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Bim a écrit :Si l'administration était logique elle comprendrait que si les bailleurs multipropriétaires dont les "nombreuses acquisitions" sont financées au maximum par emprunt étaient taxées sur base du loyer net (déductions de toutes les charges exceptés les amortissements des prêts), ils n'auraient très probablement pas investi car ils n'auraient jamais dégagé de cash flow positif. Et revendraient tout s'ils venaient à être taxés de la sorte (voir post de grmff). Bref, le jour où ils parleront de taxer le cash flow, autrement dit le loyer net avec déduction des amortissements des prêts, on pourra en reparler...
Les jugements font état de requalifications de revenus immobiliers et plus-values immobilières en revenus professionnels.
La taxation des revenus immobiliers sur base du loyer ne fait pas l'objet de ces jugements.L'administration exécute les textes votés par le législateur. Les juges suivent ou non l'administration dans ses décisions. Pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire.
Du coup pourquoi requalifier les revenus immobiliers si la base taxable ne change pas ? Quel intérêt vu qu'ils sont tous deux soumis au taux progressif ?
Grmff a écrit :Donc, si malheureusement, vous tombez au chomage, vous devez vite tout vendre?
Et oui, en Allemagne c'est comme cela!
Dès que vous êtes propriétaire (même en indivision), même d'un petit terrain agricole, etc... vous n'avez effectivement pas droit au chômage.
Si vous voulez ouvrir vos droits au chômage, vous devez d'abord tout vendre!
Pourquoi prenez--vous toujours des jugements à l'emporte pièce, avec vos raisonnements basés par le bout de votre lorgnette au fin fond de Charleroi?
J'ai hésité à vous répondre, tellement vous semblez peu informé...
Pourquoi parlez-vous de l'Allemagne ? On parle de la situation belge et de l'administration belge...
BIM a écrit :Pour moi ceci est une attitude d'un bon père de famille. Pourquoi un "bon père de famille" désireux de développer son patrimoine et sa situation financière se contenterait de rendements dérisoires en achetant des biens de rapport cash alors qu'il peut démultiplier son rendement par les emprunts ?
Bref, le souci est que cette notion de "bon père de famille" tout comme celle de "gestion normale d'un patrimoine privée" ne sont pas clairement définies et sont laissées à l'entière subjectivité du fisc et des tribunaux, très orientés politiquement...Un bon père de famille ne peut pas emprunter pour investir par exemple dans des placements (actions, fonds, obligations etc..). Pourquoi le pourrait-il pour des biens immobiliers? Pourquoi une telle différence?
Un bon père de famille nourrit sa famille grâce à son travail (qui est taxé souvent à plus de 50%).
Un bon père de famille hérite de biens immobiliers ou les reçoit en donation, toutes opérations où le fisc se sucre très largement au passage.
Les multi-propriétaires qui empruntent pour agrandir leur patrimoine immobilier alors qu'ils sont soit chômeurs, soit pensionnés vivent en fait sur le dos des autres contribuables salariés qui eux payent énormément d'impôts....pour pouvoir leur payer leur pension ou leur chômage!
Le patron paie 134%, pour que l'employé touche un brut de 100% (après déduction de 34% de charges patronales), soit un net de 48% (après une nouvelle déduction de 52% en ONSS et autre précompte professionnel).
Vous trouvez cela normal?
Pourquoi les multi-propriétaires bailleurs dont l'activité, basée sur des emprunts, ce qui est évidemment un vrai business et donc bien une activité professionnelle, ne devraient pas eux aussi payer 50% d'impôts ? Pourquoi touchent-ils en plus leur chômage ou leur pension??
Pour moi, dès qu'il y a emprunt pour acquérir des logements destinés à être loués, il s'agit d'une activité professionnelle.
En effet, un bon père de famille ne peut pas emprunter pour investir sur les marchés financiers, mis à part peut-être à l'aide d'un crédit personnel sans justificatif, mais la somme prêtée sera très petite à côté de celle qu'il pourrait obtenir pour financer un bien immobilier (et le taux d'intérêts bcp plus grand). Par contre, un bon père de famille peut investir dans des produits à effet levier cotés sur les marchés, tels que des ETF, des turbos, etc... Prenons le cas des turbos, comment croyez-vous que cet effet de levier est réalisé ? Car il y a emprunt derrière... par l'intermédiaire de l'émetteur du titre, mais emprunt quand-même ! Ces produits sont accessibles aux particuliers et donc aux "bons pères de famille".
L'attitude d'un bon père de famille n'est-elle pas d'investir là où sa rapporte le plus en maitrisant son risque ? N'est-elle pas non plus de nourrir sa famille avec les revenus de ces placements afin de passer plus de temps avec elle ?
Le fisc se sucre beaucoup sur les donations/successions certes, mais aussi lorsque vous achetez un bien immobilier... Voyez la TVA que vous payez pour vos achats neufs et les droits d'enregistrement payés pour des biens "anciens"... De plus en investissant via des emprunts, vous participer à faire tourner l'économie : vous faites travailler les banques, les courtiers, les assureurs en plus d'autres métiers liés à l'immobilier (agents immobiliers, entrepreneurs, notaires, corps de métier, etc...) Ces gens que vous faites travailler paient des impôts...
Ce qui dérange avec les emprunts, c'est la déduction d'intérêts qu'ils permettent et qui réduit temporairement la charge fiscale liées aux revenus immobiliers.
Si l'administration était logique elle comprendrait que si les bailleurs multipropriétaires dont les "nombreuses acquisitions" sont financées au maximum par emprunt étaient taxées sur base du loyer net (déductions de toutes les charges exceptés les amortissements des prêts), ils n'auraient très probablement pas investi car ils n'auraient jamais dégagé de cash flow positif. Et revendraient tout s'ils venaient à être taxés de la sorte (voir post de grmff). Bref, le jour où ils parleront de taxer le cash flow, autrement dit le loyer net avec déduction des amortissements des prêts, on pourra en reparler...
Ainsi, un propriétaire actif sur plusieurs petits logements cadastrés dans des matrices cadastrales différentes - cela fait nombre - sera plus rapidement suspecté que celui qui possède un seul bien, même si la valeur de ce bien unique est nettement supérieure à celles de l’ensemble des petits logements.
En gros, acheter des immeubles "complets" attirera moins l'attention que des appartements dispersés dans des co-propriétés. Encore bien objectif tout ça 
Parce que j'ai emprunté. Et largement. Et j'ai fait de nombreuses opérations d'achat. Très nombreuses, en fait. Et de vente aussi. Et j'ai également fait de très nombreux prêts.
Pour moi ceci est une attitude d'un bon père de famille. Pourquoi un "bon père de famille" désireux de développer son patrimoine et sa situation financière se contenterait de rendements dérisoires en achetant des biens de rapport cash alors qu'il peut démultiplier son rendement par les emprunts ?
Bref, le souci est que cette notion de "bon père de famille" tout comme celle de "gestion normale d'un patrimoine privée" ne sont pas clairement définies et sont laissées à l'entière subjectivité du fisc et des tribunaux, très orientés politiquement...
Et pour les exemples cités:
le n° 1: il y a clairement un caractère spéculatif dans l'opération décrite. On sort de la gestion normale du patrimoine.
le n° 2: idem
le n° 3: idem.
Le problème est : qu'est ce qu'une gestion normale d'un patrimoine privé ? N'est-il pas meilleur "bon père de famille" que celui qui achète des actifs tangibles en utilisant l'effet de levier qu'offre le crédit hypothécaire pour augmenter son rendement ? Rien n'est clairement défini et tout est laissé à l'appréciation très subjective du fisc.
Les critères qui font entrer dans le collimateur du fisc sont:
1/ le patrimoine immobilier est financé par emprunt et ne provient pas de l'épargne personnelle ou d'une succession/donation.
2/ le nombre d'opérations d'achat - mises en location
3/ le fait que c'est la seule activité du multi-propriétaire ce qui en fait de facto son activité professionnelle...
En effet, ces critères ont l'air de peser de la balance. Mais en soi où est leur logique ? leur caractère objectif ?
- L'emprunt : Quelqu'un qui reçoit un million d'euros cash en héritage et achète cash 1 million d'euros d'immobilier locatif et en tire de confortables revenus ne serait pas sujet à requalification sous prétexte qu'il n'a pas emprunté ? Contrairement à la personne qui utilise 100 000 euros d'épargne durement accumulés comme apport pour acheter 1 million d'euro d'immobilier par emprunt ? Ahhh oui, celui-là déduit ses intérêts.... et donc ne paie pas/peu d'impôts, il faut rattraper ce manque à gagner (CQFD)
- Le nombre d'opérations : Quelqu'un qui a de bons revenus professionnels, qui est peu dépensier et qui donc dispose régulièrement de sommes à investir dans l'immobilier serait plus taxés à cause de son envie de faire fructifier son épargne ? Alors que d'un côté on tient le discours comme quoi trop d'argent dormant sur des comptes épargnes n'est pas bien et ne fait pas fonctionner l'économie... et qu'on essaie d'inciter les gens à investir pour au final prendre sa part du gâteau (CQFD)
- La seule activité du contribuable : Pourquoi travailler quand on peut vivre de ses revenus locatifs ? Ahhhh donc si vous ne travaillez pas vous ne payez plus d'impôts sur votre revenu professionnel que vous n'avez plus.... Du coup on va se servir dans vos autres revenus (CQFD).
Bref une logique remplie d'inepties et complètement arbitraire...
Extrait de l'article du Trends Tendance de ce 15/08/19 où sont donnés des exemples récents (2018) de requalification des revenus immobiliers par le fisc :
Exemple 1 : Vente d'un seul projet immobilier : plus-value taxée à 50 %
Dans un arrêt retentissant du 19 juin 2018, la cour d'appel d'Anvers a estimé que la plus-value réalisée par un particulier lors de la revente de cinq appartements faisant partie d'un même immeuble devait être taxée au titre de revenu professionnel. En cause : un terrain à bâtir acheté à titre privé pour un prix de 225.000 euros, sur lequel le contribuable en question avait fait ériger un immeuble à appartements, le coût des travaux de construction s'élevant à 430.000 euros. Un an et demi plus tard, après l'achèvement des travaux, les cinq appartements avaient été revendus pour 780.000 euros. Le fisc a considéré qu'une plus-value de 95.000 euros devait être taxée au titre de revenus professionnels (au taux de 50 %) et les magistrats anversois lui ont donné raison.Exemple 2 : Achat de six immeubles, suivi de leur location-revente : plus-values et loyers taxés à 50 %
Dans un arrêt du 20 février 2018, la cour d'appel de Liège a taxé les loyers perçus par un contribuable et les plus-values réalisées lors de la vente d'immeubles, au titre de revenus professionnels à 50 %. Motif ? Le contribuable avait acquis six immeubles en l'espace de seulement trois ans (entre 1992 et 1995), avant de les mettre en location. Deux de ces six immeubles avaient même été vendus après quelques années. Il y avait donc une répétition de multiples opérations séparées par un délai de trois ans. A cela s'ajoute le fait que le patrimoine immobilier avait été financé par emprunt et ne provenait pas de l'épargne personnelle ou d'une succession/donation. Il y avait donc une prise de risque ainsi qu'une importante gestion administrative et financière des locataires.Exemple 3 : Achat de cinq immeubles, suivi par leur location : loyers taxés à 50 %
Dans un arrêt du 17 mai 2018, la cour d'appel de Bruxelles a taxé les loyers perçus par un contribuable au titre de revenus professionnels (à 50 %), au regard des éléments suivants : le contribuable avait acquis cinq biens (dont un immeuble à appartements) en l'espace de huit ans (entre 1994 et 2002). Ces immeubles avaient ensuite été mis en location. Le patrimoine immobilier avait été financé en grande partie par emprunt. Il y avait donc une prise de risque, de même que le temps consacré à la gestion des immeubles était important (grand nombre de locataires, ce qui nécessitait un suivi important pour la rédaction des contrats, l'encaissement des loyers, l'entretien des immeubles, etc.). Et puis, le contribuable était chômeur : la gestion de son patrimoine immobilier était donc sa seule activité.
Le bailleur : les propriétaires mais représentés par l'agence.
Compte pour le versement du loyer : l'agence.
Bailleur selon le contrat Korfine : les propriétaires (représentés par l'agence)
Ca me parait très étrange que le nom et l'adresse du bailleur n'apparaisse pas sur le bail. Car même si l'agence agit en qualité de gestionnaire, le contrat lie le locataire au bailleur et dans tout contrat, les parties doivent être clairement identifiées.
Mes biens sont en gestion par agence et mon nom et mon adresse figurent toujours sur les baux.
Ou peut-être que le bien serait la propriété de l'agence ? L'appartement que j'occupe comme locataire appartient à une société de courtage en assurances, prêts et qui fait aussi agence immobilière. Mon bail mentionne cette société comme bailleur. Et c'est parce que j'ai posé la question lors de la visite que j'ai capté que les propriétaires avait acheté et louaient cet appartement au travers de leur société de courtage.
Avez-vous tenté de parler directement au bailleur du fait que l'agence vous a renseigné une mauvaise référence RAL pour la peinture (avec écrits à l'appui, mail ?) ?
Votre démarche a quand-même montré votre souci de faire la retouche correctement afin de rendre le bien sans dégâts locatifs. Peut-être que celui-ci n'a tout simplement pas connaissance de ce mauvais renseignement de la part de son agence.
Si je comprends bien, vous avez acheté un pot de peinture complet pour faire la retouche ? Si le bailleur et l'agence restent sur leur position, vous pourriez proposer de repeindre tout le mur avec ce pot de peinture en contre-partie que l'indemnité soit abandonnée.
Tout à fait, l'expert n'est une obligation. Mais ça peut être un plus en cas de litige à la sortie pour l'évaluation de dégâts locatifs et l'application d'amortissements. Certains tribunaux donnent plus de crédit à un EL fait par un expert, vu comme neutre.
Si vous le faites vous-même, pensez à être bien précis et bien documenter l'ELE de photos, surtout pour les dégâts déjà présents. Pour l'ELS, si vous devez chiffrer des réparations à cause de dégâts, il faudra tenir compte des amortissements. Ex : Vous louez votre bien avec des murs qui ont été tapissés 5 ans avant la location. Au départ du locataire après 5 ans de location, vous constatez que le tapis est abîmé à certains endroits (lacérations, coups, etc...). Si litige sur le montant de la réparation, le tribunal ne vous donnera pas raison si vous chiffrez la réparation des dégâts à la valeur neuve du tapissage mais vous donnera raison si vous tenez compte de la vétusté (tapis de 10 ans d'âge). L'avantage des experts est qu'ils connaissent les règles d'amortissement à appliquer en fonction des matériaux et de leur âge.
Merci pour vos réponses à tous. Ce serait peu courtois de ma part que de faire un bail de 3 ans et au bout de cette période informer le locataire de la non reconduction du contrat pour ensuite y mettre un nouveau locataire pour une période courte de 2 ou 3 ans pour alors revendre la maison 'libre de toute occupation'. Bien que cela m'arrangerait d'être dans ce cas de figure, je ne trouve pas cela très cordial.
En effet, d'autant que pour des maisons, les locataires sont souvent intéressés par occuper le bien pour plus que quelques années. Mais vous pouvez tout aussi bien trouver quelqu'un qui n'est intéressé que pour occuper le bien pendant 2-3 ans (ex : un jeune couple qui n'a pas encore les moyens d'acheter).
Il me reste alors 2 possibilités:
- un bail de 3 ans qui se transforme automatiquement en bail de 9 ans. L'avantage est que si j'ai un soucis avec ce locataire, je peux en changer sans frais au bout de ces 3 ans (en l'ayant notifié x mois à l'avance).
- un bail de 9 ans.
Dans les 2 cas, je me retrouverais dans une situation de vente de la maison, occupée par un locataire. L'acheteur pourra de son côté résilier le bail mais cette démarche lui fera perdre 6 mois donc ce n'est pas idéal et je crains que cela soit une contrainte négative pour la vente.
Cela dépend du type d'acheteur. Si votre acquéreur est investisseur et qu'il intéressé par acheter la maison déjà louée pour pouvoir encaisser directement les loyers, cela peut présenter un bon avantage, d'autant plus si vous pouvez lui montrer que vous avez un locataire de qualité en place. Vous pouvez aussi intéresser un acheteur qui veut occuper le bien personnellement mais qui a le temps avant d'y habiter.
J'opterais quand même pour un bail de courte durée (fixé à 3 ans) transformable automatiquement en bail de 9 ans.
La majorité des problèmes avec un locataire arrivent endéans la première année. J'opterais plutôt pour un bail de courte durée d'un an transformable en 9 ans si pas de congé donné. Cela vous permet de vous débarrasser plus rapidement d'un locataire à problème qu'en mettant une durée de 3 ans directement. Je procède de la sorte, considérant implicitement la première année comme une période d'essai.
Bonjour,
Un bail de courte durée ne peut excéder 3 ans, prorogation et renouvellement inclus (attention il existe un nombre limite de prorogation/renouvellement). Le bail de 3 ans se transforme en bail de 9 ans si aucune des parties ne remet son congé à l'autre dans le délai du préavis précédant la date de fin du contrat.
Un bail de longue durée est toujours de 9 ans, on ne peut pas faire 5 ans. Si vous voulez donner congé à un locataire engagé dans un bail de 9 ans après 5 ans d'occupation, pour une raison autre que travaux ou occupation personnelle, vous devrez payer des indemnités très élevées qui se comptent en plusieurs mois de loyer. Pas l'idéal...
Dans votre situation, je vois 2 possibilités :
soit vous louez en bail de 9 ans et vendez la maison au bout de 5 ans toujours louée. Le nouveau propriétaire deviendra le bailleur et sera soumis aux mêmes droits et obligations que vous. S'il souhaite habiter le bien il pourra remettre son congé au locataire pour occupation personnelle (en respectant les durées de préavis etc...). Vu que c'est pour une occupation personnelle, il ne devra pas payer les énormes indemnités de rupture qui sont dues pour une rupture pour une raison autre que occupation personnelle/travaux.
Soit, si vous tenez absolument à vendre la maison libre d'occupation, vous pouvez louer en bail de courte durée à par exemple 2 locataires différents successifs de sorte que le cumul des 2 baux ne dépasse pas 5 ans et que la durée de chaque bail n'excède pas 3 ans, à condition d'envoyer votre congé dans le respect des règles de préavis afin que les baux ne deviennent pas des baux de 9 ans.
Bim, merci pour ton commentaire, tu sais m'en dire plus sur ces investissements (tu sembles en faire toi-même)? Merci
Pour faire simple, ma façon d'investir est la suivante : je réalise des investissements immobiliers locatifs résidentiels directement (= je détiens les biens) et des investissements en actions/ETF sur les marchés financiers essentiellement aux USA/Canada/Belgique/UK. Les actions que j'achète sont basées sur un investissement dans les dividendes (même principe que lorsqu'on achète un bien pour le louer, on investit pour toucher des revenus réguliers) en diversifiant dans plusieurs secteurs. L'idée est d'investir dans des sociétés solides, bien établies dans leur marché et ayant une santé financière correcte et un bon historique de paiement de dividendes régulièrement croissant. Cela permet d'encaisser des revenus réguliers (les dividendes), d'avoir un portefeuille qui fluctue peu et de profiter de plus-values en choisissant des entreprises sous-cotées (en gros, leur cours de bourse < leur valeur comptable). Les dividendes touchés sont réinvestis pour profitez de l'effet des intérêts composés. Une partie de ce portefeuille est investie en sociétés immobilières qui détiennent des immeubles commerciaux. Grâce à ces actions, j'accède à des actifs immobiliers qui me seraient quasiment impossible d'acheter en direct : locaux commerciaux dans des grands centres commerciaux, usines, entrepôts, bureaux, etc... Il y a des sociétés cotées en Belgique comme Cofinimmo, Befimmo, Wereldhave ou aux USA comme Realty Income, Simon property, etc... pour n'en citer que quelques-unes. A vous de sélectionner celles qui vous intéressent sur base de vos critères, de votre risque accepté, du rendement que vous cherchez etc... Je ne peux pas vous dire d'acheter l'une ou l'autre en particulier, tant le choix dépend de vos objectifs, votre profil d'investisseur, de la composition de votre portefeuille, de votre horizon d'investissement, etc...
En tout cas, c'est un monde très passionnant !
De ce que je comprends : Ca a l'air d'être une société de promotion immobilière. Lorsque vous investissez dans cette coopérative, vous recevez en échange des fonds amenés des actions qui vous donnent droit au vote à l'assemblée générale et au dividende éventuel (non-garanti). Attention : La société n'est pas cotée. Ce qui veut dire que revendre vos parts ne se fait pas aussi facilement que des titres côtés... En plus, si vous lisez leur FAQ :
Si vous revendez votre(vos) part(s) dans la coopérative, vous avez droit (au maximum) à la valeur nominale de votre(vos) part(s), soit 50 euros/part, éventuellement diminuée de la moins-value comptable (sur la base du bilan approuvé de l’exercice en cours).
Vous ne pouvez donc pas revendre avec plus-value, même si la société montre une prise de valeur comptable... Par contre si sa valeur comptable diminue, vous revendez avec moins-value...
Ils ne montrent aussi aucun rapports financiers annuels (bilan, compte de résultats,...) sur le site, ce qui est un minimum lorsqu'on souhaite attirer des investisseurs...
Bref, je ne suis pas convaincu. Pour investir dans la pierre papier, je préfère acheter des sociétés cotées belges et des REITs américaines. Elles offrent le même genre de rendement en termes de dividendes (que vous pouvez toucher sans détenir les actions pendant une année entière, contrairement à la coopérative) et vous avez aussi la possibilité d'encaisser des (belles) plus-values lors de la revente. Bien plus rentables ! Et surtout, vous avez accès très facilement à leur publications annuelles de comptes.
Mes biens de rapport sont assurés avec abandon de recours. Plus de tranquillité et indemnisé bien plus vite.
7 jours de durée pour une clause suspensive de crédit hypothécaire... C'est beaucoup trop court ! En général, comptez plutôt sur 30 jours. Et encore, il m'est déjà arrivé de devoir prolonger de 15 jours car selon la période, les banques sont plus au moins rapides/lentes à traiter les dossiers.
Je ne signe jamais les modèles d'offres des agents immobiliers, je rédige toujours la mienne moi-même.
Perso, le neuf est trop cher (prix de base et TVA 21%) et donc pas assez rentable et souvent moins bien situé que l'ancien. Forcément, on construit où on peut encore construire, c'est-à-dire rarement dans les centre-villes. Je préfère acheter de l'ancien bien situé, même si le bien n'est pas au goût du jour et nécessite rénovation/rafraichissement. L'état du bien peut être amélioré par des travaux alors que vous ne pouvez pas déplacer l'immeuble pour améliorer sa localisation.
Acheter de l'ancien et le rénover vous coûtera généralement moins cher et votre rendement n'en sera qu'amélioré, d'autant plus si vous êtes bricoleur et que vous réalisez une partie/totalité des travaux vous-même. Perso, mes investissements sont dans des biens anciens que j'ai rénové et ils se paient tous seuls et le rendement est triplé par rapport à du neuf...
Il est tout à fait possible d'avoir des locataires de qualité pour l'ancien aussi. Je d'ailleurs suis moi-même locataire dans un appartement datant des années 70 (rénové depuis lors).
Concernant la tranquillité du neuf, vous pouvez toujours avoir des soucis techniques, des maladies de "jeunesse" du bâtiment, des rénovations anticipées à réaliser à cause de locataires peu soigneux, d'un dégât des eaux, etc... Tout est relatif.
Attention, si vous investissez au travers de votre SPRL, les loyers rentreront dans le chiffre d'affaire et seront donc taxés à l'impôt des sociétés après déductions des frais qui sont déductibles. Au final, les loyers risquent d'être plus taxés que si vous investissez en personne physique. Calcul comparatif à faire avec votre comptable pour voir si ça ne serait pas plus avantageux de sortir le cash de la SPRL, quitte à payer 30% de PM, et à investir en PP. En général pour du résidentiel, investir en société est moins avantageux. A voir au cas par cas bien évidemment.
Mais ceci ne rentre pas dans le collimateur du fisc puisque les mêmes revenus sont déjà taxés 3 fois.
Je suis ne pas d'accord avec cette affirmation. Les mêmes revenus ne sont pas taxés 3 fois ! C'est à chaque fois des revenus différents qui sont taxés. D'abord vous êtes taxées sur vos revenus professionnels. Ensuite vous investissez et êtes taxée sur les revenus générés par vos investissements, qui sont donc des "nouveaux revenus".
Bonjour,
La solution serait d'insérer une clause suspensive dans le compromis qui ainsi vous protège si vous n'avez pas droit au taux réduit à cause d'une réévaluation du RC. L'idéal aurait été qu'elle soit déjà présente dans l'offre car c'est à l'acceptation de celle-ci que vous et le vendeur êtes liés par le contrat de vente. Vu qu'elle n'y figure pas, le vendeur peut refuser qu'elle soit insérée dans le compromis. S'il est correct et compréhensif il ne devrait pas avoir de souci. Mais on peut toujours tomber sur quelqu'un qui profiterait de la situation pour tenter d'avoir l'indemnité si vous êtes amené à annuler la vente faute de savoir payer le taux plein...
Avez-vous pris votre notaire ? Si oui, voyez avec lui afin qu'il défende bien vos intérêts à ce niveau lors de la rédaction du compromis avec le notaire du vendeur.
Les titres de ce genre d'articles me font toujours rire... Les loyers sont déjà taxés ! "Faut-il revoir la fiscalité immobilière belge" aurait un titre plus adapté 
Il est vrai que nous sommes fortement imposés sur les transactions avec la contre-partie d'une taxation de revenus immobiliers souvent plus légère (dépend du bien et du type de location) mais où il est impossible de déduire le moindre frais (dans le cas du résidentiel).
Si toutes les dépenses liées au bien loués, à la location elle-même, au financement de l'opération peuvent être déduites et que cette déduction se fait sur la base taxable issue de la globalisation, ça peut devenir intéressant...