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EP001 a écrit:
"Le jugement est a oublier puisqu'il n'y a pas eu de signification".
Y-a-t-il une durée limite pour la signification?
On est mi-janvier et le préavis est pour le 31/01/20.
Ce n'est pas que le locataire écrit au Juge de paix, je dis bien Juge et pas au proprio (qui est informé en copie), le processus s'arrête.
Clairement, merci de me dire la durée de péremption de signification du jugement tribunal de paix.Bonne fin d'aprèm.
Cela n'a rien à voir avec la limite de temps pour la signification.
Le locataire peut faire appel ou opposition à partir de l'énoncé du jugement ou au plus tard 1 mois après la signification. Or il n'y a pas eu de signification; donc il a encore tout le loisir de bouger et c'est ce qu'il a fait.
Si vous aviez fait la signification le 1er septembre par exemple il aurait du faire opposition ou appel avant le 1 octobre. Il ne l'aurait probablement pas fait car cela coute et c'est obligatoirement par avocat et à ce moment là vous auriez été tranquille et le 1/2/2020 vous auriez pu appliquer le jugement.
Maintenant vous ne pouvez pas appliquer le jugement puisqu'il n'a pas été signifié.
Il va y avoir un nouveau jugement mais il sera tenu compte de l'ancien jugement.
S'il y a un nouveau jugement il faudra en faire la signification de suite.
Perso dès qu'il y a jugement j'attends quelques jours et puis je fais à la justice de paix et je demande la copie officielle du jugement et puis directement je vais chez l'huissier et je demande de faire signification et commandement de payer et puis j'attend un mois pour voir s'il y a appel ou opposition et je lance l'expulsion.
Une seule fois je n'ai pas signifier car le locataire devait quitter les lieu le 30 mai et on était le 25 mai. J'ai donc attendu 5 jours pour voir si le locataire allait partir et de fait ils sont parti le 30 mai. J'ai donc éviter la signification.
Non le préavis n'est pas nul du tout.
Le fait que cela n'ai pas été signifier donne à l'adversaire la possibilité de faire appel ou opposition.
On peut par contre faire un appel ou une opposition sur un jugement dès que celui-ci a été prononcé.
Le délai d'appel ou d'opposition débute à la réception de la signification.
Si le bailleur avait signifié le jugement, il aurait pu appliquer le jugement. le 01/02/2020.
Vu que le locataire a fait une demande de prolongation l'affaire va être jugée en tenant compte de sa situation.
C'est du temps de perdu pour le bailleur.
Pourtant plusieurs ont demandé s'il avait fait la signification et personnellement j'ai même écrit que vu le temps il est probable que la signification aie eu lieu.
Signifier un jugement n'est pas appliquer un jugement. Il aurait du signifier et le 1/02/2020 appliquer le jugement
moses a écrit :Bonjour!
Sur ce dossier de ronon pour occupation personnelle,le Juge de paix l'a validé et ordonné le déguerpissement au 31/01/2020.
Le bailleur nous avait informé qu'il avait déposé une requête au juge en validation du congé adressé à son locataire et visant également à la rupture automatique du contrat de bail au cas où le locataire ne respecterait pas son contrat pendant la durée du préavis.
Apparemment le requête ne visait pas l'expulsion du locataire.Bizarre. Le juge se serait prononcé sur l'expulsion alors qu'elle n'a pas fait l'objet de la requête ?
Le jugement est a oublier puisqu'il n'y a pas eu de signification.
C'est une demande de prolongation raisonnable de congé qu'a ordonné le juge, par courrier au juge de paix.
Je me préparais justement à lui faire signifier le jugement par l'huissier.
Dans son courrier à l'attention du juge de paix, il y fait référence du jugement.
Dois-je signifier le jugement par huissier interposé, alors que l’intéressé dit qu'il a reçu le jugement?
Il a un avocat.
Vous dites Je me préparais justement à lui faire signifier le jugement.
Cela fait quelque post déjà que tout le monde vous conseille de faire signifier le jugement.
Tant que le jugement n'est pas signifier il n'a aucune valeur.
Le délai d'appel aurait déjà été depuis longtemps dépassé et il se ferait débouter directement pour appel tardif.
Vu que le délai ne fait que commencer à partir de maintenant en supposant que vous avez fait la signification aujourd'hui, votre locataire est dans les temps pour faire un appel.
A mon avis vu votre laxisme à faire signifier ce jugement l'avocat de la partie adverse aura aisément gain de cause pour obtenir 3 mois supplémentaire.
Personnellement, je doute très fort que la raison invoquée d'occupation personnelle soit vraie.
Je ferais la demande de preuve au bailleur.
N'y a-t-il pas une erreur.
Son bail a été prolongé et est à mon avis devenu un bail de 9 ans se terminant le 14 avril 2020.
Le renom a été donné début janvier et ne commencerait que le 15 février et le bailleur serait donc en défaut puisque le renom arrive moins de 3 mois avant la fin du bail.
De ce fait le bail n'est-il pas reconduit pour une période de 9 ans et donc le bailleur ne pourrait pas lui donné de préavis avant 3 ans.
Le fait qu'il invoque l'occupation personnelle ne jouerait pas puisque c'est la fin normale du bail.
Donne-nous vite l'adresse qu'on s'instruise un peu.
A ce prix là je n'ai jamais vu.
En général je paie aussi 300-350 pour une signification de jugement mais cela peu aussi monter plus haut s'il y a plusieurs personnes à faire signifier pour un couple ou s'il y a un aval.
Et pour une expulsion, il demande combien ton huissier si c'est en rapport on est aussi intéressé.
grmff a écrit :Le préavis commence le 1er du mois qui suit sa possible réception. Donc, congé donné au court du mois de décembre = préavis qui commence le 1er janvier.
Actuellement, il n'est pas parti. Vous pouvez donc déposer une requête puisque son bail va jusque fin janvier, et que décembre n'est pas payé, et que vous avez toutes les raisons de croire que janvier ne sera pas payé non plus. De toute façon, vous aurez la possibilité de demander votre dû et les dégâts locatifs. Le tout sera sûrement supérieur à la garantie de 2 mois hors charge...
Vous avez évidemment la possibilité de ne pas ester en justice, et de trouver un accord pour le mois de janvier, et d'emménager plus tôt que début mars...
A vous de voir
En fait elle est déjà partie, je l'ai vu déménager le 19 décembre.
J'ai appelé la justice de paix qui avait l'air de dire que pour 1 mois d'impayé le juge ne prononcerai pas de résiliation aux tords du locataires... Suivant votre conseil sur le post dédié, j'ai demandé les date des futures audiences pour y assister, mais en période de fêtes, aucune audience durant 2 semaine, et un délai de 3 semaines après dépôt de la requête.
Si je lui propose un rdv pour l'ELS, est-ce que cela signifie que j'accepte son contre préavis ?
Parce que évidement j'ai besoin de l'appartement et plus l'envie de perdre des sommes que je risque de ne jamais pouvoir récupérer. Mais de l'autre coté pas envie de me faire avoir non plus.
Vous dites qu'elle est déjà partie le 19 décembre,
Vous a-t-elle rendu les clés?
Le bail continue jusqu'à la fin prévue par son contre préavis.
Si elle ne vous a pas remis les clés à la date prévue vous devrez lancer une demande d'expulsion.
D'autre part pour récupérer la garantie, vous devrez absolument aller en justice de paix à moins que vous ne lui fassiez cadeau de la garantie, des dégâts et du mois de décembre.
En ce qui concerne le contre préavis, ce n'est valable que pour les baux de 9 ans
Normalement quand un huissier fait un commandement de payer il y a un rapport sommaire de la solvabilité de la personne.
Par contre si on demande de faire une saisie, là le rapport est plus conséquent.
S'il y a payement c'est souvent par petits versement mensuel.
J'en ai un qui paie 50 € par mois et cela dure depuis 5 ans et un autre depuis 2 ans
Il est fort probable que l'agent de quartier va refuser de vous domicilier.
Le proprio risque 2500 € d'amende vu que le logement est insalubre uniquement déjà par le manque de lumière.
Mais ce qu'il se passera c'est qu'il recevra un courrier lui demandant de régler de problème et cela en restera là, vu que c'est la première fois.
J'ai déposé 4 requêtes à Charleroi, vendredi 12, convocations envoyées le jour même, reçues hier, audience le 7 janvier.
Une justice rapide rassure les investisseurs, diminue les risques, donc favorise la location. Et donc diminue les loyers. Je suis persuadé que si la justice n'était pas aussi rapide et efficace, et que des mois étaient perdus à chaque coup, je prendrait moins de risques et les locataires à problèmes n'arriveraient pas à se loger. Un peu comme à Bruxelles.
Je suis persuadé que la lenteur de la justice est un facteur de mal logement et de sur-loyers.
Je ne peux qu'acquiescer à vos dires.
A Mons en général la convocation et l'audience sont assez rapide.
Ce n'est que cette fois-ci que cela a pris un peu plus de temps. Par contre j'ai plus l'impression que la justice de paix ici attend la dernière minute pour envoyer la convocation. Je n'ai jamais eu le cas d'une convocation rapide pour une audience tardive.
A mon avis cela a été signifié.
Autrement si j'étais son locataire, vu qu'il ne trouve pas de logement, j'attendrait 20 jour après la signification et je ferait appel si je n'ai encore rien trouvé.
J'ai expédié une demande de comparution au juge de paix de Wavre vendredi 13 décembre a 16h et aujourd'hui le 17 ce matin, j'ai reçu accusé de réception et une audience a été fixée pour le 20 janvier 2020.
Cela dépend des Justice de Paix.
La réponse à ma question serait en fait 7 jours ouvrable jour de réception possible du recommandé et jour d'audience compris, à moins que La justice de paix se soit trompée en envoyant le courrier trop tard.
La poste conserve un recommandé judiciaire 8 jours (ouvrables ?????)
Le 2 décembre j'ai reçu un recommandé pour l'audience fixée au 10 décembre bien qu'il m'avait dit que c'était pour le 17 décembre.
Il semblerait que cette justice de Paix envoie les convocations à la limite du délai minimum.
EP001 a écrit :grmff a écrit :Je ferais signifier le jugement. Et commanderais déjà l'expulsion pour début février, quitte à l'annuler s'in part de lui-même.
Là par contre je ne sais pas si c'est possible.
L'huissier ne va-t-il pas réclamer des frais d'annulation (qui resteront à charge du demandeur et non pas du locataire) ou des frais d'acte.
Il doit quand même réserver la police, le serrurier et le déménageur.Mais signifier le jugement là cela doit être fait au plus vite et à partir de la signification il peut encore faire appel ou opposition. S'il s'est fait condamner par défaut il ne sait plus faire les 2.
La police, c'est gratuit. Si les déménageurs et serruriers sont annulés, cela devrait être gratuit aussi. Posez la question à votre huissier...
Je ne faisais que poser la question. Comme vous dites il faut poser la question à l'huissier.
Encore faut-il que l'huissier accepte de commander une expulsion pour février alors que le locataire a le droit de rester jusqu'au 31 janvier et que l'on ne sait pas si en fait il ne sera pas parti le 31 comme prévu? J'en doute quand même.
En réponse à Panchito
Ce n'est pas le bailleur qui réclame au locataire les frais d'huissier ainsi que les autres frais, c'est l'huissier qui s'en charge..
L'huissier fait payer ses frais au demandeur et puis en réclame le paiement à la personne condamnée.
Mais l'huissier ne réclame que ce qui est inscrit dans le jugement plus ses propres frais.
Dans le cas ou il y a des frais d'annulation, l'huissier ne peut en aucun cas en reporter les frais sur le locataire puisque le locataire aura respecté le jugement.
Je ferais signifier le jugement. Et commanderais déjà l'expulsion pour début février, quitte à l'annuler s'in part de lui-même.
Là par contre je ne sais pas si c'est possible.
L'huissier ne va-t-il pas réclamer des frais d'annulation (qui resteront à charge du demandeur et non pas du locataire) ou des frais d'acte.
Il doit quand même réserver la police, le serrurier et le déménageur.
Mais signifier le jugement là cela doit être fait au plus vite et à partir de la signification il peut encore faire appel ou opposition. S'il s'est fait condamner par défaut il ne sait plus faire les 2.
Vous répondez que vous ne savez rien y faire, que le jugement est passé et que vous ne savez pas l'annuler.
Vous pouvez lui dire aussi que si vous annulez ou reportez la date vous devrez redemander un jugement.
S'il n'est pas parti au 31/01/2020 vous devrez alors lancer la procédure d'expulsion qui prend en général 3 semaines.
Soyez attentif d'avoir demandé à l'huissier de faire la signification du jugement. Sans cela l'huissier devra la faire le 1 février et cela sera encore une perte de temps.
Si elle est condamnée par défaut, la loi a changé et elle ne sait plus faire opposition.
Tu peux lancer l'expulsion directement avec la signification du jugement et normalement 3 semaines après elle est dehors.
Personnellement je ne traine pas, un jour de gagné peut devenir un mois de gagné.
Si les locataires n'ont pas fait leur changement d'adresse, vous aurez un certificat de domicile à leur ancienne adresse donc celle de votre appartement.
Dans la requête vous inscrivez alors cette adresse peu importe s'ils n'y sont plus. Vous pouvez peut-être ajouter parti sans laisser d'adresse le:....
Si les locataires ont fait une demande de changement d'adresse mais que la nouvelle n'est pas encore effective, vous recevrez encore le certificat de domicile mentionnant toujours leur ancienne adresse mais il y a la mention Demande de changement d'adresse vers telle adresse:
Dans ce cas si dans la requête il faut toujours inscrire l'ancienne adresse.
La demande du certificat de domicile doit être datée de moins de 15 jours par rapport à la date de la requête.
Personnellement, je ne signe pas la demande de certificat de domicile, et je ne mets pas la date. Je ne remplis ces 2 points que si l'employé me dit qu'ils sont bien dans la commune.
Dans la cas où le locataire a fait une demande de changement de domicile, je demande la commune où ils se sont inscrit.
La commune le donne toujours mais rien de plus et c'est gratuit et il suffit d'aller à cette commune.
EP001 a écrit :"le locataire n'a pas mis en demeure son bailleur d'enregistrer le bail"
Je ne suis pas convaincu que le juge tienne compte de ce fait. Il pourrait l'oublier..
Aucune raison qu'un juge "oublie" une disposition de la loi.
De plus, le litige est né avant l'expiration du délai et le bailleur demande la résolution du bail. Aucune raison de le faire enregistrer dans ces conditions.
Le fait que l'enregistrement porte ses effets dès que celui-ci est accompli peu importe quand est aussi une disposition de la loi.
Cela n'a pas empêché un juge de l'oublier, il a fallu que cela soit mon avocat qui le rappelle.
Je veux dire par là que dans toute affaire il est préférable d'être le plus en ordre possible et l'enregistrement est une obligation.
"le locataire n'a pas mis en demeure son bailleur d'enregistrer le bail"
Je ne suis pas convaincu que le juge tienne compte de ce fait. Il pourrait l'oublier..