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Un grand merci GT.
Bonjour,
Nous comptons faire des travaux dans un bien reçu par donation et situé à Bruxelles: à partir de quand peut-on vendre sans taxation de la plus-value et si on vend avant ce délai, comment se calcule la plus-value à savoir: la base de calcul est-elle la différence entre le prix de vente et la valeur déterminée lors de la donation ou peut-on rajouter le montant des travaux à cette valeur?
Merci d'avance.
Bonjour,
Il me semble que celui qui est le plus apte à vous donner des réponses précises c'est un notaire. Une question que je me pose: étant donné que, si j'ai bien compris, la maison a été évaluée à 337.000 EUR il y a 8 ans, est-ce que c'est cette valeur qui servira de base au calcul des 1% ou est-ce que ce sera sur une valeur réactualisée aux conditions de marché actuelles?
grmff a écrit :Si vous devez ensuite expulser le locataire qui ne veut pas sortir, je pense que la mise en demeure reste obligatoire...
A la lecture détaillée de l'article pointé par GT, je réforme mon avis. La mise en demeure en demeure doit être jointe à la requête, mais comme la mise en demeure n'est obligatoire que pour les arriérés de loyers et charges, celle-ci n'est pas obligatoire.
L'article conclut qu'il est obligatoire de joindre une mise en demeure inexistante puisque pas obligatoire. Et je me range à cette opinion.
Merci pour tous ces renseignements. Dois-je comprendre que la mise en demeure reste indispensable si je veux expulser? Et que doit contenir la mise en demeure: p.ex. est-ce qu'elle doit mentionner expressément les termes "mise en demeure".
Pour rappel, j'ai envoyé il y a plus d'un mois, par recommandé avec accusé de réception, une lettre contenant la phrase suivante "Dans l’hypothèse où les lieux ne seraient pas libérés au ....., nous serons dans l’obligation de saisir le Juge de Paix afin qu’il nous autorise à vous expulser." Cette lettre peut-elle être considérée comme une mise en demeure? Que faire si à l'expiration du préavis, le locataire occupe toujours les lieux, sachant que la validation interviendra plus tard?
Un très grand merci GT. Vous êtes extraordinaire!!
Bonjour,
Je souhaite déposer une requête pour valider un préavis pour travaux (Région Bruxelles). Le préavis expire fin septembre. Le Greffe du tribunal concerné m'a demandé au téléphone si j'avais déjà envoyé une mise en demeure. Après lecture de l'Ordonnance du 22 juin 2023 (Code Bruxellois du Logement) et notamment de son Article 233 quater, mon interprétation est qu'une mise en demeure préalable n'est requise que dans le cas du recouvrement d'une créance, ce qui n'est pas le cas ici. En revanche, le texte de l'Article 233 5iès me fait douter: "...A tout acte introductif d'instance concernant une demande d'expulsion sont annexés à peine de nullité: 2) copie de la mise en demeure préalable ainsi que la preuve de son envoi au moins un mois avant le dépôt de la requête...."Qu'en pensez-vous? J'ai envoyé il y a plus d'un mois, par recommandé avec accusé de réception, une lettre contenant la phrase suivante "Dans l’hypothèse où les lieux ne seraient pas libérés au ....., nous serons dans l’obligation de saisir le Juge de Paix afin qu’il nous autorise à vous expulser." S'il y a lieu, cette lettre peut-elle être considérée comme une mise en demeure? Et que devrai-je faire si à l'expiration du préavis, le locataire occupe toujours les lieux, sachant que la validation interviendra plus tard?
Merci d'avance.
Je viens de m'installer à Bruxelles pour des raisons professionnelles et je commence à réfléchir sérieusement à l'achat d'un appartement dans la région. Cependant, étant encore assez nouvelle dans la ville, je me pose pas mal de questions sur les quartiers et sur les aspects juridiques liés à l'achat immobilier ici.
En dehors des considérations très subjectives quant au choix du quartier, envisager l'achat d'un appartement alors que vous venez de vous installer dans la ville n'est-il pas prématuré? Cela ne vous empêche pas évidemment de vous informer sur le marché, de prospecter et finalement ainsi d'apprendre à mieux connaître la ville.
Un bâtiment est loué depuis plus de 20 ans en plusieurs petits logements.Infraction urbanistique décelée par la ville et non résolue à cause des subdivisions.
La Ville vous a-t-elle notifié par écrit l'infraction et dans ce cas comment est-elle formulée (est-ce que ce sont les subdivisions qui constituent l'infraction urbanistique et uniquement elles ou bien l'infraction est-elle la conséquence d'un autre problème qui ne peut être régularisé en raison de la division?)?
Merci pour vos réponses.
Il me semble que seul le juge de paix peut accorder une prolongation de bail pour circonstance exceptionnelle. Par ailleurs, la demande doit répondre à certaines formalités.
Le risque couru en cas de prolongation non conforme est que le préavis est annihilé et que le bail continue à courir.
Je vois deux possibilités:
- faire une requête en conciliation. Si les parties se présentent, qu'il y a un accord; cet accord vaut jugement. Il y a donc un titre exécutoire au cas ou le locataire ne quitterait pas les lieux.
- signer une convention de mise à disposition des lieux. Moins de formalisme mais juridiquement peu solide.
Au greffe de la Justice de Paix compétente on m'a dit que la première audience disponible pour les requêtes en conciliation était en octobre! (les audiences pour les requêtes non payantes n'ont lieu qu'une fois par mois).
Art. 252. - Nombre de prorogations
Une seule demande de renouvellement de la prorogation peut être introduite, dans les mêmes conditions que celles prévues aux articles 250 et 251, alinéa 2.
A défaut d'accord entre les parties, le juge peut l'accorder, également dans les mêmes conditions.Les termes "A défaut d'accord entre les parties" démontrent que vous pouvez vous mettre d'accord sans devoir passer par le juge.
Même en cas d'accord entre les parties et considérant que cette validation ne pourra se faire qu'après l'expiration du préavis, est-il malgré tout recommandé de faire valider le préavis? Dans le modèle que le Greffe m'a remis, il est fait référence à une mise en demeure à joindre en annexe. De quoi s'agit-il et est-ce d'application dans notre cas? En l'absence d'un jugement à la date d'échéance, que devrons-nous éventuellement faire à cette date pour éviter tout risque?
Bonjour,
Le préavis que nous avons donné arrive bientôt à son terme. Mes locataires m'ont fait savoir qu'ils ne pourront pas quitter les lieux à l'échéance fixée (un locataire ayant trouvé un logement mais qui ne sera disponible qu'un mois après l'échéance et l'autre n'ayant pas encore trouvé de logement) et me demandent un délai d'un mois. Sur le principe, nous n'avons pas de problème car les travaux ne démarreront que 2-3 mois plus tard. Comment pouvons-nous formaliser les choses sans prendre de risques? Introduire une requête pour valider le préavis a-t-elle un sens si nous sommes disposés à accorder un délai pour circonstances exceptionnelles?
Merci d'avance.
Bienvenue dans le monde ubuesque des décisions en matière d'urbanisme à Bruxelles. Sous couvert du "bon aménagement des lieux" et autres règles, les avis émis en commission de concertation (qui équivalent presque toujours à une décision) sont souvent favorables mais sous réserve d'une série de conditions qui finalement modifient fondamentalement les projets soumis. Les communes ont un pouvoir arbitraire et instaurent une insécurité croissante pour les acheteurs de biens immobiliers. Leurs décisions sont parfois imprévisibles et incompréhensibles.
Vous parlez d'arguments avancés: avez-vous déjà l'avis de la Commission? Il faudrait le lire attentivement, voir si l'avis est dûment motivé. Il est difficile de s'opposer à une décision; un recours est une procédure longue avec une issue incertaine. En revanche, il est parfois possible de mettre de l'eau dans son vin en faisant des concessions (même mineures) pour ne pas céder sur l'essentiel et en s'aidant d'arguments solides; cela veut dire modifier son projet et malheureusement nécessité d'introduire une demande de permis modificatif. Il est essentiel que vous soyez bien assistée (architecte avec expérience auprès de la commune concernée, avocat en droit immobilier,...).
Région Bruxelles
Je suis propriétaire de 2 logements dans un immeuble comprenant 4 logements; les baux de ces 2 logements ont une durée initiale de 9 ans et ont été tacitement reconduits (échéances en 2026). Je suis obligée d'y faire des travaux importants rendant les logements inhabitables. Si j'ai bien compris, je ne dois pas attendre la fin d'un triennat/échéance pour mettre fin aux baux, mais peux le faire à tout moment, moyennant un préavis de 6 mois. Est-ce exact? Je compte envoyer le préavis par recommandé avec accusé de réception: à partir de quand court le préavis (dans le cas où un locataire ne réceptionne pas l'accusé de réception et ne va pas ou tarde à aller le chercher). Si je joins à la lettre de préavis une copie du permis d'urbanisme est-ce suffisant?
Merci d'avance pour vos réponses.
Une chose similaire était arrivée à ma maman: la paroi vitrée de sa douche s'était cassée en mille morceaux sans raison apparente si ce n'est qu'il y avait eu des travaux au même moment (coups de marteaux répétés et très forts) dans le logement voisin juste à côté. Après de longues discussions, la propriétaire avait accepté de remplacer la vitre à ses frais.
Il faut se référer à l'art. 17 du Titre II du RRU. Toutefois, en fonction de l'espace disponible et d'autres facteurs, certaines communes sont parfois plus exigeantes par exemple un emplacement de 2 m2 par chambre.
Bonjour,
Les permis d'urbanisme ont dorénavant une durée de validité de 3 ans à Bruxelles. Si j'ai bien compris, cela implique que les travaux de gros oeuvre aient démarré avant l'expiration de ce délai. Dans ce cas, le permis reste valable indéfiniment pour autant que les travaux ne soient pas interrompus durant plus d'un an. Questions: quels travaux peut-on considérer comme du gros oeuvre: p.ex. dans le cadre d'une rénovation lourde, est-ce que refaire la toiture (isolation + couverture) est accepté? Dans quels cas, peut-on demander une prolongation de la durée du permis et peut-on le faire plusieurs fois? Comment informe-t-on les autorités du début, de l'interruption éventuelle et de la reprise des travaux? Quid si l'on communique la date de démarrage des travaux, que ceux-ci se poursuivent avec des interruptions plus ou moins longues sans en faire part à la commune, ces travaux s'étalant sur une durée bien au-delà des 3 ans?
Merci d'avance.
clapotis
La question soulevée n'a pas encore fait l'objet d'un examen en droit dans les interventions précédentes. J'ai lu que le bailleur avait envoyé un préavis à un des locataires dont le bail de 9 ans venait prochainement (?) à échéance. Une prolongation pour une durée d'un an est-elle possible ?
NON . Mais un bail à court terme pourrait succéder à un bail de 9 ans.
La doctrine l'affirme ( J. Van Kerchove et M. Vlies, Y. Merchiers, L. Herve).
Les travaux préparatoires à la loi du 20 février 1991 relative notamment aux baux de résidence principale vont dans le même sens
https://www.dekamer.be/digidoc/DPS/K205 … 532294.pdf, page 17
https://www.dekamer.be/digidoc/DPS/K205 … 532478.pdf, page 68)Si un contrat de 9 ans a pris réellement fin notamment suite à la notification d'un congé, rien n'empêche les mêmes parties de s'entendre sur un bail de courte durée. Il s'agit d'une nouvelle relation contractuelle. Il ne s'agit pas d'une prolongation d'un bail
Un grand merci. Cela me semble logique (bien que la loi ne le soit pas toujours) et me rassure.
N'eut-il pas été plus simple et mieux de proroger le bail pour 3 années et ensuite de résilier durant la prorogation le bail pour cause de travaux dans plusieurs appartements.
Pour pouvoir résilier le bail pour travaux, il faudrait que nous les réalisions effectivement. Or nous ne sommes pas certains de vouloir les faire. Si malgré tout nous décidions d'exécuter les travaux, nous voulons éviter d'éventuellement restés coincés avec ce locataire durant une période trop longue (le démarrage des travaux risquant de prendre beaucoup de temps).
Clapotis
J'ignore ce que vous entendez par "bail de longue durée".
En fait, il s'agit d'un bail de 9 ans.
Vous pourriez envisager de refaire un bail court en modifiant le nom des preneurs. Vous faites le bail au nom d'un enfant/parent/cousin/conjoint ou autre, tout en conservant les mêmes personnes résidant dans les lieux. Si au moins un preneur s'ajoute ou est retiré du bail, il s'agit d'un nouveau bail. Ceci bien sur si vous n'avez pas de problème relationnel ou financier avec vos locataires.
Merci pour votre suggestion qui pourrait constituer une solution éventuelle.
clapotis
Bonjour,
Région concernée: Bruxelles
Nous possédons un petit immeuble de 4 logements, tous loués. Cet immeuble nécessite de gros travaux de rénovation qui impliquerons de libérer les lieux. Nous n'avons pas encore décidé si nous gardons l'immeuble et faisons faire ces travaux ou si nous revendons l'immeuble. Entretemps, nous avons envoyé un préavis à un des locataires dont le bail (longue durée) vient prochainement à échéance.
Ma question: y a-t-il un moyen de prolonger ce bail ou de trouver un autre moyen pour que le locataire puisse rester dans son logement mais pour une durée de maximum 1 an??
Merci d'avance pour vos réponses.
clapotis
Merci grmff. En fait, si j'ai bien compris l'ex mari ne veut pas signer les documents où il continue à apparaître comme partie prenante à la situation existante mais serait disposé à signer les documents y mettant fin (= libération de garantie et renon au bail) sauf que tout me laisse croire qu'il réclamera la moitié de la garantie locative existante ce qui ne fera qu'accroître les problèmes financiers de la locataire, dans l'obligation de reconstituer seule 2 mois de garantie.
Bonjour,
Nous avons une locataire qui a conclu un bail (enregistré) conjointement avec son mari en mars 2011 assorti d’une garantie locative bloquée sur un compte ouvert au nom des 2 conjoints. Ce bail court jusqu’au 31 mars 2023 (bail long terme reconduit automatiquement) Ayant acquis récemment l’immeuble où se trouve le logement concerné (Région Bruxelles), nous avons demandé que la garantie soit constituée en notre faveur. Or la locataire nous informe qu’elle est divorcée, occupe seule le logement et que son ex mari n’est pas disposé à signer les documents requis et demande que le bail soit mis exclusivement au nom de son ex épouse. Sachant que d’une part, d’ici +/- 1 an, nous devrions donner un préavis pour travaux importants dans l’immeuble et que d’autre part il s’agit d’une locataire qui ne paie pas régulièrement ses loyers, je me disais qu’il vaudrait mieux ne pas modifier le bail et la garantie. Qu’en pensez-vous ?
Merci d’avance pour vos conseils.