votre patrimoine, même si celle-ci se matérialise peu sous forme de liquidités. Cette matérialisation aura lieu au moment d'une vente.
Le cash flow est "la pointe de l'iceberg". L'essentiel du bénéfice se passe en sous-marin : remboursement du capital emprunté + prise de valeur du bien.
Ne pas confondre cash flow et bénéfice. Le bénéfice est votre enrichissement réel, le cash flow uniquement le flux de cash résultant de l'exploitation du bien. Un cash flow négatif/nul/faiblement positif peut cacher un joli bénéfice et un rendement appréciable !
Si vous n'avez pas investi de fonds propres, votre rendement est infini --> --> effet de levier infini --> situation a priori idéale !