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#321 Re : Locations et baux » bailleur de mauvaise foi et renom probablement illégal » 21-05-2008 22:36:04

J'en connais qui feraient bien de se faire assister, faute de quoi il vont se faire rouler dans la farine.

Avant toute chose, vous occupez votre logement qui est votre résidence principale.

Bien qu'elle ne fasse pas l'unanimité, surtout depuis les dernières modifications inventées par notre dernière ministre de la justice, la loi relative au baux de résidence principale est impérative. Cela veut dire que toute disposition contractuelle contraire est nulle. Vous voyez déjà plus ou moins où je veux en arriver ?

Vous avez conclu un bail de 9 ans. Ce bail n'est résiliable que pour des motifs et dans des conditions strictement décrites par la loi, notamment au niveau des délais à respecter et des périodes où de pareils congés peuvent être donnés.

Si j'ai bien compris, votre propriétaire entend rénover le bien, mais pas en vue de l'occuper lui-même. Dans ce cas il doit respecter l'échéance d'un triennat (fin de la 6e année), notifier le congé moyennant le respect d'un délai de préavis de 6 mois, et fournir la preuve des travaux qu'il entend réaliser (devis, permis d'urbanisme, estimation raisonnable, ...).

Quel motif a-t-il invoqué dans la lettre de renon (reproduisez éventuellement la lettre, mais sans informations personnelles) ?

Cordialement,

#322 Re : Ventes et achats » Suite d'une vente ratée avec un notaire » 21-05-2008 07:36:32

Nathalie7912 a écrit :

@Gof : Pour être clair.  Il y avait juste un accord, il n'y a pas encore de compromis écrit tout s'était fait de façon oral.  En effet, le compromis aurait dû être signé en juin.

Selon les termes du Code civil, il faut, mais il suffit, qu'il y ait accord sur la chose et sur le prix pour que la vente soit faite et parfaite.

Un écrit (compromis signé) n'est jamais que la preuve de l'accord intervenu. D'où mes mises en garde.

Bien à vous,

#323 Re : Locations et baux » Décompte de charges » 20-05-2008 19:31:28

Grmff a écrit :

En matière locative, la conciliation préalable est obligatoire.

Vous allez me dire que cela concerne l'essentiel, mais la conciliation n'est obligatoire que pour "les demandes principales concernant l'adaptation du loyer, le recouvrement des arriérés de loyers ou l'expulsion".

Pour le reste, tout à fait d'accord.

Bien à vous,

#324 Re : Locations et baux » David contre Goliath » 17-05-2008 15:42:58

Rodcha a écrit :

Je suis de la région bruxelloise plus précisement à Anderlecht.

En suivant ce lien, vous accéderez au site de l'ordre des avocats. Choissisez le barreau de Bruxelles et le droit des biens.

Bien à vous,

#325 Re : Locations et baux » resiliation de bail » 17-05-2008 07:04:02

aliensomme a écrit :

ok je suis d'ac sur le fait qu'elle est partie et qu'elle pensequ'elle ne doit rien payer n'est pas logique.
mais quand son ex lui annonce qu il veut garder l'appart et qu'il s'occupe de tout et que 2 mois apres il previent les proprio qu'il rompt le bail et qu'il leur annonce qu'elle s occupe de tout c'est quand meme vache.
c'est ce venger sur ele et elle est tombee dedans.
je la connait assez pour dire qu'elle est quand meme un peu naive sa c'est vrai aussi

D'accord que c'est vache, mais ce n'est pas le problème du bailleur.

C'est au contraire une histoire de couple qui s'est entendu suffisamment pour prendre des engagements fermes et importants, et puis, peu de temps après, se rend compte que ce n'est peut être pas tout à fait ça. C'est vrai que cela peut arriver, mais dans ce cas, il faut que le dialogue subsiste au moins pour règler les dernières affaires.

Bien à vous,

#326 Re : Locations et baux » resiliation de bail » 17-05-2008 07:04:02

Je que j'ai essayé de vous expliquer, c'est que les arrangements entre votre amie et son ex ne concernent en rien le bailleur. Lui il a le droit d'obtenir ce qui a été promis.

C'est donc entre votre amie et son ex que cela doit se passer à mon sens.

Bien à vous,

#327 Re : Locations et baux » resiliation de bail » 17-05-2008 07:04:02

Pacta sunt servanda.

L'accord que votre amie a conclu avec son ex n'est évidemment pas opposable au bailleur. Vis-à-vis de ce dernier, les deux signataires restent tenus.

Par contre, la convention de résiliation anticipée ne peut être négocié valablement qu'en l'impliquant.

Si son ex a omis de le faire, ou s'est présenté comme dûment mandaté pour ce faire, il a commis une faute à l'égard de votre amie.

En résumé, vis-à-vis du bailleur, votre amie est tenue, sauf à prouver que son consentement manquait sur les conditions de la résiliation anticipée du bail. Mais dans ce cas, il y a lieu de considérer que le bail court toujours et que les loyers et charges sont dus.

Mais si le  bail doit être considéré comme résilié, son ex a commis une faute à son égard, en ce qu'il a promis d'assumer seul les obligations résultant du bail. Il lui appartient donc de rembourser ce que votre amie exposerait comme frais vis-à-vis du bailleur.

A-t-elle la preuve de l'accord avec son ex ?

Bien à vous,

#328 Re : Ventes et achats » Suite d'une vente ratée avec un notaire » 21-05-2008 07:36:32

Nathalie7912 a écrit :

Donc, nous avons décidé d'envoyer un courrier à l'acheteur stipulant que nous prenons bonne note de son retrait de la vente et que l'acompte sera gardé pour frais de dommages et intérêts puisque à aucun moment, il a été dit que si le bien n'était pas libre pour telle date, il se retirait de la vente.

Toute vente immobilière est soumise à fiscalité. Les droits d'enregistrement, en l'occurrence, sont dus indépendamment de la passation de l'acte authentique, dont la transcription dans un registre officiel rend la vente opposable aux tiers.

Les droits d'enregistrement sont à charge de l'acheteur, certes, mais à l'égard du fisc, le vendeur est solidairement tenu de leur paiement.

En outre, comme le soulève Pim, ni vous ni l'acheteur n'avez le droit de déclarer résolue la vente de manière unilatérale. Ici encore, en l'absence d'un écrit, ce pouvoir appartient au juge seul (art. 1184 du Code civil).

Faites donc bien attention à ce que vous écrivez et avant d'aller de l'avant, il me semble judicieux d'étudier clairement vos chances d'aboutir. Un bon arrangement vaut souvent mieux qu'un mauvais procès ...

Bien à vous,

#329 Re : Locations et baux » résiliation de bail 3 ans ???? » 16-05-2008 19:56:52

Quelques observations tout de même.

Vous ne pouvez être certaine que le bail n'est pas enregistré qu'en vous informant directement à l'administration. Votre bailleur aurait très bien pu faire le nécessaire à votre insu. Mais s'agissant d'un bail de 3 ans, le défaut d'enregistrement n'emporte aucune conséquence, alors que cela est curieusement le cas pour un bail de 9 ans.

Comme soulevé par Pim, un bail de 3 ans n'est pas résiliable de manière unilatérale (à la seule initiative de l'un des cocontractants), ni par le bailleur ni par le preneur. Il faut, en d'autres termes, trouver un terrain d'entente.

L'état des lieux doit être établi, tout comme le bail d'ailleurs, en autant d'exemplaires qu'il y a de parties pour pouvoir faire preuve entre parties. A défaut, ce document se réduit à un commencement de preuve par écrit, c'est-à-dire que sa force probante est moins importante.

La garantie locative vous rapporte intérêt, indépendamment de la question sur quel type de compte elle a été déposée. (A ce propos, bien que ce ne soit pas très important, la caution est une personne en non le type de garantie que l'on appelle le cautionnement.)

Bien à vous,

#330 Re : Divers (hors achat/location) » legislation en matiere d'entretien de chaudiere et chauffe eau au gaz » 15-05-2008 21:31:42

lambipa a écrit :

J'aurais voulu savoir à quelle fréquence il était obligatoire de faire entretenir une chaudière et un chauffe eau  au gaz de ville. Y a-t-il une règlementation spéciale pour les immeubles en copropriété?
Qu'en est-il également pour le ramonage des cheminées?

Les réglementations peuvent varier selon les Régions, mais voyez par exemple l'arrêté royal du 6 janvier 1978 tenant à prévenir la pollution atmosphérique lors du chauffage de bâtiments à l'aide de combustible solide ou liquide :

Les utilisateurs des installations de chauffage doivent:
1° n'utiliser que du combustible pour lequel l'installation est concue et réglée;
2° maintenir leur installation en bon état de fonctionnement;
3° faire procéder à un entretien annuel de leur installation.

L'intervalle entre deux entretiens ne peut dépasser quinze mois.a) Pour les installations alimentées en combustible solide cet entretien comprend: le ramonage de la cheminée, le nettoyage des circuits de gaz de combustion du générateur et la vérification de l'étanchéité des conduits de combustion.

Ces opérations sont effectuées par un ramoneur ou une entreprise de nettoyage.

b) Pour les installations qui sont alimentées en combustible liquide cet entretien comprend:
1. le ramonage de la cheminée, le nettoyage des circuits de gaz de combustion du générateur et la vérification de l'étanchéité des conduits de combustion.
Ces opérations sont effectuées par un ramoneur, une entreprise de nettoyage ou un technicien qualifié;

2. la vérification et la mise au point du brûleur ainsi que des dispositifs nécessaires à leur fonctionnement; cette partie d'entretien se termine par un essai de contrôle du bon état de fonctionnement de l'installation. Ces opérations sont effectuées par un technicien qualifié.

Cordialement,

#331 Re : Informations en vrac... » « L’art d’avoir toujours raison » de Schopenhauer » 15-05-2008 12:59:07

luc a écrit :

Les débats dans tout forum sont parfois violents.

C'est Hugo qui, après une altercation à l'Assemblée, où l'on lui reprochait sa violence, écrivit : "être violent, qu'importe, être vraie, tout est là".

Bien à vous,

#332 Re : Ventes et achats » Domiciliation, pas trop tard?! » 20-05-2008 21:48:24

Art. 46bis du Code des droits d'enregistrement, d'hypothèque et de greffe :

En ce qui concerne les ventes, la base imposable déterminée conformément aux articles 45 et 46 est réduite de 60.000 euros en cas d'acquisition par une personne physique de la totalite en pleine propriété d'un immeuble affecté ou destiné en tout ou en partie à l'habitation, en vue d'y établir la résidence principale de l'acquéreur.
    Le même abattement est applicable en cas d'acquisition par deux ou plusieurs personnes physiques de la totalite en pleine propriété d'un immeuble affecté ou destiné en tout ou en partie à l'habitation en vue d'y établir la résidence principale commune des acquéreurs.

    Pour l'application de cet article, est considérée comme résidence principale, sauf preuve contraire, l'adresse à laquelle les acquéreurs sont inscrits dans le registre de la population ou dans le registre des étrangers. La date d'inscription dans ces registres vaut comme date d'établissement de la résidence principale.

    L'abattement prévu aux alinéas 1 et 2 est porté à 75.000 euros lorsque l'acquisition concerne un immeuble situé dans un espace de développement renforcé du logement et de la rénovation, tel que délimité dans le Plan régional de développement pris en exécution des articles 16 à 24 de l'ordonnance du 29 août 1991 organique de la planification et de l'urbanisme.

    La réduction de la base imposable ne s'applique pas en cas d'acquisition d'un terrain à bâtir. Cette exclusion ne s'applique pas pour l'acquisition d'un appartement en construction ou sur plan.

    La réduction de la base imposable est subordonnée aux conditions suivantes:

1° l'acquéreur ne peut posséder, à la date de la convention d'acquisition, la totalite en pleine propriété d'un autre immeuble destiné en tout ou en partie à l'habitation; lorsque l'acquisition est faite par plus d'une personne, chaque acquéreur doit remplir cette condition et, en outre, les acquéreurs ne peuvent posséder ensemble la totalite en pleine propriété d'un autre immeuble destiné en tout ou en partie à l'habitation;

2° dans ou au pied du document qui donne lieu à la perception du droit d'enregistrement proportionnel ou dans un écrit signé joint à ce document, les acquéreurs sont tenus de:

a) déclarer qu'ils remplissent la condition visée au 1° de cet alinéa;

b) s'engager à établir leur résidence principale à l'endroit de l'immeuble acquis :

- s'il s'agit d'une habitation existante, dans les deux ans :

- soit de la date de l'enregistrement du document qui donne lieu à la perception du droit d'enregistrement proportionnel, lorsque ce document est présenté à l'enregistrement dans le délai prévu à cet effet;

- soit de la date limite pour la présentation à l'enregistrement, lorsque ce document est présenté à l'enregistrement après l'expiration du délai prévu à cet effet;

- s'il s'agit d'un appartement en construction ou sur plan, dans les trois ans de la même date.

c) s'engager à maintenir leur résidence principale dans la Région de Bruxelles-Capitale pendant une durée ininterrompue d'au moins cinq ans à compter de la date de l'établissement de leur résidence principale dans l'immeuble pour lequel la réduction a été obtenue.

    S'il s'avère que la déclaration visée au 2°, a), de l'alinéa 6, est inexacte, les acquéreurs sont indivisiblement tenus au paiement des droits complémentaires sur le montant de la réduction de la base imposable, et d'une amende égale à ces droits complémentaires.

    Les mêmes droits complémentaires et la même amende sont dus indivisiblement par les acquéreurs lorsqu'aucun d'eux ne satisfait à l'engagement visé au 2°, b), de l'alinéa 6. Lorsque certains acquéreurs ne satisfont pas à cet engagement, les droits complémentaires et l'amende auxquels ils sont indivisiblement tenus, sont déterminés en proportion de leur part légale dans l'immeuble acquis. L'amende n'est toutefois pas due lorsque le non-respect de l'engagement résulte de la force majeure.

    Sauf cas de force majeure, les mêmes droits complémentaires majorés de l'intérêt légal au taux fixé en matière civile à compter de la date limite pour la présentation à l'enregistrement du document qui donne lieu à la perception du droit proportionnel, sont dus indivisiblement par les acquéreurs lorsqu'aucun d'eux ne satisfait à l'engagement visé au 2°, c), de l'alinéa 6

Avez-vous fait la déclaration au point 2° et avez-vous pris les engagements qui y sont décrits ?

Bien à vous,

#333 Re : Copropriétés forcées » Responsabilité du syndic » 14-05-2008 23:46:55

De quoi alimenter le débât, ange.gif voici ce qu'en dit la loi relative à l'intermédiation en assurances et en réassurances et à la distribution d'assurances :

Art. 1 Pour l'application de la présente loi, il y a lieu d'entendre par :
  1° " intermédiation en assurances " : toute activité consistant à présenter ou à proposer des contrats d'assurance ou à réaliser d'autres travaux préparatoires à leur conclusion ou à les conclure, ou à contribuer à leur gestion et à leur exécution;
  ne sont pas considérées comme une intermédiation en assurances :
  - les activités exercées par une entreprise d'assurances ou un salarié d'une entreprise d'assurances qui agit sous la responsabilité de cette dernière;
  - les activités consistant à fournir des informations à titre occasionnel dans le cadre d'une autre activité professionnelle pour autant que ces activités n'aient pas pour objet d'aider le client à conclure ou à exécuter un contrat d'assurance, la gestion, à titre professionnel, des sinistres d'une entreprise d'assurances ou les activités d'estimation et de liquidation des sinistres;
(...)
3° " intermédiaire d'assurances " : toute personne morale ou physique ayant la qualité de travailleur indépendant au sens de la législation sociale et exerçant des activités d'intermédiation en assurances, même à titre occasionnel, ou ayant accès à cette activité;
(...)
6° " courtier d'assurances " : l'intermédiaire d'assurances ou de réassurances qui met en relation des preneurs d'assurance et des entreprises d'assurances, ou des entreprises d'assurances et des entreprises de réassurances, sans être lié par le choix de celles-ci;
(...)
Art. 2 § 1er. La présente loi s'applique aux intermédiaires d'assurances et aux intermédiaires de réassurances dont l'Etat membre d'origine est la Belgique ou qui exercent leur activité en Belgique.
  § 2. La présente loi ne s'applique pas aux personnes visées au § 1er dans les cas suivants :
  1° lorsqu'elles exercent leurs activités exclusivement en vue d'assurer ou de réassurer des risques de leur entreprise propre ou du groupe d'entreprises auquel elles appartiennent;
(...)

Je ne connais pas assez bien l'IPI et ses structures pour déterminer s'il s'agit d'une personne morale ayant la qualité de travailleur indépendant, ni si l'exceptoin à l'article 2 pourrait trouver à s'appliquer.

Mais pour ce que j'en sais, la CBFA veille  tel Cerbère, le cas échéant à l'intervention des courtiers en assurances ou de leurs organismes professionnels qui n'aiment pas trop que l'on chasse sur leurs terres.

Bien à vous,

#334 Re : Locations et baux » Resiliation écourtée pour cause de mutation professionnelle » 16-05-2008 11:27:33

riderlover a écrit :

je ne suis pas sur de comprendre ce qu'est l'enregistrement d'un bail?

L'enregistrement est une formalité par laquelle on soumet un document donné à l'administration fiscale. Au départ une mesure pour l'essentiel fiscale, cette formalité donne notamment date certaine au bail. Certaines conséquences sont attachées à l'absence d'enregistrement depuis l'entrée en vigueur d'une loi de 2007.

Pour savoir si le bail est enregistré, il faut vous adresser au bureau de l'enregistrement de l'adresse où est située le logement.

Bien à vous,

#335 Re : Locations et baux » Resiliation écourtée pour cause de mutation professionnelle » 16-05-2008 11:27:33

La question de Baxter est tout à fait pertinente, à savoir si le bail est enregistré, en ce que vos obligations diffèrent selon que c'est le cas ou non.

Cordialement,

#336 Re : Ventes et achats » prix de maison non acceptée par expert » 14-05-2008 11:18:25

tchiotnenette a écrit :

Bonsoir,mauvaise nouvelle pour nous aujourd'hui,la dame n'a pas son pr^t,d'après mon banquier ce ne serait pas la valeur de la maison qui serait en cause mais le fait qu'elle empruntait 125% et qu'elle était seule  avec 3 enfants

Essayez de voir les choses du bon côté.

Grâce à la clause, vous êtes fixée en quelques semaines seulement, plutôt qu'en 4 mois, sans parler du fait qu'à défaut d'une telle clause et en cas de défaillance de l'acheteur, vous risquiez d'avoir le fisc sur le dos ...

Cordialement

#337 Re : Locations et baux » réduction droits d'enregistrements, condition de domicile » 07-07-2008 20:36:14

Je ne connais pas parfaitement les obligations en matière de domiciliation, mais il me semble me souvenir que les domiciliations fictives ne sont pas tolérées, notamment pour des raisons fiscales.

Or, pour être valable, l'obligation doit avoir une cause licite (art. 1108 C.civ.).

A défaut, le juge doit constater la nullité de l'obligation et tentera de faire survivre le contrat pour sa partie non affectée (il faut, en d'autres termes, vérifier si l'obligation constitue un élément essentiel du contrat dans son ensemble).

Si cette thèse se vérifiait, ce ne serait jamais que l'application de l'adage que nul ne peut alléguer sa turpitude dans l'obligation pour en obtenir l'exécution.

C'est dur, mais je crains qu'il vous faudra vous incliner, sinon au risque d'avoir un tas d'administrations mécontentes sur le dos ... hmm

Bien à vous,

#338 Re : Locations et baux » Location depuis presque 40 ans sans bail écrit » 15-05-2008 17:53:31

Erick a écrit :

moi si on me doit un franc, on le crache, désolé, paix  d'âme ou pas paix d'âme

C'est aussi une manière de trouver la paix de l'âme. A chacun sa voie.

Cordialement,

#339 Re : Locations et baux » Location depuis presque 40 ans sans bail écrit » 15-05-2008 17:53:31

Quantic a écrit :

De toute façon, c'est une histoire que ma grand-mère préfère oublier. Je pense qu'elle préfère largement conserver les souvenirs de 37 ans de vie dans cette maison.

La paix de l'âme n'a pas de prix, en effet.

Bien à vous,

#340 Re : Locations et baux » Location depuis presque 40 ans sans bail écrit » 15-05-2008 17:53:31

Quantic a écrit :

Voilà, les clés ont été remises aux propriétaires après presque 3 heures de discussion.

L'état du batiment était remis en cause par les propriétaires. Selon eux, et alors qu'aucun travaux n'ont été réalisé depuis 37 ans à leurs frais à l'intérieur du batiment, nous aurions du tout remettre à neuf dans l'état dans lequel il était à l'époque.
Et aussi retirer l'extension du chauffage central (payé aux frais du locataire) car celà ne les intéressait pas.

J'imagine que s'ils sont dans l'incapacité de produire le bail, a fortiori ne peuvent-ils produire d'état des lieux d'entrée. Dans ce cas, le locataire est légalement présumé remettre les lieux dans l'état où il les a reçus. La charge de la preuve du contraire repose entièrement sur le bailleur.

Au surplus, au bout de 37 ans, il me semble que d'autres intervenants, plus qualifiés, confirmeront que l'on peut considérer que pas mal d'équipements peuvent être considérés comme amortis, y compris par exemple certaines robinetteries.

Quantic a écrit :

  De plus, comme j'en avais parlé, les locataires payaient depuis 37 ans le Précompte Mobilier directement au propriétaire.

La loi du 20 février 1991 précise :

A l'exception des articles 5 et 10 de la section insérée dans le Code civil par l'article 2, et à l'exception de l'article 13, § 1er, 4°, la présente loi s'applique également aux baux conclus avant son entrée en vigueur.

Cette même loi précise encore

Le précompte immobilier afférent à l'immeuble loué ne peut être mis à charge du preneur.

Vous êtes donc biens bons, sachant que cette loi est entré en vigueur le 28 février 1991. Cela fait 17 ans où votre grand-mère aura payé ce qui n'était pas dû.

Votre grand-mère peut exiger la restitution des sommes indûment payées, mais "La restitution n 'est toutefois exigible que pour les montants échus et payés au cours des 5 ans qui précèdent cette demande" (art. 1728 quater du Code civil).


Quantic a écrit :

  En plus de conserver la garantie locative, ils réclamaient le payement d'une année entière (celle de 2008) de précompte mobilier supplémentaire.
Ils se basaient sur le fait que ce payement était spécifiquement indiqué sur le bail de location que nous n'avons jamais retrouvé et qu'ils ont été incapable de nous fournir.

Sans doute appliquent-ils l'adage, celui qui ne demande rien n'a rien ...

Quantic a écrit :

  Au final, nous avons décidé d'un arrangement à l'amiable pour éviter trop de soucis à ma grand mère.
Nous avons abandonné la garantie locative et en échange, les propriétaires ne réclament plus de précompte mobilier ou quelle qu'autre somme.

Vous êtes bons, même si c'est compréhensible que l'on veuille éviter des problèmes.

Quantic a écrit :

  Au final, nous sommes repartis avec deux documents signés :
- le relevé des Index
- un document de réception des clés mettant fin au bail

Le reste de notre arrangement est resté oral.

En principe, je préconise le respect de la parole donnée, mais devant tant de mauvaise foi ...

Quantic a écrit :

  N'ayant plus envie d'avoir à faire à eux, je voudrais surtout savoir, si légalement, ils peuvent encore se retourner contre nous :

- Aucun état des lieux de sortie n'a été signé, ni rien concernant la garantie. Peuvent-ils encore nous réclamer quelque chose à l'avenir ?

- Sachant qu'ils affirment que le payement du précompte mobilier était indiqué dans le bail original, sont-ils en mesure de nous le réclamer quand même dans quelques mois ?

-F inalement, je me pose une question plus générale. Le bail en question date de +/- 1970. Est ce que les nouvelles lois en la matière sont applicables ou bien considère-t-on que ce qui est convenu dans le contrat de l'époque reste d'application ?
D'après les propriétaires, c'est le contrat original qui s'applique et pas la nouvelle législation.

C'est donc faux, comme indiqué ci-dessus.

Quantic a écrit :

  par exemple, ils soutenaient qu'ils avaient accepté le congé de 3 mois exceptionellement parce que selon eux :
- le bail ne pouvait se terminer qu'à la date anniversaire du bail "3-6-9"
- comme le bail (dont aucune des parties n'a pu produire une copie) n'a pas été enregistré, notre congé de 3 mois ne s'appliquait pas.

Un locataire a le droit de partir quand il veut, moyennant le respect d'un délai d'un préavis de trois mois (c'est la loi).

Contrairement à ce que vous semblez craindre, c'est vous les plus forts dans cette affaire, croyez-moi.

Bien à vous,

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